Prise en charge de la douleur Textes professionnels

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Prise en charge de la douleur Textes professionnels § Loi du 31 mai 1978

Prise en charge de la douleur Textes professionnels § Loi du 31 mai 1978 (art. L-473 du code de la Santé Publique) - définition de la profession infirmière avec reconnaissance du rôle propre §Loi du 4 mars 2002 (art. L 1110 -5) -toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager la douleur Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 1

Prise en charge de la douleur Textes professionnels § - - Décret du 29

Prise en charge de la douleur Textes professionnels § - - Décret du 29 juillet 2004 Art. 4311 -2 « les soins infirmiers intègrent qualité technique et qualité de relation avec le malade… en tenant compte de l’évolution des sciences et des techniques… » « concourir au recueil des informations utiles…aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l’effet de leur prescription » « participer à la prévention, à l’évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes… » Art. 4311 -5 « l’évaluation de la douleur fait partie des paramètres de surveillance comme température, tension artérielle, fréquence respiratoire… » Art. 4311 -8 « l’infirmier est habilité à entreprendre et à adapter les traitements antalgiques des protocoles pré-établis… » Art. 4311 -9 « injections de médicaments à des fins analgésiques dans les cathéters périduraux et intrathécaux… » Unité de traitement la douleur Hôpital Robert Debré 2

Prise en charge de la douleur Textes professionnels § Programme national 2006 -2010 de

Prise en charge de la douleur Textes professionnels § Programme national 2006 -2010 de lutte contre la douleur 4 axes: -amélioration de la prise en charge des personnes les plus vulnérables -formation renforcée -meilleure utilisation des traitements -structuration de la filière de soins Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 3

Prise en charge de la douleur § Définition : Descartes 1646 « La douleur

Prise en charge de la douleur § Définition : Descartes 1646 « La douleur n’est ni plus ni moins qu’un système d’alarme dont la seule fonction est de signaler une lésion corporelle » § IASP « Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en terme d’un tel dommage » Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 4

Prise en charge de la douleur Etats généraux 2005 sur 6 régions, 7327 patients,

Prise en charge de la douleur Etats généraux 2005 sur 6 régions, 7327 patients, 606 médecins, 841 infirmiers § 1/3 des patients ayant une douleur modérée ou forte ne sont pas traités § 2 patients douloureux sur 5 sont considérés comme non douloureux par l’infirmier et le médecin § Seulement 3% des unités de court séjour utilisent une échelle d’hétéro-évaluation Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré

Prise en charge de la douleur en pédiatrie Méconnaissance et déni On pensait que

Prise en charge de la douleur en pédiatrie Méconnaissance et déni On pensait que : § Le nouveau-né n’était pas capable de ressentir la douleur/hyperalgésie § L’enfant était incapable d’évaluer sa douleur/outils adaptés § Il guérirait et oublierait vite/mémoire § La douleur forgeait le caractère/diminue § La douleur était un symptôme à respecter/diagnostic Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré

Prise en charge de la douleur en pédiatrie Différentes composantes de la douleur :

Prise en charge de la douleur en pédiatrie Différentes composantes de la douleur : § composante sensori-discriminative : ce sont des mécanismes neurophysiologiques qui permettent de décoder - la qualité (brûlure, décharges électriques, torsion…) - la durée - l’intensité - la localisation § La description de cette composante passe par le langage, que le jeune enfant ne possède pas toujours Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 7

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante affectivo-émotionnelle § Donne la

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante affectivo-émotionnelle § Donne la connotation pénible, désagréable voir insupportable de la douleur § Fait partie intégrante de l’expérience douloureuse, pousse le sujet à éviter la douleur et sa cause § L’âge de l’ enfant, le contexte dans lequel survient sa maladie, l’incertitude quant à l’évolution, l’attitude de l’entourage et des soignants vont moduler cette composante Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 8

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante cognitive § Précise la

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante cognitive § Précise la façon dont l’enfant se représente la cause de sa douleur et son attitude vis-à-vis de la douleur § Dépend de l’âge et du développement cognitif de l’enfant § Quand l’enfant est petit, ses capacités cognitives (lui permettant de réduire l’impact de la douleur) sont moins développées Unité de traitement de la Douleur Hôpital Robert Debré 9

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante comportementale § Manifestations verbales

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Composante comportementale § Manifestations verbales ou non verbales : plaintes, cris, pleurs, positions antalgiques, peu de manifestations sociales, modifications des activités de base (manger, bouger, dormir, jouer) § Les expériences antérieures, l’attitude familiale, celle des soignants, le milieu culturel influencent la réaction comportementale de l’enfant Unité de Traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 10

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Types de douleur : -

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Types de douleur : - Douleur aiguë : douleur récente, plus souvent consécutive à une lésion, donc une stimulation nociceptive - Douleur chronique : douleur prolongée, trois mois, mais ce délai ne doit pas être considéré comme fixe chez le nourrisson. Au bout de quelques heures, on est dans un tableau de douleur prolongée avec une atonie psychomotrice Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 11

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Douleurs par excès de nociception

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Douleurs par excès de nociception - peut être déclenchée dans presque tous les tissus par une stimulation (mécanique, thermique, chimique ou électrique) § Douleurs neuropathiques - douleur liée à la destruction ou à une lésion persistante d’une structure nerveuse périphérique ou centrale - fond douloureux permanent (brûlure, fourmillement…) - fréquents paroxysmes (décharges électriques) Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 12

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Douleurs idiopathiques o À évoquer

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Douleurs idiopathiques o À évoquer en dernier recours, au terme d’un bilan clinique et para-clinique complet qui est normal o L’aide d’un psychiatre est souvent utile Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 13

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Lors de douleurs aiguës :

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Lors de douleurs aiguës : - réactions émotionnelles et neurovégétatives - position antalgique - protection de la zone douloureuse - contrôle lors de la mobilisation § Lors de douleurs prolongées : - atonie psychomotrice Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 14

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Comment aborder l’enfant douloureux ?

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Comment aborder l’enfant douloureux ? § Prendre le temps de lui donner des explications adaptées à son développement cognitif § Adapter notre langage à son niveau en utilisant ses mots § L’enfant doit être prévenu du soin et nous autoriser à le toucher § Se mettre à sa hauteur - ne pas mentir, ne pas banaliser, ni dramatiser, ne pas menacer - ne pas oublier que seul l’enfant ressent l’intensité de sa douleur Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 15

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Pour interroger l’enfant, utiliser plutôt

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Pour interroger l’enfant, utiliser plutôt des questions ouvertes § Etablir une relation de confiance, montrer que l’on croit à sa douleur § Faire preuve de patience, d’attention § Favoriser la présence des parents, s’aider de leurs informations § Favoriser l’utilisation des techniques non médicamenteuses pour diminuer le vécu douloureux Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 16

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Stades du développement cognitif -

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Stades du développement cognitif - de la naissance à 2 ans : stade de l’intelligence sensori-motrice § Le moi est au centre de la réalité § Le bébé fait très peu de différence entre le moi et le monde extérieur § Lors des douleurs aiguës : manifestation par des cris, une agitation, troubles du sommeil, de la relation avec les autres § Lors de douleurs prolongées : plus de manifestations, tableau trompeur d’un bébé calme Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 17

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § De 2 à 7 ans

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § De 2 à 7 ans : stade de pensée préopératoire § Pensée toujours égocentrique et finaliste (pourquoi ? ) § La maladie est perçue comme un phénomène extérieur ( « on attrape une rhume par le soleil » ) § Pas de distinction entre cause et conséquence de la douleur § La douleur est vécue comme une punition, il tient l’autre pour responsable de sa douleur § Hantise des pansements, de la vision d’une plaie Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 18

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § De 7 à 11 ans

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § De 7 à 11 ans : stade des opérations concrètes § L’enfant commence à se différencier des autres § Chez les plus jeunes, la maladie est perçue comme une contamination § Chez les plus âgés, elle est intériorisée § Il existe une confusion sur le rôle des différents organes § L’enfant a peur d’une atteinte de son corps, de la mort - le rassurer sur ses craintes de perte d’intégrité corporelle, s’aider de schémas pour lui expliquer la localisation de sa maladie Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 19

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Après 11 ans : stade

Prise en charge de la douleur en pédiatrie § Après 11 ans : stade des opérations formelles § Le monde est compris en termes plus abstraits § La maladie peut être attribuée à des causes physiologiques et/ou psychologiques § L’adolescent peut faire un lien de cause à effet § N’a pas toujours des stratégies pour faire face à la douleur § La douleur peut l’exclure du groupe § A cet âge, il faut le pousser à discuter de ses angoisses, et lui proposer des stratégies pour faire face à la douleur car il aime être dans le contrôle Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 20

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Etape fondamentale de la prise en

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Etape fondamentale de la prise en charge Ø Détecter la douleur Ø L’analyser et la quantifier Ø La réévaluer pour adapter le traitement Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 21

Evaluation de la douleur : Pourquoi ? Ø Ø Ø Pour reconnaître la douleur

Evaluation de la douleur : Pourquoi ? Ø Ø Ø Pour reconnaître la douleur sans subjectivité Pour avoir une mesure Pour guider le choix thérapeutique Pour suivre l’efficacité du traitement Pour parler le même langage (cahier de soins) Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 22

Evaluer la douleur : faire une approche globale Ø Ø Ø Ø Age Sexe

Evaluer la douleur : faire une approche globale Ø Ø Ø Ø Age Sexe Niveau cognitif Origine ethno-culturel Vie familiale et sociale Antécédents personnels et familiaux Répercussions Unité de Traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 23

Evaluation de la douleur : prendre du temps Ø Ø Ø Pour apprivoiser l’enfant

Evaluation de la douleur : prendre du temps Ø Ø Ø Pour apprivoiser l’enfant et avoir sa confiance Comprendre l’histoire familiale Connaître les répercussions de la douleur Pour dialoguer Pour examiner Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 24

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant L’évaluation se fait à l’aide d’échelles

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant L’évaluation se fait à l’aide d’échelles Ø Permet d’avoir une approche la plus objective possible Ø Uniforme dans une même équipe Ø Avoir une traçabilité Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 25

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Particularités de la douleur de l’enfant

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Particularités de la douleur de l’enfant Ø Groupe hétérogène en âge Ø Importance du développement cognitif - manière de communiquer - compréhension de la douleur et la maladie Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 26

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Ø Les manifestations de la douleur

Evaluation de la douleur chez le jeune enfant Ø Les manifestations de la douleur sont bi-phasiques Ø À la phase aiguë : « parlante » Ø Si la douleur se prolonge : l’enfant devient calme avec une « inertie psychomotrice » Ø Actuellement, aucune échelle ne tient compte de ces deux phases Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 27

Evaluation de la douleur Ø La douleur est phénomène subjectif avec 4 composantes :

Evaluation de la douleur Ø La douleur est phénomène subjectif avec 4 composantes : - sensori-discriminatif - affective-émotionnelle - cognitive - comportementale Ø Nous évaluons la douleur essentiellement sur l’aspect sensori-discriminatif et comportemental Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 28

Evaluation de la douleur : notre « écoute » de l’enfant va dépendre Ø

Evaluation de la douleur : notre « écoute » de l’enfant va dépendre Ø Ø Ø Ø Notre expérience professionnelle et personnelle Notre personnalité : empathie, anxiété Notre connaissance de la pathologie de l’enfant Notre confiance dans les échelles, le traitement Notre disponibilité : fonction de la charge de travail Du temps écoulé depuis le geste chirurgical De la personnalité de l’enfant, présence des parents Notre culture, nos croyances ou notre déni de la douleur Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 29

Evaluation de la douleur : Quand ? Ø En post-opératoire : - si l’enfant

Evaluation de la douleur : Quand ? Ø En post-opératoire : - si l’enfant douloureux, toutes les 30 mn - si non douloureux toutes les 3 à 4 heures Ø En médecine : - 2 à 3 fois/jour si enfant indolore - 30 mn après un traitement si douloureux - fréquence à adapter à la symptomatologie NB : un enfant qui ne dit rien, peut être douloureux Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 30

Evaluation de la douleur : Comment ? Ø Les méthodes physiologiques Ø Les méthodes

Evaluation de la douleur : Comment ? Ø Les méthodes physiologiques Ø Les méthodes comportementales ou hétéro évaluation - l’enfant de moins de 3 ans - ne parlant pas Français - ou infirme moteur cérébral - ou ne comprenant pas l’autoévaluation (3 à 5 ans) Ø Les méthodes subjectives : auto-évaluation - chez l’enfant de 3 à 5 ans : avec 2 outils - chez l’enfant de plus de 5 à 6 ans NB : on peut faire une hétéro évaluation par un tiers, en utilisant un outil d’autoévaluation Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 31

Evaluation de la douleur Ø Les mesures physiologiques - ont un intérêt uniquement dans

Evaluation de la douleur Ø Les mesures physiologiques - ont un intérêt uniquement dans la douleur aiguë - utilisé en clinique : FC, FR, PSA, Sa. O 2, Tc p 02 - utilisé en recherche clinique : PIC, sudation palmaire, tonus vagal Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 32

Evaluation de la douleur : hétéro évaluation Ø Échelles adaptées à l’âge de l’enfant

Evaluation de la douleur : hétéro évaluation Ø Échelles adaptées à l’âge de l’enfant et à la pathologie Ø En pratique : - chez le nouveau né et prématuré ü NFCS pour le douleur aiguë ü EDIN pour la douleur prolongée - pour la douleur post-opératoire ü OPS de 3 mois à 15 ans - pour les urgences ü EVENDOL de la naissance à 7 ans - pour la douleur prolongée chez l’enfant de 2 à 6 ans ü HEDEN ü DEGR -pour l’enfant handicapé ü San Salvadour ü GED DI Échelle canadienne NB : on peut faire une hétéro-évaluation par un tiers avec un outil d’auto-évaluation Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 33

Sourcils froncés Paupières serrées Sillon naso-labial accentué Bouche ouverte 0 = Absence de l’item

Sourcils froncés Paupières serrées Sillon naso-labial accentué Bouche ouverte 0 = Absence de l’item 1 = Présence de l’item Score thérapeutique = 1/4

Item Proposition Sco re Visage détendu Grimaces passagères : froncement des sourcils, lèvres pincées,

Item Proposition Sco re Visage détendu Grimaces passagères : froncement des sourcils, lèvres pincées, plissement du menton, tremblement du menton Grimaces fréquentes, marquées ou prolongées Crispation permanente ou visage prostré, figé ou visage violacé 0 1 2 3 Corps Détendu • Agitation transitoire, assez souvent calme Agitation fréquente mais retour au calme possible • Agitation permanente : crispation des extrémités et raideur des membres ou motricité très pauvre et limitée avec corps figé 0 1 2 3 Sommeil • S’endort facilement, sommeil prolongé, calme S’endort difficilement • Se réveille spontanément en dehors des soins et fréquemment, sommeil agité • Pas de sommeil 0 1 2 3 Relation • Sourire aux anges, sourire réponse, attentif à l’écoute Appréhension passagère au moment du contact Contact difficile, crie à la moindre stimulation • Refuse le contact, aucune relation possible. Hurlement ou gémissement sans la moindre stimulation Réconfort N’a pas besoin de réconfort • Se calme rapidement lors des caresses au son de la voix ou à la succion • Se calme difficilement • Inconsolable, succion désespérée EDIN TOTAL / 15 0 1 2 3

Comportement observé Proposition Sc o r e Variation de la pression artérielle systolique par

Comportement observé Proposition Sc o r e Variation de la pression artérielle systolique par rapport à la valeur de base (préopératoire) • • Augmentation de moins de < 10 % Augmentation de 10 à 20 % Augmentation de plus de > 20 % 0 1 2 Pleurs Absents Présents mais enfant consolable Présents et enfant inconsolable 0 1 2 Mouvements • Enfant éveillé et calme, ou endormi Agitation modérée, ne tient pas en place, change de position sans cesse Agitation désordonnée et intense, risque de se faire mal 0 1 2 Comportement Enfant éveillé et calme ou endormi Contracté, voix tremblante, mais accessible aux questions et aux tentatives de réconfort Non accessible aux tentatives de réconfort, yeux écarquillés, accrochés aux bras de ses parents ou d'un soignant 0 1 2 Enfant éveillé et calme ou endormi, sans position antalgique Se plaint d'une douleur faible, inconfort global, ou position jambes fléchies sur le tronc, bras croisés su le corps Douleur moyenne localisée verbalement ou désignée de la main, ou position jambes fléchies sur le tronc, poings serrés, et porte à la main vers une zone douloureuse, ou cherche à la protéger 0 1 2 • Expression verbale ou corporelle • OPS TOTAL / 10

signe absent pleure et/ou crie et/ou gémit et/ou dit qu’il a mal (expression signe

signe absent pleure et/ou crie et/ou gémit et/ou dit qu’il a mal (expression signe faible ou passager signe moyen ou environ la moitié du temps signe fort ou quasi permanent au « repos » 1 au calme 0 1 2 3 vocale ou verbale) a le front plissé et/ou les sourcils froncés et/ou la bouche crispée (mimique) s’agite et/ou se raidit et/ou se crispe (mouvements) 0 1 2 3 a une attitude inhabituelle et/ou antalgique, et/ou se protège et/ou reste immobile (positions) 0 1 2 3 peut être consolé et/ou s’intéresse aux jeux et/ou communique avec l’entourage (relation avec l’environnement) normale =0 diminué e =1 très diminué e =2 absente =3 EVENDOL Score 1ére évaluation à l’arrivée total /15 à l’examen 2 ou à la mobilisation Réévaluation après antalgique (après le délai d’action) au « repos » 1 au calme à l’exa men 2 ou à la mobili sation

COTATION Date : Signes de douleur 0 1 2 mat in Plainte somatique (EVD)

COTATION Date : Signes de douleur 0 1 2 mat in Plainte somatique (EVD) Aucune Se plaint d’avoir mal Plainte avec geignements, ou cris, ou sanglots, ou supplications Position antalgique (SDD) L’enfant peut se mettre n’importe comment, aucune position ne lui est désagréable Choisit à l’évidence une position antalgique Recherche sans succès une position antalgique, n’est jamais bien installé. Contrôle exercé par l’enfant quand on le mobilise (SDD) Examen et mobilisation sans problème Demande de faire attention, protège la zone douloureuse, retient ou guide la main du soignant Accès impossible à la zone douloureuse ou opposition à toute initiative du soignant pour la mobilisation Expressivité (APM) Enfant dynamique et visage expressif Regard morne, voix marmonnée et monotone, temps de latence pour répondre Visage immobile ; figé, agrandi et parle avec effort Intérêt pour le monde extérieur (APM) L’enfant s’intéresse à son environnement Perte d’enthousiasme, intérêt pour activité en y étant poussé Inhibition totale, apathie, indifférent et se désintéresse de tout TOTAL HEDEN TRAITEMENT / A M / N uit

ITEMS COTATION 0 COTATION 1 COTATION 2 COTATION 3 COTATION 4 L'enfant semble éviter

ITEMS COTATION 0 COTATION 1 COTATION 2 COTATION 3 COTATION 4 L'enfant semble éviter certaines positions L'enfant évite certaines positions mais ne paraît pas gêné L'enfant choisi une position antalgique évidente, qui lui apporte un certain soulagement L'enfant paraît un peu terne, éteint Au moins un des signes suivants : traits du visage peu expressifs, regard morne, voix marmonnée et monotone, débit verbal lent Plusieurs des signes ci dessus sont nets Visage figé, comme agrandi, regard vide. Parle avec effort L'enfant évite les heurts violents L'enfant protège son corps en évitant et en écartant ce qui pourrait le toucher L'enfant se préoccupe visiblement de limiter tout attouchement d'une région de son corps Toute l'attention de l'enfant est requise pour protéger la zone atteinte Au moins un des signes suivants : a suscité la question "qu’est ce que tu as ? tu as mal ? " voix geignarde pour dire qu'il a mal, mimique expressive accompagnant la plainte En plus de la cotation 2 l'enfant : a attiré l'attention pour dire qu'il a mal, a demandé un médicament C'est au milieu de gémissement, sanglots ou supplications que l'enfant dit qu'il a mal DEGR 1. Position antalgique au repos 2. Manque d'expressivité 3. Protection spontanée des zones douloureuses Absence de position antalgique : l'enfant peut se mettre n'importe comment L'enfant est vif, dynamique, avec un visage animé L'enfant ne montre aucun souci de se protéger 4. Plaintes somatiques Pas de plainte : l'enfant n'a pas dit qu'il a mal Plaintes "neutres" : sans expression affective (dit en passant"j'ai mal"), et sans effort pour le dire (ne se dérange pas exprès) 5. Attitude antalgique dans le mouvement L'enfant ne présente aucune gêne à bouger tout son corps. Ses mouvements sont souples et aisés L'enfant montre une gêne, un manque de naturel dans certains de ses mouvements L'enfant prend des précautions pour certains gestes L'enfant évite nettement de faire certains gestes, il se mobilise avec prudence et attention L'enfan, t recherche sans succès une position antalgique et n'arrive pas à être bien installé L'enfant doit être aidé, pour lui éviter des mouvements trop pénibles

6. Désintérêt pour le monde extérieur L'enfant est plein d'énergie, s'intéresse à son environnement,

6. Désintérêt pour le monde extérieur L'enfant est plein d'énergie, s'intéresse à son environnement, peut fixer son attention et est capable de se distraire 7 Contrôle exercé par l'enfant quand on le mobilise (mobilisation passive) 8. Localisation de zones douloureuses par l'enfant L'enfant s'intéresse à son environnement mais sans enthousiasme L'enfant s'ennuie facilement mais peut être stimulé L'enfant se traîne, incapable de jouer, il regarde passivement L'enfant se laisse mobiliser sans y accorder d'attention particulière L'enfant a un regard attentif quand on le mobilise En plus de la cotation 1, l'enfant montre qu'il faut faire attention en le remuant En plus de la cotation 2, l'enfant retient de la main ou guide les gestes du soignant L'enfant s'oppose à toute initiative du soignant ou obtient qu'aucun geste ne soit fait sans son accord Pas de localisation : à aucun moment, l'enfant ne désigne une partie de son corps comme gênante L'enfant signale, uniquement verbalement, une sensation pénible dans une région vague sans autre précision En plus de la cotation 1, l'enfant montre avec un geste vague cette région L'enfant désigne avec la main une région douloureuse précise En plus de la cotation 3, l'enfant décrit, d'une manière assurée et précise, le siège de sa douleur L'enfant manifeste juste au moment où on l'examine, une certaine réticence Lors de l'examen, on note au moins un de ces signes : raideur de la zone examinée, crispation du visage, pleurs brusques, blocage respiratoire En plus de la cotation 2, l'enfant change de couleur, transpire, geint ou cherche à arrêter l'examen L'examen de la région douloureuse est quasiment impossible, en raison des réactions de l'enfant L'enfant est un peu lent, et bouge sans entrain Une des signes suivants : latence du geste, mouvements restreints, gestes lents, initiatives motrices rares Plusieurs signes ci dessus sont nets L'enfant est comme figé, alors que rien ne l'empêche de bouger 9. Réactions à l'examen des zones douloureuse Aucune réaction déclenchée par l'examen 10. Lenteur et rareté des mouvements Les mouvements de l'enfant sont larges, vifs, rapides, variés et lui apportent un certain plaisir L'enfant est apathique et indifférent à tout

Comportements à observer GED DI, échelle canadienne Pas 0 ob se rv é Observé

Comportements à observer GED DI, échelle canadienne Pas 0 ob se rv é Observé à l’occa sion 1 Passableme nt souven t 2 Très 3 so uv en t Ne 0 1. Gémit, se plaint, pleurniche faiblement 0 1 2 3 0 2. Pleure (modérément) 0 1 2 3 0 3. Crie/hurle fortement 0 1 2 3 0 4. Émet un son ou un mot particulier pour exprimer la douleur (ex. : 0 1 2 3 0 5. Ne collabore pas, grincheux, irritable, malheureux 0 1 2 3 0 6. Interagit moins avec les autres, se retire 0 1 2 3 0 crie, type de rire particulier) s’appli que pas

7. Recherche le confort ou la proximité physique 0 1 2 3 0 8.

7. Recherche le confort ou la proximité physique 0 1 2 3 0 8. Est difficile à distraire, à satisfaire ou à apaiser. 0 1 2 3 0 9. Fronce les sourcils. 0 1 2 3 0 10. Changement dans les yeux : écarquillés, plissés. Air renfrogné. 0 1 2 3 0 11. Ne rit pas, oriente ses lèvres vers le bas. 0 1 2 3 0 12. Ferme ses lèvres fermement, fait la moue, lèvres frémissantes, maintenues de manière proéminente 0 1 2 3 0 13. Serre les dents, grince des dents, se mord la langue ou tire la langue. 0 1 2 3 0 14. Ne bouge pas, est inactif ou silencieux. 0 1 2 3 0

15. Saute partout, est agité, ne tient pas en place. 0 1 2 3

15. Saute partout, est agité, ne tient pas en place. 0 1 2 3 0 16. Présente un faible tonus, est affalé 0 1 2 3 0 17. Présente une rigidité motrice, est raide, tendu, spastique 0 1 2 3 0 18. Montre par des gestes ou des touchers, les parties du corps douloureuses 0 1 2 3 0 19. Protège la partie du corps douloureuse ou privilégie une partie du corps non douloureuse. 0 1 2 3 0 2 Tente de se soustraire au toucher 0 d’une partie de son corps, . sensible au toucher. 0 1 2 3 0

21. Bouge son corps d’une manière particulière dans le but de montrer sa douleur

21. Bouge son corps d’une manière particulière dans le but de montrer sa douleur (ex. : fléchit sa tête vers l’arrière, se recroqueville) 0 1 2 3 0 2 Frissonne 2. 0 1 2 3 0 2 La couleur de sa peau change, 3 devient pâle. 0 1 2 3 0 2 Transpire, sue 4. 0 1 2 3 0 2 Larmes visibles 5. 0 1 2 3 0 2 A le souffle court, coupé 6. 0 1 2 3 0 2 Retient sa respiration 7. 0 1 2 3 0

Evaluation de la douleur : autoévaluation Ø Ø Ø Les questions EVA et ses

Evaluation de la douleur : autoévaluation Ø Ø Ø Les questions EVA et ses dérivés Échelles de visages Algocubes Le schéma corporel Les adjectifs : QDSA Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 45

Evaluation de la douleur : conclusion Ø Choisir l’échelle selon l’âge de l’enfant Ø

Evaluation de la douleur : conclusion Ø Choisir l’échelle selon l’âge de l’enfant Ø Choisir l’échelle selon la pathologie Ø Se méfier des modifications du comportement si la douleur se prolonge Ø Utiliser de préférence plusieurs outils Ø Répéter les mesures Unité de traitement de la douleur Hôpital Robert Debré 49