Habitat Air intrieur Habitat Dpartement SANTE ENVIRONNEMENT Novembre
Habitat Air intérieur Habitat Département SANTE- ENVIRONNEMENT Novembre 2013
Habitat Air intérieur Quelques notions générales en santé -environnement appliquées à l’habitat
La définition de la santé de l'OMS La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. La santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats. Conférence internationale sur la Santé New York 22 juillet 1946
Les déterminants de la santé d’une population · Les facteurs génétiques · Les comportements individuels, le mode de vie · La performance du système de soins · L ’environnement (physique, social, …) Cause de mortalité prématurée Affectation des dépenses de santé (département de santé américain-1997) 20 % 8 % 50 % <2 % 10 % 90 % 20 % <2 %
La définition de la santé de l'OMS « La santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychologiques et esthétiques de notre environnement. Elle concerne également la politique et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures » Déclaration OMS 1994
Mortalité et morbidité pouvant être liées en tout ou partie à l ’habitat · Une centaine de décès/an en France par intoxication au monoxyde de carbone, et plus de 1000 affaires d’intoxication signalées · 3, 5 millions de personnes asthmatiques, 13% des enfants de 11 à 14 ans ont déjà eu une crise d’asthme en France, · Perturbations du sommeil des personnes exposées au bruit · 19000 décès/an par accidents de la vie courante en France. L’habitat représente 50% des lieux de survenue des accidents. · Le radon est le deuxième facteur de risque du cancer pulmonaire et il est à l'origine de 6 à 15 % de l'ensemble des cas. · 4400 enfants de moins de 6 ans atteint de saturnisme en France · 1200 cas déclarés de légionellose en France en 2012
L ’habitat: « une boite dynamique » Emplacement et environnement de l’habitation Sorties Entrées Ondes: lumière, bruit, électricité, Fluides: Air, eau, gaz, Matériaux Construction Produits (alimentaires, entretien, décoration, meubles, . . ) Occupants Activités Air (fumées, ) Eaux usées Déchets
L ’espace intérieur La dimension (surface, volume, hauteur) des pièces, leur nombre, leur distribution doivent permettre aux occupants d ’exercer des activités normales (repos, cuisine, toilettes, besoin de s’isoler, besoin d ’intimité…. . ) Composition Une pièce principale Une cuisine ou coin cuisine Une salle d ’eau Un cabinet d ’aisances Surface pour un logement décent y Pièce principale > 9 m 2 y Volume >20 m 3 y Au moins une fenêtre par pièce pour les chambres, salle à manger, salon, et qui s’ouvre sur l’extérieur Hauteur Supérieure à 2, 20 m En général 2, 35 m H Les sociologues conseillent 20 -25 m 2/hab
Habitat L’air intérieur Quelques notions générales sur l ’évaluation des risques sanitaires
RISQUE = DANGER x EXPOSITION RISQUE Probabilité d ’apparition d ’un événement (notamment une maladie) pour un individu ou dans une population pendant une période donnée DANGER : Propriété intrinsèque d ’un agent chimique, biologique ou physique à générer un effet néfaste ou indésirable sur la santé. EXPOSITION dépend de l’intensité (concentration, ), du nombre de personne exposées , de la durée, et des voies d ’entrées (voies d’exposition), . . . risque individuel : risque de contracter une maladie au cours de sa vie risque collectif : taux de malades attendus dans la population exposée
Les dangers immédiats Origine biologique Maladies infectieuses · Maladies d’origine bactérienne (choléra fièvre typhoïde (salmonelle, légionelle · · Maladies dues à des protozoaires toxoplasmose, dysenterie amibienne (amibe) Maladies chroniques (asthme et allergies) Acariens, allergènes d ’origine biologique (moisissures…) Intoxications aiguës Gaz toxique (Monoxyde de carbone) Maladies à virus ( poliomyélite, hépatite A, …. . ) · Origine chimique · Maladies chroniques (asthme, allergies) allergènes chimiques
Les dangers à moyen ou long terme · Cancers exposition au benzène, amiante, radon… · Maladies chroniques (asthme, allergies) allergènes chimiques · Intoxication par accumulation d’éléments toxiques Métaux toxiques Mercure : Neurotoxique: maladie de Minamata Plomb: saturnisme
Des sources aux effets Sources Emission Concentration Transport Exposition Dose Effets sur la santé
L’origine et les voies d ’exposition
Relation Doses/effets: effets déterministes z Effets dont la gravité est proportionnelle à la dose pour un individu. z Il existe, en général, un seuil en-dessous duquel il n’y a pas d ’effet: substance à effet déterministe Effet X X Valeurs observées X DSEO DJT (NOEL) (dose sans effets observés) Dose journalière tolérable X DMEO (LOEL) Dose FI: Facteurs d’incertitude (1 à 1000) : 1 à 10 : variation intra-espèce FI 1 à 100 : qualité des études, gravité des effets Zone du seuil 15
Effets sans seuils: substances génotoxiques z Il n ’existe, en principe, pas de seuil en-dessous duquel il n ’y a pas d ’effet. Effet ? Risque « acceptable » X X Valeurs observées X 10– 4 à 10 -6 Dose Evaluation de l’effets des Exposition aux faibles doses Dose correspondant à un risque individuel additionnel de cancer de 10 – 4 à 10 -6 dans une population consommant cette dose quotidienne pendant 70 ans 16
La Relation Santé-Environnement (1) A pr cti év on en s d ti e on BIENS PUBLICS BIENS DE CONSOMMATION CADRE DE VIE Etat des populations Etat des milieux ACTIVITES AMENAGEMENTS COMPORTEMENTS A pr cti év on en s d ti e on 17
La Relation Santé-Environnement (2) Risque acceptable 18 18
Une exposition globale En Europe 80 % du temps à l’intérieur 20% à l’extérieur
Habitat Air intérieur Les risques liés à la qualité de l ’air dans les habitations et les établissements recevant du public
Habitat Air intérieur Les sources externes
L ’air extérieur : Principaux polluants y. Origine naturelle x Oxydes de soufre, Pollens, CO 2, radon… y. Origine humaine: de nombreuses sources x. Combustion des produits fossiles (CO 2, NOx, SO 2, poussières et particules, COV) • Chauffage domestique (CO 2, NOx, SO 2, particules… ) x. Combustion de carburants de moteurs • Incomplète (CO 2, NOx, COV, hydrocarbures, CO, Poussières) x. Procédés industriels • Cimenteries: CO 2, NOx, Poussières, Peintures COV , Sidérurgie SO 2, CO 2, NOx. . . x. Usines d ’incinération de déchets • NOx, CO 2, HCl, dioxines, métaux. . .
Transformation des polluants primaires y. Smog acide x. SO 2 se transforme en acide sulfurique Pluies acides y. Pollution photo oxydante Zone ensoleillée et pollution automobile xformation d ’ozone à partir des oxydes d ’azotes et COV sous l ’effet du rayonnement solaire
Le transfert de l’air extérieur dans un logement Etude CSTB, LHVP, ADEME, 2001 Forte dépendance entre teneurs exterieures et intérieures Abattement des teneurs intérieures CO, NO 2, BTEX 100% NO 70 -90% PM 2. 5, FN SO 2 O 3 75 -80% 60 -% 20%
Le radon: Un gaz naturel radioactif inodore et incolore · · issu de la désintégration du radium, lui-même issu de celle de l’uranium présent dans l’ensemble des sols et notamment dans les régions granitiques et volcaniques
Sa concentration dans l’environnement Sa concentration dans l ’air se mesure en Becquerel/m 3 (Bq/m 3) Un becquerel = une désintégration par seconde En atmosphère libre : · la concentration est très faible (le radon est dilué par les courants aériens) En atmosphère plus confinée (bâtiments, habitations) : · la concentration peut atteindre des valeurs très élevées (> 1000 Bq/m 3)
Un facteur de risque du cancer du poumon Le radon, classé "cancérigène pulmonaire chez l'homme" par le CIRC, pénètre dans les poumons avec l’air respiré. Les rayonnements alpha ( ) irradient les cellules plus sensibles des bronches. ·Le risque de développer un cancer du poumon existe dès que l’on est exposé au radon et ce risque croît avec l’exposition. ·L’association tabac – radon augmente considérablement le risque de cancer du poumon.
Réduire la concentration en radon : des solutions z Limiter les entrées de radon Assurer l’étanchéité des sous sols z Évacuer le radon en ventilant y Ventiler le sol en dessous du bâtiment y Aérer les pièces (VMC)
Habitat Air intérieur Les sources internes
Sources internes : les occupants Air expiré - CO 2 - H 2 O (vapeur d’eau) Particules et gouttelettes microbiennes de Pflügge - virus - Bactéries - moisissures - squames cutanées - fibres -… Volume d’air inspiré ~ ~ 14 m 3/jour ~ ~ 500 l/h
Le dioxyde de carbone Bon indicateur de la qualité de l ’air et de son renouvellement Salle de classe non ventilée Les taux élevés de CO 2 peuvent entraîner migraines et nausées Salle de classe ventilée Limite de concentration de 1000 ppm de CO 2 pour le calcul des débits de renouvellement d ’air Source: CETIAT
Sources internes : les occupants Contamination particulaire
Habitat Air intérieur Les sources internes Les composés chimiques
Le monoxyde de carbone : CO Un gaz • Incolore • Inodore • De densité voisine de l ’air • Stable de 400 à plus de 1000°C • N’est détruit que par combustion à partir de 1000°C
Issu d ’une mauvaise combustion Charbon, bois, fuel, C + O 2 => CO 2 + chaleur Hydrocarbures liquéfiés (CH 4 Méthane, C 3 H 8 propane, …. ) C 3 H 8 + 5 O 2 => 3 CO 2 + 4 H 2 O +chaleur Si quantité d ’oxygène insuffisante C + 1/2 O 2 => CO + chaleur Gaz toxique !
Action du CO Action sur l ’hémoglobine O 2 O 2 CO O 2 CO L ’hémoglobine privilégie le transport du CO à celui de l ’oxygène Les réactions sont réversibles: Hb + O 2 Hb. O 2 Hb + CO Hb. CO L ’affinité de Hb pour le CO est 240 fois plus forte que pour l ’oxygène. La compétition entre les molécules est la base du traitement de cette intoxication.
Intoxication aigue, intoxication chronique: La gravité de l’intoxication dépend de la quantité de CO fixée par l’hémoglobine Source : WHO, IPCS. Carbon monoxide (EHC 213). Genève, Environmental Health Criteria 1999. * Le taux de « sécurité » est fixé à 2, 5 % de Hb. CO par l ’OMS pour les femmes enceintes, les personnes âgées ou atteintes de maladie des coronaires *
Principales causes d ’intoxication Chaudières et poêles mal entretenus ou reliés à un conduit non ramoné ou non conforme. Chauffe-eau inadapté à la taille de la pièce et au débit qui lui est demandé, de plus de 10 ans, encrassé, installé en dehors des normes de sécurité (absence de ventilation, d'aération) ; le coût du chauffage incite à obstruer les bouches d'aération Poêles et chaudières à charbon, lorsque les phénomènes météorologiques contrarient la montée des gaz de combustion dans le conduit de fumées et modifie le type de combustion. Appareils de chauffage de fortune : cuisinière dont la porte reste ouverte, braséros, appareils de cuisson de camping fonctionnant dans des lieux clos Groupes électrogènes: utilisés dans des lieux fermés ou à proximité d’une prise d’air
Les bons gestes pour éviter les intoxications au CO Votre habitation doit respirer · Dégager les aérations et ne les boucher pas · Faire ramoner les conduits de cheminée tous les ans Vos appareils doivent être bien installés, entretenus et correctement utilisés · Chaque année faites contrôler et entretenir vos appareils de chauffage par un professionnel qualifié · Respectez les indications des fabricants: pas d’utilisation prolongée des panneaux radiants à gaz, poêles à pétrole,
L’amiante: une roche fibreuse · · · Silicate naturel hydraté de calcium et de magnésium Résistant au feu Bon pouvoir isolant thermique, électrique et phonique A été utilisé dans de nombreux matériaux notamment de la construction (flocage, calorifugeage, faux plafonds, …) 140 000 tonnes importés en France en 1970
L’amiante: un matériau à risque · Quand les matériaux sont sciés, percés, découpés ou quand ils se dégradent, ils libèrent des fibres microscopiques · L ’inhalation de ces fibres présente des risques pour la santé · Difficultés et insuffisances respiratoires · Fibrose pulmonaire (asbestose) · Cancer du poumon, de la plèvre (mésothéliome) et du péritoine
Des mesures renforcées pour gérer le risque Amiante z 24 décembre 1996 Interdiction de la fabrication , de l’importation de mise en vente de produits contenant de l ’amiante · Obligation d’un diagnostic de la présence d ’amiante pour tous les bâtiments collectifs (sauf maison individuelle) et pour toute vente ou démolition d’immeuble (Construits avant 1997 y compris maisons individuelles) · Surveillance périodique de l ’état de conservation des
Les fibres minérales (autres que l’amiante) des matériaux isolants très utilisés · Des fibres inorganiques · laine de verre à base de sable · laine de roche à base de basalte · · Un liant organique Une huile limitant · émission de poussières · absorption d ’eau · Isolation thermique, acoustique et protection contre l ’incendie · planchers, murs toitures · plomberie, ventilation
Les risques pour la santé · En fonction de la dimension des fibres et la composition chimique, l · · Irritations cutanées (démangeaisons, rougeurs, …) Irritations oculaires, nasales ou de la gorge (toux, conjonctivite, . . ) Allergies cutanées (eczéma) Allergies respiratoires (asthme) Effets cancérigènes? non démontrés, sauf pour les fibres céramiques réfractaires et microfibres de verre (utilisations en milieu industriel)
Des recommandations pour limiter l ’exposition · Précaution lors de la pose des matériaux · Respecter les consignes de pose · Utiliser protection adaptée (lunettes, gants, …) · Éviter de mettre en suspension (déballage, découpage, …. ) · Aspirer avec soin après la pose · S ’assurer de la non dégradation au cours du temps
Les composés organiques volatils Ensemble des composés appartenant à différentes familles chimiques: (hydrocarbures, aldéhydes, cétones, éthers de glycol…) z présents dans de nombreux produits et matériaux de construction (mousses isolantes, peintures, bois, vernis…) z très présents dans la fumée de tabac
Les composés organiques volatiles Certain de ces composés sont connus pour leur dangerosité et classés comme: -cancérogène certain (groupe 1 classification CIRC): (ex Benzène) -cancérogène probable (groupe 2 A) -toxiques pour la reproduction: (certains éthers de glycol)
Le formaldéhyde: HCHO -Irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires, -Classé cancérogène certain par le CIRC pour le nasopharynx pour des expositions répétées à des concentrations élevées (très supérieures à 100µg/m 3). Haut Conseil de Santé Publique: Valeur cible et valeurs de gestion -Valeur cible à échéance 10 ans et bâtiments neufs : 10 µg/m 3 -Valeur repère de qualité de l’air intérieur actuelle: 30 µg/m 3 -Valeur d’information et de recommandations (non compatible avec une exposition de longue durée): 50 µg/m 3 -Valeur d’action rapide: 100 µg/m 3
Les composés organiques volatils Les solutions pour prévenir l ’exposition: - utiliser des produits à faible émission de COV (choix des produits d ’entretien, des peintures, des matériaux…) - respecter les conditions d ’utilisation notées sur l ’étiquetage ou la fiche sécurité - aérer, ventiler les logements
Les composés organiques volatils 1 er janvier 2012: produits nouveaux de construction, revêtements de sol ou muraux, isolants, peintures, colles, vernis Déclaratif Fin 2013: tous les produits vendus en France
La fumée de tabac environnementale z contient plus de 4000 substances: (CO, benzène, NO, ammoniac, métaux lourds… z tabagisme passif classé cancérogène pour l ’homme z tabagisme passif, en lien avec des maladies cardiovasculaires et l ’asthme
La fumée de tabac environnementale La prévention: -les comportements -la réglementation avec l ’interdiction de fumer dans les lieux public et locaux de travail couverts (décret du 15 novembre 2006)
Habitat Air intérieur Les sources internes Les biocontaminants alternaria acarien
Les biocontaminants de l’air Bactéries, virus Sécrétions nasales et pharyngées de très faible diamètre (2à 3 µm), vitesse de chute lente: 1 mm/minute Contamination prolongée de l ’atmosphère d ’une pièce Faculté de colonisation des systèmes de traitement d ’air et circuits de distribution Klebsiella pneumoniae
Les biocontaminants de l ’air Champignons (moisissures): sous forme de spores Aspergillus, penicillium, alternaria, cladosporium Certaines espèces à l ’origine de pathologies: allergies respiratoires, déclenchement de crises d ’asthme, aspergillose broncho-pulmonaire chez les sujets immunodéprimés aspergillus
Les allergènes issus des animaux du logement z Domestiques (chat, chien, petits rongeurs, …) z Non domestiques ( blattes, rats, guêpes, moustiques, acariens …) Risques sanitaires z Peuvent être par eux-mêmes ou par les microorganismes pathogènes qu'ils transportent à l'origine d'infection ou de phénomènes allergiques pour les occupants.
Lutte préventive contre les indésirables Bien les connaître Bien connaître leur biologie, leurs habitudes de vie, notamment leur nourriture, leurs conditions d'apparition, leur lieu de prédilection, leur mode de déplacement… Ne pas leur proposer de conditions favorables Ne pas faciliter leur apparition en évitant de leur proposer, notamment de la nourriture et de bonnes conditions d'habitat à proximité !
Les acariens z Arthropodes à 4 paires de pattes · Dimension~ 1/4 de millimètre · Durée de vie : 50 à 100 jours mais dizaine de jours si humidité < 50 % et T< 25°C · Se développent dans endroits poussiéreux, tièdes et humides (matelas, moquettes, sommiers, tentures murales, . . . · · Se nourrissent volontiers de squames humaines Les allergènes sont présents essentiellement dans les déjections et débris de carapace z Effets sur la santé · · Irritations oculaires, nasales ou de la gorge (rhinite, conjonctivite, Allergies respiratoires (asthme)
Les poussières 10 à 100 µm de diamètre arrêtées par les fosses nasales et la gorge contiennent: -fibres textiles, -phanères, -débris d ’insectes, -poils d ’animaux, -pollens, -acariens, -spores de moisissures. . .
Prévention/présence des acariens · Éviter toute humidité dans la construction ventiler le logement lutter contre les sources d ’humidité · Faire le bon choix de matériaux Éviter les moquettes et tentures, préférer les sols lavables surtout pour les personnes sensibles (asthmatiques) · Nettoyer régulièrement le logement (aspiration et lavage des tentures, peluches, moquettes…) · Usage de housses anti-acariens
L’humidité favorise l ’aérobiocontamination Production de vapeur d’eau estimée pour un logement de 4 personnes (source CSTB): Respiration /transpiration 55 g/h/personne sédentaire Séchage du linge 2 kg/ lessive Cuisine 1 à 2 kg/j Bains Douche 0, 3 à 0, 5 kg/j -------- TOTAL A EVACUER environ 10 kg/jour Apport par matériaux, remontées capillaires non compris * selon occupation
L’humidité dans l’habitat 4 causes principales z Les remontées provenant du sol d ’eau y sur la base des murs au rez de chaussée z La condensation z Les infiltrations y auréoles localisées z L ’origine accidentelle y ruptures de conduites, fuites, débordements
Les remontées d’eau du sol La capillarité La hauteur d ’ascension du liquide est inversement proportionnelle au diamètre du tube Remontées d ’humidité dues à la proximité de la nappe phréatique ou à des eaux de pluie stockées au pied des fondations
Les infiltrations d’eau de pluie Infiltration directe par fissures ou micro fissures au niveau de la toiture , la maçonnerie ou les menuiserie z En toitures y (étanchéité terrasse, tuile ) z En façade y (fissures, absence de gouttières, ) z Par les ouvertures y (mauvais état des menuiseries, )
Les fuites accidentelles d ’eau z En toitures y (tuile cassée, fuite de gouttière) z Fuites de canalisations y (canalisations d’eau potable, d’eaux usées, ) z Débordements accidentels y (évier, baignoire, appareil électroménager, ) La solution: Trouver l ’origine de la fuite et réparer
La condensation
Habitat Air intérieur La Prévention
Des solutions pour lutter contre l ’humidité…. Évacuation des eaux pluviales loin des constructions · Pente favorisant l ’ évacuation, réseau d ’eaux pluviales Drainage du sol · La solution quand il est possible d ’évacuer les eaux de drainage Autres procédés · Imperméabilisation des murs par injection de produits hydrofuges · Insertion d ’une arase étanche · Électrophorèse Drainage à distance des fondations
La solution: l’aération des locaux z Ouverture des portes et fenêtres z Ventilation statique z Ventilation mécanique contrôlée y Entrée d’air dans les pièces sèches y Extraction dans les pièces humides Doit être générale et permanente au moins pendant la période ou la température extérieure oblige à maintenir les fenêtres fermées
La ventilation naturelle z Le courant d ’air se fait d ’une masse d ’air froid vers masse d ’air chaude S quand Textérieur < Tintérieur z Influence du vent z Renouvellement de l ’air irrégulier E
La ventilation naturelle z Ventilation naturelle -discontinue par ouvrants: nécessité d ’ouvrir les fenêtres par l ’enseignant entre chaque cours. -permanente : apport d ’air frais continu par bouches d ’entrée d ’air (souvent dans les menuiserie) en partie haute et évacuation par bouches d ’évacuation en partie basse.
La ventilation z RSD type (1978) article 63: z définit la ventilation des locaux autres qu ’habitation en deux catégories: -locaux dits à pollution non spécifique -locaux dits à pollution spécifique(cuisines, salles d ’eau, toilettes…) z article 64: débit minimal d ’air neuf pour ces deux type de locaux
La Ventilation Mécanique Contrôlée
Les différents types de VMC z ventilation mécanique contrôlée avec balayage, simple flux z Ventilation mécanique avec balayage double flux Installation de VMC: - NF DTU 68. 2 Installations de ventilation mécanique -DTU 68. 1 XP 50 -410 installation de VMC-Règles de conception et de dimensionnement »
L ’hygiène, l ’entretien des locaux z nettoyage quotidien (aspiration, lavage …) des locaux, moquettes, tentures, tissus muraux… z lavage régulier de la literie, z entretien des systèmes de ventilation (grille d ’appoint d ’air neuf, bouches d ’extraction, changement des filtres des ventilations centralisées, nettoyage des caissons…)
Penser à la qualité de l’air en amont de la construction -L ’emplacement du bâtiment: pas à proximité des voies de circulation importantes, des industries polluantes, garagistes… Rôle du Plan Local d ’Urbanisme et la collectivité dans le choix des zones d ’activités et des zones résidentielles -L’emplacement des prises d ’air dans la même logique, -Le choix des matériaux de construction: choix de matériaux à risque d ’émission de COV faible, -Le choix et le calcul du dimensionnement de la ventilation
Évaluation des caractéristiques sanitaires des produits de construction · Marquage CE des produits de construction, atteste du respect de la directive produits de construction · Etiquetage des produits de construction et de décoration (peintures, revêtements): information des consommateurs sur les émissions de COV (classe A+ à C): Déclaratif Depuis le 1 er jan 2012
Choix des produits d’entretien Les principaux labels officiels et la sécurité · Produits et matériaux portant l ’estampille NF environnement (écolabel français) : qualité d’usage et qualité environnementale · écolabel européen: qualité d’usage et limitation de l’impact des produits sur l’environnement et la santé (limitation des substances sensibilisantes par inhalation et contact, absence de substances CMR) · Etiquettes de danger, phrases de risque et Fiche données sécurité · Respect des conditions d ’emploi et de stockage préconisées par les fabricants. · Aérer et ventiler pendant l’emploi.
Habitat et air intérieur Conception : Direction de la Santé Publique - Département Santé-Environnement ARS de Basse Normandie Place Jean Nouzille 14000 CAEN Site internet: http: //www. ars. basse-normandie. sante. fr/ Tel: 02. 31. 70. 97. 08
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