Day Crations rflexives 2011 Dfilement manuel Ce que

  • Slides: 70
Download presentation
Day Créations réflexives 2011 Défilement manuel

Day Créations réflexives 2011 Défilement manuel

Ce que la photographie a changé à la guerre Avant la photographie, la guerre

Ce que la photographie a changé à la guerre Avant la photographie, la guerre n’était que bataille dont les formes de représentation étaient assurées par la peinture de bataille. Dans ce type de représentation, la valeur d’information était pratiquement absente; la guerre y était avant tout mise au service de la valeur héroïque, du mythe du héros. Violence et mort n’étaient pas complètement absentes des peintures d’histoire, mais elles étaient privées de toute émotion. Avec la photographie, on assiste à un «basculement des regards» sur la guerre. La photo sort la guerre de l’héroïsme et de l’épopée pour nous montrer avant tout le quotidien du soldat, la matérialité de l’activité guerrière et ce qui l’entoure : les popotes, les parties de cartes, les jeux, les campements, les armements. Par ailleurs, contrairement aux peintures la photographie est «exacte» , «véridique» . Impossible de «maquiller» les blessures des soldats, de cacher les cadavres qui pourrissent dans les tranchées. Avec la Guerre civile américaine, à côté de l’ordinaire d’une guerre, on commence à montrer les blessés, les souffrances, les morts. «Par son traitement singulier des horreurs et brutalités de la guerre, la photographie s’élève à une position esthétique et morale face à l’objet de la guerre. » Bien sûr, la photo peut toujours servir à exalter les valeurs de la nation, du groupe, du chef, mais sa prédisposition au tragique et au pathétique non héroïque dit «le prix humain de la guerre» . C’est surtout ce prix humain que ce diaporama et le précédent font ressortir.

Le général nordiste William T. Sherman à Atlanta

Le général nordiste William T. Sherman à Atlanta

Prise d’Atlanta par le général William T. Sherman (1864)

Prise d’Atlanta par le général William T. Sherman (1864)

Atlanta

Atlanta

↑ Le général nordiste Ulysses S. Grant regarde une carte pardessus l’épaule du général

↑ Le général nordiste Ulysses S. Grant regarde une carte pardessus l’épaule du général Meade, près de Spotsylvania.

Le général Ulysses S. Grant à Massaponax Church (Photo : T. H. O’Sullivan)

Le général Ulysses S. Grant à Massaponax Church (Photo : T. H. O’Sullivan)

Le major général E. V. Sumner et sept membres de son personnel.

Le major général E. V. Sumner et sept membres de son personnel.

Quartier général du général sudiste Robert E. Lee, à Gettysburg

Quartier général du général sudiste Robert E. Lee, à Gettysburg

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863)

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863)

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863) Soldat confédéré mort

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863) Soldat confédéré mort à la colline de Little Round Top (Photo : Alex Gardner)

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863) Chevaux morts sur

La célèbre bataille de Gettysburg (1 er au 3 juillet 1863) Chevaux morts sur le champ de bataille

John L. Burns, surnommé «the old hero of Gettysburg» .

John L. Burns, surnommé «the old hero of Gettysburg» .

(Photo : Alex Gardner)

(Photo : Alex Gardner)

Éclaireurs et guides de l’armée du Potomac (Photo : Alex Gardner)

Éclaireurs et guides de l’armée du Potomac (Photo : Alex Gardner)

Ambulance récupérant les blessés sur un champ de bataille (1864)

Ambulance récupérant les blessés sur un champ de bataille (1864)

Blessés de la bataille de la « Wilderness » (mai 1864)

Blessés de la bataille de la « Wilderness » (mai 1864)

Blessés de guerre

Blessés de guerre

Blessés de guerre

Blessés de guerre

Chirurgiens de la 3 e Division assis devant une tente-hôpital Siège de Petersburg (juin

Chirurgiens de la 3 e Division assis devant une tente-hôpital Siège de Petersburg (juin 1864 -avril 1865)

Vie de famille avec femme et enfants dans un camp militaire près de Washington

Vie de famille avec femme et enfants dans un camp militaire près de Washington

Serviteurs au campement du Prince de Joinville, près de Yorktown

Serviteurs au campement du Prince de Joinville, près de Yorktown

Militaires assis en cercle, près de Petersburg, surveillant deux noirs tenant chacun un coq

Militaires assis en cercle, près de Petersburg, surveillant deux noirs tenant chacun un coq pour un combat de coqs

Jeune garçon appuyé sur un canon photographié sur le USS New Hampshire (1864 -1865)

Jeune garçon appuyé sur un canon photographié sur le USS New Hampshire (1864 -1865)

Cinq officiers et un petit garçon debout devant un bâtiment

Cinq officiers et un petit garçon debout devant un bâtiment

Trois officiers de l’Union se rafraîchissant, tandis qu’un afro-américain (à droite) tient la bouteille.

Trois officiers de l’Union se rafraîchissant, tandis qu’un afro-américain (à droite) tient la bouteille.

Le lieutenant-colonel Samuel W. Owen au repos sous la tente (1862)

Le lieutenant-colonel Samuel W. Owen au repos sous la tente (1862)

Quartier général de l’armée du Potomac (1864)

Quartier général de l’armée du Potomac (1864)

Deux afro-américains assis devant une tente : l’un fume un cigare tandis que l’autre

Deux afro-américains assis devant une tente : l’un fume un cigare tandis que l’autre tient une louche.

Soldats devant un caisson (1861)

Soldats devant un caisson (1861)

Officiers de la 69 e Milice de l’État de New York

Officiers de la 69 e Milice de l’État de New York

Le général Robert O. Tyler et ses artilleurs (1863)

Le général Robert O. Tyler et ses artilleurs (1863)

Afro-américains recueillant les dépouilles et squelettes de soldats sur le champ de bataille

Afro-américains recueillant les dépouilles et squelettes de soldats sur le champ de bataille

Cimetière de soldats

Cimetière de soldats

C’est au fort Sumter, en Caroline du Sud, qu’avaient été tirés les premiers coups

C’est au fort Sumter, en Caroline du Sud, qu’avaient été tirés les premiers coups de feu de la Guerre civile américaine. En septembre 1863, les Nordistes reprirent possession du fort qui fut réduit en un amas de ruines.

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

La Guerre civile américaine se déroula aussi sur mer

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à profit les moyens de transport modernes pour mener la guerre. À cet égard, le chemin de fer permet de transporter rapidement troupes et matériel et de remplacer rapidement les armements détruits. La supériorité du réseau ferroviaire du Nord, plus industriel, va de ce fait lui conférer un avantage sur le Sud, dont le réseau était moins important et moins bien entretenu.

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à profit les moyens de transport modernes pour mener la guerre. À cet égard, le chemin de fer permet de transporter rapidement troupes et matériel et de remplacer rapidement les armements détruits. La supériorité du réseau ferroviaire du Nord, plus industriel, va de ce fait lui conférer un avantage sur le Sud, dont le réseau était moins important et moins bien entretenu.

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à

Préfigurant les grandes guerres du 20 e siècle, la Guerre civile américaine met à profit les moyens de transport modernes pour mener la guerre. À cet égard, le chemin de fer permet de transporter rapidement troupes et matériel et de remplacer rapidement les armements détruits. La supériorité du réseau ferroviaire du Nord, plus industriel, va de ce fait lui conférer un avantage sur le Sud, dont le réseau était moins important et moins bien entretenu.

De tout temps, toute guerre a eu ses zones noires, ses zones de grand

De tout temps, toute guerre a eu ses zones noires, ses zones de grand déshonneur. La guerre civile américaine n’a pas fait exception. Au nombre des principales atrocités commises durant ce conflit figure le camp de prisonniers d’Andersonville, en Géorgie.

De tout temps, toute guerre a eu ses zones noires, ses zones de grand

De tout temps, toute guerre a eu ses zones noires, ses zones de grand déshonneur. La guerre civile américaine n’a pas fait exception. Au nombre des principales atrocités commises durant ce conflit figure le camp de prisonniers d’Andersonville, en Géorgie.

La création du camp de prisonniers d’Andersonville était étroitement liée à la question de

La création du camp de prisonniers d’Andersonville était étroitement liée à la question de l’échange de prisonniers de guerre entre les parties belligérantes. Dans les premiers temps de la guerre, les autorités militaires du Nord et du Sud avaient en effet convenu d’échanger un certain nombre de leurs prisonniers (un général valait 60 soldats, un colonel en valait quinze, un lieutenant quatre, un sergent deux…). Puis peu à peu, sous la pression politique du ministre de la Guerre de l’Union, l’armée ralentit ces échanges. Finalement, le général nordiste Ulysses S. Grant décida de mettre fin aux échanges de prisonniers de guerre. La prétention du général Grant était que le Sud retournait au Nord des prisonniers tellement mal en point que ceux-ci ne pouvaient plus servir dans les armées nordistes, tandis que ceux que le Nord retournait au Sud se réengageaient tout de suite et reprenaient le combat.

Cette décision du général Grant de mettre fin à tout échange de prisonniers de

Cette décision du général Grant de mettre fin à tout échange de prisonniers de guerre eut un impact dévastateur. En effet, l’augmentation du nombre de militaires capturés par les forces confédérées en vint rapidement à nécessiter la mise en place d’un nouveau camp d’internement. C’est dans ce contexte qu’Andersonville ouvrit ses portes en février 1864. Six mois plus tard, 32 000 prisonniers nordistes s’entassaient dans ce camp. Le général Ulysses S. Grant Durant sa brève existence de quatorze mois, le camp reçut près de 49 000 prisonniers. De ce nombre, près de 13 000 y laissèrent leur vie, morts de faim et de maladies.

Photo : A. J. Riddle Le camp de prisonniers d’Andersonville (1864)

Photo : A. J. Riddle Le camp de prisonniers d’Andersonville (1864)

Une partie du cimetière d’Andersonville

Une partie du cimetière d’Andersonville

Les avis sont partagés, parmi les historiens, relativement aux causes d’autant de décès. Selon

Les avis sont partagés, parmi les historiens, relativement aux causes d’autant de décès. Selon certains, il s’agissait de véritables crimes de guerre commis délibérément par les forces sudistes envers les soldats de l’Union. Pour d’autres, cette hécatombe découlait d’un surpeuplement du camp, d’un manque de nourriture dans les États du Sud, de la contamination de l’eau potable alimentant le camp, du refus de la Confédération de libérer les prisonniers noirs et de l’incompétence générale des autorités carcérales. Après la guerre, le commandant du camp, Henry Wirz, persista à nier la moindre responsabilité personnelle dans la mort d’autant de détenus en si peu de temps. Comme c’est souvent le cas de subalternes dans des crimes de cette nature, il affirma avoir seulement obéi aux ordres. Mais les survivants ont affirmé qu’il inspectait le camp chaque jour et menaçait de faire mourir de faim les prisonniers si jamais l’un d’eux se risquait à s’évader. Henry Wirz Commandant d’Andersonville

 « As we entered the place, a spectacle met our eyes that almost

« As we entered the place, a spectacle met our eyes that almost froze our blood with horror, and made our hearts fail within us. Before us were forms that had once been active and erect; - stalwart men, now nothing but mere walking skeletons, covered with filth and vermin. Many of our men, in the heat and intensity of their feeling, exclaimed with earnestness. "Can this be hell? " "God protect us!" And all thought that He alone could bring them out alive from so terrible a place. In the center of the whole was a swamp, occupying about three or four acres of the narrowed limits, and a part of this marshy place had been used by the prisoners as a sink, and excrement covered the ground, the scent arising from which was suffocating. The ground allotted to our ninety was near the edge of this plague-spot, and how we were to live through the warm summer weather in the midst of such fearful surroundings, was more than we cared to think of just then. » Souvenirs d’un prisonnier nordiste d’Andersonville

 « En arrivant dans ce lieu, ce que nous avons vu nous a

« En arrivant dans ce lieu, ce que nous avons vu nous a glacés d’horreur et nous a brisé le cœur. Devant nous se trouvaient des silhouettes qui avaient déjà été actives et droites – des hommes robustes qui n’étaient plus maintenant que des squelettes ambulants couverts de saleté et de vermine. Plusieurs de nos compagnons, profondément émus, s’exclamèrent gravement : «Serait-ce ici l’enfer? Seigneur protègenous!» Et tous pensèrent que Lui seul pourrait nous sortir vivants d’un endroit aussi épouvantable. Au milieu de ce lieu restreint, il y avait un marécage occupant environ trois ou quatre acres, dont une partie était utilisée par les prisonniers comme égout et qui était rempli d’excréments; l’odeur était suffocante. La section assignée à notre groupe de 90 hommes était tout près de ce lieu empoisonné. Et nous avons alors préféré ne pas penser à la façon dont nous allions parvenir à survivre, dans la chaleur estivale, dans un environnement aussi terrifiant. » Souvenirs d’un prisonnier nordiste d’Andersonville

Avertissement Les deux photos suivantes pourront choquer.

Avertissement Les deux photos suivantes pourront choquer.

Survivants d’Andersonville (mai 1865) (Photos conservées à la Bibliothèque du Congrès)

Survivants d’Andersonville (mai 1865) (Photos conservées à la Bibliothèque du Congrès)

↓ Exécution à Washington d’Henry Wirz, le commandant d’Andersonville, le 10 novembre 1865. On

↓ Exécution à Washington d’Henry Wirz, le commandant d’Andersonville, le 10 novembre 1865. On raconte qu’il mit deux minutes à mourir, la corde ne lui ayant pas rompu le cou au moment de sa chute. Pendant ce temps, les personnes présentes sur les lieux de l’exécution chantaient : «Wirz, remember, Andersonville» .

Richmond, capitale des États confédérés, 9 avril 1865 Le général nordiste Ulysses S. Grant

Richmond, capitale des États confédérés, 9 avril 1865 Le général nordiste Ulysses S. Grant reçoit la capitulation du général sudiste Robert E. Lee à la suite de la bataille d’Appomattox. La Guerre civile américaine prend ainsi fin.

Cinq jours seulement après la victoire du Nord sur le Sud et la fin

Cinq jours seulement après la victoire du Nord sur le Sud et la fin de la guerre, le président Lincoln se rend avec son épouse et deux invités au Théâtre Ford pour assister à une représentation théâtrale. Il y est assassiné.

La loge du Théâtre Ford où James. Wilkes Booth a tiré sur le président

La loge du Théâtre Ford où James. Wilkes Booth a tiré sur le président Abraham Lincoln.

Représentation du président Lincoln sur son lit de mort. Il succomba à ses blessures

Représentation du président Lincoln sur son lit de mort. Il succomba à ses blessures le 15 avril 1865, neuf heures après l’attentat.

Le président Lincoln est exposé en chapelle ardente

Le président Lincoln est exposé en chapelle ardente

La seule photo montrant le président Lincoln dans sa tombe. Elle fut prise à

La seule photo montrant le président Lincoln dans sa tombe. Elle fut prise à New York le 24 avril 1865.

Cortège funèbre du président Lincoln dans l’État d’Ohio

Cortège funèbre du président Lincoln dans l’État d’Ohio

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués dans l’assassinat du président.

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués dans l’assassinat du président.

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués

7 juillet 1865 – Old Arsenal Penitentiary, Washington. Pendaison de quatre des conjurés impliqués dans l’assassinat du président.

Fin de la deuxième et dernière partie

Fin de la deuxième et dernière partie

Documentation Plusieurs sites du Web, dont Wikipédia en anglais et en français. Photographies Internet

Documentation Plusieurs sites du Web, dont Wikipédia en anglais et en français. Photographies Internet Musique Michel Pépé, «Émerveillement» CD «Immensité» (2010) Conception R. Day Septembre 2011 On peut voir un certain nombre de mes diaporamas sur : http: //www. imagileonation. com/