Centre hospitalouniversitaire T DEMERDJI Tlemcen Service de cardiologie

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Centre hospitalo-universitaire T. DEMERDJI Tlemcen Service de cardiologie L’électrocardiogramme Présenté par : Dr. A.

Centre hospitalo-universitaire T. DEMERDJI Tlemcen Service de cardiologie L’électrocardiogramme Présenté par : Dr. A. ABBOU

Bref aperçu historique : Ø Née en 1887 avec les travaux de Waller, révélée

Bref aperçu historique : Ø Née en 1887 avec les travaux de Waller, révélée à la communauté médicale par l'invention en 1901 du galvanomètre à cordes qui valut à son auteur, le Dr. Wilhem Einthoven, le prix Nobel de Médecine en 1924, l'électrocardiographie est devenue une technique incontournable en pratique cardiologique. - 1887 : invention de l'électrocardiographie avec les travaux de Waller - 1901 : invention par le Dr W. Einthoven du galvanomètre à corde. - 1903 : premier électrocardiogramme par le Dr W. Einthoven.

Le premier électrocardiogramme

Le premier électrocardiogramme

Définition de l'électrocardiogramme L'électrocardiogramme est une projection graphique de l'activité électrique du coeur :

Définition de l'électrocardiogramme L'électrocardiogramme est une projection graphique de l'activité électrique du coeur : c'est une image électrique de l'activité cardiaque. L'activité électrique est captée par des électrodes placées à la surface des téguments. Chaque électrode capte les ondes d'activation selon le plan du coeur qu'elle explore. Le tracé est effectué sur un papier millimétré et quadrillé. L’électrocardiogramme est ainsi l'enregistrement sur papier des courants d'action cardiaque transmis à la surface du corps. On utilise deux électrodes de contact reliées par un fil à un galvanomètre mesurant l'intensité des courants électriques pour constituer une dérivation.

Par convention, le tracé utilise en abscisse l’échelle de temps qui correspond à la

Par convention, le tracé utilise en abscisse l’échelle de temps qui correspond à la vitesse de déroulement du papier et en ordonnée le voltage. Grâce au quadrillage, on appréciera l'amplitude des ondes enregistrées d'une part en durée, d'autre part en intensité. Ce quadrillage est par convention d’un millimètre sur un millimètre avec un trait renforcé tous les 5 mm : § 1 mm (1 petit carreau) vertical correspond à 0, 1 mvolt. § 1 mm (1 petit carreau) horizental correspond pour un déroulement de 25 mm/sec du papier à 0, 04 seconde (soit 0, 2 seconde par trait renforcé)

Les dérivations d'un électrocardiogramme Ø Les dérivations frontales Unipolaires Bipolaires

Les dérivations d'un électrocardiogramme Ø Les dérivations frontales Unipolaires Bipolaires

Le triangle d’Einthoven Double triaxe de BAYLEY

Le triangle d’Einthoven Double triaxe de BAYLEY

Ø Les dérivations précordiales

Ø Les dérivations précordiales

Terminologies et normes Ø La ligne isoélectrique

Terminologies et normes Ø La ligne isoélectrique

Ø L’onde P

Ø L’onde P

Ø Le complexe QRS

Ø Le complexe QRS

Ø L’onde T

Ø L’onde T

Ø L’onde U

Ø L’onde U

Ø L’intervalle PR

Ø L’intervalle PR

Ø Le segment ST

Ø Le segment ST

Ø L’intervalle QT

Ø L’intervalle QT

La méthode d'analyse de tracé Ø Pour éviter toute erreur, il faut prendre quelques

La méthode d'analyse de tracé Ø Pour éviter toute erreur, il faut prendre quelques précautions préalables : v Contrôler le bon positionnement des électrodes (pas d'électrodes frontales inversées par exemple. ) v Vérifier le bon étalonnage de l’appareil pour un bon déroulement à la vitesse de 25 mm/s. v Vérifier la bonne qualité du tracé de l’ECG (pas de parasite).

Ø Il faut être rigoureux, systématique et méthodique dans la lecture : v. Lire

Ø Il faut être rigoureux, systématique et méthodique dans la lecture : v. Lire l’E. C. G. dans l’ordre des dérivations de D 1 à V 6. v Lire chaque segment de l’E. C. G. de gauche à droite (de l’onde P vers l’onde T) v Ne pas s’attacher à une anomalie dans une dérivation unique souvent sans valeur. v Toujours penser que l’E. C. G. correspond à l'activité électrique du myocarde d’une personne, et qu’il est à confronter à la clinique. v Eviter les pièges liés à des inversions d’électrodes. (Les complexes en Vr doivent être négatifs) v Ne pas hésiter à refaire un tracé s’il y a un doute ou s’il est parasité. v Penser à comparer avec un ECG antérieur pour déceler une éventuelle évolution. v Enfin, toujours avoir en tête ce que peut révéler un ECG.

L'organigramme d'interprétation d'ECG Ø INTERPRETER UN ECG C'EST

L'organigramme d'interprétation d'ECG Ø INTERPRETER UN ECG C'EST

Fréquence FC = 300 / RR

Fréquence FC = 300 / RR

Rythme Lorsqu'on parle du rythme cardiaque, on parle à la fois du lieu de

Rythme Lorsqu'on parle du rythme cardiaque, on parle à la fois du lieu de genèse de l'activité électrique du cœur et de la régularité ou non de sa propagation. Ainsi, on parle de rythme sinusal régulier lorsqu'il est Ø régulier (espace R-R identique sur tout le tracé, avec des complexes QRS similaires) Ø sinusal (l'activité électrique est générée par le nœud sinusal. )

L'analyse du rythme cardiaque sur l'électrocardiogramme se fait donc en 2 étapes, vérifiant d'une

L'analyse du rythme cardiaque sur l'électrocardiogramme se fait donc en 2 étapes, vérifiant d'une part la régularité du rythme, d'autre part l'origine du rythme cardiaque qui peut être: Ø Sinusal (du noeud sinusal) : Ceci se traduit sur l'ECG par une onde P identique qui précède chaque complexe QRS. Ø Jonctionnel (du noeud atrio-ventriculaire): Ceci donne sur l'ECG des complexes QRS fins (sauf bloc de branche) sans ondes P précessive le plus souvent. Quelques fois, on observe après le complexe QRS une onde P dite rétrograde. ØVentriculaire (myocytes ventriculaires) : Ceci se traduit sur l'ECG par un complexe QRS élargi (>0, 12 sec ou 3 petits carreaux), sans onde P, et avec une onde T modifiée. ØEctopique (foyer auriculaire) Ceci se traduit par une onde P anormale avant un complexe QRS normal. . ØArtificiel (pace maker)

Troubles de rythme fréquemment rencontrés en pratique Ø Tachycardie sinusale Ø Bradycardie sinusale

Troubles de rythme fréquemment rencontrés en pratique Ø Tachycardie sinusale Ø Bradycardie sinusale

Ø Fibrillation auriculaire Ø Flutter auriculaire Ø Tachycardie supraventriculaire TSV (tachycardie jonctionnelle)

Ø Fibrillation auriculaire Ø Flutter auriculaire Ø Tachycardie supraventriculaire TSV (tachycardie jonctionnelle)

Ø Tachycardie ventriculaire

Ø Tachycardie ventriculaire

Ø Fibrillation ventriculaire

Ø Fibrillation ventriculaire

Ø Torsade de pointes

Ø Torsade de pointes

Les extrasystoles Øauriculaires * Ø Jonctionnels *

Les extrasystoles Øauriculaires * Ø Jonctionnels *

Ø Ventriculaires

Ø Ventriculaires

Axe

Axe

Onde P Ø L’hypertrophie auriculaire droite D 2 V 1 Ø L’hypertrophie auriculaire gauche

Onde P Ø L’hypertrophie auriculaire droite D 2 V 1 Ø L’hypertrophie auriculaire gauche D 2 V 1

Segment PR Ø Les Blocs Auriculo-Ventriculaires (BAV. ) v Les BAV du 1 er

Segment PR Ø Les Blocs Auriculo-Ventriculaires (BAV. ) v Les BAV du 1 er degré :

v Les BAV du 2 eme degré : Mobitz type II * * *

v Les BAV du 2 eme degré : Mobitz type II * * *

v Les BAV du 3 eme degré : * * *

v Les BAV du 3 eme degré : * * *

Ø WOLF PARKINSON WHITE (WPW) PR delta

Ø WOLF PARKINSON WHITE (WPW) PR delta

Complexe QRS Ø L’hypertrophie ventriculaire v HVG : l’indice de Sokolow = S V

Complexe QRS Ø L’hypertrophie ventriculaire v HVG : l’indice de Sokolow = S V 1 V 5 V 1 +R V 5 > 35 mm

v HVD : R / S en V 1 > 1 V 1

v HVD : R / S en V 1 > 1 V 1

Ø Onde Q de nécrose § onde Q " large " (> 0, 04

Ø Onde Q de nécrose § onde Q " large " (> 0, 04 s), critère le plus important § onde Q profonde (> 1/3 du QRS) § onde présente dans au moins 2 dérivations consécutives, correspondant à un territoire myocardique V 1 V 2 V 3

Ø Les blocs interventriculaires BBD Complet : QRS > 0. 12 s Incomplet :

Ø Les blocs interventriculaires BBD Complet : QRS > 0. 12 s Incomplet : QRS de 0. 08 à 0. 10 s

Ø Les blocs interventriculaires BBG Complet : QRS > 0. 12 s Incomplet :

Ø Les blocs interventriculaires BBG Complet : QRS > 0. 12 s Incomplet : QRS de 0. 08 à 0. 10 s

Les anomalies de la repolarisation Ø L’ischémie v sous-épicardique v sous-endocardique

Les anomalies de la repolarisation Ø L’ischémie v sous-épicardique v sous-endocardique

Ø lésions v sous-épicardique v sous-endocardique

Ø lésions v sous-épicardique v sous-endocardique

Ø Les territoires

Ø Les territoires

Ø Exemple Lésion sous-épicardique en antero-septo-apical

Ø Exemple Lésion sous-épicardique en antero-septo-apical

Lésion sous-épicardique + Q de nécrose en postéro-inferieur

Lésion sous-épicardique + Q de nécrose en postéro-inferieur

BBD + séquelle d’IDM en postérolatéral + ischémie sous-épicardique en antéro-septo-apical

BBD + séquelle d’IDM en postérolatéral + ischémie sous-épicardique en antéro-septo-apical

Les anomalies de la repolarisation Ø PÉRICARDITE AIGUË

Les anomalies de la repolarisation Ø PÉRICARDITE AIGUË

Des ECG à interpréter

Des ECG à interpréter