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� 1911 : le terme « autisme » est utilisé pour la première fois

� 1911 : le terme « autisme » est utilisé pour la première fois par Bleuer pour désigner l’un des symptômes de la schizophrénie : la tendance au retrait

� 1943 : Léo Kanner, psychiatre américain publie un article décrivant 11 enfants présentant

� 1943 : Léo Kanner, psychiatre américain publie un article décrivant 11 enfants présentant un ensemble de symptômes qu’il regroupe en 7 caractéristiques essentielles : - la solitude - des obsessions pour des routines - une mémoire extraordinaire - l’écholalie - la sensibilité aux stimuli - une gamme d’intérêts limitée - une intelligence normale

�Kanner a attribué l’origine de l’autisme principalement à l’attitude et à la qualité des

�Kanner a attribué l’origine de l’autisme principalement à l’attitude et à la qualité des contacts des parents envers leur enfant. Cependant, il n’a pas exclu la possibilité de la transmission de certains éléments caractériels de façon héréditaire

� 1944 : Hans Asperger, psychiatre autrichien, publie la description de 4 enfants. Nombreuses

� 1944 : Hans Asperger, psychiatre autrichien, publie la description de 4 enfants. Nombreuses similitudes avec travaux de Kanner. Syndrôme d’Asperger : patients de bon niveau intellectuel qui, bien que présentant une pauvreté de relations sociales, des anomalies de communication, sont susceptibles d’atteindre un certain niveau de réussite et d’être intégrés socialement.

� 1944 : Bruno Bettelheim, psychiatre et psychanalyste américain d’origine autrichienne: à l’origine de

� 1944 : Bruno Bettelheim, psychiatre et psychanalyste américain d’origine autrichienne: à l’origine de l’école orthogénique de Chicago qui accueille des enfants autistes dont les familles ne veulent plus. Il compare ces enfants aux prisonniers de camps de concentration dont les parents seraient les gardiens. (cf prisonniers dans les camps nazis) � « face à ses bourreaux, l’individu ne peut que se replier pour rester dans l’isolement » � Les parents étant inconsciemment les tortionnaires de leur enfant, il faut couper le lien pathogène pour permettre à ce dernier de se reconstruire « mère réfrigérateur »

�+ �_ respect de l’enfant autiste conception excessive et culpabilisante pour les mères :

�+ �_ respect de l’enfant autiste conception excessive et culpabilisante pour les mères : origine du trouble : s’il ne pensait pas que les mères n’avaient pas aimé leur enfant, il était convaincu qu’elles ne s’y étaient pas bien prises avec lui.

� 1964 -1965 : Schopler note que les difficultés de la personne autiste à

� 1964 -1965 : Schopler note que les difficultés de la personne autiste à nouer des liens adaptés n’est qu’une facette du déficit; il met en exergue des troubles de la perception, de la compréhension et de la communication. � Selon lui, les parents ne présentent pas plus de troubles psychiques ou affectifs que les enfants présentant d’autres handicaps.

� 1968 : le terme « autisme » apparaît pour la 1ère fois dans

� 1968 : le terme « autisme » apparaît pour la 1ère fois dans la 2ème édition du DSM de l’association psychiatrique américaine mais comme synonyme de « schizophrénie infantile » « psychose symbiotique »

� 1968 : Mickaël Rutter propose de regrouper les symptômes en 3 catégories :

� 1968 : Mickaël Rutter propose de regrouper les symptômes en 3 catégories : - un manque d’intérêt à se socialiser avec les autres personnes - des perturbations de communication plutôt au niveau qualitatif que quantitatif - un manque d’imagination manifesté par des intérêts très limités ou des comportements rituels Rutter a été le 1 er à spécifier que l’apparition de ces troubles devaient se faire avant l’âge de 3 ans.

� Progrès de l’imagerie musicale, étude plus affinée du fonctionnement du cerveau et progrès

� Progrès de l’imagerie musicale, étude plus affinée du fonctionnement du cerveau et progrès en génétique : orientation progressive vers une origine biologique de l’autisme

� En 1980, troisième version du DSM, l’autisme s’appelle dorénavant « autisme infantile »

� En 1980, troisième version du DSM, l’autisme s’appelle dorénavant « autisme infantile » et est regroupé avec trois autres troubles dans une nouvelle rubrique intitulée « troubles envahissants du développement » (TED) � Les TED sont définis comme un groupe de troubles sévères et précoces, caractérisés par des retards et des déformations du développement des habiletés sociales, cognitives et du développement de la communication

1987 : DSM-III-R : regroupe les troubles faisant partie des TED, les faisant passer

1987 : DSM-III-R : regroupe les troubles faisant partie des TED, les faisant passer de 4 à 2 : l’autisme et les TED non spécifiques 1994 : DSM-IV Aujourd’hui : font partie des TED : - l’autisme - Le syndrome de Rett - Les troubles désintégratifs de l’enfance ( syndrome de Heller) appelés aussi démence infantile ou psychose dégénérative - Le syndrome d’Asperger - Les troubles envahissants du développement non spécifiques

� Les caractéristiques essentielles sont: un développement nettement anormal ou déficient de l’interaction sociale

� Les caractéristiques essentielles sont: un développement nettement anormal ou déficient de l’interaction sociale et de la communication et un répertoire considérablement restreint d’activités et d’intérêts. � Les manifestations du trouble varient largement selon le stade de développement et l’âge chronologique de la personne

� Origine psychogénétique : prise en charge d’inspiration psychanalytique � Origine organique : éducation

� Origine psychogénétique : prise en charge d’inspiration psychanalytique � Origine organique : éducation spécialisée spécifique aux caractéristiques des personnes autistes afin de leur permettre de s’épanouir au maximum de leur personnalité

� � A. Un total de six(ou plus) parmi les éléments décrits en (1),

� � A. Un total de six(ou plus) parmi les éléments décrits en (1), (2) et (3), dont au moins deux de (1), un de (2) et un de (3) (1) Altération qualitative des interactions sociales, comme témoignent au moins deux des éléments suivants : (a) altération marquée dans l’utilisation, pour réguler les interactions sociales, les comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes; (b) incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau de développement (c) le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d’autres personnes ( par ex: il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l’intéressent (d) manque de réciprocité sociale ou émotionnelle

� Altération qualitative de la communication, comme en témoigne au moins un des éléments

� Altération qualitative de la communication, comme en témoigne au moins un des éléments suivants: (a) retard ou absence totale de développement du langage parlé (sans tentative de compensation par d’autres modes de communication, comme le geste ou la mimique) (b) chez les sujets maîtrisant suffisamment le langage, incapacité à engager ou à soutenir une conversation avec autrui; (c) usage stéréotypé et répétitif du langage , ou langage idiosyncrasique (d) absence d’un jeu de « faire semblant » varié et spontané, ou d’un jeu d’imitation sociale correspondant au niveau de développement.

� (3) Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités,

� (3) Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants : (a) préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêts stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation; (b) adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels; (c) maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs( par ex: battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps); (d) préoccupations persistantes pour certaines parties des objets

� B. Retard ou caractère anormal du fonctionnement, débutant avant l’âge de trois ans,

� B. Retard ou caractère anormal du fonctionnement, débutant avant l’âge de trois ans, dans au moins un des domaines suivants : � (1) interactions sociales (2) langage nécessaire à la communication sociale (3) jeu symbolique ou d’imagination

� Difficultés sur le plan des interactions sociales � Comportements non verbaux normalement utilisés

� Difficultés sur le plan des interactions sociales � Comportements non verbaux normalement utilisés pour entrer en contact avec d’autres personnes : absents ou incorrects � l’utilisation du regard est souvent déviante : � � � A) le contact oculaire est absent, le regard est transfixant ( semble traverser l’interlocuteur) B) le regard est périphérique, ( regarde de côté) le champ visuel parait fractionné C) le regard n’est pas coordonné avec les autres signaux sociaux( gestes, attitudes, )

L’expression gestuelle Ex : utiliser le bras de l’adulte comme prolongement de lui-même Colonie

L’expression gestuelle Ex : utiliser le bras de l’adulte comme prolongement de lui-même Colonie : un enfant autiste manifestait son mal être en enfonçant ses ongles dans les mains des éducs

� Les mimiques sociales: � Ces mimiques paraissent appauvries ou exagérées, apparemment peu adaptées

� Les mimiques sociales: � Ces mimiques paraissent appauvries ou exagérées, apparemment peu adaptées au contexte � Ex : l’enfant sourit en regardant un rayon lumineux mais ne sourit pas quand on lui parle � L’enfant sourit lorsqu’on le balance mais cela répond plus aux stimulations physiques qu’à la présence sociale de l’adulte

Difficultés sur le plan de la communication � Echolalie � L’enfant immédiate : répète

Difficultés sur le plan de la communication � Echolalie � L’enfant immédiate : répète en écho ce que l’adulte dit. Il peut répéter une question plutôt que d’y répondre

� Echolalie différée : � Des mots ou morceaux de phrases qui ont attiré

� Echolalie différée : � Des mots ou morceaux de phrases qui ont attiré l’attention de l’enfant dans une situation donnée vont être répétés dans un autre contexte où ils n’ont plus de sens � Ex : il fait beau aujourd’hui (alors qu’il pleut)

� Utilisation idiosyncrasique du langage : � L’autiste utilise des mots ou expressions qui

� Utilisation idiosyncrasique du langage : � L’autiste utilise des mots ou expressions qui lui sont propres. � L’expression verbale peut comporter des anomalies du rythme, de l’intonation et du volume � Les jeux « faire semblant » sont soit tardifs, soit absents � Confusion dans les pronoms personnels ( je, tu, il)

DIFFICULTÉS SUR LE PLAN DES INTÉRÊTS ET COMPORTEMENTS Les activités répétitives concernent : Un

DIFFICULTÉS SUR LE PLAN DES INTÉRÊTS ET COMPORTEMENTS Les activités répétitives concernent : Un objet ou un type d’objets: fil, boîte, bouteille, etc…. Il arrive aussi qu’une seule partie de l’objet capte l’attention de la personne, ex ?

� Le corps : balancements, postures anormales, mouvements répétitifs des mains ou des bras

� Le corps : balancements, postures anormales, mouvements répétitifs des mains ou des bras � Les itinéraires : tjs le même trajet pour se déplacer d’un endroit à un autre

Manifestations non spécifiques : Retard du développement psychomoteur : décalage dans l’acquisition : -

Manifestations non spécifiques : Retard du développement psychomoteur : décalage dans l’acquisition : - du maintien de la tête - de la station assise - de la marche L’éveil à l’environnement est tardif -

� Hétérogénéité du développement � On constate des différences entre les secteurs d’activités, il

� Hétérogénéité du développement � On constate des différences entre les secteurs d’activités, il se peut même que le niveau de réussite dans tel ou tel domaine spécifique dépasse celui normalement observé pour un âge donné, ce qui contraste avec d’autres secteurs plus déficitaires : « ilots de compétences » ex: calculateurs, réalisateurs de puzzles, musiciens

� Troubles du sommeil : � Peur paralysante de dormir : � Ainsi, il

� Troubles du sommeil : � Peur paralysante de dormir : � Ainsi, il peut: � - rester éveillé longuement � - se réveiller la nuit angoissé � -dormir sans fermer les paupières � - se lever pour se livrer à des manipulations stéréotypées d’objets ou pour déambuler - balancements (parfois se frappe la tête contre le mur ou les barreaux du lit)

� Troubles de l’alimentation � Chez le tout petit : les réflexes de succion

� Troubles de l’alimentation � Chez le tout petit : les réflexes de succion peuvent être absents, enfant passif � Chez l’enfant plus âgé : � - difficultés lors du passage à une alimentation solide, résistance à toute modification, préférence marquée pour un certain type d’aliments, ritualisation des repas

� Troubles de l’acquisition de la propreté Souvent troubles du transit (diarrhée ou constipation)

� Troubles de l’acquisition de la propreté Souvent troubles du transit (diarrhée ou constipation) ) qui peuvent être renforcés par une alimentation peu adaptées � Les signaux issus de son propre corps peuvent laisser l’enfant indifférent ( soit il ne les perçoit pas, soit il n’en intègre pas le sens) � L’apprentissage peut être parasité par : - des peurs spécifiques liées aux toilettes ( peur de perdre une partie de son corps quand on tire la chasse d’eau) - des rituels ou intérêts stéréotypés ( « plafonner les murs » « se tartiner le corps » ) �

� Problèmes moteurs : � Des signes tels que l’hypertonie ou l’hypotonie, des problèmes

� Problèmes moteurs : � Des signes tels que l’hypertonie ou l’hypotonie, des problèmes de coordination peuvent être décelés précocement � Les troubles se situent dans le domaine de : 1. La motricité globale : les mouvements peuvent être pauvres, ralentis ou différés dans leur exécution avec en particulier des difficultés de démarrage du geste. Les problèmes d’initiative sont également fréquents, l’enfant ne produisant pas le geste dans le contexte adapté alors qu’il peut le réaliser par ailleurs

� Lors des déplacements, les mouvements d’accompagnement de la marche sont inexistants ou se

� Lors des déplacements, les mouvements d’accompagnement de la marche sont inexistants ou se produisent à contretemps � La marche sur la pointe des pieds subsiste à un stade où elle devrait avoir disparu � Des mouvements stéréotypés peuvent interférer avec le mouvement et rythmer les déplacements � L’hyperactivité ou l’apathie sont susceptibles d’entraver le fonctionnement � Nb: chez un même enfant, on peut relever une fluctuation du niveau d’activité

� Des postures particulières peuvent apparaître ( ex: posture du signe) � 2. La

� Des postures particulières peuvent apparaître ( ex: posture du signe) � 2. La motricité fine : � La manipulation adéquate d’objets peut être perturbée par problèmes de coordination (mais certaines personnes avec autisme peuvent réaliser manipulations fines et précises)

� La �- latéralité est acquise tardivement : elle se définit plus fréquemment à

� La �- latéralité est acquise tardivement : elle se définit plus fréquemment à gauche ou reste indéterminée � - difficulté de coordination des deux mains de manière complémentaire � - on observe souvent la négligence d’une main

� Troubles sensoriels : � S’avèrent très marqués avant l’âge de 6 ans �

� Troubles sensoriels : � S’avèrent très marqués avant l’âge de 6 ans � Comment se manifestent-ils ? - par des réactions atténuées ou absentes - par des réactions amplifiées s’accompagnant de comportement d’ évitement - par des comportements d’autostimulation par rapport à des sources extérieures ou internes

� Nb: les personnes avec autisme présentent alternativement des conduites dominées par l’hyposensibilité pou

� Nb: les personnes avec autisme présentent alternativement des conduites dominées par l’hyposensibilité pou l’hypersensibilité aux mêmes stimulations. (ex. douleur) � En conclusion, difficulté de savoir comment la personne autiste perçoit le monde. On sait qu’elle a des difficultés à percevoir et à traiter les informations ce qui l’empêche de se représenter le monde en un système cohérent et signifiant ce qui entraîne des répercussions au niveau des interactions, du traitement des émotions chez autrui, des apprentissages, etc…

� Troubles émotionnels : � Fréquentes manifestations d’angoisse � L’autiste exprime peu d’émotions, ne

� Troubles émotionnels : � Fréquentes manifestations d’angoisse � L’autiste exprime peu d’émotions, ne paraît ni triste, ni gai, ni étonné, � En revanche, il peut pleurer ou rire à des endroits ou des moments inattendus, sans raison apparente � Confronté à des objets ou des situations inhabituels, il peut s’angoisser, réagir avec colère ou agressivité si une personne lui prend ou lui refuse quelque chose

� Possibilité d’automutilation � Fuite dans le monde intérieur

� Possibilité d’automutilation � Fuite dans le monde intérieur