Mthodes indirectes de Dtection des exoplantes La mesure

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Méthodes indirectes de Détection des exoplanètes La mesure poussée aux limites (mises par la

Méthodes indirectes de Détection des exoplanètes La mesure poussée aux limites (mises par la physique plutôt que la technique) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 1

Bibliographie z M. Perryman 2001 : soumis à Rep. Prog. Phys. z J. Schneider

Bibliographie z M. Perryman 2001 : soumis à Rep. Prog. Phys. z J. Schneider : y 1999, CR Acad. Sci. Paris, 327, serie. IIb, p. 621 y Site web "encyclopedia of extrasolar planets" http: //obspm. fr/encycl. html z S. Udry : Ecole de Goutelas XXIII "étoiles doubles" z From extrasolar planets to cosmology in VLT opening symposium D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 2

Les différentes voies de la détection D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes

Les différentes voies de la détection D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 3

angle 10 m/s vitesse 1 - Le mouvement reflex 5 nano rds temps z

angle 10 m/s vitesse 1 - Le mouvement reflex 5 nano rds temps z Mouvement autour du Centre de gravité z Longitudinal : vitesses radiales z Transversal : astrométrie différentielle z Temporel : chronométrage des pulsars D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 4

1. 1 Vitesses radiales La technique la plus productive aujourd'hui D. Rouan- Méthodes indirectes

1. 1 Vitesses radiales La technique la plus productive aujourd'hui D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 5

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G a* = a (Mp/M*)

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G a* = a (Mp/M*) z Amplitude de la variation de vitesse : K = (2 p. G/P)1/3 Mp sin i M*-2/3 (1 -e 2)-1/2 y e = excentricité (c/a) y i = inclinaison (plan orbite / plan du ciel) z En unité commodes : K = 28. 4 (P/an)-1/3 (Mp sin i/MJ) (M*/M )-2/3 (1 -e 2)-1/2 m/s K = 28. 4 (a/AU)-1/2 (Mp sin i/MJ) (M*/M )-1/2 (1 -e 2)-1/2 m/s y Où on a tenu compte de Kepler : (a/AU)3 = (M*/M ) (P/an)2 z Exemples : y Jupiter / Soleil : K = 28. 4/51/2 = 12. 7 m s-1 ; 51 Peg : = 127 m s-1 y Terre / Soleil : K =0. 1 m s-1 !! D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 6

Exemples 51 Peg (Mayor & Quelloz) Elodie OHP O. 44 MJ , 4. 23

Exemples 51 Peg (Mayor & Quelloz) Elodie OHP O. 44 MJ , 4. 23 jours, 0. 0512 AU HD 210277 HD 168443 Marcy et al. (HIRES/Keck) Excentricité importante D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 7

Propriétés de la mesure z On ne mesure que M sin i donc une

Propriétés de la mesure z On ne mesure que M sin i donc une limite inférieure de la masse ; on parle de dégénerescence z Favorise les planètes à orbite serrée : a-1/2 z Favorise bien sûr les planètes massives z Permet de dériver l'excentricité z La distance de l'étoile n'intervient pas en principe y En fait elle intervient via le rapport Signal/Bruit z Il faut des mesures sur une durée de plusieurs P pour confirmer le caractère périodique z Plusieurs planètes détectables par ajustement car le signal est simple : e. g. Upsilon Andromedae où on a détecté 3 planètes : (0. 71, 2. 11, 4. 61 MJ) , ( 0. 059, 0. 83, 2. 50 AU) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 8

Principe de la mesure Doppler z Spectrographie haute résolution à grand domaine spectral :

Principe de la mesure Doppler z Spectrographie haute résolution à grand domaine spectral : spectrographe échelle croisé z Résolution = 4 à 6 104 d. V = 5 km s-1 : problème ? y En fait on détermine le centre d'une raie avec une précision qui peut être grande devant la résolution : V ≈ 0. 5 Nphe-1/2 d. V e. g. Nphe = 10000 dans la raie (S/B = 100) V = 25 m s-1 y Gain multiplex important par le nombre de raies : gain en N raie 1/2 z En pratique : y Etoiles avec grand nombre de raies : naines froides (après F 5) y Bon rapport S/B ; grand domaine spectral ; haute résolution y Corrélation croisée avec un spectre de référence y On mesure les effets internes avec des raies de référence : cuve à iode ou lampe au Thorium D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 9

Les biais z Mouvement de la Terre : y orbital 30 km s-1 !

Les biais z Mouvement de la Terre : y orbital 30 km s-1 ! ; rotation : (0. 33 kms-1 à l= 45°) y Ephémérides très précises, tenant compte des perturbations par les autres planètes z Dérive de l'instrument : y Très grande stabilité thermique et mécanique (isolation) y Méthode 1 : Le faisceau traverse une cuve contenant de l'iode gaz (ou HF) : raies référence en absorption ; petit domaine spectral : très gourmand en photons (grands télescopes : Keck) ; en principe meilleure précision : 3 m s-1 y Méthode 2 : Spectre de lampe au thorium simultané (2 eme fibre optique) ; raies en émission ; utilisé sur les petits télescopes (Elodie à OHP et Coralie suisse) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 10

Les biais (suite) z Turbulence atmosphérique: y Inclinaison (très faible) des rayons lumineux arrivant

Les biais (suite) z Turbulence atmosphérique: y Inclinaison (très faible) des rayons lumineux arrivant sur la fente : léger déplacement du photocentre décalage du spectre y Fibre optique pour alimenter le spectro + "scrambler" ( système optique pour faire oublier la direction d'arrivée des photons) z Mouvement de l'atmosphère de l'étoile: y On choisit des étoiles non pulsantes y V = 1 ms-1 est probablement la limite astrophysique D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 11

Performances, instruments z Attention à ce qui est comparé et sur quelle durée ?

Performances, instruments z Attention à ce qui est comparé et sur quelle durée ? (1 heure, la nuit ou plusieurs mois) z Courant : 15 ms-1 y Elodie (1. 93 OHP) : 8 - 10 ms-1; Coralie (1. 2 La Silla) : 5 - 7 ms-1 z Meilleures performances : y HIRES (Keck) ; UVES (VLT) : 3 - 5 ms-1 z Instrument dédié : CORALIE (1. 2 m suisse à La Silla) z En cours : surveillance de toutes les étoiles de m. V < 7. 5 z Futur proche : y accéléromètre absolu (Connes, Bouchy) : 1 m s-1 y HARPS sur le tel. De 3 m 60 à La Silla : 1 m s-1 (super Coralie) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 12

1. 2 Astrométrie Adapté aux planètes extérieures D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des

1. 2 Astrométrie Adapté aux planètes extérieures D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 13

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G : ellipse projetée sur

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G : ellipse projetée sur le plan du ciel z Amplitude du déplacement angulaire : 1/2 grand axe : a = a/d (Mp/M*) y d = distance de l'étoile (pc) z En unité commodes : a = 1000 (a/AU) (d/pc)-1(Mp /MJ) (M*/M )-1 µarcsec z Exemples pour une étoile à 10 pc: y Jupiter / Soleil : a = 500 µarcsec y Terre / Soleil : a = 0. 3 µarcsec y 51 Peg : a = 5 µarcsec D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 14

Ce qu'on devrait voir Parallaxe Perturbation 30 due à planète Mp = 15 MJ

Ce qu'on devrait voir Parallaxe Perturbation 30 due à planète Mp = 15 MJ , a = 0. 6 ua , e= 0. 2 D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 15

Propriétés de la mesure z On mesure M a, donc directement la masse quand

Propriétés de la mesure z On mesure M a, donc directement la masse quand on connaît a ; on lève la dégénerescence z Favorise les planètes massives, bien entendu, et celles éloignées de leur étoile : M a y Complémentaire des vitesses radiales z Pas défavorisé par les étoiles chaudes (pauvres en raies) z La distance de l'étoile intervient directement d-1 y elle intervient aussi dans le rapport Signal/Bruit. . . z Il faut des mesures sur une durée de l'ordre de P pour confirmer le caractère périodique z Permet de mesurer les inclinaisons : plusieurs planètes dans un même plan d'orbite ? formation, stabilité D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 16

Principe de la mesure z Astrométrie différentielle : on mesure les positions angulaires par

Principe de la mesure z Astrométrie différentielle : on mesure les positions angulaires par rapports aux autres étoiles z Dans l'espace : astrométrie globale (Hipparcos, Gaïa) on mesure avec une grande précision des couples d'angles entre deux étoiles très séparées (≈100°) sur un très grand nombre d'étoiles, en répétant les mesures sur plusieurs années repère absolu unique z Au sol : interférométrie différentielle. L'atmosphère introduirait des différences de marche rédhibitoires ; mais sur un champ petit ( < 20"), l'erreur est faible : on peut alors faire de l'astrométrie différentielle avec une étoile proche et suffisamment brillante. D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 17

SCOOP du Dimanche 18 mars ! z Dimanche soir : 1 er maire de

SCOOP du Dimanche 18 mars ! z Dimanche soir : 1 er maire de gauche à Paris depuis 100 ans … et. . . z Le VLTI obtient ses premières franges !! y Avec les sidérostats et sur Sirius, mais tout de même. . . D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 18

Les biais z Mouvement orbital de la Terre : 30 km s-1 ! y

Les biais z Mouvement orbital de la Terre : 30 km s-1 ! y Ephémérides très précises, tenant compte des perturbations par les autres planètes z Mouvement propre de l'étoile : droite interpolée z Dérive de l'instrument : y Très grande stabilité mécano-thermique y Métrologie à 10 nm z Au sol : turbulence atmosphérique : on se limite au champ isoplanétique : < 20" à 2. 2 µm ; on intègre D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 19

Performances z Gaïa : y 4 µarsec pour m. V = 10 y Devrait

Performances z Gaïa : y 4 µarsec pour m. V = 10 y Devrait détecter : 20 -30000 planètes géantes à 150 -200 pc y M = 10 M jusqu'à 10 pc z VLTI : y Magnitude limite du suiveur de frange : m. K = 12 y Profondeur de détection dépend de la performance astrométrique qui sera atteinte : 50 µas ou 10 µas (difficile) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 20

1. 3 Chronométrage des pulsars z La première découverte historique de planètes ! D.

1. 3 Chronométrage des pulsars z La première découverte historique de planètes ! D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 21

Chronométrage des pulsars z Pulsar = étoile à neutron en rotation rapide pulses réguliers

Chronométrage des pulsars z Pulsar = étoile à neutron en rotation rapide pulses réguliers en radio temps 10 ms z Les vieux pulsars "recyclés" (accrétion depuis un compagnon) sont très rapides (dits milliseconde) z Mouvement réflex période de réception des pulses modifiée suivant que le pulsar s'éloigne ou se rapproche de l'observateur D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 22

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G a* = a (Mp/M*)

L'effet recherché z Mouvement de l' autour du Cd. G a* = a (Mp/M*) z T/T = v/c : en fait on mesure l'écart t entre le temps d'arrivée observé et celui prédit par une période stable z Amplitude de la variation de période : t = N T = P/T T v/c = P/c (2 p. G/P)1/3 Mp sin i M*-2/3 (1 -e 2)-1/2 z En unité commodes : t = 1. 2 (P/an)2/3 (Mp sin i/M ) (M*/1. 35 M )-2/3 ms z Exemples : PSR 1257+12 (6. 2 ms) y M* = 1. 4 M ; Mp sin i = 2. 8 M ; P = 98 jours y t = 1. 16 ms D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 23

Principe de la mesure z Radio-Télescope : qqs 10 m à 300 m (Arecibo

Principe de la mesure z Radio-Télescope : qqs 10 m à 300 m (Arecibo = 305 m) z Récepteur faible bruit z = 0. 4 - 1. 5 GHz z Intégration des pulses sur 5 minutes z Horloge atomique au Césium marquant les séquences z Comptage des pulses sur des périodes de plusieurs jours : période avec précision très grande (T = t/N T = t/N) z Précision : 1 pico-seconde sur T D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 24

Résultat z 1 er système planétaire découvert (Wolszczan & Frail, 92) y PSR 1257+12

Résultat z 1 er système planétaire découvert (Wolszczan & Frail, 92) y PSR 1257+12 - pulsar rapide (6 ms) y Etoile à neutron y 3 planètes : x. M (M ) 0. 015 2. 8 3. 4 xa(UA ) x. P(jours) 25 98 66 z Deuxième système probable (Rasio, 94): y PSR B 1620 -26 y Système binaire : planète très mal déterminée M : 1. 2 - 7 M J D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 25

Propriétés de la mesure (≈ vit rad) z On ne mesure que M sin

Propriétés de la mesure (≈ vit rad) z On ne mesure que M sin i z Favorise les planètes proches de leur étoile : a-1/2 z Favorise bien sûr les planètes massives, mais est capable de détecter une Lune !! z La distance de l'étoile n'intervient pas en principe y En fait elle intervient via le rapport Signal/Bruit z Il faut des mesures sur plusieurs orbites z Plusieurs planètes peuvent être détectées : e. g. PSR 1257+12 où on a détecté 3 planètes (+1 ? ) z Défaut majeur : suit la catastrophe Super. Nova : quel renseignement sur la formation du système planétaire ? D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 26

Les biais z Mouvement de la Terre : y orbital 30 km s-1 !

Les biais z Mouvement de la Terre : y orbital 30 km s-1 ! ; rotation : (0. 33 kms-1 à l= 45°) y Ephémérides très précises, tenant compte des perturbations par les autres planètes z Dérive propre du mécanisme d'émission : y Ralentissement du pulsar : pas le cas des pulsars vieux y Éventuels effets dans la magnétosphère du pulsar : très faibles z Présence du milieu interstellaire ionisé y Introduit une dérive lente (nuages sur la ligne de visée) y Mesures à différentes fréquences : correction possible D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 27

2 - Détection photométrique z Transit de la planète devant le disque stellaire :

2 - Détection photométrique z Transit de la planète devant le disque stellaire : petite variation de flux z Amplification gravitationnelle z Détection directe : imagerie D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 28

2. 1 Transit planétaires La technique la plus prometteuse pour les petites masses D.

2. 1 Transit planétaires La technique la plus prometteuse pour les petites masses D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 29

Le transit illustré D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 30

Le transit illustré D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 30

Transit d’une planète Probabilité de visibilité = D /Dorb * 0. 5% pour Terre

Transit d’une planète Probabilité de visibilité = D /Dorb * 0. 5% pour Terre / Soleil 10% pour 51 Peg F/F ≈10 hrs t(heures) 100 ppm D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 31

Transit déjà observé (sol): HD 209458 Charbonneau et al. , D. Rouan- Méthodes indirectes

Transit déjà observé (sol): HD 209458 Charbonneau et al. , D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 32

Les relations de base z Probabilité géométrique d'être aligné avec le plan orbital y

Les relations de base z Probabilité géométrique d'être aligné avec le plan orbital y p = W/2 p = sin = R /a * z Durée transit : y Orbite et période reliées par a 3 = M*P 2 y Pour paramètre d'impact h y t = P 2 R* (1 -h 2)1/2/ 2 pa = 14 a 1/2 M*-1/2 R* (1 -h 2)1/2 heures y Ex : Terre : 14 h, Jupiter : 31 h, 51 Peg : 3 h z Nombre de transits observés : N = Durée. Obs/P a-3/2 z Signal cumulé : N t a-1 : Favorise les planètes proches D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 33

Spécificités de la méthode z Signal = (Rp/R*)2 z Amplitude assez facilement détectable :

Spécificités de la méthode z Signal = (Rp/R*)2 z Amplitude assez facilement détectable : y Terre & Soleil (G 2) : F/F = 1. 0 10 -4 y Jupiter & M 0 : F/F = 2. 5 10 -2 z Durée: 4 - 15 heures z ≈ 1% des orbites alignées (proba = R*/a) y Grand nombre d'étoiles à surveiller z Critère de détection = Ntransits ≥ 3 , périodiques z Période & F/F taille, orbite, température D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 34

Conditions Favorables z Détection favorisée par: y Etoile froide : petit diamètre à occulter

Conditions Favorables z Détection favorisée par: y Etoile froide : petit diamètre à occulter (R[M 2] = 0. 50 R[G 2]) y Etoile brillante: meilleur S/B y Grosse planète : surface occultante + grande y Orbite proche de l’étoile: xpériode courte nombre d’évènements xprobabilité de voir un transit x. Mais habitabilité (zone de l'eau liquide : T = 270 -370 K) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 35

La mission spatiale COROT z Petite mission CNES z Partenaires (15 %) : Autriche,

La mission spatiale COROT z Petite mission CNES z Partenaires (15 %) : Autriche, Espagne, ESA, Belgique, . . . z LAM-Marseille, DESPA-Meudon, IAS-Orsay z Programme approuvée, lancement : octobre 2004 z Conçu au départ pour l’astérosismologie - programme exoplanètes s'est adapté à l’instrument z 1 instrument, 2 objectifs scientifiques y sismo, exoplanètes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 36

COROT et exoplanètes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 37

COROT et exoplanètes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 37

La mission spatiale COROT z Télescope : D = 27 cm z Champ= 2

La mission spatiale COROT z Télescope : D = 27 cm z Champ= 2 x 3. 6 (°)2 z Détecteur : 4 x CCD 2048 x 2048 z Durée : 5 x 150 jours z Orbite : polaire, quasi- inertielle, 850 km z Plateforme : Proteus (Alcatel-Space) z Lancement : 2004 avec fusée Rockot Russe (? ) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 38

Le programme Exoplanètes z Mesure de 20000 à 100000 étoiles ; m. V =

Le programme Exoplanètes z Mesure de 20000 à 100000 étoiles ; m. V = 11 -16. 5 z Champ = 3. 6 (°)2 (= 2 CCD de 2048 x 2048) z Visée proche du plan galactique (N* grand) y Attention aux géantes ! z Tpose = 32 sec ; Tobs = 150 jours y On ne peut détecter que des périodes planétaires de T < 50 jours z Photométrie d'ouverture z Image étalée sur 30 -40 pixels (pas de saturation et réduction du bruit de dépointage) z Pointage=0. 06 pixels limite ≈ bruit de photon D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 39

Observation photométrique du Soleil en couleurs D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes

Observation photométrique du Soleil en couleurs D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 40

Un + : l’information chromatique z Transits pratiquement achromatiques z Fluctuations stellaires intrinsèques (ex:

Un + : l’information chromatique z Transits pratiquement achromatiques z Fluctuations stellaires intrinsèques (ex: taches): y peuvent simuler un transit y mais très chromatiques : Soho/Virgo ( F/F)400 nm /( F/F)800 nm = 2. 4 z Transits ambigus dans les binaires sont chromatiques y Jupiter / étoile faible ou Terre / étoile brillante ? Prisme dans le faisceau mini-spectre z Discrimination d’évènements à 80 % de confiance si [ F /Bruit] > 8 - 10 z Transits uniques ou doubles (T > 150 jours) Zone Habitable ( eau liquide) atteignable z D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 41

Le principe du bi-prisme On choisit indices et angles pour que la longueur d'onde

Le principe du bi-prisme On choisit indices et angles pour que la longueur d'onde moyenne ne soit pas déviée D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 42

A quoi ressemblera une image CCD Sans prisme D. Rouan- Méthodes indirectes de détection

A quoi ressemblera une image CCD Sans prisme D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes Avec prisme 43

Comment détectera-t-on ? z Repérage de trois transits au moins z Un ou deux

Comment détectera-t-on ? z Repérage de trois transits au moins z Un ou deux transits avec information en couleurs z Chronométrage précis : perturbation de la durée de l'orbite par satellites, anneaux, autres planètes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 44

Les limites de la détection z Erreurs de pointage (+ réponse CCD) y CCD

Les limites de la détection z Erreurs de pointage (+ réponse CCD) y CCD *sismologie permet de pointer finement z Lumière parasite y. Diffusée de la Terre : pare-lumière très long y. Lumière zodiacale : incontournable : dominera le bruit z Particules énergétiques (Anomalie Atlantique Sud) : y très nombreux impacts : pas d’observation pendant 5 min z Binaires dont une variable z y < 5% des cas seulement z Etoiles plus faibles observés : m. V = 16 D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 45

Estimation Nombre de détections D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 46

Estimation Nombre de détections D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 46

Les autres projets z Kepler (NASA) y Télescope de 1 m, 4 ans d'observation,

Les autres projets z Kepler (NASA) y Télescope de 1 m, 4 ans d'observation, 100(°)2 de champ y Entièrement dédié à la détection des planètes y Détectera des terres en profusion y Sélectionné pour une étude préliminaire y Lancement : 2006 ? z Eddington (ESA) y Télescope de 1. . 2 m ; champ de 7(°)2 ; 3 ans (exoplanètes) y Analogue de Corot en plus ambitieux : 2 programmes y Discussion en cours sur sa spécificité par rapport à Kepler y Lancement : 2008 ? D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 47

2. 1 Amplification gravitationnelle Produit secondaire des programmes "masse noire" D. Rouan- Méthodes indirectes

2. 1 Amplification gravitationnelle Produit secondaire des programmes "masse noire" D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 48

L'effet recherché z Amplification par lentille gravitationnelle de la lumière d'une étoile lointaine par

L'effet recherché z Amplification par lentille gravitationnelle de la lumière d'une étoile lointaine par une planète du cortège d'une étoile de champ sur la ligne de visée. z Amplification : A(t) = (u +2/u)/(u 2+4)1/2 y Avec u = distance projetée entre la lentille et la source en unité de rayon d'Einstein : RE = 8. 1 [(ML/M ) (DS/8 kpc) d(1 -d) ]1/2 AU 1 mas à 8 kpc avec DS , DL = distances de la source et de la lentille ; d = D L /DS y Exemple : u = 1 A = 1. 34 ; u =. 1 A = 10 z Echelle de temps typique : t. E = 70 RE (v/200 km s-1)-1 jours D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 49

L'effet recherché (suite) z Lentilles binaires : y le lieu des points qui donnera

L'effet recherché (suite) z Lentilles binaires : y le lieu des points qui donnera une amplification infinie devient une caustique qui peut devenir très complexe y La courbe de lumière n'est plus symétrique : il peut y avoir des sur-amplifications et dépressions y La signature sur la courbe de lumière d'un événement planétaire (durée, amplitude, position) dépend de Mp/M*, de la séparation b et de la trajectoire de la source complexe ! D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 50

Principe de la mesure z Grands survey pour suivre dans le temps la photométrie

Principe de la mesure z Grands survey pour suivre dans le temps la photométrie de quelques millions d'étoiles du bulbe galactique ou des nuages de Magellan (grands réseaux de CCD). z Photométrie relative : on ne mesure que les variations par rapport aux autres étoiles (élimine les biais atmosphériques en particulier) photométrie à 1% z Suivi photométrique quasi-continu (réseau de petits télescopes) une fois une alerte donnée sur un évènement z Programmes coordonnés au plan international (alerte sur le web) : e. g. collaboration PLANET D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 51

Résultat z Un seul événement Macho-97 -BLG-41 avec une signature claire d'une lentille multiple

Résultat z Un seul événement Macho-97 -BLG-41 avec une signature claire d'une lentille multiple z Modèle le + probable: y Mp = 3. 5± 1. 8 MJ y a = 7 AU y Etoile binaire : K & M (1 au) y D = 6 kpc (source : 8. 5 kpc) z Un modèle alternatif, sans planète, existe D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 52

Propriétés de la mesure z On mesure un effet qui compose de façon complexe

Propriétés de la mesure z On mesure un effet qui compose de façon complexe orbite, masse et trajectoire de la source : ambiguité z Favorise les planètes proches du rayon d'Einstein : 0. 6 - 1. 6 RE , i. e. 3. 5 AU pour les lentilles du bulbe z Favorise bien sûr les planètes massives : peu de chances de détection en dessous de la masse de Jupiter z La distance de l'étoile et de la source interviennent z Mesure unique !! y Mais on peut espérer séparer par spectroscopie le type spectral de la lentille de celui de la source avec le VLT D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 53

Couplage avec l'astrométrie z Détection d'un événement lensing : alerte pour les interféromètres qui

Couplage avec l'astrométrie z Détection d'un événement lensing : alerte pour les interféromètres qui pourraient alors mettre en évidence le déplacement du photocentre : y Q pourrait dépasser 100 µas (les images mirages apparaissent en fait près du rayon d'Einstein) y Permettrait de lever une partie de la dégénerescence D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 54

Comparaison des méthodes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 55

Comparaison des méthodes D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 55

LES MÉTHODES INDIRECTES. . . DE QUOI S'OCCUPER EN ATTENDANT DARWIN. . . D.

LES MÉTHODES INDIRECTES. . . DE QUOI S'OCCUPER EN ATTENDANT DARWIN. . . D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 56

Spectro à dispersion croisée Fente d’entrée Collimateur focale f io i Objectif de chambre

Spectro à dispersion croisée Fente d’entrée Collimateur focale f io i Objectif de chambre Réseau spectre D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 57

Spectro échelle Réseau blazé : réflexion = direction d’énergie maximum D. Rouan- Méthodes indirectes

Spectro échelle Réseau blazé : réflexion = direction d’énergie maximum D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 58

Ordres Exemple k=10 600 500 k=11 545 454 k=12 500 416 Flux a blaze

Ordres Exemple k=10 600 500 k=11 545 454 k=12 500 416 Flux a blaze Avantage: très grand domaine spectral sur un seul CCD Désavantage: réduction complexe (spectre inclinés, résolution variable. . ) D. Rouan. Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 59

Elodie à l'OHP (R=40000) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 60

Elodie à l'OHP (R=40000) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 60

Spectre Elodie de 51 Peg D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 61

Spectre Elodie de 51 Peg D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 61

Fonction de corrélation de Coralie Vitesse de rotation D. Rouan- Méthodes indirectes de détection

Fonction de corrélation de Coralie Vitesse de rotation D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 62

Un interféromètre : le VLTI D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 63

Un interféromètre : le VLTI D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 63

Interférométrie différentielle D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 64

Interférométrie différentielle D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 64

Interférométrie différentielle z Interféromètre : la ligne à retard mesure la projection de la

Interférométrie différentielle z Interféromètre : la ligne à retard mesure la projection de la direction de l'étoile sur le vecteur base: X = B. S z En différentiel (entre 2 étoiles) : X = B. (S 1 - S 2) = B. S z On veut mesurer la différence des positions des lignes à retard entre les deux étoiles avec une grande précision z Typiquement : B = 100 m ; S = 20" ; X = 1 cm z Si on veut ( S) = 20 µarcsec , i. e. ( S)/ S = 10 -6, alors y (B)/ B = 10 -6 soit (B) = 100 µm : facile … y ( X)/ X = 10 -6 soit ( X) = 10 nm : métrologie TRÈS précise ! D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 65

Effet de la turbulence atmosphérique z Problème : la turbulence atmosphérique introduit une différence

Effet de la turbulence atmosphérique z Problème : la turbulence atmosphérique introduit une différence de marche aléatoire z Entre les télescopes (piston): y Une des 2 étoiles doit être assez brillante : on asservit alors la ligne à retard (suiveur de franges) z Entre les 2 étoiles y Différence de marche entre les 2 étoiles d'autant plus faible qu'elles sont proches (champ d'isoplanétisme) D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 66

L'interféromètre à référence de phase D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 67

L'interféromètre à référence de phase D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 67

Les lignes à retard "duales" du VLTI D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des

Les lignes à retard "duales" du VLTI D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 68

Le champ d'isoplanétisme 10 km D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 69

Le champ d'isoplanétisme 10 km D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 69

Gaïa : principe z Satellite spinnant autour d'un axe y couverture complète du ciel

Gaïa : principe z Satellite spinnant autour d'un axe y couverture complète du ciel z Instrument : y 2 télescopes (1. 7 x 0. 7 m 2) y champ : 0. 6°x 0. 6° y visant dans 2 directions à = 106° y 136 CCD de 2780 x 2150 pixels (!) z On mesure les transits des étoiles sur les CCD (lu en mode TDI) z Sensibilité : m. V = 20 : traitement de 109 étoiles z Précision : [4, 10, 200] µarsec à V = [10, 15, 20] D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 70

Balayage du ciel par Gaïa Lancé par Ariane. V au point de Lagrange L

Balayage du ciel par Gaïa Lancé par Ariane. V au point de Lagrange L 2 D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 71

Gaïa : l'instrument Le plan focal : 136 CCD D. Rouan- Méthodes indirectes de

Gaïa : l'instrument Le plan focal : 136 CCD D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 72

PSR 1257+12 D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 73

PSR 1257+12 D. Rouan- Méthodes indirectes de détection des exoplanètes 73