Pharmacodynamie Interactions mdicamenteuses Pharmacodynamie Gr Pharmacon remde poison
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Pharmacodynamie Interactions médicamenteuses
Pharmacodynamie Gr. Pharmacon : remède, poison. dynamis : force, action. § Branche de la pharmacologie qui étudie les effets sur les êtres vivants, de toute molécule chimique, quelle qu’en soit l’origine (naturelle ou synthétique).
Introduction § L’effet d’un médicament est lié à l’interaction du médicament avec son site d’action : ü un récepteur ü Enzyme ü une protéine de transport ü un canal ionique § ou un élément non encore identifié. L’interaction entre le médicament et son site d’action implique une reconnaissance mutuelle des 2 protagonistes
Diversité des cibles médicamenteuses
Cible 1 des médicaments : les récepteurs On observe que les médicaments les plus efficaces agissent à des doses très faibles. Les concentrations sanguines en principes actifs mesurées sont alors généralement comprises entre quelques microgrammes et quelques nanogrammes par m. L. L’action d’un principe actif à une concentration aussi faible doit donc pouvoir s’exercer au niveau de sites privilégiés. Ces sites privilégiés sont appelés récepteurs
Définition des récepteurs une molécule ou plus généralement un groupement de molécules protéiques qui appartient à la structure cellulaire et qui possède une configuration spatiale particulière lui permettant de fixer une substance, le ligand , biologiquement active, c’est-à-dire qui montre une activité intrinsèque.
Définition des récepteurs Un récepteur devra ainsi être activé par des messagers ou stimuli d’origine extracellulaire pour engendrer un effet physiologique (ou physiopathologique) au niveau de la cellule. Les protéines réceptrices sont localisées dans différentes structures cellulaires : la membrane plasmique, le cytosol ou le noyau.
En résumé, les récepteurs possèdent deux fonctions étroitement liées : – la reconnaissance du ligand : elle met tout particulièrement en jeu les propriétés d’affinité et de spécificité ; – la transformation de l’interaction du ligand et de son récepteur en un signal qui se traduit par une réponse biologique. C’est le phénomène de transduction du signal.
Remarque: Récepteur et non « accepteur » . Les deux termes sont proches mais non équivalents. On parlera simplement d’ « accepteur » lorsque la structure concernée fixe seulement une molécule sans entraîner d’effet biologique. C’est le cas pour les sites de fixation à des protéines de transporteurs (ex : transporteur du glucose) ou pour des sites de fixation sur des protéines plasmatiques (ex : albumine).
Caractéristiques des récepteurs Pour qu’un site de fixation cellulaire d’une substance active puisse être reconnu comme un récepteur, il faut qu’il présente un certain nombre de caractéristiques. Malgré leur diversité, tous les récepteurs partagent ces caractéristiques communes concernant leur site de liaison.
1. Spécificité Un récepteur possède une capacité de liaison à un ligand spécifique La spécificité repose sur la conformation spatiale et sur les propriétés physicochimiques du ligand. Ainsi, une molécule pourra se fixer uniquement à certains sous-types de récepteurs et non aux autres soustypes Ex: (existence de récepteurs β 1 noradrénergiques au niveau du myocarde et β 2 au niveau des poumons parmi les récepteurs β noradrénergiques)
2. Réponse caractéristique La fixation d’un ligand spécifique sur le récepteur doit déclencher une réponse physiologique caractéristique, proportionnelle à la quantité de ligand fixé.
3. Saturation Le nombre de récepteur, même variable selon les cellules concernées, est déterminé. Même dans le cas d’un excès de ligand, si tous les sites de liaison sont liés à une molécule de ligand, il ne sera pas possible d’obtenir un effet biologique plus important. On parle de sites de liaisons saturables.
5. Affinité L’affinité est le paramètre qui est lié à l’énergie de la liaison mise en jeu au cours de l’interaction ligand -récepteur. Elle détermine la capacité de fixation du ligand au récepteur. L’affinité est caractérisée par la constante de dissociation à l’équilibre (KD) correspondant à la concentration de ligand qui occupe à l’équilibre 50 % des sites récepteurs ou concentration de ligand nécessaire pour saturer 50 % des récepteurs
De façon synthétique, on peut dire qu’une durée courte d’association du ligand à son récepteur caractérise un ligand à faible affinité pour son récepteur. Une longue durée caractérise au contraire une forte affinité.
Donc pour occuper le maximum de récepteurs pendant une durée donnée: un ligand de faible affinité doit donc être présent en plus forte concentration, de l’ordre du nanomolaire (n. M). Pour un ligand de forte affinité, une plus faible concentration de l’ordre du picomolaire (p. M) suffira pour la même durée d’association.
5. Réversibilité La réversibilité de la liaison ligand-récepteur tient aux types de liaison mis en jeu lors de la fixation du ligand à son récepteur. L’interaction ne fait généralement pas intervenir des liaisons covalentes, non favorables à la réversibilité. Ce sont donc des liaisons « faibles » de nature électrostatique, des interactions hydrophobes, des liaisons hydrogène et interactions de van der Waals.
L’équation la plus simple décrivant l’association d’un ligand (L) à son récepteur (R) est donc la suivante : R+L RL La réversibilité par libération de l’interaction ligand-récepteur est une caractéristique importante pour ne pas prolonger la réponse cellulaire
7. Modification de la conformation du récepteur La liaison du ligand au récepteur induit un changement conformationnel du récepteur. Ce signal active le récepteur. L’ensemble de ces évènements spatio-temporels qui découleront de cette activation du récepteur définissent une voie de signalisation intracellulaire
Les voies de signalisation intracellulaires sont extrêmement variées. Elles sont parfois très courtes : c’est le cas des voies faisant intervenir l’ouverture de canaux ioniques. En général, les voies de signalisation sont constituées de longues cascades d’interactions protéiques. La modification du comportement de la cellule cible est une conséquence de la mise en jeu de la voie de signalisation.
Diversité des récepteurs On peut classer les récepteurs des médicaments en quatre groupes principaux : – les récepteurs canaux ioniques ou récepteurs ionotropiques (1) – les récepteurs couplés aux protéines G hétérotrimériques (RCPG) ou récepteurs métabotropiques(2) – les récepteurs enzymes (3) – les récepteurs nucléaires (4)
les récepteurs canaux ioniques, les récepteurs couplés aux protéines G et les récepteurs enzymes localisés au niveau de la membrane plasmique de la cellule Ils concernent de nombreuses substances hydrosolubles. Les récepteurs des protéines intrinsèques glycosylées ou nsont on.
Ces récepteurs sont composés par une molécule ou par l’association de plusieurs molécules. Ils présentent trois types de domaines : – un domaine extracellulaire servant à la reconnaissance du ligand et sa fixation ; – un ou plusieurs domaines transmembranaires ; – un domaine cytosolique responsable de la fonction effectrice
L’interaction entre le ligand (premier messager) et le récepteur membranaire induit une modification de la conformation du récepteur. Ceci active le récepteur et permet la transformation et la transmission (ou transduction) de l’information sous forme d’un signal intracellulaire (second messager ). La transduction induit à son tour des réactions en cascade (ex. : phosphorylations). .
Quatre groupes principaux de récepteurs cellulaires
Le dernier groupe concerne des récepteurs dont l’activation aura des effets au sein du noyau. Les substances agissant sur ce dernier type possèdent des propriétés de lipophilie importante
Mécanismes d’action des médicaments
Mécanismes d’action Interaction médicament – site d’action Effet pharmacologique (+ effets indésirables) Reconnaissance mutuelle des deux protagonistes Affinité du médicament pour son site d’action
Mécanismes d’action Interaction physico-chimique Exemples : Action osmotiques des laxatifs osmotiques Anti-acides, Pansements gastriques…
Mécanismes d’action Interaction avec le métabolisme d’une substance endogène Blocage ou stimulation de la synthèse ou de la dégradation Exemple : Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I (IEC) Anti-vitamine K…
Mécanismes d’action Interaction avec les cibles des substances endogènes Développement d’agonistes ou d’antagonistes Exemples : -bloquants Morphiniques : agonistes des récepteurs aux enképhalines…
Mécanismes d’action Interaction avec les canaux membranaires ou des systèmes de transport ionique trans-membranaire Exemples : Diurétiques de l’anse Inhibiteurs de la pompe à proton Bloqueurs des canaux calciques…
Effet pharmacologique et effet thérapeutique Réponses aux médicaments : On appelle effet pharmacodynamique une modification mesurable et reproductible, fonctionnelle ou organique, provoquée par un médicament dans un système biologique appelé « effecteur » . v v réservé à l’action du médicament aux niveaux élémentaires, tels molécules ou cellules Il est le support du mécanisme d’action du principe actif.
Effet pharmacologique et effet thérapeutique On appelle réponse une modification, fonctionnelle ou organique, provoquée par un médicament dans un organisme. L’effet pharmacodynamique principal est responsable de la réponse dans la mesure où il constitue le mécanisme d’action qui aboutit aux modifications de l’organisme qui nous intéressent.
Effet pharmacologique et effet thérapeutique On appelle effet thérapeutique ou effet clinique l’impact d’un médicament sur un état pathologique. L’effet thérapeutique découle évidemment de l’effet pharmacodynamique principal et de la réponse de l’organisme,
Effet pharmacologique et effet thérapeutique Interaction médicament – site d’action Au niveau cellulaire Effet pharmacologique Au niveau d’un organe (ex : contraction d’ artère) Au niveau de l’organisme (ex : tension artérielle) Effet thérapeutique
Effet pharmacologique et effet thérapeutique Interaction médicament – site d’action Exemple : antiagrégants plaquettaires Effet pharmacologique Inhibition de l’agrégation plaquettaire Effet thérapeutique Diminution du risque de thrombose et d’embolie artérielles
Effet pharmacologique et effet thérapeutique Interaction médicament – site d’action Pharmacodynamie Effet pharmacologique Effet thérapeutique Pharmacologie clinique (essais cliniques)
Pharmacodynamie Interaction médicament-récepteur Les différents types de récepteurs Caractéristiques de la liaison du médicament au récepteur Effet pharmacologique Courbe dose-réponse Agonistes Antagonistes Sélectivité Variabilité de la réponse pharmacodynamique Notion de marge thérapeutique
Différents types de récepteurs Récepteurs = protéines membranaires ou intracellulaires Liaison Amplificateur Effecteur Réponse biologique Dénomination des récepteurs à partir de leur ligand usuel Récepteurs -adrénergiques Récepteurs dopaminergiques…
Différents types de récepteurs Récepteurs nucléaires (noyau ou cytosol) Fixation sur l’ADN après liaison avec le ligand Modification de la synthèse de protéines Exemples : récepteurs des hormones thyroïdiennes, récepteurs aux hormones stéroïdiennes
Différents types de récepteurs Récepteurs transmembranaires À activité de canal ionique passage d’ions ex : récepteur à l’acétylcholine Couplés aux protéines G induction de la production de second messagers ex : récepteurs adrénergiques Couplés à une enzyme ex : récepteur de l’insuline
Liaison médicament-récepteur Liaison spécifique : Liaison au récepteur avec une forte affinité Induit l’effet biologique Liaison saturable Liaison non spécifique : Liaison sur d’autres sites que le récepteur avec une faible affinité (ex : albumine) Pas d’effet biologique Liaison non saturable
Liaison médicament-récepteur Liaison réversible État d’équilibre
Liaison médicament-récepteur A l’équilibre constante de dissociation KD Concentration en ligand pour obtenir 50% de l’occupation des récepteurs Utilisé pour caractériser l’affinité du ligand pour le récepteur Plus KD est faible, plus l’affinité du récepteur pour le ligand est importante Comparaison des ligands en fonction de KD (ex : développement de nouveaux médicaments)
Courbe dose-réponse = courbe dose-effet ou dose-action Mesure de l’effet pharmacologique pour des doses croissantes de ligand Importance de l’effet pharmacologique Comparaison de l’effet entre différentes molécules
Courbe dose-réponse Dose seuil : dose à partir de laquelle un effet apparaît Zone des doses efficaces : - augmentation proportionnelle de l’effet pharmacologique avec la dose - pente de la courbe maniabilité du médicament
Courbe dose-réponse Dose > Dose seuil : Pas d’augmentation de l’effet pharmacologique liaison saturable plateau atteint Risque de survenue ou d’aggravation d’effets indésirables Utilisation de la courbe dose-effet en pharmacologie clinique (thérapeutique) Prévoir la relation entre posologie et effet thérapeutique Prévoir la relation entre posologie et effets indésirables
Notion d’agoniste Médicament qui provoque un effet comparable à celui du médiateur naturel après sa liaison au récepteur L’effet pharmacologique maximal obtenu est variable d’un agoniste à un autre (activité intrinsèque) Efficacité de l’agoniste Agoniste entier ou pur : produit l’effet maximal Agoniste partiel : effet < effet maximal Efficacité : A>B>C
Notion d’agoniste Puissance d’un agoniste : Plus la concentration pour obtenir l’effet pharmacologique est faible, plus le ligand a d’affinité pour le récepteur Affinité Puissance A, B et C donnent l’effet maximal même efficacité (agonistes purs) Affinité : A > B > C Puissance : A > B > C
Notion d’agoniste EXERCICE Les quatre molécules ont -elles la même efficacité ?
Notion d’agoniste Les quatre molécules ont -elles la même efficacité ? NON A=C=D B < A, B et C B = agoniste partiel
Notion d’agoniste Classez les quatre molécules en fonction de leur puissance
Notion d’agoniste Classez les quatre molécules en fonction de leur puissance B>A>C>D
Notion d’antagoniste Substance qui se lie à un récepteur spécifique sans provoquer d’effet mais qui bloque l’action du médiateur endogène (empêche sa liaison au récepteur) Deux types d’antagonistes : Antagoniste compétitif : se lie sur le même site que le médiateur endogène (compétition pour la liaison sur le même site) Antagoniste non compétitif : se lie à un autre site du récepteur
Notion d’antagoniste Antagoniste compétitif Compétition entre l’agoniste et l’antagoniste pour la liaison sur le même site En présence d’antagoniste, il faut augmenter les doses de ligand pour obtenir le même effet qu’en son absence L’effet maximal peut toujours être obtenu à des concentrations plus élevées Antagonisme réversible ou surmontable
Notion d’antagoniste Antagoniste non compétitif Liaison au récepteur sur un autre site que l’agoniste diminution de l’affinité du récepteur pour l’agoniste Diminution de l’effet maximal diminution de l’efficacité antagonisme insurmontable
Notion d’antagoniste
Sélectivité Médicament action ciblée effet spécifique utilité thérapeutique Souvent, pas de spécificité absolue pour un seul type de récepteur Activité sur différents types de récepteurs avec une affinité plus élevée pour un récepteur donné Sélectivité d’un médicament pour un récepteur : Affinité pour ce récepteur est 100 fois supérieure à l’affinité pour les autres récepteurs Sélectivité de l’effet du médicament : La dose pour obtenir l’effet pharmacologique est 100 fois supérieure à la dose qui entraîne un effet secondaire néfaste
Variabilité de la réponse Variabilité interindividuelle ou même intraindividuelle Effets bénéfiques Effets indésirables Peut être liée : à l’état physiologique (âge, gestation) à l’état pathologique (Insuffisances rénale, hépatique) aux interactions médicamenteuses à la sensibilité réceptorielle individuelle aux effets propres du médicament Tolérance Dépendance
Tolérance Diminution de l’effet pharmacologique d’une dose de médicament lors de l’administration répétée Mécanisme : désensibilisation des récepteurs (diminution du nombre de récepteurs ou découplage récepteur-effecteur) Exemples : Analgésiques opioïdes Benzodiazépines Dérivés nitrés…
Pharmacodépendance Usage répété, compulsif d’un médicament pour le plaisir chimique qu’il procure ou pour éviter les effets désagréables de sa suppression (syndrome de sevrage) Dépendance physique syndrome de sevrage Dépendance psychique état compulsif Exemples : Analgésiques opioïdes Barbituriques Benzodiazépines
Marge thérapeutique Limite inférieure : dose induisant les effets thérapeutiques (ET) Limite supérieure : dose induisant les effets indésirables (EI) Marge thérapeutique : EI / ET Marge thérapeutique faible ajustement rigoureux de la dose Exemples : anticoagulants, lithium, aminosides, digitaliques…
Interactions médicamenteuses
Interactions médicamenteuses Modifications de la pharmacodynamie et/ou de la pharmacocinétique d’un médicament résultant de la prise concomitante d’un autre médicament ou d’un aliment. Bénéfiques ou néfastes Cliniquement significative : la modification de l’efficacité ou de la toxicité justifie une modification de la posologie
Additivité, Antagonisme et Synergie Additivité : Effet de (A+B) = Effet de A + Effet de B Antagonisme : Effet de (A+B) < Effet de A + Effet de B Synergie ou potentialisation : Effet de (A+B) > Effet de A + Effet de B
Interactions utiles Additivité et synergie Effet thérapeutique Permet de diminuer les posologies de chacun des médicaments associés pour obtenir l’effet thérapeutique sécurité d’utilisation rapport bénéfice/risque
Interactions indésirables Interactions pharmacocinétiques Interactions pharmacodynamiques Incompatibilités médicamenteuses
Interactions pharmacodynamiques Actions simultanées sur les mêmes récepteurs ou les mêmes voies de signalisation intracellulaires Exemple : Neuroleptiques et agonistes dopaminergiques sur les récepteurs dopaminergiques Effets sur une même fonction physiologique ou des fonctions compensatrices Exemple : AVK et antiagrégants plaquettaires risque hémorragique) (augmentation du Modifications de l’équilibre ionique Exemples : association de médicaments hypokaliémiants ou de médicaments hypokaliémiants et de médicaments pouvant donner des torsades de pointe
Interactions pharmacocinétiques Peuvent toucher chacune des différentes étapes du devenir du médicament dans l’organisme Absorption Liaison aux protéines plasmatiques Métabolisme Élimination
Interactions pharmacocinétiques Absorption : quantité absorbée risque : < concentration thérapeutique vitesse d’absorption : modif Cmax et Tmax Facteurs d’interaction : p. H : modification de l’acidité gastrique peut modifier l’absorption d’un autre médicament Motilité gastro-intestinale : vidange gastrique retardée Formation de complexes : ex : tétracyclines et sels de calcium ou de fer Interférences avec un transport actif Le bol alimentaire (absorption diminuée par la prise d’aliments)
Interactions pharmacocinétiques Fixation aux protéines plasmatiques Le médicament qui a la plus forte affinité se fixe en priorité et majore la forme libre active du second Métabolisme hépatique Médicament métabolisé par les enzymes hépatiques concentration si association avec un inhibiteur enzymatique concentration si association avec un inducteur enzymatique Relation inverse si médicament activé par les enzymes hépatiques Elimination : Interaction au niveau des tubules rénaux Interaction au niveau des transports actifs Modification du p. H Modification de la réabsorption tubulaire
Facteurs individuels de variation Nombreux facteurs de variation apparition des interactions et de leur forme clinique variable Exemples : Age : nouveau né + sujet âgé (risque ) Aggravation d’une affection déjà présente par une interaction médicamenteuse (ex : glaucome)
Interactions médicamenteuses Classées en fonction de la gravité Contre-indication : ABSOLU Association déconseillée : évitée de préférence, sinon mesures adaptées (surveillance +++) Précautions d’emploi : association possible en respectant les recommandations (cas le plus général) A prendre en compte : Destiné à attirer l’attention - pas de préconisation de conduite à suivre Attention à la durée d’action des médicaments quand on arrête un médicament avant d’en instaurer un autre qui ne doit pas être associé
Généralement incompatibilités physicochimiques entre produits injectables Peuvent entraîner : Précipitation ou coloration visible Réactions chimiques invisibles p. H inadapté ou dénaturation des substances par exemple
Pharmacogénétique Polymorphisme génétique Variabilité de la réponse à l’effet d’un médicament D’ordre pharmacocinétique (gènes impliqués dans le métabolisme des médicaments) D’ordre pharmacodynamique (gènes codant pour des récepteurs) Modification possible : de l’effet thérapeutique de la survenue d’effets indésirables
Polymorphisme d’ordre pharmacocinétique Acétylation des médicaments Risques : Diminution de l’effet thérapeutique Risque d’effets indésirables
Polymorphisme d’ordre pharmacocinétique Polymorphisme des cytochromes (enzymes hépatiques)
Pathologies intercurrentes Insuffisance rénale Insuffisance hépatique
Pathologies intercurrentes Devenir du médicament contrôlé par deux organes essentiels : Rein Foie D’autres maladies peuvent être impliquées : Maladies digestives (modifications de l’absorption) Insuffisance cardiaque (diminution des débits sanguins locaux) …
Médicaments et rein Deux aspects : Médicament néphrotoxique entraîne ou aggrave une insuffisance rénale Médicament éliminé par le rein diminution de l’élimination si IR modifications pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques
Médicament néphrotoxique Rein = organe sensible aux toxiques Mécanismes de toxicité rénale : Diminution de la perfusion sanguine rénale (ex : AINS) Interférence avec la balance hydroélectrique (ex : hypokaliémie, hyponatrémie, hypovolémie…) Effet cytotoxique direct (ex : aminosides) Réaction d’hypersensibilité (ex : pénicilline) Obstruction tubulaire par dépôts
Insuffisance rénale Modification de l’élimination rénale Conséquences de l’IR concerne : Médicaments éliminés sous forme active Les métabolites actifs Les métabolites toxiques
Médicaments et foie Insuffisance hépatique : Diminution de la synthèse enzymatique Diminution de la synthèse des protéines plasmatiques Diminution du métabolisme Conséquences : Effet de premier passage hépatique minoré Augmentation des concentrations maximales et de la concentration à l’équilibre Augmentation de la demi-vie d’élimination
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