Nphrologie pdiatrique HTA HTA n Mesure au repos

  • Slides: 39
Download presentation
Néphrologie pédiatrique

Néphrologie pédiatrique

HTA

HTA

HTA n Mesure au repos n Brassard de taille adaptée: – Recouvrant les 2/3

HTA n Mesure au repos n Brassard de taille adaptée: – Recouvrant les 2/3 du bras – Entourant la totalité du bras – Respectant l’articulation du coude n Aucune prise de TA au pied ni à l’avant bras n Bras droit n Mesure répétée au moins à 2 reprises

HTA n Valeurs tensionnelles pathologiques: PAS mm. Hg PAD mm. Hg Nné > 95

HTA n Valeurs tensionnelles pathologiques: PAS mm. Hg PAD mm. Hg Nné > 95 > 65 0 -10 ans > 130 > 80 10 -14 ans > 140 > 90 >14 ans > 150 > 90 Urgence +++ si les chiffres dépassent de 20 mm. Hg ces valeurs

Penser à prendre la TA devant: n Céphalées, vertiges Epistaxis Flou visuel Bourdonnement d’oreille

Penser à prendre la TA devant: n Céphalées, vertiges Epistaxis Flou visuel Bourdonnement d’oreille Convulsions n Déficit neurologique: n – Paralysie faciale – Hémiplégie – Cécité Insuff. Cardiaque, OAP n Insuff. Rénale n n Anorexie, polyuro polydipsie, retard de croissance, dénutrition

Causes d’HTA chez l’enfant: n 80 -90% des cas: rénales ou rénovasculaires n Anomalies

Causes d’HTA chez l’enfant: n 80 -90% des cas: rénales ou rénovasculaires n Anomalies du parenchyme rénal: 40 -80% – – Reins cicatriciels: Pyélonéphrite Glomérulopathies SHU Cicatrices d’ischémie: reins de choc n Sténose de l’artère rénale: 10% n Autres: phéochromocytome, maladie de Conn, tumeurs, toxiques (mercure, réglisse)…

Cas particulier du nouveau né: n Coarctation de l’aorte n Anomalie artère rénale –

Cas particulier du nouveau né: n Coarctation de l’aorte n Anomalie artère rénale – Thrombose sur KTAO – Sténose – Compression/ hématome surrénalien n Anomalie parenchymateuse – – PKR Sclérose mésangiale Uropathie Néphroblastome n Médicaments: corticoides… n Thrombose bilatérale des veines rénales

CAT en urgence Palper les pouls fémoraux n Poids n Bandelettes urinaires n Recher

CAT en urgence Palper les pouls fémoraux n Poids n Bandelettes urinaires n Recher les signes de défaillance cardiaque n n Pas d’examen complémentaire urgent n Traitement urgent si HTA menaçante ou sptomatique

Poussée HTA menaçante Sans symptômes n Ou symptômes peu alarmants: n – Céphalées modérée

Poussée HTA menaçante Sans symptômes n Ou symptômes peu alarmants: n – Céphalées modérée – Malaises, vertiges – Bourdonnements d’oreille ADALATE LP - Nifédipine comprimés à 5 mg et 20 mg 0. 25 à 0. 5 mg/kg/prise À répéter éventuellement après 30 min. Max 1 mg/kg/prise et 3 mg/kg/j Effets secondaires: flush, tachycardie Jamais d’ADALATE à action immédiate: peut entraîner une diminution trop importante (> 25 %) de la PA avec risque d’ischémie cérébrale.

Encéphalopathie hypertensive n Symptômes: – – n Céphalées violentes Altération conscience, coma État de

Encéphalopathie hypertensive n Symptômes: – – n Céphalées violentes Altération conscience, coma État de mal convulsif Sd déficitaire Pronostic vital en qq heures LOXEN IV - Nicardipine ampoule 5 ml = 5 mg Dose de charge si urgence vitale: 10 -20 µg/kg IV en 10 min Sinon: 0. 5 -3 µg/kg/min IVcontinu Délai d’action 5 min à 1 heure selon dose Durée d’action après arrêt: 30 min Nécessité de changer le point d’injection toutes les 12 heures

Encéphalopathie hypertensive Il faut que la PA diminue, mais pas trop vite : -

Encéphalopathie hypertensive Il faut que la PA diminue, mais pas trop vite : - diminuer la PA de 25 % les 8 premières heures, - puis viser le retour à la normale en 24 -48 h → intérêt de la nicardipine Loxen®IV

Hématurie

Hématurie

Hématurie: définitions n Hématurie physiologique L'urine contient normalement, sur une miction fraîche < 5

Hématurie: définitions n Hématurie physiologique L'urine contient normalement, sur une miction fraîche < 5 000 hématies/ml. n Hématurie « pathologique » > 5 000 - 10 000 hématies/ml d'urines

Éliminer les fausses hématuries n Urines colorées : – médicaments (Rifampicine, . . )

Éliminer les fausses hématuries n Urines colorées : – médicaments (Rifampicine, . . ) – betteraves – cristaux d ’urate à forte concentration n Saignement d ’origine génitale (vulvo-vaginite, abus sexuel, corps étranger intra-vaginal… 1ères règles) ou anale (fissure anale) n hémoglobinurie, myoglobinurie

Bandelettes réactives + à partir de 5 000 - 20 000 hématies/ml +++ vers

Bandelettes réactives + à partir de 5 000 - 20 000 hématies/ml +++ vers 50 000 hématies/ml FAUX POSITIFS : – myoglobinurie – Hypochlorite (eau de javel)

Cytologie urinaire sur urines fraîches Hématurie microscopique > 5 000 - 10 000 hématies/ml

Cytologie urinaire sur urines fraîches Hématurie microscopique > 5 000 - 10 000 hématies/ml d'urines n Hématurie macroscopique 400 000 - 500 000 hématies/ml n Mesure en fonction du temps (Compte d ’Addis): pas plus précis, inutile.

Étiologies des hématuries ORIG. UROLOGIQUE ORIG. GLOMERULAIRE Rouge Coca cola, Présence de caillots Bouillon

Étiologies des hématuries ORIG. UROLOGIQUE ORIG. GLOMERULAIRE Rouge Coca cola, Présence de caillots Bouillon sale Chronologie Variable: initiale, terminale, totale Totale Durée 1 miction 24 -48 h minimum Sédiment urinaire Absence de protéinurie sauf si Hu macro Protéinurie + Couleur de l’hématurie Présence de cylindres hématiques Signes accompagnateurs Dysurie Infections ORL HTA, Coliques néphrétiques Purpura Douleurs lombaires Oedèmes Masse abdominale

Étiologies des hématuries après la période néonatale Causes urologiques n Causes vasculaires n Causes

Étiologies des hématuries après la période néonatale Causes urologiques n Causes vasculaires n Causes glomérulaires n

Causes urologiques: Infection urinaire n Hu rarement macroscopique chez l ’enfant n Enfant revenant

Causes urologiques: Infection urinaire n Hu rarement macroscopique chez l ’enfant n Enfant revenant de zones tropicales : bilharziose urinaire n (Tuberculose)

Causes urologiques: Tumeurs rénales ou des voies urinaires n Tumeur de Wilms (nephroblastome) Echo

Causes urologiques: Tumeurs rénales ou des voies urinaires n Tumeur de Wilms (nephroblastome) Echo ++ n Tumeurs vésicales = Rhabdomyosarcome rarissime chez l ’enfant

Maladie de Berger: pronostic n Insuffisance rénale terminale – – n 5 % à

Maladie de Berger: pronostic n Insuffisance rénale terminale – – n 5 % à 5 ans 10 % à 10 ans 20 % à 15 ans 30 % à 20 ans Risque corrélé à. – l'importance des lésions rénales à la PBR initiale – HTA et protéinurie (> 1 g/24 h)

Causes glomérulaires Syndrome d'Alport n Mutations du gène COL 4 A 5 n Hétérogénéité

Causes glomérulaires Syndrome d'Alport n Mutations du gène COL 4 A 5 n Hétérogénéité génétique. lié à l'X le plus souvent . récessif autosomique 15 -20 % des cas. dominant autosomique exceptionnel n Surdité de perception progressive n Cristallin – Apparaît entre 5 et 10 ans – Compensée par prothèse – lenticone antérieur (25 %) – cataracte sous capsulaire n Rétine – maculopathie (35 - 45 % des cas) = Pathognomoniques de l'affection

Syndrome d’Alport lié à l’X: Atteinte rénale

Syndrome d’Alport lié à l’X: Atteinte rénale

Thrombose de(s) veine(s) rénale(s) § Circonstances ü Souffrance anté, per ou post-natale üDéshydratation ü

Thrombose de(s) veine(s) rénale(s) § Circonstances ü Souffrance anté, per ou post-natale üDéshydratation ü Anomalies héréditaires de la coagulation (RPCA) n Gros rein + hématurie ± thrombopénie ± insuffisance rénale si TVR bilatérale

En pratique Interrogatoire • Circonstances de survenue • Symptômes associés (douleurs, fièvre, infection ORL

En pratique Interrogatoire • Circonstances de survenue • Symptômes associés (douleurs, fièvre, infection ORL ou cutanée) • Couleur des urines Hu totale ou non Caillots • Durée, périodicité des épisodes d'Hu • Histoire familiale : lithiase, hématurie, insuffisance rénale, surdité

En pratique Examen clinique – TA – Oedèmes ? Prise de poids ? –

En pratique Examen clinique – TA – Oedèmes ? Prise de poids ? – Purpura ? – Signes généraux ? • Palpation abdomen - fosses lombaires • Examen génital et anal

Glomérulonéphrite aiguë post infectieuse

Glomérulonéphrite aiguë post infectieuse

Epidémiologie des GNA post streptococciques n Incidence mal connue car nombreuses formes asymptomatiques (x

Epidémiologie des GNA post streptococciques n Incidence mal connue car nombreuses formes asymptomatiques (x 4 à x 20) : env 1 à 2/100 000 hab n Diminution de fréquence d’au moins 50% en 30 ans n Fréquence dépend du niveau socio-économique – 10% des GN dans les pays industrialisés – 40 -70% des GN dans les pays en voie de développement n Possibles facteurs génétiques et nutritionnels

n Le plus souvent sporadique mais peut survenir par épidémie – incidence après infection

n Le plus souvent sporadique mais peut survenir par épidémie – incidence après infection cutanée ~ 1 à 2% – incidence après infection ORL streptococcique ~ 8 à 25% zones tempérées sous les tropiques – hiver – après infection ORL n - saison chaude - après infection cutanée Surtout entre l ’âge de 2 et 12 ans – 5 % avant 2 ans – 5 - 10 % après 40 ans n Sex ratio : ♂/♀=2 (= 1 si on prend en compte les formes asymptomatiques)

n Streptocoque du groupe A dans 80% des cas n Toutes les souches ne

n Streptocoque du groupe A dans 80% des cas n Toutes les souches ne sont pas concernées : souches néphritogènes n Le risque dépend à la fois du sérotype et du foyer infectieux

Signes cliniques • Période de latence 7 à 15 jours, si infection ORL 3

Signes cliniques • Période de latence 7 à 15 jours, si infection ORL 3 à 6 semaines, si infection cutanée • Début brutal - Le plus souvent : - oedèmes du visage - hématurie - Syndrome néphritique complet : 40 % des cas (Hu, Pu, HTA, IR et oedèmes) - Formes asymptômatiques : 50% des cas hématurie microscopique HTA

Signes rénaux • Hématurie - Macroscopique • Oedèmes • Protéinurie - Syndrome nephrotique •

Signes rénaux • Hématurie - Macroscopique • Oedèmes • Protéinurie - Syndrome nephrotique • Hypertension • Insuffisance rénale • Oligurie 100 % 40 % 90 % 80 % 20 % 60 - 80 % 25 - 50 % 10 - 50 %

Autres symptômes Fatigue, malaise n Douleurs lombaires n Anorexie, vomissements n n Complications révélatrices

Autres symptômes Fatigue, malaise n Douleurs lombaires n Anorexie, vomissements n n Complications révélatrices : complications liées à la rétention hydrosodée – OAP, défaillance cardiaque – convulsions, coma le plus souvent par encéphalopathie hypertensive mais aussi par atteinte vasculaire (infarcissement)

Elément clé : dosage du complément n CH 50 et C 3 abaissé dans

Elément clé : dosage du complément n CH 50 et C 3 abaissé dans 90% à 100% des cas n C 4 abaissé précocément, de façon très transitoire

Examens à visée étiologique • Sérologie streptococcique • Augmentation des titres 10 à 15

Examens à visée étiologique • Sérologie streptococcique • Augmentation des titres 10 à 15 jours après infection • Pic à la 3° à 5° semaines, normalisation aprés plusieurs mois • Pas de corrélation avec la sévérité de la GNA • Si négatif : n’exclut pas le diagnostic • Prélèvement de gorge si foyer patent

Indications de la biopsie rénale • A la phase initiale : * Anurie >

Indications de la biopsie rénale • A la phase initiale : * Anurie > 2 jours * Insuffisance rénale > 10 jours * Syndrome néphrotique > 10 jours • Tardivement : diagnostic différentiel (GNMP, LED) * Protéinurie > 1 g/24 heures après un mois * Hématurie macroscopique > 1 mois * Deuxième épisode * Diminution du C 3 > 10 semaines

Traitement : symptomatique le plus souvent • Correction de la surcharge hydrosodée +++ •

Traitement : symptomatique le plus souvent • Correction de la surcharge hydrosodée +++ • Restriction des apports hydriques • Régime sans sel (0, 3 à 0, 5 mmol/kg/j) • Diurétiques • Epuration extrarénale • Traitement symptomatique des troubles hydroélectrolytiques • Anti – hypertenseurs • Activités physiques normales

Autres germes responsables de GNA BACTERIES • Streptocoque • • • Staphylocoques Mycoplasmes Bacilles

Autres germes responsables de GNA BACTERIES • Streptocoque • • • Staphylocoques Mycoplasmes Bacilles gram négatifs Typhoïde, yersiniose, brucellose, salmonelles Lèpre VIRUS PARASITES Hépatites P falciparum Herpès virus : CMV, EBV, Varicelle Toxoplasmose rougeole, rubéole Bilharziose Coxsackie, rickettsie, C burnetii (fièvre Q)