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Unité d’enseignement fondamentale 2 Matière : Génie aquacole Crédits : 4 Coefficient : 2

Unité d’enseignement fondamentale 2 Matière : Génie aquacole Crédits : 4 Coefficient : 2 Préparé par DR. BOUHALI fatima. bouhali@yahoo. fr Niveau/ L 3 Aquaculture et pisciculture F. Z

Contenu de la matière : • 1. 1. Les étangs Aménageme • 1. 2.

Contenu de la matière : • 1. 1. Les étangs Aménageme • 1. 2. Les lacs • 1. 3. Les lagunes nt des milieux naturels 1. 2. Création de milieux artificiels • 2. 1. Les conditions techniques de création • 2. 2. Les coûts de construction • 2. 3. Les équipements et la mécanisation de la production • • Conception • d’une • écloserie 3. 1. Les différents types d’écloserie 3. 2. Les conditions techniques de mise en place d’une écloserie 3. 3. Les coûts de construction 3. 4. Les équipements de mise en route d’une écloserie • 4. 1. Les différents types de structure • 4. 2. Les conditions techniques de mis en place des structures 4. Structures • 4. 3. Les équipements d’accompagnement d’élevage

Généralités Génie aquacole : c’est l’ensemble des méthodes, techniques et procédés de construction d'infrastructures,

Généralités Génie aquacole : c’est l’ensemble des méthodes, techniques et procédés de construction d'infrastructures, de superstructures et d'ouvrages d'art au bénéfice de l’aquaculture. Le génie aquacole est en plein essor ; des procédés nouveaux ont vu le jour en matière de contrôle des conditions d’élevage, particulièrement en élevage intensif. Ces technologies concernent aussi bien la maîtrise de la quantité et de la qualité de l’eau (pompage, aération, filtration, traitement, recyclage, …) que l’alimentation, le contrôle sanitaire ou la transformation et le conditionnement. (ZOUAKH, 2016)

Le génie aquacole s’intéresse : v aux études technico-économiques : évaluation des coûts et

Le génie aquacole s’intéresse : v aux études technico-économiques : évaluation des coûts et études d’impact ; v à la réalisation de structures d’élevage : mise en place du système d’exploitation en cages flottantes, conception d’écloseries, conception de fermes aquacoles artisanales (en extensif ou semi-extensif), installation de fermes modernes « clé en main » , … v à la conception d’ouvrages : construction de bassins en dur, aménagement des étangs artificiels, digues, structures annexes tels que les dispositifs de reprise de poissons, systèmes de traitement des eaux, circuits fermés, … ; v à la conception de l’appareillage en rapport avec l’activité aquacole : pompes, filtres, aérateurs, distributeurs automatiques d’aliments, trieuses, calibreuses, conditionneuses, équipements et accessoires divers, … ; vaux mesures et analyses physico-chimiques du milieu d’élevage (p. H, température, oxygène dissous, conductivité, salinité, composés azotés, …) ; v à la détermination de la capacité de charge en poissons d’un milieu, c’est-à-dire la qualité et la quantité de l’ensemencement ; vet à l’élaboration des méthodologies : recherche et développement, conception de programmes et logiciels, …

Zootechnie : c’est l’ensemble des techniques permettant l'adaptation d'animaux domestiques ou sauvages dans un

Zootechnie : c’est l’ensemble des techniques permettant l'adaptation d'animaux domestiques ou sauvages dans un environnement donné. La zootechnie aquacole et complémentaire du génie aquacole puisqu’elle s’intéresse : v à la sélection et à l’amélioration génétique des cheptels aquacoles ; v au monosexage et à la triploïdisation ; v à la maîtrise des techniques d’élevage et de reproduction ; v à la prophylaxie médicale (vaccination des poissons) ; v et à la gestion sanitaire (désinfection).

1. Aménagement des milieux naturels

1. Aménagement des milieux naturels

1. Les étangs sont des étendues plus vastes que les mares, avec une ceinture

1. Les étangs sont des étendues plus vastes que les mares, avec une ceinture de végétation au bord et parfois au centre où l’eau est dite libre. Favorables pour le Carassin, la tanche, le brochet, le gardon, l’ablette, et les carpes. Les petits étangs ont jusqu’à un mètre de profondeur, la chaleur n’atteint pas directement le fond. Les étangs de plus grande surface sont de plus grande variabilité temporelle. Ils fonctionnent comme des lacs à évolution rapide dont la biomasse est sous la dépendance du necton et des décomposeurs (bactéries). étang

Eléments d'un étang piscicole 1. Bien qu'il existe de nombreux types d'étangs piscicoles, voici

Eléments d'un étang piscicole 1. Bien qu'il existe de nombreux types d'étangs piscicoles, voici les principaux éléments et ouvrage associés à chacun d'eux: les digues, qui retiennent l'eau dans l'étang; les canaux, qui amènent ou évacuent l'eau de l'étang; les dispositifs de régulation, qui contrôlent le niveau de l'eau ou son débit à travers l'étang, ou bien les deux; les chemins et voies de desserte, qui longent l'étang et permettent d'y accéder; les installations de récolte et autres équipements destinés à la gestion de l'eau et des stocks piscicoles. Principaux éléments d’un étang piscicole

*Les différents types d'étangs Selon l'origine Étangs naturels: (qui existent déjà): résultant de l'accumulation

*Les différents types d'étangs Selon l'origine Étangs naturels: (qui existent déjà): résultant de l'accumulation de l'eau dans des creux et des dépressions de terrain. Etangs artificiels: (que l'on va créer): - Trous et excavations qui ne se vident pas. - Bassins que l'on peut vider - Etangs de barrage que l'on peut vider Selon l'alimentation en eau - par des sources (venant du fond ou des berges) - par ruissellement de la pluie (étangs collinaires, retenues de pluies d'orage) - par courant d'eau (une dérivation du marigot ou de la rivière)

Selon le type d'utilisation de l'étang Une ferme aquacole peut posséder plusieurs types d'étangs

Selon le type d'utilisation de l'étang Une ferme aquacole peut posséder plusieurs types d'étangs piscicoles, utilisés respectivement à des fins spécifiques: les étangs à reproducteurs pour l'élevage des poissons géniteurs; les étangs frayères pour la production d'oeufs et de jeunes alevins; les étangs d'alevinage pour la production d'alevins de plus grandes tailles; les étangs de stockage (ou de stabulation) pour conserver le poisson vivant temporairement, souvent avant de le vendre; les étangs de grossissement pour la production de poisson de consommation; les étangs intégrés situés à proximité de cultures, d'animaux d'élevage ou d'autres étangs piscicoles dont les déchets sont susceptibles de servir de produits d'alimentation ou de fertilisation; Les étangs d'hivernage pour garder un stock de poisson vivant pendant la saison froide.

2. Lacs Un lac est un volume d'eau libre superficiel remplissant une dépression naturelle

2. Lacs Un lac est un volume d'eau libre superficiel remplissant une dépression naturelle ou artificielle, sans connexion directe avec les océans et dans lequel le déplacement de l'eau n'est pas unidimensionnel. Lac d'Aguelmim à Tikjda, Algérie.

En chine les lacs sont classifiés en trois catégories selon leurs superficie (ADCP, 1979)

En chine les lacs sont classifiés en trois catégories selon leurs superficie (ADCP, 1979) comme suit: a) Grand lac: plan d’eau de plus de 6667 ha. b) Moyen lac: de 667 à 6667 ha c) Petit lac: de 67à 667 ha N. B Tout plan d’eau de mois de 67 ha est considéré comme un « étang » L’aménagement et la gestion des lacs naturels sont d’autant plus extensifs que leur superficie est grand. Ce sont donc les petits lacs qui reçoivent le plus d’attention en vue d’y augmenter la production halieutique par la gestion piscicole. Ce type de pisciculture est particulièrement bien développé dans les provinces de vallée ou les meilleurs rendements sont obtenus. Cependant; le système culturel y demeure généralement extensif; bien que; dans certains cas et uniquement dans des lacs de quelques centaines d’hectares tout au plus, la fertilisation organique et l’alimentation supplémentaire (végétaux) soient appliquées. Les taux de ces applications restent néanmoins toujours bien inférieurs à ceux observés en étangs piscicoles.

L’ensemencement entraîne l’introduction d’espèces non natives au milieu : Toute activité d’ensemencemen t d’un

L’ensemencement entraîne l’introduction d’espèces non natives au milieu : Toute activité d’ensemencemen t d’un plan d’eau est régie par la loi! Modifie l’équilibre naturel du milieu. Ensemencer un lac Entraîne un apport accru en nutriments dans l’eau, par la nourriture, les excréments, etc.

3. Les lagunes méditerranéennes sont des plans d’eau littoraux, séparés de la mer par

3. Les lagunes méditerranéennes sont des plans d’eau littoraux, séparés de la mer par un cordon littoral, appelé lido et alimentés en eau douce par les apports du bassin versant. le mot « étang » se substitue à l’appellation « lagune » . Les lagunes sont des zones humides* littorales, réparties de manière hétérogène sur l’ensemble du littoral méditerranéen. Comprises entre terre et mer, les lagunes entretiennent tout naturellement des relations étroites avec la mer, leur bassin versant et les zones humides qui l’entourent (marais, sansouïres* , etc. ). On nomme « complexe lagunaire » l’ensemble regroupant la lagune et ses zones humides périphériques. Lagune

*LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT: Le lagunage naturel fonctionne sur la base de 3 à

*LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT: Le lagunage naturel fonctionne sur la base de 3 à 5 bassins imperméables, vastes et peu profonds (environ 1 mètre) où l’eau s’écoule lentement par gravité. L’épuration est assurée par des organismes aérobies et parfois aussi anaérobies, sans ajout de réactifs chimiques. La forme des bassins favorise la photosynthèse et les échanges gazeux avec l’air et le temps de séjour de l’eau y est long (au moins 30 jours) pour permettre à la nature de faire son œuvre. Schéma en coupe d’une station de lagunage naturel. D’après : Cemagref, 2004.

2. Création de milieux artificiels Aménagement des milieux naturels

2. Création de milieux artificiels Aménagement des milieux naturels

2. 1. Les conditions techniques de création La construction d’un étang commence par le

2. 1. Les conditions techniques de création La construction d’un étang commence par le choix d’un bon site et par l’aménagement de l’étang dans la suite. Le choix d'un bon site est primordial en pisciculture : il conditionne la réussite de l'exploitation. Un bon choix du site conduit non seulement la réussite mais aussi a de l’influence sur: -les coûts d'aménagement, -la dimension de l'exploitation, -les facilités d'entretien, etc. Eléments essentiels pour choisir un site -Topographie du terrain, -Disponibilité d'eau, sol imperméable, -Accessibilité facile au terrain, terrain exposé au soleil et bonne pente, -Possibilité de construire plusieurs bassins et à moindre coût, -Proximité du village, disponibilité d'aliments pour le poisson. Aménagement d’étangs -Étapes d’aménagement d’un étang -Parties d’un étang -Accessoires

I. ELEMENTS ESSENTIELS POUR CHOISIR UN SITE A. TOPOGRAPHIE DU TERRAIN (TYPES DE VALLEES

I. ELEMENTS ESSENTIELS POUR CHOISIR UN SITE A. TOPOGRAPHIE DU TERRAIN (TYPES DE VALLEES UTILISABLES) 1. Vallées en V impropres à la pisciculture • le cours d'eau est trop bas; • pas assez de place sur les côtés; • La pente en travers étant trop forte.

2. Vallées en V tronquée favorables à la pisciculture • Un versant utilisable •

2. Vallées en V tronquée favorables à la pisciculture • Un versant utilisable • Possibilité de creuser un barrage en tête de vallée • Possibilité de creuser un canal d’alimentation en eau • assez de place pour creuser une série d'étangs

3. Vallées en V doublement tronquée les plus favorables à la pisciculture • Deux

3. Vallées en V doublement tronquée les plus favorables à la pisciculture • Deux versants utilisable

B. DISPONIBILITÉ D'EAU, SOL IMPERMÉABLE ET PENTE Eau pendant toute l’année compenser les pertes

B. DISPONIBILITÉ D'EAU, SOL IMPERMÉABLE ET PENTE Eau pendant toute l’année compenser les pertes par évaporation et infiltration Pas d’inondation a une certaine période de l’année Pertes des poissons, Digues emportées Sol imperméable (bien maintenir l'eau) Sol sablo-argileux convient mieux Vérification de l’alimentation en eau 1. Etang alimenté par la nappe phréatique (peu recommandé). • Difficulté au remplissage rapide 2. Etangs alimentés par la pluie (pas recommandé) • Sèche complètement en saison sèche 3. Etangs alimentés par un cours d'eau(recommandé) • De barrage • De dérivation

C. Un terrain exposé au soleil -Photosynthèse (Rayon solaire) -phytoplancton ou le plancton végétal

C. Un terrain exposé au soleil -Photosynthèse (Rayon solaire) -phytoplancton ou le plancton végétal se développe -Nourriture naturelle pour les poissons -Température optimal (optimum de croissance) ex : Tilapia une température de 28 à 30°c. Clarias 28 à 30°c °C max 34 °C NB : Couper tout arbre qui fait de l'ombre sur l'étang et on enlever toute végétation flottante de l'étang D. Possibilité de construire plusieurs bassins Économie dans la construction des digues Facilite la gestion des étangs E. Bonne pente (2 -8%)

F. Proximité du village Un meilleur contrôle des activités

F. Proximité du village Un meilleur contrôle des activités

II. AMÉNAGEMENT D’ÉTANG a. Types d’étangs 1. Les étangs de barrage sont des étangs

II. AMÉNAGEMENT D’ÉTANG a. Types d’étangs 1. Les étangs de barrage sont des étangs au travers desquels passe la totalité de l'eau provenant de la source. 2. Les étangs en dérivation sont alimentés en eau par un canal de dérivation ou d'alimentation

En série En parallèle

En série En parallèle

b. Etapes de l’aménagement d’un étang 1. Défrichement 2. Défrichement de la surface 3.

b. Etapes de l’aménagement d’un étang 1. Défrichement 2. Défrichement de la surface 3. Canal d'alimentation 5. Creuse une tranchée et Construction des digues 4. Le piquetage

c. Parties d’un étang 1. Canal d'alimentation avec tuyau d'alimentation. 2. L'assiette de l'étang

c. Parties d’un étang 1. Canal d'alimentation avec tuyau d'alimentation. 2. L'assiette de l'étang en pente régulière. 3. Tuyau de vidange à l'endroit le plus profond. 4. Moine 5. Digue solide avec les talus en pente. 6. Le marigot qui est plus bas que le fond de l'étang

Système de vidange Digue La taille peut varier En fonction du sol Tuyau PVC

Système de vidange Digue La taille peut varier En fonction du sol Tuyau PVC Moine Compostière Moine Pêcherie

Autres milieux artificielles Raceways : Bassins de forme rectangulaire très allongés. Long. : jusqu’à

Autres milieux artificielles Raceways : Bassins de forme rectangulaire très allongés. Long. : jusqu’à 30 m Larg. : 1 - 5 m Prof. : 0. 50 - 1. 50 m. Utilisés aussi bien en aquaculture d’eau douce que marine (pisciculture). Vu les débits importants qui traversent ces bassins, ils doivent être construits en maçonnerie ou en béton. Il existe des raceways en fibre de verre (munis de système d’alimentation en eau et de vidange). Pour pallier à certains inconvénients (accumulation d’ammoniac, mauvaise répartition de l’O 2 dissous, …), il y a nécessité d’avoir un débit important de l’eau pour évacuer les déchets (V = 25 -30 cm/s). Raceways en dur tapissés de résine, utilisés en aquaculture Raceway en fibre de verre et résine (C. N. R. D. P. A. )

Bassins circulaires : Dans les bassins circulaires tout comme les bassins carrés à angles

Bassins circulaires : Dans les bassins circulaires tout comme les bassins carrés à angles arrondis, l’eau est amenée tangentiellement et est évacuée par un trop-plein. Le volume de ces bassins peut dépasser 100 m 3. ils sont fabriqués en polyester armé de fibres de verre ou en fibrociment. Ces bassins sont essentiellement destinés à la croissance des alevins. Le fond est de forme conique pour éviter les dépôts Bassins circulaires utilisés pour la croissance des alevins de Tilapia. Ferme aquacole FATSTEP, Aïn Skhouna (W. de Saïda).

Cages flottantes (viviers flottants) : La cage flottante est constituée de 3 parties :

Cages flottantes (viviers flottants) : La cage flottante est constituée de 3 parties : Partie émergée: - rigide ou semi-rigide, elle détermine la forme de la cage et doit assurer une flottabilité suffisante ; - elle doit pouvoir supporter les efforts de l’ancrage ; - elle doit pouvoir supporter l’action des courants et de la houle ; - elle doit permettre la circulation de personnes sur des passerelles pour la manutention (tri, pêche, …) ; - il est possible d’y prévoir une aire de stockage et de distribution automatique de la nourriture. Partie immergée : Le plus souvent poche en filet, elle constitue le volume d’élevage. Les premiers essais étaient constitués de grillages métalliques empêchant la fuite des poissons. Les poches en filet sont plus faciles à entretenir, le maillage est adapté à la taille des poissons. Il faudrait avoir le maillage le plus large possible pour favoriser au maximum le renouvellement de l’eau ; les petits maillages peuvent se colmater facilement d’où la nécessité de les remplacer fréquemment. Cette poche est destinée à protéger les poissons élevés contre les prédateurs. Dans certains endroits, il faut se protéger contre les oiseaux prédateurs (cormorans, …) ; dans ce cas, un filet de protection doit être tendu au-dessus de la surface de la cage.

 Système d’ancrage : pour fixer la cage dans la zone choisie, il faut

Système d’ancrage : pour fixer la cage dans la zone choisie, il faut l’ancrer au fond. A cet effet, il faut connaître : - le poids de la cage flottante ; - les endroits où seront fixées lignes d’ancrage sur la structure ; - la hauteur d’eau à pleine mer et à basse mer ; - la direction et la vitesse du courant ; - l’ampleur des vagues dans les plus mauvaises conditions ; - la direction et la force des vents. Tous ces paramètres permettent de définir les efforts dans les lignes d’ancrage et de disposer les points d’ancrage. En site protégé, il y a peu de difficultés à réaliser l’ancrage de la cage flottante, généralement il est formé d’une dalle de béton armé posée sur le fond ou en terre. La technique des cages flottantes est utilisée dans les fermes marines au Japon, France, Norvège, … (élevage du Saumon) ou en d’autres milieux aquatiques : lacs, estuaires, lagunes, … (élevage du Loup, Dorade, Mulet, …). L’utilisation de viviers flottants fournit au poisson les conditions du milieu naturel, l’éleveur n’a pas à se préoccuper des problèmes de renouvellement de l’eau par pompage. Les investissements ne sont pas très lourds. Les dépenses d’énergie sont très réduites. L’aquaculture en cages flottantes peut présenter une activité principale surtout si l’éleveur dispose d’une embarcation (barge) et connaissant bien le milieu marin ainsi que les conditions du site (courant, houle, marée, …). Les sites exposés à la houle directe sont à exclure pour ce type d’élevage. Tous les rivages abrités conviennent si la profondeur minimale est de 3 m au moins.

Sites utilisables

Sites utilisables

Éléments d’une cage flottante

Éléments d’une cage flottante

Cages flottantes, ferme marine d’Azeffoun (Élevage de Loup et Daurade).

Cages flottantes, ferme marine d’Azeffoun (Élevage de Loup et Daurade).

*Les enclos, cages et hapas sont des espaces clos par des filets, utilisés pour

*Les enclos, cages et hapas sont des espaces clos par des filets, utilisés pour élever des animaux ou des végétaux aquatiques dans des lacs, cours d’eau, réservoirs ou en pleine mer. Les enclos sont fixés, les cages sont maintenues par des structures flottantes tandis que les hapas sont de simples filets suspendus par des bâtons. Les enclos Les hapas Les cages Les radeaux flottants, lignes, cordages, poches et piquets sont les principales installations utilisées pour certains types d’aquaculture, principalement pour la culture de mollusques et d’algues marines. Les lignes Les piques

3. Les coûts de construction *Les coûts de construction des fermes piscicoles varient considérablement

3. Les coûts de construction *Les coûts de construction des fermes piscicoles varient considérablement d'un endroit à l'autre et dépendent en particulier de facteurs tels que: la topographie du site: le choix d'un terrain en pente douce peut limiter les quantités de terre à transporter; le type de terrain: les sites marécageux sont les plus coûteux à aménager; la nature des matériaux employés: le béton peut être moins coûteux à l'usage que le bois; l'agencement de la ferme piscicole: la construction de grands étangs est moins coûteuse; la manière choisie pour réaliser les travaux: il est parfois plus avantageux d'organiser vous-même les travaux; le rythme auquel vous effectuez les travaux: il est généralement plus économique d'organiser le déroulement des travaux en fonction de la capacité de la main-d'oeuvre et du matériel disponibles sur place.

Durée de vie utile et coûts relatifs d'entretien des équipements de ferme piscicole *

Durée de vie utile et coûts relatifs d'entretien des équipements de ferme piscicole * Le coût augmente avec la valeur du nombre.

Exemple : Le coût de construction estimé de un étang du type rizière de

Exemple : Le coût de construction estimé de un étang du type rizière de 400 m 2 est calculé comme suit:

3. Conception d’une écloserie Aménagement des milieux naturels

3. Conception d’une écloserie Aménagement des milieux naturels

*Définition : Une écloserie est un établissement où les œufs éclosent dans des conditions

*Définition : Une écloserie est un établissement où les œufs éclosent dans des conditions artificielles, en particulier ceux des poissons. Elle peut être utilisée pour la conservation ex-situ des alevins ou poussins, pour reproduire des espèces rares ou en péril dans des conditions contrôlées, ou alternativement, les écloserie peuvent exister pour des raisons économiques. Écloserie Il est composé d'un filtre généralement un tuyau en PVC (diamètre 300 mm) équipé d'une maille de 100 microns. Ce filtre est placé dans un bac qui peut acceuillir plusieurs éclosoirs en série. La circulation de l'eau s'effectue du fond du filtre vers le haut à travers la maille où reposent les oeufs. L'évacuation de l'eau se fait par la partie supérieure en direction d'un casque récepteur. L'éclosoir est recouvert d'un couvercle qui est percé par un petit orifice que l'on place à la verticale de l'évacuation.

Paramètres d'élevage - Biomasse par bac 250 à 300 g/m 2 - Sex ratio

Paramètres d'élevage - Biomasse par bac 250 à 300 g/m 2 - Sex ratio 50/50 (0, 7 mâle pour une femelle au minimum) - Température de l'eau 28 à 30° C - Salinité 27 á 38 ‰ - Filtration 50 microns - Renouvellement d'eau 200 à 300% par jour et en continu - Aération forte par “air-lift” en profondeur et par diffuseur en surface - Lumière Très réduite Aliments frais : crabes (achetés sur place) huître (récoltées par les ouvriers) - têtes de crevettes - Alimentation granulés : NIPPAÎ et ARGENT utilisés surtout à la fin de la maturation.

Mode opératoire 1. Préparation de l'éclosoir Elle se fait simultanément avec la préparation des

Mode opératoire 1. Préparation de l'éclosoir Elle se fait simultanément avec la préparation des bacs d'élevage larvaire, c'est à dire, le matin lorsque les pontes ont été récoltées et observées. Tout le matériel devra être parfaitement nettoyé et séché avant la mise en eau. 2. Transfert des oeufs Il faut installer le filtre de 1 micron sur la pompe d'alimentation d'eau dans le local technique et mettre en place le système d'aération du bac éclosoir. Le bac sera rempli en veillant à ne laisser aucune bulle d'air au-dessous de la maille de l'éclosoir car elles constituent des “zones mortes” (mauvaise circulation d'eau et d'oxygènation). S'il y en a, elles seront siphonnées à l'aide d'un tuyau cristal d'aération. Les oeufs seront transferés avant que le niveau de l'eau n'atteigne la conduite d'évacuation d'eau. A l'aide d'une baguette appropriée, placer les oeufs au bord de l'éclosoir car cette opération semble augmenter le taux d'éclosion. Les éclosoirs sont recouverts avec les couvercles et le local est éclairé: attendre le début de l'éclosion en faisant des fréquentes observations surtout pour vérifier le bon débit de l'eau et pour noter l'heure d'éclosoin des premiers oeufs. 3. Récolte des Nauplii A la fin de l'éclosion des oeufs, tous les Nauplii en bonne santé sont récoltés dans le casque installé à la sortie de l'éclosoir. Ils sont transférés dans un seau avec 10 1 d'eau pour être comptés (voir § comptage des oeufs). Afin de faciliter le comptage des Nauplii, ils sont tués en ajoutant un peu d'eau douce dans les bôtes de Petri. Le nombre total est déterminé, ainsi que le taux d'éclosion. En fonction du nombre total de Nauplii, un ou plusieurs bacs d'élevage larvaire seront préparés.

2. Les conditions techniques de mise en place d’une écloserie: Chaque écloserie contient les

2. Les conditions techniques de mise en place d’une écloserie: Chaque écloserie contient les unités suivantes : Le bâtiment, composé d'une structure à 100 % en acier galvanisé et entièrement boulonnée. Cette dernière est calculée suivant la norme DTU CM 66 avec les valeurs suivantes : ¤ Charge de sable maximum en toiture : 25 kg/m 2, ¤ Pression de vent dynamique maximum : 95 kg/m 2, soit 140 km/h, ¤ Ancrâges sur platines articulées, ¤ Portique complet en profil mince de type double C, ¤ Empennage en profil mince de type simple C, ¤ Boulonnerie en qualité 8. 8, ¤ Cloisons autoporteuses. L'unité de géniteurs, en circuit fermé, afin de contrôler les paramètres physico-chimiques et la photopériode pour l'obtention de pontes décalées. Bassins équipés de récolteurs d'oeufs si nécessaires. Le traitement de l'eau, faisant appel à des techniques de filtration mécanique, de stérilisation, et de traitements biologiques et thermiques permet de maîtriser l'éclosion des oeufs et d'offrir un bon renouvellement.

L'unité larvaire avec bacs d'élevage aux conditions hydrodynamiques très précises, généralement cylindro-coniques. Mise en

L'unité larvaire avec bacs d'élevage aux conditions hydrodynamiques très précises, généralement cylindro-coniques. Mise en place des installations pour la production de rotifères, d'algues microscopiques et d'artémias. L'unité de sevrage dans la quelles larves sont transférées dans des bassins plus grands et habituées à une nourriture inerte. Elles sont ensuite acheminées à l'unité nurserie après quelques semaines. L'unité nurserie qui réceptionne les alevins après les dernières métamorphoses, et produit des poissons de quelques grammes déjà commercialisables. L'unité de pré-grossissement, dans des bassins de plus grand volume et dont l'objectif dépendra de la nature et de la demande des sites. Chacun bassin est optimisé pour reproduire les meilleures conditions hydrodynamiques.

L'unité de pompage et de traitement de l'eau dépendra de la qualité de l'approvisionnement

L'unité de pompage et de traitement de l'eau dépendra de la qualité de l'approvisionnement en eau. A partir de là, des traitements par filtration mécanique, par stérilisation et biofiltration sont réalisés. Un réseau hydraulique approprié distribuera l'eau recyclée dans les différentes unités d'élevage. Cette unité clé permettra, à travers le contrôle des paramètres d'élevage, de maîtriser la qualité du produit et de limiter les consommations d'eau tout en concentrant les rejets. Système de pompage

4. Structures d’élevage

4. Structures d’élevage

1. Les différents types de structure On distingue généralement trois filières d'élevage possibles, dont

1. Les différents types de structure On distingue généralement trois filières d'élevage possibles, dont les caractéristiques essentielles sont résumées ci-après. L'extensif Pratiqué en bassin de terre ou en lagunes plus ou moins aménagées, Les renouvellements d'eau sont faibles, généralement réalisés naturellement par la marée. L'élevage s'effectue à basse densité Les rendements sont inférieurs à 800 kg/ha/an. Le semi-intensif Dans ces systèmes, le contrôle humain de l’environnement de la ferme est plus important que dans le système extensif. Il peut simplement impliquer le peuplement des lagunes avec des juvéniles qui ont été en pré-grossissement dans le système intensif (FAO, 2011). Dans ce cas, il est aussi possible de fertiliser la zone d’élevage pour augmenter la disponibilité de nourriture naturelle (Barnabé, 1991). L'élevage se pratique dans des bassins de terre de grandes dimensions disposant d'ouvrages hydrauliques permettant un renouvellement d'eau satisfaisant (par pompage). Les rendements obtenus sont fonction des conditions climatiques, du soin apporté à l'élevage et de l'organisation des cycles de production. Ils sont compris entre 2 t et 4 t par hectare et par an. - Le personnel doit être fiable et qualifié

L'intensif Dans ce cas, l’eau et l’alimentation sont contrôlées (Lacroix, 2004). Les phases de

L'intensif Dans ce cas, l’eau et l’alimentation sont contrôlées (Lacroix, 2004). Les phases de prégrossissement et grossissement intensives des poissons peuvent être réalisées dans des installations à terre avec des bacs rectangulaires en béton qui varient en taille (200 – 3000 m 3 ) selon la taille des poissons et de la production demandée (FAO, 2011). Cette voie d'élevage repose sur des techniques plus récentes. Le grossissement est réalisé dans de petites enceintes (quelques milliers de m³) équipées d'un système d'aération. On peut distinguer schématiquement trois techniques: - la technique américaine de «raceway» , basée sur un fort courant de renouvellement d'eau (rendement de plusieurs dizaines de t/ha/an sur p. vannamei et p. stylirostris ); - la technique asiatique, intermédiaire entre le semi-intensif et «l'hyper-intensif» de type «raceway» . Basée sur une forte aération, des renouvellements d'eau séquentiels et l'apport d'aliments performants (rendements à 6 à 20 t/ha/an pour p. monodon );

-la technique française (Aquacop), basée sur un recyclage des déchets d'élevage par des bactéries

-la technique française (Aquacop), basée sur un recyclage des déchets d'élevage par des bactéries nitrifiantes. Elle nécessite une aération importante mais de faibles renouvellements d'eau et l'apport d'aliments composés (rendements obtenus 20 à 30 t/ha/an sur plusieurs espèces). Cette technique se développe en Polynésie française à une échelle commerciale. La technique asiatique est à l'heure actuelle développée à grande échelle et les résultats obtenus à Taïwan et plus récemment en Thaïlande, sont particulièrement convaincants. Les coûts de production sont en général nettement plus élevés que pour l'élevage semi-intensif classique (l'espèce élevée est p. monodon ): - L'aliment est en général deux à trois fois plus cher. - La consommation d'énergie est plus élevée (aération) ainsi que les charges de maintenance.

super intensif L’élevage se fait dans des bacs inoxydables, à la densité de 300

super intensif L’élevage se fait dans des bacs inoxydables, à la densité de 300 poissons par m 3 avec un renouvellement de l’eau. L’eau chaude provient du système de refroidissement d’une centrale nucléaire. Les poissons atteignent un poids entre 250 et 500 g. La production est de 30 Kg /m 3 / mois soit 3, 600 T /ha/an avec un cycle complet (alevinage inclus) de 10 mois. Pour l’alimentation des poissons, ils utilisent des distributeurs qui se terminent par des tiges qui sont dans l’eau. Chaque fois que le poisson pousse la tige avec sa bouche, un peu de nourriture tombe dans l’eau à cet endroit. Les poissons apprennent très vite à se nourrir à la demande. Ce type d’élevage est réalisé en Italie (Lacroix, 2004).

2. Les conditions techniques de mis en place des structures: L'élevage comporte trois étapes

2. Les conditions techniques de mis en place des structures: L'élevage comporte trois étapes l'élevage larvaire en écloserie le pré-grossissement dans une nurserie le grossissement en bassins jusqu'à la taille commerciale

1. L'élevage larvaire Il s'effectue dans une écloserie. L'écloserie est un ensemble d'unités ayant

1. L'élevage larvaire Il s'effectue dans une écloserie. L'écloserie est un ensemble d'unités ayant chacune fonction propre et devant nécessairement fonctionner de manière synchrone, pour que la production de post-larves soit fiable et régulière. Cet ensemble se compose: - de bassins de stockage des reproducteurs; - d'une zone de maturation; - d'une zone de ponte-éclosion; - de la salle d'élevage larvaire; - de la salle de production d'algues; - d'une unité de production d'artémia. *Les bassins d'élevage des reproducteurs Les enceintes d'élevage sont de simples bassins le plus souvent en terre, où s'effectuent toutes les étapes du grossissement. Les individus sont sélectionnées dès le stade juvénile et traitées de manière à obtenir des reproducteurs sains, en un minimum de temps.

*La maturation Les individus sont placées dans des bacs circulaires à une charge maximum

*La maturation Les individus sont placées dans des bacs circulaires à une charge maximum de 300 g/m²; elles reçoivent une alimentation particulière à base de nourriture fraîche et d'aliments composés spécifiques. T° (27 et 30° C). La maturation et la ponte sont obtenues assez souvent après ablation oculaire unilatérale. Chaque femelle est susceptible de pondre 1 à 3 fois par mois. La ponte et l'éclosion Les femelles prêtes à pondre sont isolées dans de petits bacs cylindro-coniques. La ponte survient généralement dans la nuit et les �œufs récupérés sur des filtres sont placés en incubateurs. L'éclosion se produit quelques heures plus tard, et les nauplii récupérés sont transférés directement en bacs d'élevage larvaire. L'élevage larvaire est réalisé dans des bacs cylindro-coniques ou en forme de «U» , d'un volume unitaire variable selon la capacité de production (entre 1 m³ et 15 m³). La technique utilisée, dite intensive, La production d'algues Les algues unicellulaires sont utilisées comme nourriture par les larves. Ainsi, seules des souches d'algues préalablement sélectionnées et testées sont cultivées. La technique de production consiste à réaliser des «blooms» successifs dans des volumes croissants. La production d'artémia L'artémia est un petit crustacé utilisé comme proie vivante.

*Le pré-grossissement Il s'agit d'une étape de transition entre l'écloserie et la phase de

*Le pré-grossissement Il s'agit d'une étape de transition entre l'écloserie et la phase de grossissement - Les bassins de grossissement peuvent ainsi être ensemencés avec un nombre de juvéniles connu. A cette taille les risques de mortalité sont limités. Ainsi, le suivi du bassin est plus efficace, particulier au niveau de l'appréciation des besoins alimentaires. - La gestion de la ferme est plus rationnelle. L'étape de pré-grossissement raccourcit la durée des grossissements et permet une rotation plus rapide des bassins. Il peut être réalisé selon plusieurs filières et dure entre 10 jours et 2 mois (poids moyen atteint 0, 05 g à 1 g). Les meilleurs résultats de pré-grossissement sont obtenus dans les conditions suivantes: - bon état des post-larves à l'ensemencement; - température comprise entre 26 et 30° C; - salinité comprise entre 25 et 35 0; - ensemencement mono-spécifique et groupé; - apport d'aliment de bonne qualité (artémia congelé, micro particules)

*Le grossissement s'effectue, dans des bassins de terre construits sur une surface plane. Les

*Le grossissement s'effectue, dans des bassins de terre construits sur une surface plane. Les digues sont également en terre compactée, construites en déblais-remblais ou par apport de terre. Il est très rare que les bassins soient creusés dans le sol, pour deux raisons fondamentales: -Le niveau des terrains recherchés est généralement bas pour minimiser les coûts de pompage (d'autre part, les terrains surélevés sont généralement agricoles, donc de coût très élevé). Les vidanges de bassins seraient donc impossibles à réaliser gravitairement. -Les coûts de construction seraient très élevés, compte tenu de l'importance des déblais à évacuer. Chaque bassin est alimenté en eau par des conduites à partir d'une station de pompage ou plus fréquemment par l'intermédiaire d'un canal en charge. L'eau entre et sort par l'intermédiaire de dispositifs appelés moines, comportant des panneaux de filtration et un système de régulation du débit. La hauteur d'eau est généralement comprise entre 0, 80 et 1, 50 m. Les fonds de bassin sont réglés de manière à réaliser une vidange rapide suivie d'un assez du sédiment. Cet assez peut être suivi d'un hersage superficiel destiné à faciliter la minéralisation de la matière organique. Dans le cas d'élevage intensif, les bassins sont également munis de dispositifs d'aération de l'eau.

3. Les équipements d’accompagnement Contrôle quotidien L’aspect d’animal Autres - Oxygène dissous (plusieurs fois

3. Les équipements d’accompagnement Contrôle quotidien L’aspect d’animal Autres - Oxygène dissous (plusieurs fois - La couleur et l'aspect général de la regarder très attentivement l'état du sédiment; - vérifier les paramètres physicochimiques; - vérifier qu'une mortalité exceptionnelle n'a pas eu lieu (ceci peut s'effectuer en plongeant dans le bassin). par jour); - p. H; - Température; - Disque de Secchi (transparence); - Observation de «visu» de la couleur (vert brun) et de l'aspect de l'eau. La couleur correspond en général au mélange de différentes espèces d'algues, toujours préférable à la domination d'une ou deux espèces: dans ce dernier cas, le bloom est plus instable. - Observation du comportement des animaux (s'ils sont immobilisés ou s'ils nagent à la surface, il peut y avoir un problème de température ou d'oxygène. S'ils nagent en permanence autour du bassin, un manque d'aliment. . . ); - nettoyage des mailles de filtration à l'entrée et à la sortie carapace; - La fermeté de la chair; - l'absence d'algues épiphytes, de parasites, champignons et nécroses; - L'état des branchies et des appendices et antennes; - L'activité des crevettes et la présence régulière de mues; - L'absence de crevettes mortes sur le fond du bassin

Conclusion

Conclusion

Finnnnn!!!!! Questions svp ?

Finnnnn!!!!! Questions svp ?