Infections cutanes pyognes Un peu de smantique Les

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Infections cutanées à pyogènes

Infections cutanées à pyogènes

Un peu de sémantique • Les pathologies dites d’inoculation • Les exanthèmes infectieux •

Un peu de sémantique • Les pathologies dites d’inoculation • Les exanthèmes infectieux • Les infections cutanées à pyogènes – Primaires – Secondaires

 • Pathologies d’ inoculation : – Pasteurellose (morsure chien), Tularémie (lièvre, rongeur, tique),

• Pathologies d’ inoculation : – Pasteurellose (morsure chien), Tularémie (lièvre, rongeur, tique), Rouget du porc, Bartonellose, Rickettsioses (tiques), Borelliose (tiques et poux), – Zoonoses transmises par piqûre d’arthropodes

 • Exanthèmes infectieux : – Varicelle, ROR, HHV 6 (6ème maladie), Toxoplasmose, VIH,

• Exanthèmes infectieux : – Varicelle, ROR, HHV 6 (6ème maladie), Toxoplasmose, VIH, toxine staphylococcique oo streptococcique…. . arboviroses (dengue) = éruption cutanée érythémateuse diffuse et d’apparition aiguë. Il peut s’accompagner d'un énanthème, c'est-à-dire d'une atteinte muqueuse 1. On distingue différents types d'exanthèmes : • exanthème scarlatiniforme : larges plaques rouge vif sans intervalle de peau saine, prédominant aux plis de flexion et pouvant évoluer vers une desquamation secondaire. • exanthème morbilliforme : maculo-papules rouges pouvant confluer en plaques séparées par des intervalles de peau saine. ex rougeole • exanthème roséoliforme : petites macules roses pâles mal délimitées séparées par des intervalles de peau saine: ex syphilis, primo-infection VIH, exanthème subit .

- Infections cutanées à pyogènes = bactéries « productrices de pus » • Dues

- Infections cutanées à pyogènes = bactéries « productrices de pus » • Dues essentiellement à Staphylococcus Aureus et Streptocoque pyogène ( A et C surtout) • On distingue: – Les infections cutanées primaires : qui surviennent sur peu saine ou apparamment indemne (impétigo, furonculose, folliculite). – Les infections cutanées secondaires : = surinfection d’une peau lésée (traumatisme, geste nosocomial, dermatose, brulure)

 • LA PEAU EST BARRIERE • ELLE EST AUSSI COLONISEE PAR DE NOMBREUSES

• LA PEAU EST BARRIERE • ELLE EST AUSSI COLONISEE PAR DE NOMBREUSES BACTERIES

FLORE NORMALE • Peau et muqueuses normales colonisées par flore : – couches superficielles

FLORE NORMALE • Peau et muqueuses normales colonisées par flore : – couches superficielles de l’épiderme – annexes pilaires • 2 types : – résidente permanente : nombreuses bactéries gram + (staph epidermidis) et -, anaérobies, candida. – transitoire = contaminante : staph doré et strepto A responsables de la majorité des infections cutanées, germes contagieux et non immunogènes.

 • Flore varie selon : – Qualité de la peau : plaie et

• Flore varie selon : – Qualité de la peau : plaie et contamination – Interaction entre germes – Environnement : chaleur + humidité favorise la contamination (plis, narines) ( couches…) – Hôte : Déficits immunitaires, diabète, dénutrition …

Gites : • Staph doré : fosses nasales, intestin, peau et annexes glandulaires (aisselles,

Gites : • Staph doré : fosses nasales, intestin, peau et annexes glandulaires (aisselles, périnée), transmission directe par lésion ou indirecte par voie aérienne ou objets ou manuportée. • Strepto A : pharynx, transmission aérienne, favorisée par contact étroit.

INFECTIONS CUTANEE PRIMAIRES 1. L impétigo

INFECTIONS CUTANEE PRIMAIRES 1. L impétigo

 • Infection cutanée superficielle à strepto A ou /et staph doré • Touche

• Infection cutanée superficielle à strepto A ou /et staph doré • Touche la couche cornée de l épiderme • +++ Enfant • Contagieux, petites épidémies => éviction scolaire • Lésion élémentaire : bulles superficielles très fragiles, avec des érosions, se couvrent de croûtes jaunâtres « méllicériques » , souvent péri-oriciciel. • Pas de fièvre

IMPETIGO BULLEUX STAPHYLOCOCCIQUE

IMPETIGO BULLEUX STAPHYLOCOCCIQUE

Traitement • • • Antiseptiques Pas de corticoïdes ! Hygiène Antibiotiques locaux ? Antibiotiques

Traitement • • • Antiseptiques Pas de corticoïdes ! Hygiène Antibiotiques locaux ? Antibiotiques par voie générale : si forme étendues avec lésions multiples. – Pénicilline M , Amoxicilline +ac Clavulanique – Macrolides – Céphalosporines de première et seconde génération • Eviction scolaire • Si récidive : traiter les gites

2. FOLLICULITES • Infection du follicule pilosébacé. • Fréquent au niveau des zones pileuses

2. FOLLICULITES • Infection du follicule pilosébacé. • Fréquent au niveau des zones pileuses : – visage (sycosis à staph de la barbe favorisé par le rasage), – cuir chevelu, thorax, cuisses, paupières (orgelet) • Traitement: – local , ATS, hygiène, suppression des irritations, frottement, rasoirs jetables – dans les formes sévères: ATB per os.

3. FURONCLE • Folliculite profonde et nécrosante à staph doré. • Induration chaude et

3. FURONCLE • Folliculite profonde et nécrosante à staph doré. • Induration chaude et douloureuse centrée sur 1 poil: suppuration : nécrose avec élimination du follicule pileux (bourbillon jaune) : cratère rouge => cicatrice • +++ cuisses , fesses • Favorisé par gîtes à staph, manque d’hygiène, obésité , frottements • F. particulières : ü ü ANTHRAX = agglomération de furoncles FURONCULOSE = répétition recherche d’un gîte ou d’un facteur favorisant

Staphylococcie maligne de la face • Manipulation d’un furoncle centro-facial • Risque de thrombophlébite

Staphylococcie maligne de la face • Manipulation d’un furoncle centro-facial • Risque de thrombophlébite septique pouvant atteindre le sinus caverneux.

 • 4. Abcès • 5. Lymphangite • 6. Thrombophlébite : inflammation puis thrombose

• 4. Abcès • 5. Lymphangite • 6. Thrombophlébite : inflammation puis thrombose veineuse puis infection et embols septiques à distance • 7. Onyxis, périonyxis et panaris

8. L’Erysipèle Dermohypodermite aigüe non nécrosante

8. L’Erysipèle Dermohypodermite aigüe non nécrosante

 • Infection cutanée aiguë à streptocoque (hémolytique du groupe A, pfs G ou

• Infection cutanée aiguë à streptocoque (hémolytique du groupe A, pfs G ou C) atteignant le derme et l’hypoderme (dermohypodermite) • le plus souvent chez l’adulte après 40 ans. • membres inférieurs (insuffisance veineuse et lymphatique). • Egalement visage et membres supérieurs (lymphangite après curage ganglionnaire et radiothérapie)

Clinique : • Début souvent brutal, avec fièvre aigüe et frissons • + signes

Clinique : • Début souvent brutal, avec fièvre aigüe et frissons • + signes locaux : placard inflammatoire, rouge chaud, douloureux, sans intervalle de peau saine, avec œdème. • Lymphangite associée, adénopathie satellite • Porte d’entrée

Examens complémentaires : • • • Rien : clinique Biologie avec syndrome inflammatoire Hémocultures

Examens complémentaires : • • • Rien : clinique Biologie avec syndrome inflammatoire Hémocultures Echo-doppler si suspicion de phlébite Prélèvement de la porte d’entrée

Prise en charge : Hospitalisation si signes de gravité, isolement Antalgiques et antipyrétiques Anticoagulation

Prise en charge : Hospitalisation si signes de gravité, isolement Antalgiques et antipyrétiques Anticoagulation iso Traitement antiseptique ou antifungique de la porte d’entrée • Pansements gras, non compressif • Antibiothérapie : pénicilline G ou Amoxicilline ou pristinamycine • •

9. La dermohypodermite bactérienne nécrosante : Fasciite • Redoutable : 30 % de décès.

9. La dermohypodermite bactérienne nécrosante : Fasciite • Redoutable : 30 % de décès. • Atteinte avec nécrose de tout l’hypoderme allant jusqu’à l aponévrose. • Le streptocoque A est l’agent le plus fréquent. • Forme pelvienne poly-microbienne = gangrène de fournier. • Favoriser par ID et anti-inflammatoire

 • Début similaire à l’érysipèle • Puis signes généraux +++ , choc •

• Début similaire à l’érysipèle • Puis signes généraux +++ , choc • Localement : hyperalgique, nécrose, taches cyaniques, hypoesthésie • Placards nécrotiques en cartes de géographie

Prise en charge : • • Urgence médico-chirurgicale. Réanimation. Excision totale de tous les

Prise en charge : • • Urgence médico-chirurgicale. Réanimation. Excision totale de tous les tissus nécrosés. Secondairement chirurgie plastique Antibiothérapie IV large 1 à 2 heures de pansements par jours Antalgiques ++++

INFECTIONS CUTANEES SECONDAIRES

INFECTIONS CUTANEES SECONDAIRES

 • Tout plaie ou toute dermatose peut se surinfecter • Mais aussi ….

• Tout plaie ou toute dermatose peut se surinfecter • Mais aussi …. : tout abord chirurgical ou tout traitement ou dispositif transcutanée ! • Les alertes : la fièvre, la douleur, l’inflammation, la présence de pus, une lymphangite, une adénopathie…. • Prévention : surveillance des plaies.