AVEC MARIJO Au pied des monts du Vaucluse

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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO

Au pied des monts du Vaucluse -1 -

Au pied des monts du Vaucluse -1 -

su E L S L’I E U G R O S a r-l

su E L S L’I E U G R O S a r-l

Dans le département du Vaucluse, La perle verte de l’Isle-sur-la-Sorgue tire son nom de

Dans le département du Vaucluse, La perle verte de l’Isle-sur-la-Sorgue tire son nom de la rivière naissant à quelques km et se divisant en de multiples canaux dans la ville. Cela donne l’impression d’un groupement d’îles ce qui a valu à cette cité le surnom de Venise Comtadine en référence au Comtat Venaissin dont elle faisait partie. La rivière étend ses deux longs bras autour de la ville comme pour mieux l'étreindre. « Burelé, ondé d'argent et d'azur, à une flamme de gueules mouvante de tout le chef » .

On a retrouvé mention d’un castrum à l’époque romaine. Cette cité fut le fief

On a retrouvé mention d’un castrum à l’époque romaine. Cette cité fut le fief des comtes de Provence puis de ceux de Toulouse avant d’appartenir au Saint-Siège en 1274. Les papes élevèrent des fortifications et les habitants des villages voisins venaient s’y réfugier en cas d’attaque. Cela lui valut d’être épargnée par les guerres de Religion… Au moment de la Révolution, elle fut rattachée aux Bouches -du-Rhône puis au Vaucluse quand ce département fut formé en 1793. Au cours dernières décennies, elle est devenue le fief de la brocante ce qui lui a valu une renommée internationale. Après Saint-Ouen et Londres, c’est le troisième centre européen de commerce des antiquités. Des commerces et des galeries d’art se sont installés en grand nombre constituant l’activité majeure de la ville, la faisant passer de 7 000 habitants en 1960 à Environ 19 000 de nos jours.

Malheureusement, en cette sombre journée d’octobre, la ville ne nous réserve pas une image

Malheureusement, en cette sombre journée d’octobre, la ville ne nous réserve pas une image de grande activité ! C’est sous la pluie que nous ferons toute notre visite… En témoigne ce mannequin qui attend désespérément d’être habillé, abandonné sur la chaussée ruisselante !

C’est de la place de la Liberté où nous avons réussi à garer la

C’est de la place de la Liberté où nous avons réussi à garer la voiture que nous allons entreprendre notre exploration. Cette place est, normalement, très animée, avec ses boutiques au caractère un peu vieillot, ses cafés et ses restaurants… Durant notre promenade, nous allons croiser de nombreuses roues à aube, suivant, méthodiquement, à peu près dans sa totalité, le parcours proposé par l’Office du Tourisme.

L’Office du Tourisme est installé dans l’ancienne halle aux grains. Au XVIIIe siècle, elle

L’Office du Tourisme est installé dans l’ancienne halle aux grains. Au XVIIIe siècle, elle fut construite pour remplacer un bâtiment devenu trop petit. Le rez-de-chaussée était destiné aux marchandises des étrangers tandis que le premier étage était affecté à celles des habitants.

Nous croisons un premier petit bras de la Sorgue passant entre les habitations. Ce

Nous croisons un premier petit bras de la Sorgue passant entre les habitations. Ce fleuriste essaie d’apporter un peu de gaieté avec ses lumières et ses plantations à ‘l’extérieur…

Est-ce que les bains-douches attirent encore le client ? Avant d’arriver en périphérie, nous

Est-ce que les bains-douches attirent encore le client ? Avant d’arriver en périphérie, nous croisons l’ancien couvent des Cordeliers.

Nous voilà enfin près de la Sorgue faisant le tour du noyau central de

Nous voilà enfin près de la Sorgue faisant le tour du noyau central de la ville. Bien entourée de verdure retombante, avec le charme de ses petits ponts, elle doit constituer une merveilleuse promenade sous soleil et ciel bleu…

Des petites rues débouchent sur le quai et nous y croisons aussi une ancienne

Des petites rues débouchent sur le quai et nous y croisons aussi une ancienne école.

Depuis une époque très ancienne, les eaux de la Sorgue ont fourni la force

Depuis une époque très ancienne, les eaux de la Sorgue ont fourni la force motrice à de nombreuses usines. On pense que leur utilité première fut pour les moulins à blé. Puis arriva le tissage de la laine et de la soie. A l’origine, filage et tissage se faisaient à domicile et les paysans des fermes apportaient ensuite leurs étoffes à l'Isle pour y être parées (foulées et apprêtées aux moulins-paroirs ou « paradoux » ), grâce à l’action des eaux de la Sorgue. Petit à petit, les propriétaires de ces moulins se mirent à filer et tisser eux -mêmes. Au XIIIe siècle, les draps, « blanquets » , draps pour recouvrir les lits, couvertures d’aujourd’hui, fabriqués à Lisle étaient réputés. Il y eut jusqu’à 66 roues recensées dont 49 dans le centre ville. Au milieu du XIXe siècle, 17 fabriques de soie et laine étaient en activité, employant 297 ouvriers. (Office du Tourisme). Aujourd’hui il reste 17 roues à aubes disséminées sur les multiples bras de la Sorgue. Elles ont une simple fonction décorative, mais c'est un spectacle fascinant.

Pour donner une idée de la topographie de la ville et de l’emplacement de

Pour donner une idée de la topographie de la ville et de l’emplacement de ses roues sur la rivière.

Voici la roue du Portalet. Elle alimentait la fontaine de Campredo. Elle devint industrielle

Voici la roue du Portalet. Elle alimentait la fontaine de Campredo. Elle devint industrielle en 1841 (production de soie, puis de pâtes alimentaires).

On sent la volonté de préserver le caractère bucolique des abords…

On sent la volonté de préserver le caractère bucolique des abords…

Roue du quai du Nord

Roue du quai du Nord

Au loin, la roue du quai du Nord et au premier plan, celle des

Au loin, la roue du quai du Nord et au premier plan, celle des Minimes. Elle fut construite par les frères Minimes pour donner de l’eau à leur couvent.

En bordure du quai, cet édifice comporte une très belle porte.

En bordure du quai, cet édifice comporte une très belle porte.

L’autorisation d’exploiter cette roue des Lices de Villevieille fut donnée par arrêté royal en

L’autorisation d’exploiter cette roue des Lices de Villevieille fut donnée par arrêté royal en 1818.

Construit entre 1746 et 1757, cet hôtel-Dieu subira de nombreux travaux d’embellissement tout au

Construit entre 1746 et 1757, cet hôtel-Dieu subira de nombreux travaux d’embellissement tout au long du XVIIIe siècle. Les religieuses de Saint-Joseph, venues d’Avignon, le gérèrent jusqu’en 2004.

Celle-ci, la roue des Tourelles, fut accordée par ordonnance royale, en 1832, à David

Celle-ci, la roue des Tourelles, fut accordée par ordonnance royale, en 1832, à David Joseph Xavier dit David cadet, fabricant de couvertures.

Une manufacture survivant depuis plus de 200 ans !

Une manufacture survivant depuis plus de 200 ans !

La rue des roues est un des hauts lieux du passé industriel des Sorgues.

La rue des roues est un des hauts lieux du passé industriel des Sorgues. Le Canal de l’Arquet est le seul bras de la Sorgue traversant réellement le centre ville. Le long de ce canal, on pouvait dénombrer jusqu’à 17 roues et 14 dans la rue Jean Théophile lui faisant suite. La majeure partie de ces ouvrages servaient à faire fonctionner des usines de soie.

Le propriétaire de la roue Croset reçut l’ordonnance royale en 1828. Elle l’autorisait à

Le propriétaire de la roue Croset reçut l’ordonnance royale en 1828. Elle l’autorisait à l’utiliser pour une carderie de laine.

A l’autre extrémité du terrain de l’hôpital, on trouve sa chapelle datant du XVIIIe

A l’autre extrémité du terrain de l’hôpital, on trouve sa chapelle datant du XVIIIe siècle. Non loin une vieille porte que l’on voudrait repeindre !

En 1832, une ordonnance royale donna l’autorisation d’utiliser la roue Victor Courtet pour un

En 1832, une ordonnance royale donna l’autorisation d’utiliser la roue Victor Courtet pour un moulin à soie et une filature de laine. L’équipe Sorgue de la Communauté de Communes s’est récemment affairée à poursuivre la restauration de cette roue. Les paliers (organes ayant pour but de supporter et de guider, en rotation, l’axe de la roue) ont été changés ainsi que toutes les pales. Les agents de l’équipe en ont profité pour détartrer l’ensemble de la roue

Nous retrouvons les bords de la voie d’eau principale. De là, part la route

Nous retrouvons les bords de la voie d’eau principale. De là, part la route d’Avignon. Des espaces engageant à la convivialité sont aménagés.

La roue de la Porte d’Avignon était, anciennement, celle du jardin des religieuses de

La roue de la Porte d’Avignon était, anciennement, celle du jardin des religieuses de Sainte-Elisabeth.

La rivière près de la roue d’Avignon, dans les deux sens… A gauche, on

La rivière près de la roue d’Avignon, dans les deux sens… A gauche, on remarque un charmant petit pont de pierre.

Et puisque l’Isle-sur-la-Sorgue est un centre important de brocante et d’antiquités, il faut bien

Et puisque l’Isle-sur-la-Sorgue est un centre important de brocante et d’antiquités, il faut bien en montrer un exemple !

Roue Giraud, autorisée pour l’irrigation d’un jardin en 1821.

Roue Giraud, autorisée pour l’irrigation d’un jardin en 1821.

Ci-dessous, cet édifice fut construit, en 1880, par Honoré Dumas, puis revendu à la

Ci-dessous, cet édifice fut construit, en 1880, par Honoré Dumas, puis revendu à la Caisse d’Epargne par son fils, Hyppolyte Dumas, en 1918. Ci-dessus, la roue de Ribère appartenait depuis une trentaine d’année à la famille Roze lorsqu’elle fut réglementée par ordonnance en 1843.

La roue Mihe appartenait au meunier du même nom. Elle fut réglementée par arrêté,

La roue Mihe appartenait au meunier du même nom. Elle fut réglementée par arrêté, en 1828. Elle se situe sur un autre bras de la Sorgue, face à la roue Ribère dont elle est séparée par un jardin public.

Le jardin public entre les deux bras de la Sorgue.

Le jardin public entre les deux bras de la Sorgue.

Dernier coup d’œil sur la Sorgue dans sa partie plus large.

Dernier coup d’œil sur la Sorgue dans sa partie plus large.

A droite, la chapelle de la Congrégation des Hommes, ancienne chapelle des Pénitents Bleus,

A droite, la chapelle de la Congrégation des Hommes, ancienne chapelle des Pénitents Bleus, du XVIe siècle.

L’église paroissiale dédiée à l’Assomption fut d’abord Basilique Saint-Laurent, puis collégiale en 1222 et

L’église paroissiale dédiée à l’Assomption fut d’abord Basilique Saint-Laurent, puis collégiale en 1222 et rebaptisée Notre-Dame-des-Anges à l’initiative de l’Évêque de Cavaillon. La façade de l’église est représentative du style dit « jésuite » . - Au-dessus de la porte, se superposent un cadran lunaire et une horloge. Il servait à mesurer le temps pour la prévision des semailles et des moissons. .

Un ancien critique d’art, André Hallays (1859 -1930), employait les termes de "monument extraordinaire"

Un ancien critique d’art, André Hallays (1859 -1930), employait les termes de "monument extraordinaire" en évoquant l'église paroissiale de l'Isle-sur-la. Sorgue… Ses origines romanes sont mal connues sinon que le 12 mai 1222, l'église fut érigée en collégiale par l'évêque de Cavaillon. A la fin du Moyen ge, des travaux d’agrandissement furent entrepris mais, à la moitié du XVIe siècle, on constata qu’elle menaçait de tomber en ruines. Ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle, après bien des péripéties et déboires, qu’on entreprit la remise en état tel qu’on peut l’observer actuellement. Ils se poursuivirent jusqu’au début du XVIIIe pour l’achèvement de la somptueuse décoration intérieure à l’italienne, sous la direction du grand architecte avignonnais François de Royers de la Valfrenière.

La Collégiale Notre-Dame des Anges, avec son intérieur baroque, est exceptionnelle. Déployant ses six

La Collégiale Notre-Dame des Anges, avec son intérieur baroque, est exceptionnelle. Déployant ses six travées, la nef mesure 50 m de long et 14 de large et sa voûte à croisées d’ogives culmine à 20 m.

Au-dessus du maître- autel, une très grande toile de 5 m de haut, signée

Au-dessus du maître- autel, une très grande toile de 5 m de haut, signée par le peintre Reynaud le Vieux, célèbre l’Assomption de la Vierge.

Le fond de l’église et, en médaillon, la vue sur le côté gauche.

Le fond de l’église et, en médaillon, la vue sur le côté gauche.

Les chapelles latérales sont somptueusement décorées.

Les chapelles latérales sont somptueusement décorées.

Dans une chapelle latérale, on observe un magnifique lutrin. Ci-dessous, le siège de l’évêque,

Dans une chapelle latérale, on observe un magnifique lutrin. Ci-dessous, le siège de l’évêque, dans le chœur.

La chaire et un banc installé dans la nef.

La chaire et un banc installé dans la nef.

De part et d’autre de la nef, s’alignent 22 statues de bois, de Jean-Baptiste

De part et d’autre de la nef, s’alignent 22 statues de bois, de Jean-Baptiste Péru, représentant chacune allégorie. On peut aussi observer 220 têtes d’anges accompagnant un ensemble de 33 personnages peints, illustrant le mystère de La Trinité.

Musique : Greensleeves (English traditional) Photos sauf mention particulière, conception et réalisation : M.

Musique : Greensleeves (English traditional) Photos sauf mention particulière, conception et réalisation : M. -J. Farizy-Chaussé Sources d’informations : sites du Web, documentation de l’Office du Tourisme. Novembre 2015 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws

Si la Provence vous intéresse particulièrement, je vous conseille d’aller explorer : http: //sitesdeprovence.

Si la Provence vous intéresse particulièrement, je vous conseille d’aller explorer : http: //sitesdeprovence. free. fr/index. html Vous y trouverez, outre les diaporamas, de nombreux films qui font mieux connaître notre magnifique région et son art de vivre.

E R AU R I O V

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Roue d’Avignon

Roue d’Avignon