Physiologie sexuelle Fminine Lintrication entre lanatomo physiologie et

Physiologie sexuelle Féminine

L’intrication entre l’anatomo physiologie et la structuration culturelle Le vagin et la femme Une relation difficile

Le vagin Organe de … Tabou…. « Vagin » . Voilà. Je l’ai dit. Je le redis: « vagin » … Je dis ce mot dans mon sommeil. Je le dis par provocation. Je le dis parce que c’est un mot invisible, un mot qui inquiète, qui dérange… Je le dis parce que ce qu’on ne dit pas devient un secret, et dans les secrets, souvent, s’enracinent la honte, la peur et les mythes… Je le dis parce que je veux un jour le dire sans gêne, sans honte et sans culpabilité. » Jan Saudek Eve Ensler

Conséquences • Les peurs associés au vagin – Le toucher – L’odeur – L’oublié de la masturbation – La notion de « corps étranger »

International Vagina Survey • seulement 10% des femmes disent qu’il n’y a pas de honte à en parler • 65% des femmes pensent qu’il y a beaucoup de malentendus sur le vagin • 28 % ont eu des remarques dans l’enfance toucher zone sexuelle est sale • 48% se sentent à l’aise avec un professionnel de santé pour en parler The international Vagina Dialogues Survey, Juin 2004, ORGANON 13 pays, F 18 -44 ans, Interviews de 25 minutes

International Vagina Survey • 62% sont à l’aise pour mettre quelque chose dans leur vagin • Mais 24% pensent qu’un produit médical à insérer dans le vagin n’est pas facile à utiliser • 39% des femmes ont lu un article informatif sur le vagin • La plupart des femmes voudraient un dialogue plus ouvert la dessus The international Vagina Dialogues Survey, Juin 2004, ORGANON 13 pays, F 18 -44 ans, Interviews de 25 minutes

Conditions difficiles à réunir pour une observation scientifique • Etudier un phénomène implique l'on puisse l'observer… • Le reproduire dans des conditions « éthiques » augmente le nombre de fois où il peut être observé…(IIC) • Les données sur la physiologie sexuelle féminines sont encore rares et très dispersées • Modèle animal largement utilisé +++

Physiologie Sexuelle Quelques pionniers… • Magnus Hirschfeld 1868 – 1935 – Publication en 1908 "Journal for Sexology" • Albert Moll 1862 – 1939 M. Hirschfeld – 1909: décrit la première courbe de la phase sexuelle: • • Début de la volupté Sensations voluptueuses stables Acmé de la volupté déclin A. Moll

Physiologie Sexuelle • Ernst Graffenberg – 1950 "The Role of Urethra in Female Orgasm" The International Journal of Sexology Vol. III, No. 3, p. 145 -148 • William Masters et virginia Johnson – 1966 "Human sexual response"

Les réactions sexuelles • En 1954. Masters s'engage dans l'étude anatomo-physiologique des stimulations érogènes chez l'adulte. • Douze années de compilation d'observations cliniques et d'explorations paracliniques de l'excitation sexuelle et de l'orgasme, d'expérimentations et d'interviews • 1966 : publication de Human Sexual Response • William Masters (1915 - 2001) obstétricien-gynécologue Virginia Johnson (1925 - ) psychologue

La réponse sexuelle • Ils ont observé et mesuré environ 10 000 réponses sexuelles. • Cette compilation d'observations purement visuelles des zones érogènes va composer une sorte de "géographie" sexuelle, dont les variations tiennent aux différences anatomiques des organes génitaux masculins et féminins • En grande partie superposables d'un sexe à l'autre dès lors que l'on se place du point de vue psychophysiologique. • Autrement dit, la fonction "orgasmogène" humaine est un processus global qui implique vraisemblablement la mise en jeu d'une régulation cérébrale identique chez l'homme et chez la femme lors de sa phase finale. • Différence par rapport aux théories dominantes

La réponse sexuelle • Définition : La réponse sexuelle est la réaction de l'organisme à toute forme de stimulation sexuelle. • La réponse sexuelle se divise en quatre phases : l'excitation, le plateau, l'orgasme et la résolution. Ce sont des étapes par lesquelles le corps passe lors d'une stimulation sexuelle. Cette réaction se déroule toujours dans le même ordre. S'il y a arrêt à une phase, les suivantes n'auront pas lieu. Sauf la phase de résolution, puisque le corps revient nécessairement au repos.

La courbe de réponse sexuelle

Le désir • Le désir est une intention d'avoir un contact sexuel. Il prédispose, mais n'entraîne pas nécessairement de comportement sexuel. • Il n'y a pas de changement physiologique associé à cette phase.

L'excitation • L'excitation est déclenchée par une stimulation externe physique ou interne (fantasme, pensée). • La réaction du corps à l'excitation est l'érection chez l'homme et la lubrification chez la femme. • Il s'agit dans les deux cas d'un afflux sanguin dans les organes génitaux. – Pour l'homme, le sang demeure présent dans le pénis et permet l'érection. – Pour la femme, le corps laisse passer le plasma du sang à travers la paroi vaginale, c'est ce qui constitue la lubrification. • Ce stade peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. • En prolongeant les activités sexuelles à ce stade, souvent appelées préludes, on peut accroître l'intensité des stades suivants

Le plateau et l’orgasme • Le plateau qui dure entre une et trois minutes est une excitation élevée. • L'orgasme survient lorsque l'excitation est à son maximum et implique des contractions musculaires. • L'orgasme est le plus court des quatre stades et dure généralement quelques secondes. • Peu importe le type de stimulation qui mène à l'orgasme, la réaction physiologique est la même. – Chez l'homme l'orgasme survient généralement en même temps que l'éjaculation, même si c'est deux réactions physiologiques différentes.

La résolution et La période réfractaire • La résolution implique un relâchement musculaire et un retour du corps à son état de repos. – Ce dernier stade prend en général plus longtemps chez la femme que chez l'homme • L'homme a une période réfractaire. – C'est un laps de temps variable d'une personne à l'autre où il est impossible au corps de recommencer le cycle de la réponse sexuelle. – La femme ne possède pas de période réfractaire. Elle peut reprendre le cycle de la réponse sexuelle sans délais de temps

Courbe d'Excitation Sexuelle: rappel Sensations Abandon Réflexion Séduction Désir Excit. Plateau Orgasme Résolution D' après Whipple et Mac Greer

Niveau d'excitation Courbe d'Excitation Sexuelle: rappel Niveau d'excitation Excit. Plateau Orgasme Résolution

Distinction entre la physiologie masculine et féminine • Elle réside dans la différence de durée de la phase d'excitation qui demande un temps plus long chez la femme, fait probablement en rapport avec la nécessité d'une vasocongestion pelvienne plus généralisée. • A l'opposé la phase réfractaire qui suit un orgasme chez l'homme, n'existerait pas ou serait beaucoup plus courte chez la femme. – Elle possède ainsi la possibilité, lors de stimulations suffisantes, de parvenir à des orgasmes répétitifs

Ces connaissances physiologiques des réactions sexuelles • Entraînent: – Des conséquences pharmacologiques • Découverte de médicaments – Des conséquences cliniques • Découverte d’interactions pathogéniques • Quid des sexothérapies? • A nous d’y réfléchir ensemble…

Tout commence par le désir Figures du désir

Tout commence par le désir Commençons par une expérience

Songez au moment où quelqu’un(e) a éveillé en vous un vif désir… Stimulus (une partie du corps (vue ou devinée), une attitude, une situation) Système de l’appétit se met en route Changements dans le corps (accélération du pouls, tensions et relâchements du corps modifiés) L’imagination se met en route Le fait de penser à cet appétit déclenche émotions et sentiments agréables Vous êtes en état de désir Ce mécanisme est proche de la faim, la différence tient à la mémoire, au rappel et au réaménagement permanent de nos expériences personnelles D’après Damasio. Antonio R, looking for Spinoza: joy, sorrow, and the feeling brain, 2003

Le désir est une réponse au manque I Il naît de l’impossibilité de la satisfaction immédiate. I C’est: « un état psycho-biologique d’excitation reliée à la représentation anticipatoire d’un objet associée à l’expérience de la jouissance » * I La—> séquence comportementale peut Besoin manque —> désir —> normale objet —> plaisir s’écrire : * J. R Dintrans

Comment ça marche ? L'interaction de trois composantes distinctes mais reliées : I. Biologiques (La pulsion…) II. motivationnelles (partenaire…) III. cognitives (facilitation ou inhibition) Levine, S. B. (1998) Midlife Sexuality.

I- Bases biologiques : la pulsion I Elle se révèle par un intérêt sexuel spontané et endogène. I Elle se manifeste typiquement par: Iune attraction érotique accrue envers les autres à proximité, ILa recherche d'activité sexuelle (solitaire ou avec un partenaire) IPar des pensées, sensations, fantasmes ou rêves sexuels I Elle résulte de mécanismes neuro-endocriniens I Les hormones sont un facteur nécessaire (mais non suffisant) pour assurer le comportement sexuel humain

dans la libido dans l'excitation sexuelle endogène (fantasmes) DESIR SEXUEL &EXCITATION CENTRALE RESOLUTION & SATISFACTION sur les récepteurs sensitifs aux stimuli externes (goût, odorat, toucher, vue) ANDROGENES systémiques ESTROGENES Systémiques EXCITATION & RECEPTIVITE ORGASME © A. Graziottin 2006

TAUX MOYENS DES STEROIDES CHEZ LA FEMME valeurs converties en pg/m. L Stéroide Estradiol Age de Reproduction 100 -150 Ménopause naturelle Ménopause iatrogénique 10 -15 10 Testostérone 400 290 110 Androstène dione 1900 1000 700 DHEAS 5000 3. 000 2000 1800 1. 000 Lobo R. 1999 • Ceux-ci sont produits dans les ovaires, la glande surrénale, et le tissu adipeux périphérique.

ANDROGENES ET SEXUALITE FEMININE • déclenchent la libido & l’excitation centrale (initiateurs) • modulent l’excitation périphérique (conditionneurs) • facteurs permissifs pour l’oxide nitric (NO) • augmentent la réponse clitoridienne et des mamelons • augmentent l’énergie vitale et l’assurance de soi • agissent sur la texture cutanée & l’odeur corporelle • améliorent la silhouette et l’image corporelle (à des taux physiologiques) Bachmann et Al, Fertil. Steril, 2002; Plaut, Graziottin & Heaton, 2004; Bancroft, 2005; A. Graziottin, Similarities and differences between male and female sexual response, in Kandeel et al Male sexual function, Marcel Dekker, New York 2007 ;

CO et effets anti-androgènes • Appelt et Strauss (1986) ont étudiés l’effet de la pillule contraceptive contenant un progestatif à effet anti androgénique (la cyprotérone acétate). – Celui-ci bloque les récepteurs d’androgène et agit aussi par un feed back négatif sur la synthèse d’androgènes. Il est utilisé pour traiter l’hirsutisme et l’acné, en plus de sa fonction contraceptive. • Ils ont trouvé que sur 36 femmes, 44 % ont reportés un effet négatif sur leur vie sexuelle. • Un Progestatif à effet anti-androgène – Peut certes diminuer les androgènes circulants – Peut aussi améliorer un acné ou un hirsutisme • Image du corps versus effet anti-androgène • Quel est le facteur le plus délétère sur la sexualité de cette patiente?

Biologie: facteurs II I Causes secondaires de diminution de perte de la libido: ou FDouleurs sexuelles FTroubles de l'excitation sexuelle FDysfonction orgasmique FDysfonction du plancher pelvien FPathologies: thyroïde, cardiaque, FEffets II des médicaments FTroubles psychologiques: dépression, stress

II La motivation affective et interpersonnelle IElle est nourrie par des facteurs affectifs ou interpersonnels IElle se caractérise par la volonté de la personne à s'adonner à une activité sexuelle avec un partenaire donné.

L’amour • Il débute lorsqu’un individu en reconnaît un autre et commence à l’identifier comme unique tandis que s’instaure un état de dépendance émotionnelle. • Cet état est intense et associé à une constellation de pulsions, d’émotions et de comportements. – extrême empathie pour l’être aimé, – désir sexuel pour lui et – intense possessivité • Cet état est involontaire, difficile à contrôler, et transitoire. • Helen Fisher est une anthropologue qui travaille à New York ( Rutgers University) et a publié toute une série d’articles dans des revues scientifiques de premier rang

III Bases cognitives • Contrairement à une idée largement répandue, ce n’est pas seulement la nature et l’instinct qui détermine notre vie sexuelle. • En réalité, pour que nos corps puissent se mettre en route, il faut que nous ayons dans l’idée que c’est bien d’abord, que c’est agréable ensuite… et que c’est normal pour nous. I Cette capacité de notre cerveau à effectuer ces opérations de classement met en œuvre les « processus Cognitifs » .

Les processus cognitifs • On peut citer comme processus cognitifs: – la catégorisation, la planification, la mémoire, le raisonnement, la symbolisation ou la formation des représentations. • Les processus cognitifs dépendent des structures les plus développées du système nerveux, qui sont les aires néocorticales. – Chez tous les primates, et surtout chez l'Homme, le néocortex est très développé et représente environ 76% du système nerveux.

Ces processus cognitifs I Conditionnent les attentes, les croyances et les valeurs de la personne au sujet de l'activité sexuelle. FLes empreintes émotionnelles de l’enfance sont certes un haut lieu de cette composante FMais, ces « cognitions » varient aussi avec la société. A Autrement dit, nous évoluons dans un « bain culturel » qui va conditionner ces catégories

L’excitation

Ambiance Neuro-végétative générale: rappel • Parasympathique – – Salivation Rougeur cutanée Transpiration Vasodilatation • Sympathique – – – Mydriase HTA Tachycardie Horripilation Contraction aréolaire

Réactions génitales – Lubrification vaginale – Gonflement vulvaire – Tumescence clitoridienne – Plate forme orgasmique – Dilatation et "ballonnement vaginal" parfois

L'excitabilité • Fibres NANC décrites chez la femme: – Forte densité dans le clitoris • NO inhibition Nos : relaxation caverneuse – i. PDE 5 engorgement vasculaire clitoris et paroi vaginale (2)(3) • VIP – Forte densité autour des vaisseaux de la paroi vaginale (1) • • VIP (densité la plus forte) Neuropeptide Y NO CGRP (1) Helm et al Vasoactive intestinal peptide in the human female reproductive tract: distribution and motor effects. Biol Reprod 1981; 25: 227 -234 2) Park et al: Sildenafil inhibits phosphodiesterase type 5 in human clitoral corpus cavernosum smooth muscle. Biochem. Biophys. Res. Commun. 1998: 249 , 612 -617 (3) Laan et al: The enhancement of vaginal vasocongestion by sildenafil in healthy premenopausal women. J. Womens Health Gend Based Med 2002; 11: 357 -365

Tumescence clitoridienne Mécanisme de la tumescence identique aux corps caverneux chez l'Homme • Les i. PDE 5 augmentent la tumescence clitoridienne (1)(2) (1) Park et al: Sildenafil inhibits phosphodiesterase type 5 in human clitoral corpus cavernosum smooth muscle. Biochem. Biophys. Res. Commun. 1998: 249 , 612 -617 (2) Angulo J, Saenz de Tejada I et al: Vardenafil enhances clitoral and vaginal blood flow response to pelvic nerve stimulation in female dogs. Int J. Impot Res 2003; 15: 137 -141

Biochimie de la fibre lisse des CC Burnett 2002 Contrainte Mécanique = NO endothélial Innervation Pro-érectile Érection = relaxation Musculaire Lisse

Régulation de la fibre lisse clitoridienne Innervation Pro-érectile Tumescence = relaxation Musculaire Lisse

Modifications vaginales Sans excitation

Excitation Dilatation vaginale

Excitation++ Ballonement vaginal

Le vagin: organe actif? sensible? • 24 femmes volontaires, en bonne santé • Electrodes appliquées sur la paroi vaginale: recueil de potentiels électriques • Pression vaginale captée à l'aide d'un tube manométrique – Mesures au repos et lors de distensions vaginales • Au repos, ondes lentes • Excitation: – Les potentiels électriques enregistrés augmentent la pression intra vaginale – La distension vaginale augmente les potentiels électriques et la pression vaginale Shafik & Coll. , Arch Gynecol Obstet, mai 2005 ; 269 (4) : 282 -6.

Le vagin: organe sensible ? Point G? Prostate féminine ? üLe terme de "prostata femina" a été accepté en 2001 au Congrès d'Orlando

L’orgasme

Réactions orgastiques génitales: Clitoris ou vagin? ü Contraction "tonique" des ischio-caverneux, transverses, releveurs. ü Contractions "cloniques" des ischio-caverneux, transverses, releveurs. üIntervalle entre les contractions: 0, 6 sec et augmentation de 100 ms à chaque intervalle suivant ü 8 à 15 contractions selon les sujets ü Contractions utérines lentes (Masters et Johnson)

Réactions orgastiques générales: rappel ü Contractions de certains groupes musculaires: ü Contraction des adducteurs: effet facilitateur ü Contraction des grands droits ü Action " d'agrippement " des membres supérieurs ü Aspect grimaçant du visage ü Occlusion des paupières ü Parfois apparition d'un " status orgasmus " ü Parfois expulsions orgasmiques (éjaculation) ü Parfois inondation orgasmique ( Femmes Fontaines )

clitoridienne ? Vaginale ? • Enquête sur les zones orgasmogènes de la femme – 50 femmes en bonne santé, âgées de 20 à 56 ans – Sexuellement actives – Questionnaire validé: Self-Assessment of Genital Anatomy and Sexual Function • La stimulation clitoridienne entraîne l'orgasme le plus intense et qui demande le moins d'efforts • Concernant la sensibilité vaginale, plus la pénétration est profonde, plus l'orgasme est intense avec un moindre effort pour y arriver • La sensibilité sexuelle du vagin reste inférieure à celle des organes génitaux externes Schober and Coll. , BJU Int, Septembre 2004; 94 (4) : 589 -94.

Zones orgasmogènes • B whipple et B Komisaruk ont mis en évidence la participation du nerf vague lors de l'orgasme cervicovaginal chez la rate

Zones orgasmogènes • Rôle du nerf vague dans l'orgasme vaginal, chez la femme – 4 femmes avec lésion spinale ≥ T 10 – Imagerie cérébrale par IRM fonctionnelle – Autostimulation cervico-vaginale 3 femmes ont obtenu un orgasme dans ces conditions: Irm fct montre une activation des centres cérébraux retrouvés classiquement dans d'autres études: noyau paraventriculaire, N amygdale, zone frontale et cervelet. Brain activation during vaginocervical self-stimulation and orgasm in women with complete spinal cord injury: f. MRI evidence of mediation by the vagus nerves. Komisaruk BR, Whipple B, Crawford A, Liu WC, Kalnin A, Mosier K. Brain Res. 2004 Oct 22; 1024(1 -2): 77 -88

Neurobiologie de l' attachement • Circuits de la récompense – Dopamine : Activation de la " motivation " (activation par amphétamines et cocaïne) – Endorphines: plaisir ressenti • L'attachement: rôle de l'ocytocine – Action corporelle: contraction de l'utérus, allaitement – Action neurologique centrale: attachement familial et sexuel

Neurobiologie de l' attachement • Des expérimentions réalisées chez certains rongeurs ont montré que, administrée au niveau des centres nerveux d’une femelle vierge, l’ocytocine pouvait induire des comportements de type maternel, qui étaient annulés par l’administration d’antagonistes de l’ocytocine. • Or l’ocytocine est secrétée au cours du travail et de la lactation, ainsi que lors de l’orgasme (y compris dans l'espèce humaine). • L’ocytocine et la vasopressine semblent par ailleurs impliquées dans la formation des liens affectifs et dans les systèmes de récompense.

Intérêt de la récompense orgasmique • Il existe une voie ocytocinergique se projetant du noyau para -ventriculaire sur les centres médullaires sacrés – Effet facilitateur des contractions musculaires pendant l'orgasme • Le taux d'ocytocine mesuré est corrélé à l'intensité des contractions du sphincter anal mesuré par EMG • La sécrétion d'ocytocine lors de l'orgasme est-elle susceptible de favoriser l' attachement au partenaire ? Relationships among cardiovascular, muscular and oxytocyn respones during sexual activity. Carmichael et al Arch sex behav 1994; 23: 59 -79