La voie lacte notre galaxie Etymologie galaxie de

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La voie lactée notre galaxie

La voie lactée notre galaxie

 • Etymologie: galaxie de gala = lait en grec, Via Lacta pour les

• Etymologie: galaxie de gala = lait en grec, Via Lacta pour les Romains. • Mythologie: quelques gouttes de lait qu'Hercule fit jaillir en mordant le sein de Junon. Ou encore: le sillage enflammé laissé par Phaéton dans sa course désordonnée à travers le ciel sur le char du Soleil. Selon Ovide: le chemin des Dieux, la voie de l'Immortalité, qui conduisait les héros au palais de Jupiter. Les Arabes lui donnaient le nom de fleuve céleste. 2

L'Origine de la Voie lactée Le Tintoret Vers 1575 -1580

L'Origine de la Voie lactée Le Tintoret Vers 1575 -1580

L'Origine de la Voie lactée (Rubens) entre 1636 et 1638

L'Origine de la Voie lactée (Rubens) entre 1636 et 1638

Nature: Aristote (384 -322 av JC) regardait la V. L. comme un météore. Démocrite,

Nature: Aristote (384 -322 av JC) regardait la V. L. comme un météore. Démocrite, qui vivait quatre siècles avant notre ère, enseignait qu'elle devait être un amas d‘étoiles trop petites et trop pressées pour pouvoir être discernées. Les recherches télescopiques et, principalement, les travaux de Galilée puis de William Herschel ont confirmé l'hypothèse du philosophe. Confirmation vingt siècles plus tard, en 1610, par Galilée (1564 -1642) et sa lunette

 « Le messager des étoiles » (Sidereus nuncius) [1610] Galilée résoud à la

« Le messager des étoiles » (Sidereus nuncius) [1610] Galilée résoud à la lunette des nébuleuses en étoiles en déduit que la Voie lactée est faite d’étoiles

Grâce à sa lunette, Galilée a pu observer de nombreuses étoiles invisibles à l’œil

Grâce à sa lunette, Galilée a pu observer de nombreuses étoiles invisibles à l’œil nu, donc inconnues à son époque. Selon ses estimations, il pouvait voir environ 10 fois plus d'étoiles, ce qui lui a permis d'établir une carte de la ceinture d'Orion et des Pléiades. En observant certaines des étoiles nébuleuses figurant dans le catalogue d'étoiles de Ptolémée (Almageste ), il se rendit compte que ces dernières ne ressemblaient pas à de grosses sphères vaporeuses d'un seul tenant, mais qu'elles résultaient d'une agglomération de nombreuses petites étoiles distinctes, d'où cet aspect nébuleux. Il en déduisit que la Voie lactée elle-même était constituée d'une multitude de petites étoiles, trop petites et trop proches pour être distinguées à l'œil nu.

Nébuleuse d'Orion et amas de Praesepe * de Galilée en 1610 * M 44

Nébuleuse d'Orion et amas de Praesepe * de Galilée en 1610 * M 44 (également appelé NGC 2632, Praesepe, La Crèche ou La Ruche )

. Cela ne signifie pas pour autant que la structure véritable de la Galaxie

. Cela ne signifie pas pour autant que la structure véritable de la Galaxie ait été découverte aussi facilement. C'est seulement au XXe siècle, au prix de nombreux efforts, et de quelques controverses mémorables, connues sous le nom de Grand Débat * (période comprise entre 1920 et 1935), que les astronomes ont pu reconnaître dans la Voie lactée une galaxie parmi d'autres. * Le « Grand Débat » est le nom donné aux discussions qui ont eu lieu dans le courant des années 1920 sur la nature de ce qui était à l'époque appelé les « nébuleuses » , et qui sont en fait des galaxies situées à l'extérieur de la Voie lactée. Le débat portait sur la nature et la distance de ces objets, et par suite de leur nature galactique ou extragalactique.

D'après une croyance constatée dans un grand nombre de pays, la Voie lactée est

D'après une croyance constatée dans un grand nombre de pays, la Voie lactée est un chemin; Son nom le plus commun dans l'Europe catholique est celui de « Chemin de Saint-Jacques » , On avait cru dans l'Antiquité, que la voie lactée est la route des âmes quittent le monde; dans les légendes du Moyen âge, le chemin de Saint-Jacques fut aussi regardé comme la voie de l'éternité. L'étude des sites les plus antiques atteste que les voies de pèlerinage les plus anciennes étaient parallèles à la chaîne des Pyrénées. Le chemin des origines est toujours "orienté" en direction de l'ouest et à l'extrême limite de la Galice. Ce site se nommait "Finis Terra" car on supposait que la terre s'arrêtait là. Alors l'Eglise imposera des cheminements Nord-Sud afin de les "désenclaver" et les dissocier des voies païennes. Malgré tout quelques initiés surent toujours que le chemin sacré de St Jacques était bel et bien le chemin des étoiles par la Voie Lactée projetée sur la Terre. Au début, attaché à la tradition d'origine, Compostelle était le "Campus Stellae": le champ des étoiles. Les anciennes "balises" se retrouvent encore dans les noms de lieux utilisés par les Anciens: Estella, Lizana, Lichana, Liciella, les Eteilles. . .

La chronique de Turpin et le Livre des miracles. Cette chronique fut écrite vers

La chronique de Turpin et le Livre des miracles. Cette chronique fut écrite vers 1120. Elle raconte comment Charlemagne, se reposant à Aix-la-Chapelle, reçut de saint Jacques l'ordre de venir délivrer son tombeau alors aux mains des Infidèles. L'apôtre indique comme itinéraire la Voie Lactée ou Chemin de Saint-Jacques. Charlemagne obéit et délivre le tombeau mais, au retour, subit la cuisante défaite de Roncevaux.

Vidéo Guillaume Cannat

Vidéo Guillaume Cannat

Carte d'identité de notre Galaxie La Voie lactée est une galaxie spirale barrée dont

Carte d'identité de notre Galaxie La Voie lactée est une galaxie spirale barrée dont le bulbe est relativement petit et les bras très ouverts (type SBc). Sa structure exacte est en fait difficile à connaître du fait de notre position à l'intérieur du disque. La forme spirale de notre Galaxie a été déterminée par Yvon et Yvonne Georgelin de l’Observatoire de Marseille.

Georgelin (Yvon et Yvonne). - On doit à ce couple d'astronomes de l'observatoire de

Georgelin (Yvon et Yvonne). - On doit à ce couple d'astronomes de l'observatoire de Marseille la mise en évidence, dès 1976, de la structure spirale, à quatre bras, de la Voie Lactée. Un modèle toujours accepté aujourd'hui dans ses grandes lignes. Yvon Georgelin, né en 1941, un temps directeur de l'observatoire de Marseille, s'occupe actuellement de l'histoire de l'astronomie (études sur Peiresc, Gassendi, Feuillée, etc). On lui doit en particulier, en collaboration avec l'helléniste Hugues Journès et l'archéologue et illustrateur Jean-Marie Gassend, un ouvrage sur Pythéas : Pythéas, explorateur et astronome (éditions de la Nerthe, 2000).

La Voie Lactée Galaxies J 1 - David Elbaz La Voie Lactée Page 16

La Voie Lactée Galaxies J 1 - David Elbaz La Voie Lactée Page 16

Composition On rencontre dans la Voie lactée les deux grandes populations classiques d'étoiles, auxquelles

Composition On rencontre dans la Voie lactée les deux grandes populations classiques d'étoiles, auxquelles on adjoint une population dite intermédiaire : La population I se rencontre concentrée dans des amas ouverts et des associations OB *, qui eux-mêmes se situent dans les bras spiraux. La population intermédiaire, en fait une population I d'âge plus avancé, se situe plus dispersée sur le disque. La population II se rencontre principalement dans le bulbe; dans le halo, elle est soit très dispersée, soit (1% des étoiles du halo) concentrée dans des amas globulaires. * Une association OB est un groupe d'étoiles (non gravitationnellement liées ) dont une partie est de type spectral O ou B.

Vie associative La notion d'association stellaire a été introduite au début des années 1950

Vie associative La notion d'association stellaire a été introduite au début des années 1950 par Victor Ambartsumian. Dans une association, plusieurs centaines d'étoiles peuvent se trouver concentrées dans des volumes de cent à mille années-lumière de diamètre. Mais contrairement aux étoiles des amas ouverts, sensiblement plus serrés, celles des associations, ne sont pas liées par les forces de gravitation. "Lancées" dès leur formation dans des directions aléatoires, elles tendent à se disperser en quelques millions d'années seulement. Un exemple typique d'un tel comportement est fourni par le groupe de Dzêta Persei (Persée), constitué d'une quinzaine d'étoiles semblent se fuir les unes les autres à toute vitesse. Les associations sont donc toujours nécessairement composées d'astres très jeunes. Les rassemblements d'étoiles massives s'appellent des associations OB.

Formation d'étoiles par contagion dans des nuages moléculaires. Le premier nuage se fragmente et

Formation d'étoiles par contagion dans des nuages moléculaires. Le premier nuage se fragmente et forme des étoiles de toutes masses au sein d'une association OB. Après quelques millions d'années, les étoiles plus massives explosent en supernovae et créent une onde de choc. Cette onde, en atteignant une autre nuage proche, le déstabilise, y provoque une fragmentation et la formation d'une nouvelle association OB. Et ainsi de suite pour un troisième nuage. . . C'est le mécanisme invoqué pour expliquer la formation d'étoiles dans les complexes d'association OB des constellations du Scorpion et du Centaure. Crédit : Astrophysique sur Mesure / Noël Robichon et Gilles Bessou

Age Les étoiles de population I viennent, pour certaines d'être tout juste formées (on

Age Les étoiles de population I viennent, pour certaines d'être tout juste formées (on parle alors aussi de population I extrême) et en moyenne, on pourrait donner à ces étoiles 10 à 100 millions d'années. Les étoiles de la population intermédiaire ont, au plus l'âge du disque, soit environ 9 à 10 milliards d'années. Les plus vieilles étoiles (population II) datent de la formation de la Voie lactée et ont environ 12 à 13 milliards d'années.

Dimensions Le disque stellaire, dans lequel ce concentre aussi l'essentiel de la matière interstellaire

Dimensions Le disque stellaire, dans lequel ce concentre aussi l'essentiel de la matière interstellaire (10% de la masse lumineuse totale), a un diamètre d'environ 70 000 années-lumière; le gaz qui prolonge ce disque s'étend jusqu'à 100 000 années-lumière. La région dans laquelle circule le Système solaire se situe à environ 24 500 années-lumière du centre galactique.

Masse Si on la compare aux autres galaxies spirales, notre Galaxie apparaît relativement grosse.

Masse Si on la compare aux autres galaxies spirales, notre Galaxie apparaît relativement grosse. Avec une masse lumineuse équivalente à 400 milliards soleils, elle est la plus massive (si ce n'est la plus étendue) de la trentaine de galaxies que comporte le Groupe Local. Cette masse lumineuse représente cependant peu de chose en définitive, puisque la masse totale de la Voie lactée, déduite de sa courbe de rotation est dix fois supérieure. Comme les autres galaxies spirales, la Voie lactée est donc d'abord une vaste condensation de matière sombre.

Satellites La Voie lactée est, avec la galaxie d'Andromède, l'autre poids lourd du Groupe

Satellites La Voie lactée est, avec la galaxie d'Andromède, l'autre poids lourd du Groupe local. Chacune est accompagnée d'un cortège de galaxies, qui sont leurs satellites. Les plus importants satellites de la Voie lactée sont le Petit et le Grand Nuage de Magellan.

Rotation La période de révolution des astres autour du centre galactique est variable selon

Rotation La période de révolution des astres autour du centre galactique est variable selon leur distance à celui-ci. Pour le Soleil, situé à environ 24 500 années-lumière du centre galactique, la durée d'une révolution se situe autour de 230 millions d'années. Ce qui signifie que notre Système solaire, vieux de 4, 6 milliards d'années, a accompli une vingtaine de tours complets depuis sa formation.

Les grandes régions de la Galaxie On distingue dans la Voie lactée trois régions

Les grandes régions de la Galaxie On distingue dans la Voie lactée trois régions principales. Au centre, un gros renflement, le bulbe, est constitué surtout d’étoiles vieilles. Celui-ci recèle dans ses tréfonds un objet compact de forte masse, qui pourrait être un trou noir géant. Le bulbe est prolongé par le disque galactique proprement dit. Là, se concentrent pratiquement tous les nuages de gaz, ainsi que les étoiles plus jeunes. Le disque se signale aussi par la présence de quatre structures enroulées en rotation lente, les bras spiraux. Le halo, enfin, rassemble dans un espace sphérique les étoiles plus vieilles. La plupart d'entre elles se rassemblent dans des groupes serrés et riches, les amas globulaires, dont chacun peut compter plusieurs centaines de milliers astres. Le halo contient aussi une composante de nature inconnue, indétectable directement : la matière sombre.

La ZOA - A cause des concentrations de poussières qui obscurcissent la vue, seule

La ZOA - A cause des concentrations de poussières qui obscurcissent la vue, seule une petite portion, de la Voie lactée est accessible à l'observation directe dans le domaine visible du spectre. Cette petite portion permet de définir une zone proche de nous, le voisinage solaire, ainsi qu'une autre zone, difficile d'accès, la ZOA (= Zone of Avoidance ), zone d'évitement ou zone aveugle, accessible seulement à des longueurs d'ondes spécifiques (certaines parties du spectre infrarouge, domaine radio, principalement). Le bulbe, le centre galactique, et une grande partie du disque de la Voie lactée se situent dans la ZOA. Mais, au-delà, une grande région de l'espace cosmique est elle aussi masquée : on y a notamment découvert ces dernières décennies des galaxies proches, appartenant au Groupe Local, et des galaxies plus lointaines semblant appartenir à cette grande structure de l'univers local connue sous le nom de Grand Attracteur.

Le disque est une structure très plate qui concentre la plupart des étoiles jeunes

Le disque est une structure très plate qui concentre la plupart des étoiles jeunes de la Galaxie. Le disque renferme très peu de matière sombre (moins de 10% de sa masse). Le disque ne suit pas exactement le plan équatorial de la Galaxie, il est déformé et s'en écarte parfois sensiblement. Cette inflexion, appelée warp ( gauchissement ), est expliquée par les effets de marée induits par d'autres galaxies proches, satellites de la Voie lactée, à commencer par le Grand Nuage de Magellan.

La barre et les bras spiraux Notre Galaxie possède une barre et au moins

La barre et les bras spiraux Notre Galaxie possède une barre et au moins quatre bras spiraux. Deux avaient été identifiés, dès 1951 par William Morgan. Mais la réalité de la structure à quatre bras a été définitivement établie, en 1976, par Yvon et Yvonne Georgelin Ce schéma, qui reste la base de la compréhension actuelle de la structure du disque galactique, s'est ensuite quelque peu compliqué. Il est apparu ainsi que la Voie lactée possède également une barre. Celle-ci prolonge le bulbe et fait encore sentir ses effets, semble-t-il, à la hauteur de l'orbite solaire. Sa partie principale cependant pourrait ne pas dépasser un rayon de 3 kiloparsecs, ou 10 000 années-lumière du centre. Distance à laquelle on identifie un bras spiral (le bras à 3 kpc), qui pourrait être plutôt un grand anneau de gaz en expansion, comme ceux que l'on observe dans les régions internes d'autres galaxies. La barre, selon certains auteurs, donnerait naissance à deux bras spiraux principaux (le Bras interne de Norma et le Bras spiral majeur), qui la prolongeraient à chacune de ces extrémités. Et c'est seulement à partir d'une vingtaine de milliers d'années-lumière du centre que ces bras se scinderaient (l'un pour donner naissance au Bras intermédiaire, l'autre au bras externe de Persée), pour former les quatre bras traditionnellement reconnus.

Le bulbe correspond à la région centrale et dense de la Galaxie. C'est un

Le bulbe correspond à la région centrale et dense de la Galaxie. C'est un ellipsoïde composé d'étoiles de population II (sauf dans sa région la plus centrale), dont le diamètre équatorial est d'une quinzaine de milliers d'années lumière. Placé au coeur même de la ZOA, cette région est pratiquement inaccessible à l'observation dans le domaine visible à cause de l'interception de cette lumière par les poussière. Quelques étroites trouées existent cependant, telles la fenêtre de Baade qui laissent en percevoir de petites portions périphériques

Programme SWEEPS * de recherche de planètes extrasolaires éclipsantes dans la fenêtre du Sagittaire.

Programme SWEEPS * de recherche de planètes extrasolaires éclipsantes dans la fenêtre du Sagittaire. * Sagittarius Window Eclipsing Extrasolar Planet Search

 Le programme SWEEPS a permis aux astronomes de trouver 16 étoiles (dont onze

Le programme SWEEPS a permis aux astronomes de trouver 16 étoiles (dont onze sont visibles cerclées de vert sur cette image réduite) probablement dotées de proches planètes aussi grandes que Jupiter et dont les années se comptent en jours.

Le centre galactique Le centre de la Voie lactée, situé à 26 000 années-lumière

Le centre galactique Le centre de la Voie lactée, situé à 26 000 années-lumière du Système solaire dans la direction du Sagittaire, est, lui, enfoui au coeur du bulbe, derrière trop de poussières pour être ne serait-ce qu'entraperçu. Le centre de masse proprement dit de la Galaxie se trouve au centre de la zone brillante Sgr A, et a été baptisé Sgr A*. Les déplacements du gaz et des étoiles qui l'environnement ont permis d'y déduire la présence d'une masse considérable, concentrée dans un espace inférieur à quelques mois-lumière. Le candidat le plus communément cité est un trou noir géant de 2, 6 millions de masses solaires. Vidéo trou noir

Le Centre galactique abrite également deux des plus riches amas ouverts de la Voie

Le Centre galactique abrite également deux des plus riches amas ouverts de la Voie lactée (celui des Arches et celui du Quintuplet). Chacun a une masse de l'ordre de 10 000 fois celle du Soleil. L'un et l'autre seront rapidement disloqués par les effets de marées L'amas du Quintuplet est dominé par cinq étoiles supergéantes rouges (d'où son nom)

Cet amas ( le quintuplet ) contient l'étoile du Pistolet, une variable lumineuse bleue

Cet amas ( le quintuplet ) contient l'étoile du Pistolet, une variable lumineuse bleue environ cinq millions de fois plus brillante que le Soleil.

 Le halo stellaire, partie externe de la composante sphéroïdale de la Voie lactée,

Le halo stellaire, partie externe de la composante sphéroïdale de la Voie lactée, est beaucoup moins densément peuplé que le bulbe. On y rencontre ici encore des étoiles de population II, qui se signalent par des mouvements propres élevés, ainsi que des amas globulaires (1% des étoiles du halo), distribués symétriquement autour de la Voie lactée, dans un volume sensiblement sphérique de 100 000 années lumière de diamètre, environ.

Les invités Les galaxies cannibalisées - Le halo renferme d'autres objets, à commencer par

Les invités Les galaxies cannibalisées - Le halo renferme d'autres objets, à commencer par deux galaxies naines sphéroïdales, la Naine du Sagittaire, située par rapport à nous de l'autre côté de la Galaxie, et qui s'apprête à en traverser le disque, et la Naine du Grand Chien, plus proche encore. . Tous ces objets sont en train d'être absorbés par la Voie lactée. La gravitation de notre Galaxie les démantèle progressivement et les étoiles qui leur sont arrachées se dispersent dans le halo, mais on peut en suivre la trace sous la forme de longues traînées d'étoiles, appelées des courants fantômes. Plusieurs amas globulaires, aujourd'hui capturés par la Voie lactée semblent également avoir été arrachés à la Naine du Sagittaire (entre autres M 54). Un autre objet, souvent classé parmi les amas globulaires, semble également correspondre à la partie centrale d'une galaxie capturée et dépouillée de son disque, il s'agit d'Omega Centauri.

Les Nuages à grande vitesse - D'autres objets, enfin, dont le statut est encore

Les Nuages à grande vitesse - D'autres objets, enfin, dont le statut est encore discuté peuplent le halo ou sa périphérie. Il s'agit de concentrations d'hydrogène dont les vitesses sont trop importantes pour pouvoir être considérées comme relevant d'un mouvement de révolution autour de la Galaxie. Ces nuages à grande vitesse ou HVCs (= High velocity clouds) pourraient, pour certains d'entre eux, correspondre à de la matière éjectée hors de la Voie lactée par les processus violents qui s'y déroulent (explosions de supernovae). On parle alors de fontaines galactiques. Il pourrait aussi s'agir, pour certains autres, de masses gazeuses "primordiales" appartenant au Groupe Local, et qui seraient comme les résidus inutilisés de la formation des galaxies.

Le nuage de Smith est un nuage de gaz à grande vitesse d'une masse

Le nuage de Smith est un nuage de gaz à grande vitesse d'une masse un million de fois supérieure à celle du Soleil. Il se déplace en direction de la Voie lactée à 870 000 kilomètres par heure et devrait entrer en « collision » avec cette dernière dans environ 27 millions d'années.

 le courant magellanique (aussi appelé courant de Magellan) est le nom donné au

le courant magellanique (aussi appelé courant de Magellan) est le nom donné au pont de matière situé dans le sillage des nuages de Magellan, galaxies satellites de la Voie lactée. Cette structure s'étend sur environ 140 degrés de la sphère céleste. Le mécanisme exact de formation du courant magellanique est toujours incertain, quoi qu'il semble évident que les forces de marée s'exerçant entre les deux petites galaxies satellites et/ou la Voie lactée soient en cause. Son étude permet de reconstituer une partie de l'histoire des interactions entre les nuages et notre galaxie.

Image du haut — Le courant magellanique et les nuages de Magellan (en rouge)

Image du haut — Le courant magellanique et les nuages de Magellan (en rouge) et la Voie lactée (bleu-blanc). Image du bas — Agrandissement du courant magellanique.

Le voisinage solaire On désigne sous le nom de voisinage solaire la région de

Le voisinage solaire On désigne sous le nom de voisinage solaire la région de la Galaxie accessible à l'observation dans le domaine visible. Une définition un peu vague, mais qui correspond à une zone grossièrement sphérique, d'un diamètre d'environ 2000 à 3000 années-lumière. Dans le plan galactique l'horizon qui en marque la limite, est formé par les poussières opaques; perpendiculairement au plan de la Voie lactée, la vue peut se prolonger quasiment indéfiniment dans l'espace intergalactique. Mais les étoiles de la galaxie deviennent rapidement assez rares, et l'on quitte très vite les populations stellaires appartenant au disque pour ne rencontrer que des étoiles du halo.

La structure la plus remarquable de notre province galactique est constituée par un chapelet

La structure la plus remarquable de notre province galactique est constituée par un chapelet d'amas ouverts et d'associations stellaires (Lézard OB 1, Persée OB 2, etc. ) qui forment une grande ellipse autour du Soleil, inclinée d'environ 18° par rapport au plan galactique, et d'un rayon moyen de l'ordre de 2000 années-lumière. L'existence de cette ceinture, déjà soupçonnée au milieu du XIXe siècle par John Herschel , a été confirmée quelques décennies plus tard par l'astronome Benjamin Gould , qui lui a donné son nom. L'origine de cette structure pourrait se situer il y a cinq cents millions d'années, avec la traversée du bras spiral majeur par un gros nuage moléculaire. Selon ce scénario, cette traversée déstabilise le nuage et y met en branle un processus de formation stellaire, au cours duquel naissent quelques étoiles massives, qui vont bientôt exploser, déstabilisant ainsi d'autres portions de nuages autour d'elles, qui donneront naissance à quelques amas stellaires actuellement proches de nous, tels que les Pléiades De proche en proche de nouvelles formations stellaires ont lieu ainsi sur le périmètre d'un cercle, un peu plus grand à chaque génération. La rotation différentielle de la Galaxie déforme ce cercle et le transforme en ellipse, mais les derniers groupes d'étoiles formés continuent d'exprimer la poursuite du processus, qui consomme la matière interstellaire présente et creuse l'espace qui sépare le Bras majeur et l'Éperon d'Orion. Cette activité qui se manifeste actuellement avec une certaine vigueur dans les régions d'Orion et du Sagittaire, explique ce soit aussi dans ces régions que l'on observe les plus belles nébuleuses diffuses.

La ceinture de Gould est indiquée par une bande jaune sur cette image de

La ceinture de Gould est indiquée par une bande jaune sur cette image de la Voie lactée. © Lund Observatory/Megan

Sur ce schéma on voit la ceinture de Gould (Gould's belt) inclinée par rapport

Sur ce schéma on voit la ceinture de Gould (Gould's belt) inclinée par rapport au plan de la Voie lactée (Milky way) sous forme d'un anneau orange. Le Soleil (Sun) est à 300 années-lumière environ du centre de la ceinture. Les distances dans l'espace sont en centaines de parsec (1 parsec valant 3, 26 années-lumière). Quelques étoiles brillantes sur la voûte céleste sont représentées, comme celles d'Orion. © New. Scientist

Carte stellaire de l'environnement galactique proche, comprenant les 2000 étoiles plus brillantes situées à

Carte stellaire de l'environnement galactique proche, comprenant les 2000 étoiles plus brillantes situées à moins de 500 parsecs du Soleil, d'après les relevés du satellite Hipparcos. Le centre galactique serait situé 8000 parsecs vers la droite. Le Soleil est figuré en bleu au centre. La Ceinture de Gould désigne l'anneau incomplet d'étoiles entourant la zone moins dense du voisinage solaire. On voit en vue sur la tranche qu'il est incliné par rapport au plan galactique.

Le Soleil, beaucoup plus vieux que cette structure n'en fait pas partie. Sa course

Le Soleil, beaucoup plus vieux que cette structure n'en fait pas partie. Sa course autour de la Galaxie l'a fait aborder ce secteur il y a une vingtaine de millions d'années, et, se trouvant à peu près au centre de l'ellipse (traversant actuellement le courant d'étoiles de la Grande Ourse, tout aussi par hasard), il devrait quitter cette province dans un délai similaire. Merak, Phecda, Megrez, Alioth et Mizar, toutes les cinq des étoiles chaudes de classe A, font partie d'un groupe d'étoiles distant d'environ quatre-vingt annéeslumière et se déplacent de concert dans l'espace. Ce groupe d'étoiles s'appelle le courant d'étoiles de la Grande Ourse.

La Bulle locale - L'histoire complexe de l'actuel voisinage solaire a impliqué l'explosion de

La Bulle locale - L'histoire complexe de l'actuel voisinage solaire a impliqué l'explosion de nombreuses supernovae. Celles-ci ont soufflé dans l'espace interstellaire un gaz très dilué et très chaud (plusieurs millions de degrés) qui empli un grand volume à l'intérieur de la ceinture de Gould, et dans lequel est immergé le Système solaire. Cette cavité, aux contours eux aussi assez compliqués est appelée la Bulle locale. Ce n'est pas non plus un milieu homogène. En explosant, les supernovae repoussent aussi le gaz plus froid qui les environne, et le compriment pour former de petits nuages. Le Soleil est d'ailleurs actuellement en train de traverser un de ces petits nuages (le Nuage Local), lui-même appartenant à un petit groupe de nuages (le Duvet local. . . ), soufflés depuis les régions actives du Centaure.

Bulle locale. Structure du milieu interstellaire dans le voisinage solaire.

Bulle locale. Structure du milieu interstellaire dans le voisinage solaire.

Les bulles de Fermi * sont des structures rayonnantes en forme de « 8

Les bulles de Fermi * sont des structures rayonnantes en forme de « 8 » qui sont situées de part et d'autre du centre galactique de la Voie lactée et orientées perpendiculairement au disque galactique. Découvertes en 2010 elles ont chacune taille d'environ 25 000 annéeslumière. Les bulles de Fermi sont invisibles à l’œil humain. Les informations qui en proviennent sous forme de rayons gamma, de rayons X et d'ondes radio. Elles couvrent plus de la moitié du ciel visible, s'étendant de la constellation de la Vierge jusqu'à celle de la Grue. L'âge estimé des bulles de Fermi est de 3 millions d'années. Bien que de nombreuses hypothèses aient été formulées, l'origine des bulles de Fermi demeure inconnue * Les bulles de Fermi ont été découvertes en 2010 à l'aide du Fermi Gamma-ray Space Telescope

Le Groupe local est le petit amas de galaxies auquel appartient la Voie lactée.

Le Groupe local est le petit amas de galaxies auquel appartient la Voie lactée. Il est formé d'une trentaine d'objets, principalement distribués en deux sous-groupes : le premier centré sur notre Galaxie, le second avec M 31 (Andromède) pour centre. Une poignée de galaxies naines dispersées complètent l'ensemble, à l'intérieur d'un volume dont le rayon est de l'ordre de 3 à 4 millions d'années-lumière. La masse totale du Groupe local est d'environ 2300 milliards de masses solaires, et représente une luminosité de l'ordre de 40 milliards de soleils. Les étoiles sont surtout concentrées dans M 31 et la Voie lactée, deux galaxies spirales aux caractéristiques assez similaires. Une troisième spirale est également présente, M 33 (Triangle), à proximité de la Galaxie d'Andromède. Les autres objets sont des galaxies naines, le plus souvent sphéroïdales, quelques unes sont irrégulières.

Galaxie de Wolf-Lundmark-Melotte Galaxie naine des Poissons Sagittarius Dwarf Irregular Galaxy (Sag. DIG)

Galaxie de Wolf-Lundmark-Melotte Galaxie naine des Poissons Sagittarius Dwarf Irregular Galaxy (Sag. DIG)

Les flux de galaxies dans l'univers local. Image centrée sur le Groupe local (point

Les flux de galaxies dans l'univers local. Image centrée sur le Groupe local (point rouge) et le superamas local (nuage vert). Source : Nature, 4/9/2014.

Laniakea ( « paradis incommensurable » ou « horizon céleste immense » en hawaïen)

Laniakea ( « paradis incommensurable » ou « horizon céleste immense » en hawaïen) est le superamas de galaxies englobant le Superamas de la Vierge dont fait partie la Voie lactée, et donc par suite le Système solaire. Laniakea peut être défini, en première approximation, comme l'ensemble des galaxies qui convergent, à une vitesse d'environ 630× 103 mètres par seconde, vers le Grand attracteur. Vidéo

Le Grand Attracteur est une anomalie gravitationnelle de l'espace intergalactique, se trouvant au centre

Le Grand Attracteur est une anomalie gravitationnelle de l'espace intergalactique, se trouvant au centre du superamas Laniakea et dans le voisinage du superamas de l'Hydre-Centaure, qui dévoile l'existence d'une concentration locale de masses équivalente à des dizaines de milliers de fois la masse de la Voie lactée. Cette masse est observable indirectement par son effet sur le mouvement de galaxies et de leurs amas sur une région large de plusieurs centaines de millions d'années lumière (jusqu'au superamas de la Vierge). Le Grand Attracteur se déplace en direction du superamas de Shapley.

Guillaume Cannat

Guillaume Cannat

Merci de votre attention et merci à : - wikipedia - astrosurf. com/luxorion/univers-voielactee. htm

Merci de votre attention et merci à : - wikipedia - astrosurf. com/luxorion/univers-voielactee. htm - cosmovisions. com/vola. htm Guillaume Cannat