Formes de la monnaie Support et institution dmission

Formes de la monnaie Support et institution d’émission Commentaire Monnaie marchandise Sucre, blé, riz, métal, bétail, …. Agriculture ou mines Correspond à la période de troc (pétrole contre nourriture) Monnaie métallique ou divisionnaire Pièces métalliques en euros Emise en France par le Trésor. Mise en circulation par la Banque de France sous contrôle de la BCE Pour les achats de faible importance < 1% des moyens de paiement Monnaie papier ou fiduciaire Billets de banque en Euros. Emis par la Banque de France sous contrôle de la BCE Basé sur la confiance car la valeur faciale (valeur inscrite sur le billet) est supérieure à la valeur du billet en tant que papier. 8% des moyens de paiement Monnaie scripturale Montants portés sur les comptes à vue tenus dans les banques, les Centres de Chèques Postaux, … Transmission par chèque ou virement Quand il n’existe plus de support papier (CB, …) on parle de monnaie électronique et d’un processus de dématérialisation de la monnaie. 90% des moyens de paiement Monnaie dédiée Chèques restaurants, titres de transport, cartes téléphoniques, … Moyens de paiement dédiés à des usages spécifiques

Époque inventions norme monétaire base de la valeur marchandises ( sel, huile, blé, bronze. . ) emploi sous forme de marchandises VIIème av J. C pièces de métal ( avec poinçon ) en Lydie ( Asie mineure ) métaux précieux ( or et argent ) rareté des métaux 14°siècle billet à ordre métaux précieux ( or et argent ) Antiquité 1656 Billets (banque de Suède) monnaie-papier ( billets de banque convertibles et virements ) métaux précieux ( or et argent ) rareté des métaux précieux ( or et argent ) confiance et convertibilité 20°siècle billets inconvertibles , virements, et cartes magnétiques billet en tant que créance sur la banque centrale confiance dématérialisation 21°siècle cartes magnétiques ? monnaies privées ? Confiance en l'émetteur ? 19°siècle

Époque inventions norme monétaire emploi sous forme de marchandises Antiquité métaux précieux ( or et argent ) VIIème av J. C 14°siècle base de la valeur billet à ordre métaux précieux ( or et argent ) 19°siècle 20°siècle 21°siècle monnaie-papier ( billets de banque convertibles et virements ) métaux précieux ( or et argent ) billets inconvertibles , virements, et cartes magnétiques confiance et convertibilité confiance dématérialisation monnaies privées ? Confiance en l'émetteur ?

Les formes de la monnaie Les formes anciennes àla monnaie-marchandise (coquillage, barre de sel…) à la monnaie métallique (métaux précieux) Les formes actuelles àmonnaie fiduciaire = billets (lat. : fiducia = confiance) àmonnaie divisionnaire = pièces à monnaie scripturale = jeu d'écriture (lat. : scriptura = écriture) dans les comptes de la banque. Les moyens d'échanger La monnaie scripturale : - chèque - virement - C. B - lettre de change (effets de commerce) - avis de prélèvement - T. I. P (Titre Interbancaire de Paiement)

Illustration de Francis Back démontrant Champlain et les Amérindiens lors d'une séance de troc Francis Back/Musée canadien des civilisations/S 94 -13213

Les Mesures Les poids et les mesures sont l'objet de la surveillance des édiles. Leurs étalons sont déposés au Capitole. Les mesures de longueur: Les sous-multipes sont le digitus (un pouce, qui vaut 0, 0184 mètres) la palmus (la paume qui vaut quatre doigts ou 0, 0736 m), l'unité est le pes (ou pied qui vaut 4 paumes ou 0, 2944 m), les multiples sont le palmipes (un pied plus une paume qui vaut 0, 3680 m) le cubitus (ou coude qui vaut 1 pied plus deux paumes ou 0, 4416 m) le gradus (ou degré qui vaut deux pieds plus deux paumes ou 0, 736 m) le passus (ou pas qui vaut 5 pieds ou 1, 472 m) le milia passum (qui vaut 1000 pas ou 1472 m).

Cristaux de sel gemme

"Monnaies-haches" La forme et le métal utilisé prouvent que ces haches n'étaient pas destinées à servir d'outils mais de moyen d'échange. "Cauris" Coquillages "Manille" Anneaux d'esclave

Créséide de Lydie Lingot d'or japonais

Monnaie de pierre (aragonite) utilisée par les habitants de l'île de Yap, dans le Pacifique, pour effectuer des paiements ou régler des conflits. Les plus grands spécimens mesurent plus de 4 mètres de diamètre !

Pièce en électrum (un alliage d'or et d'argent) frappée à Sardes par le roi Alyattès, qui régna sur la Lydie entre 610 et 560 avant JC.

Les premières pièces de forme ronde sont frappées à partir du IVe siècle av. J. -C. . Elle représentent à l'avers une tête de Janus et au revers une proue de navire. L'as libralis pèse 10 onces soit 272 grammes et est en bronze.

L'invention des premières pièces métalliques en Occident fut l'œuvre des Grecs d'Asie Mineure au VIIème siècle avant Jésus-Christ. Le souvenir de ces premiers temps s'est conservé dans notre vocabulaire. "Toucher le pactole" nous rappelle que le fleuve Pactole charriait des pépites faites d'un mélange d'or et d'argent, alliage nommé électrum dans lequel étaient frappées les pièces les plus anciennes. "Riche comme Crésus" fait mémoire du roi de Lydie qui fonda, au VIème siècle avant Jésus-Christ, un système bimétalliste s'appuyant sur les progrès de la métallurgie qui était devenue capable de séparer l'or de l'argent.

C'est au IIIème siècle avant Jésus. Christ qu'entra en activité le premier atelier monétaire. Il était installé sur le Capitole, à proximité du temple de Junon dont les oies avaient, en d'autres temps, prévenu les Romains d'une attaque nocturne des Gaulois, ce qui avait valu à la déesse Junon le qualificatif de Moneta (avertisseuse), terme dont est dérivé le mot monnaie. Den ier de Titus à l'effigie de Junon Moneta

Denier de César

Constantin impose le monométallisme or. Le solidus (sou) Solidus de Constantin

Faute d'or, Charlemagne introduit le monométallisme argent. Denier de Charlemagne

Le franc est né… Il est né sous les traits du franc à cheval : le roi à cheval au galop, armé de toutes pièces, coiffé d'un heaume surmonté d'un grand lys, porte une tunique fleurdelisée ; le caparaçon du cheval est brodé de fleurs de lys ; le roi tient la bride d'une main et de l'autre brandit une épée ; en inscription circulaire, on lit Johannes Dei Gratia Francorum Rex. Franc à cheval

Louis XIII crée le Louis d'or « à la mèche longue » (Louis XIII), 1641

Billet à ordre du 11 février 1847

Premier billet français. Billet de la Banque Générale de John Law.

Marie-Thérèse de Habsbourg frappe un thaler en or. Le Maria Theresien Thaler devient la première monnaie internationale (Europe et colonies anglaises et espagnoles) Thaler 1750

Première pièce d'or frappée en France depuis le IXème siècle Ecu de Saint Louis

Premiers pas de la monnaie de papier Les billets de monoye qui portaient intérêt, pouvaient être acceptés pour argent comptant avant de pouvoir être remboursés en numéraire. "Billet de monoye renouvellé et visé" de 1000 livres du 15 juin 1707 La Caisse d'Escompte reçoit l'autorisation d'émettre des billets en contrepartie d'opérations de réescompte. Billet de 300 livres de la Caisse d'Escompte du 26 novembre 1789

Le premier franc suisse L'Assemblée fédérale édicta le 7 mai 1850 la première loi fédérale sur la monnaie, qui s'inspirait dans une large mesure du système monétaire français. Cette loi instaura en Suisse l'étalon-argent et désigna le "franc" comme unité monétaire.

Les assignats 1789 - 1796

La Suède donne l'exemple : En 1661, au cours d'une période de pénurie monétaire, la Swedish Stockholm Bank commença à émettre le premier papier-monnaie imprimé en Europe. Ce billet(1666) représente 100 dalers d'argent.

1800 Création de la Banque de France. Le 2 messidor an VIII (21 juin 1800) voit la création des premiers billets au nom de la Banque de France

Un décadrachme à 27. 000 euros Estimé 18. 000 euros, ce décadrachme d’argent de Syracuse était poussé jusqu’à 27. 000 euros. Il fait partie de la célèbre série de décadrachmes à tête d’Aréthuse du graveur syracusain Évainète, aussi appelé Evainetos (vers 405 -370 av. J. -C. ). Cette émission de prestige célèbre la victoire remportée par Syracuse sur les Athéniens en 413.

Invention de la monnaie Avant l’utilisation de la monnaie, on se servait du bœuf ou de plaques de métal précieux (cuivre, bronze, argent, or) ; pour connaître leur valeur on les pesait. En effet les poids étaient la base des comptes monétaires. L’invention du monnayage en Grèce est attribuée au roi Phidon d’Argos. Dans le temple d’Héra de sa ville il aurait consacré les broches de fer (obeloi) aux échanges, à noter que les oboles portent le même nom. Certaines de ces broches de fer ont été retrouvées par paquet de six (longueur de 1, 2 m): “il peut que, dans des temps très anciens, on n’ait pas connu d’autres monnaies: les pièces en usage étaient des brochettes de fer, quelques fois de bronze; de là viendrait qu’aujourd’hui encore toutes les petites pièces gardent le nom d’obole (broche) et que six oboles font une drachme (poignée), car c’est tout ce que la main pouvait empoigner. ” Plutarque L’invention de la monnaie est attribuée aux Lydiens, par Hérodote, mais elle proviendrait plutôt des cités commerçantes d’Ionie. Elle est utilisée à partir du VIe siècle avant JC. A Athènes, sous Périclès, l’unité monétaire de base était la drachme, soit un franc-or. Crésus (560 -545) a remplacé les monnaies d’électrum par celles d’or et d’argent. NB: L’électrum est un alliage naturel d’or et d’argent, il est appelée ainsi à cause de sa couleur qui rappelle la résine fossile végétale (en grec elektron). Il est symbole de fabuleuses richesses et on lui attribue la propriété de déceler les poisons. . .

Otton II de Grandson, sceau équestre, 1330 -1397 Egypte, Alexandrie, Ptolémée pour Alexandre III le Grand, 323 -306 av. J. C.

HISTOIRE DES MONNAIES 1 - AVANT LA MONNAIE : Avant l'invention de la monnaie, l'homme pratiquait le troc. Il échangeait le produit de ses champs et de ses troupeaux contre des marchandises. Ce mode de paiement devint peu pratique : les animaux vivants n'étaient pas divisibles et difficilement transportables en des lieux éloignés. L'accroissement du commerce entraîna la création d'étalons de valeur utilisables en tout lieu. On trouvait des coquillages (encore en vogue de nos jours dans certaines régions du monde), des haches de bronze, des bijoux, des lingots, etc. Ces lingots étaient de forme variable et ne portaient aucune marque administrative garantissant leur poids et la proportion de métal précieux qu'ils contenaient. Cauri (coquillage) (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

2 - L'INVENTION DE LA MONNAIE : En Europe, l'invention de la monnaie s'est produite en 650 av. J. C. en Lydie (actuelle Turquie). Dans sa capitale, Sardes, en plus du troc, on commence à utiliser des petits globules d'electrum (alliage naturel d'or et d'argent). Ces premières monnaies portent les marques (poinçons) des banquiers qui les utilisent. Mais la fraude est fréquente. . . Le roi Crésus (561 -546 av. J. C. ) crée un système où toutes les pièces sont émises sur le même modèle. C'est à ce moment qu'est inventé le coin-matrice, permettant d'obtenir des empruntes en relief sur les monnaies. Crésus. Hecté en or frappé à Sardes (Lydie) entre 561 et 546 av. J. C. (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

Selon certains autres historiens, la monnaie serait née vers 1000 av. J. C. en Chine. Couteau-monnaie en bronze 1000 -221 av. J. C. (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

3 - LES MONNAIES ANTIQUES : a - les monnaies grecques : Un siècle après son invention, la pièce de monnaie est devenue dans tout le monde grec un "objet d'usage courant". Ce monde grec était vaste. Près de 1500 villes ont battu monnaie. Sur les monnaies d'Athènes, on trouve la déesse Athéna et une chouette ; sur les monnaies de l'île d'Egine, une tortue : sur les monnaies d'Agrigente, un crabe ; . . . On divise en général la numismatique grecque en trois périodes : * la période archaïque (700 -480 av. J. C. ) * la période d'efflorescence (480 -323 av. J. C. ) * le période hellénistique (323 jusqu'à la conquête romaine) Athènes. Tétradrachme argent 164 av. J. C. (photo Wenger)

L'immense majorité des monnaies grecques ont été frappées en argent. Toutefois, il y eut des monnaies en electrum, en or, et même quelques exemplaires en nickel. Enfin, le cuivre et le bronze se généralisèrent dès la conquête romaine. D'ailleurs, à cette époque, les monnaies grecques témoignent d'une indéniable influence romaine. La pièce la plus diffusée reste le TETRADRACHME ( = 4 DRACHMES). On trouve aussi une monnaie plus petite : l'OBOLE. Les monnaies sont alors frappées une à une, au marteau, en utilisant des coins gravés la plupart du temps en creux.

b - les monnaies romaines : C'est à la fin du 4ème siècle av. J. C. qu'on trouve les premières monnaies romaines (bronze coulé). Les plus anciennes monnaies d'argent (deniers) de la République romaine furent frappées en 269 av. J. C. Elles portent souvent un nom de ville (ex. ROMA). Par la suite, de nombreuses figurations historiques et mythologiques trouvent place sur les monnaies. République romaine. Denier d'argent de Sextus Pompée. 35 av. J. C. (extrait de Numismatique et Change hors série N° 1) Le portrait d'un vivant apparaît pour la première fois sur des pièces romaines avec Jules César. Vient ensuite la "Rome Impériale". Sous Auguste, s'instaure une tradition qui devait faire de "l'argent" romain le modèle de tout le monnayage ultérieur. A l'avers, on trouve le portrait de l'Empereur ainsi qu'une légende donnant son nom et son titre. Le revers représente souvent une divinité, une "qualité" ou une personnification de pays, de ville, de rivière, . . . La numismatique romaine est extrêmement variée. Le visage de certains empereurs romains ne nous est connu que grâce aux monnaies.

La "Rome de l'Occident" s'éteint au 4ème siècle de notre ère. On trouve des monnaies romaines en or (aureus, solidus, . . . ), en argent (denier, . . . ), en billon (antoninien, . . . ) et en bronze (as, sesterce, follis, . . . ). Empire romain. Hadrien. Aureus, or. 134 ap. J. C. (photo Wenger)

d - les monnaies gauloises et celtiques : Les différents peuples gaulois et celtes frappèrent des monnaies. On retrouve les premières chez les Celtibères d'Espagne en 200 av. J. C. Ces monnaies sont le plus souvent des imitations stylisées des monnaies grecques. Cependant, la plupart des monnaies gauloises et celtes ont été frappées au premier siècle av. J. C. Nous trouvons entre autre des monnaies au nom de chefs célèbres, tel Vercingetorix. Les monnaies celtiques se retrouvent aussi en Grande Bretagne, en Allemagne, etc. Chaque peuplade frappes ses propres pièces : les PICTONS dans notre région, les PARISII en région parisienne, . . . Eduens (Bourgogne). Statère d'or. Imitation d'une monnaie de Philippe II de Macédoine. (photo Wenger)

4 - DE L'EMPIRE ROMAIN AU MOYEN-AGE : a - de l'Empire romain au Moyen Age : En 392 après J. C. , l'Empire romain est partagé entre Arcadius (Empire romain d'Orient) et Honorius (Empire romain d'Occident). L'Empire romain d'Occident est peu à peu envahi : Hérules, Vandales, Ostrogoths, Visigoths, Lombards, Bourgignons et Francs. Ces "barbares" ont frappé peu de monnaies, surtout des imitations des monnaies gallo-romaines. Les ateliers monétaires proliféraient. Ostrogoths. Athalaric (526 -534 ap. JC). Solidus (sou) d'or. (photo Wenger) L'Empire romain d'Orient ou Empire byzantin dura jusqu'au XVè siècle. Il tomba alors aux mains des Turcs. Les monnaies qu'il a émises sont la continuation de celles de l'Empire romain.

b - les monnaies byzantines : La longue série des monnaies byzantines débute avec celles d'Anastase (491 -508) pour se terminer avec celles du dernier prince chrétien qui battit monnaie à Byzance : Jean VIII Paléologue. Les monnaies byzantines adoptent un style qui leur est propre : le numéraire ne mentionne plus d'évènements historiques et les revers de bornent à figurer en pied la Gloire ou la Victoire. Les portrait représentés demeurent uniformes et schématiques. Justinien II (685 -695, 705 -711) est le premier à faire figurer le Christ sur les monnaies. Les personnages représentés sur les monnaies byzantines du début restent raides et sans vie, en décalage avec la grande floraison architecturale des édifices byzantins de l'époque. Avec le temps cependant, les effigies monétaires deviendront de plus en plus décoratives. Théodose II, empereur d'Orient (408 -450). Solidus d'or. Atelier de Constantinople. (photo Wenger)

5 - LES MONNAIES MEDIEVALES : Le monnayage du Moyen Age ne peut pas se mesurer, sur le plan de la beauté, avec celui de l'antiquité. La circulation monétaire est très faible et le troc très utilisé. On payait aussi, s'il s'agissait de sommes importantes, en argent non monnayé. Les Carolingiens furent dès la fin du VIIè siècle les maîtres de l'empire mérovingien et, au siècle suivant, l'ordre monétaire établi par Charlemagne (768 -814) fut déterminant pour la plus grande partie de l'Europe. La langue d'inscription des monnaies médiévales est pratiquement toujours le latin. Deux revers de deniers d'argent de Louis le Pieux (814 -840). (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1) De nombreuses personnalités (princes, nobles, seigneurs, etc. ) frappent des monnaies.

De nombreuses personnalités (princes, nobles, seigneurs, etc. ) frappent des monnaies. Les frontières de l'Europe ne sont pas celles que nous avons actuellement. Toutes les provinces et de nombreuses villes battent monnaie. Ce n'est qu'à partir du XIIIè siècle que les systèmes monétaires différents pays vont commencer à s'unifier. On frappe des "gros", des "deniers", des "oboles", etc. Le "gros tournois" a été frappé pour la première fois à Tours. L'art gothique se retrouve aussi sur les monnaies de la fin du Moyen Age. Masse d'or de Philippe IV le Bel (1285 -1314). (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

Le franc de 1360 est en or fin de 3, 88 grammes. La pièce représente le roi à cheval avec la légende «Johannes Dei Gratia Francorum Rex» . Une version ultérieure, en 1365, représentera le roi à pied (le «franc à pied» ).

6 - LES MONNAIES MODERNES : Pour le numismate, les Temps modernes commencent vers 1500. C'est alors que se produit en Autriche un évènement numismatique considérable : la création de la première grande pièce d'argent. Le trafic économique et monétaire toujours plus important fit naître ce besoin. Cette grande et magnifique monnaie (appelée Guldengroschen puis thaler) conquit le monde : elle s'appelle couronne en Angleterre, écu en France, scudo en Italie, peso en Espagne, rouble en Russie et plus tard, dollar en Amérique. Les graveurs de cette époque ont réalisé des oeuvres admirables. Cela tient surtout au fait que ces grandes monnaies d'argent ne furent pas créées d'après des pièces déjà existantes, d'après des modèles anciens. Au XVIIè siècle, on commença à frapper des monnaies de cuivre, lesquelles n'existaient pas au Moyen Age. On trouve aussi pendant cette période de nombreuses monnaies d'or. Les monnaies royales françaises sont particulièrement intéressantes à collectionner. Huit Louis d'or de Louis XIII (1610 -1643). (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1) A partir du XVIè siècle, la frappe des monnaie se mécanise (girole, puis balancier). Le caractère unique et artisanal des monnaies va peu à peu disparaître.

A partir du XVIè siècle, la frappe des monnaie se mécanise (girole, puis balancier). Le caractère unique et artisanal des monnaies va peu à peu disparaître. Pendant la Révolution françaises, on frappe des monnaies en métal de cloche ou bronze de canon. République Française. 5 centimes l'An 4 (1795 -96). (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

7 - LES MONNAIES CONTEMPORAINES : A partir des XVIIIè et XIXè siècle, la frappe des monnaies devient "industrielle". On trouve moins d'ateliers de frappe, et les Etats ne tolèrent plus la circulation de monnaies non officielles. La diversité des monnaies contemporaines est extrême. Il y a de plus en plus de pays qui battent monnaie. La colonisation créé des types monétaires sur tous les continents. On trouve par exemple des monnaies anglaises frappées du portrait de la reine Victoria en Asie, en Océanie, aux Antilles, au Canada et même en Afrique ! Les monnaies des XIXè et XXè siècle sont bien répertoriées dans des ouvrages complets, ce qui n'est pas le cas des périodes antérieures. République Française. 5 Francs argent type Céres. Fin XIXè siècle. (extrait du Numismatique et Change hors série N° 1)

Le monnayage contemporain est trop vaste pour que nous le détaillions ici. Lot de monnaies contemporaines diverses. Tiré de : http: //www. olivier-robin. com

Ces deux billets (l'un d'une valeur de 5 yuan, l'autre de 25 yuan) ont été émis en décembre 1919 par le Bureau semi-public des monnaies de. Hulun Buir en Mongolie

1795

La loi du 15 août 1795 définit le franc, divisé en 10 décimes de 10 centimes chacun, comme étant l'unité monétaire officielle de la République, plutôt que le louis d'or qui porte le prénom du roi déchu. En 1803, le consul Bonaparte engage une réforme qui vise à mettre fin à l'anarchie de la circulation monétaire où se côtoient écus, louis d'or et pièces révolutionnaires de divers métaux. Les lois de germinal an XI fixent le système monétaire sur la base d'un franc d'argent dit "franc germinal". Afin de supplanter l'ancien louis d'or royal encore en circulation, une pièce en or de 20 francs - le fameux "napoléon"

First dollar Dollar américain À l'issue de la guerre d'indépendance américaine, le Congrès continental adopta le système monétaire décimal. Les premiers dollars frappés aux États-Unis furent émis par le gouvernement fédéral à Philadelphie en 1794, après le vote du «!Coinage Act!» de 1792. "Dollar", Encyclopédie Microsoft® Encarta® 99. © 1993 -1998 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Le premier billet de 100 livres émis par la Banque d'Angleterre en 1713. La banque avait été fondée en 1694 par un groupe de marchands londoniens.

Carte de crédit (1950) La première organisation de paiement par carte de crédit a été créée en 1950 par l’Américain Ralph Scheider : les 200 premiers membres du Diner’s Club purent ainsi dîner à crédit dans 27 restaurants de New York. C’est la Bank of America qui créa la première carte de crédit bancaire en 1958. , la Bankamericard. En France, la première carte comportant une piste magnétique a été mise en service en 1971 par l’organisation Carte Bleue. Depuis, près de deux milliards de cartes de ce type ont été délivrées dans le monde.

Première série de billets de banque (1907) Le temps séparant la fondation de la Banque nationale et l'ouverture de ses guichets était trop court pour permettre la confection de billets d'un type nouveau. On décida donc d'imprimer des billets intérimaires avec une rosette rouge à croix fédérale. Ceux-ci reprenaient le modèle de billets des anciennes banques d'émission.

GRUYÈRE Parkings à Bulle On peut payer avec le natel Finie la monnaie pour placer sa voiture à Bulle! Dès lundi, le chef-lieu gruérien sera la première ville de Suisse à proposer le paiement de ses parkings par téléphone mobile. Si l’on est abonné au service Mobilaxe. Dès lundi, on pourra sortir son natel pour payer son parking à Bulle Première suisse: les automobilistes n’auront plus besoin de monnaie pour régler leur parking en ville de Bulle. Dès lundi, ils pourront payer à l’aide de leur téléphone portable. 17 décembre 2005

800 av. J. -C à l'an 1 Antiquité

an 1 jusqu’au XIVe siècle XIVe jusqu’au milieu XVIIe siècle (1650)

milieu XVIIe siècle à 1860 environ 1860 à 1960

1960 à maintenant ? ? ?

Monnaie marchande Monnaie naturelle

Monnaie métallique Monnaie fiduciaire

Monnaie scripturale Monnaie électronique

Questions : 1. Le troc implique-t-il vente et achat ? 2. Quelles sont les limites du troc ? 3. Une monnaie doit-elle avoir une liquidité parfaite ? 4. Quelle est la valeur d'un billet de banque sans le cours légal ? 5. Qu'est ce qui distingue un instrument de paiement d'une monnaie ? 6. Quelles sont les trois fonctions de la monnaie ? (Lire le texte d’Aristote)

«Quant au fait que c'est le besoin qui maintient la société, comme une sorte de lien, en voici la preuve : que deux personnes n'aient pas besoin l'une de l'autre, ou qu'une seule n'ait pas besoin de l'autre, elles n'échangent rien. C'est le contraire si l'on a besoin de ce qui est la propriété d'une autre personne, par exemple du vin, et qu'on donne son blé à emporter. Voilà pourquoi ces produits doivent être évalués. Pour la transaction à venir, la monnaie nous sert, en quelque sorte, de garant, en admettant qu'aucun échange n'ait lieu sur-le-champ, nous l'aurons à notre disposition en cas de besoin. Il faut donc que celui qui dispose d'argent ait la possibilité de recevoir en échange de la marchandise. Cette monnaie même éprouve des dépréciations, n'ayant pas toujours le même pouvoir d'achat. Toutefois elle tend plutôt à être stable. En conséquence de quoi, il est nécessaire que toutes choses soient évaluées; dans ces conditions, l'échange sera toujours possible et par suite la vie sociale. Ainsi la monnaie est une sorte d'intermédiaire qui sert à apprécier toutes choses en les ramenant à une commune mesure. Car s'il n'y avait pas d'échanges, il ne saurait y avoir de vie sociale; il n'y aurait pas davantage d'échange sans égalité, ni d'égalité sans commune mesure. » ARISTOTE, Éthique à Nicomaque