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Day Créations réflexives 2013

Day Créations réflexives 2013

L’esclavage a été officiellement aboli par la plupart des pays il y a 150

L’esclavage a été officiellement aboli par la plupart des pays il y a 150 -200 ans. Tel que pratiqué jadis, l’esclavage était fondé sur une idéologie raciale : africaines, les victimes étaient capturées et vendues comme esclaves en Afrique, puis envoyées par bateaux dans les colonies pour travailler principalement dans les champs et les mines. Un tel commerce était à l’époque considéré comme légitime et l’esclavage était légal. Ce sont les efforts des mouvements abolitionnistes qui ont conduit à la cessation du commerce des esclaves dans l’Empire britannique et dans les Amériques, puis à l’abolition de l’esclavage lui-même en Occident au 19 e siècle. Or voilà que l’esclavage a fait un retour en force depuis les dernières années du 20 e siècle. Alors que 12 millions d’Africains ont été envoyés en Amérique entre les 16 e et 19 e siècles, il y aurait présentement sur la Terre 27 millions de personnes qui vivent dans un état de servitude selon l’Organisation internationale du travail (OIT). L’organisme reconnaît qu’il s’agit d’un chiffre «conservateur» , le recensement minutieux de toutes les personnes vivant dans un état d’asservissement étant impossible à effectuer. Bref, et cela n’est guère glorieux pour notre époque, il y a aujourd’hui plus d’esclaves dans le monde qu’à tout autre période de l’histoire de l’humanité. Cette traite d’êtres humains sans précédent, version 21 e siècle, constitue d’ailleurs le troisième commerce illégal le plus lucratif après le trafic de la drogue et la transaction des armes, selon l’ONU. L’OIT parle d’une industrie de 44 milliards $ annuellement.

À une époque où les médias et les moyens de communication sont omniprésents et

À une époque où les médias et les moyens de communication sont omniprésents et où la transparence est à l’ordre du jour, comment expliquer qu’un tel drame passe pratiquement inaperçu et retienne si peu l’attention publique? Selon Howard Dobson, directeur du Schomburg Center for Research in Black Culture of the New York Public Library, «l’invisibilité» des victimes du commerce moderne des esclaves réside dans la clandestinité de ce commerce sans frontière qui touche chaque continent et pratiquement tous les pays (y compris les pays occidentaux industrialisés). L’esclavage contemporain est différent de «l’esclavage racial» d’autrefois car il présente des formes multiples n’ayant plus rien à voir avec la couleur de la peau, notamment : • Servitude pour dettes • Travail forcé et servile • Traite des êtres humains • Travail des enfants • Exploitation sexuelle et mariage forcé • Enfants soldats • Esclavage par descendance Ce diaporama vous invite à porter votre regard sur les esclaves du 21 e siècle. R. Day

Dans l’Amazonie brésilienne, des camps illégaux de charbon de bois ont recours à des

Dans l’Amazonie brésilienne, des camps illégaux de charbon de bois ont recours à des travailleurs esclaves pour recueillir du bois dans la forêt tropicale humide, lequel sert à alimenter des fonderies fabriquant de l’acier utilisé dans la fabrication d’automobiles. On retrouve une telle main-d’œuvre asservie partout dans le monde, et ce tant dans des entreprises légales qu’illégales.

Dans une gare de Munbai, la plus grande ville de l’Inde, on a affiché

Dans une gare de Munbai, la plus grande ville de l’Inde, on a affiché sur les murs les photos de femmes et jeunes filles disparues qu’on présume être asservies quelque part à des travaux forcés ou être devenues des esclaves sexuelles. La majorité des femmes et des jeunes filles qui sont victimes d’exploitation dans le monde sont des esclaves sexuelles.

En Andalousie (Espagne) ces immigrants illégaux originaires de Guinée-Bissau travaillent dans une serre. Ce

En Andalousie (Espagne) ces immigrants illégaux originaires de Guinée-Bissau travaillent dans une serre. Ce statut d’illégalité les rend vulnérables à diverses formes d’abus et d’exploitation. De toute évidence, l’esclavage moderne découle de la mondialisation des marchés et est facilité par les flux migratoires entre les pays et les continents. Pauvreté, chômage, violence et conflits sont autant de raisons qui incitent les gens à aller tenter leur chance ailleurs, espérant y trouver une vie meilleure.

La frontière entre «exploitation» et «esclavage» est souvent difficile à distinguer. Mais lorsque qu’un

La frontière entre «exploitation» et «esclavage» est souvent difficile à distinguer. Mais lorsque qu’un travailleur en situation d’illégalité voit par exemple tous ses papiers d’identité confisqués par son employeur, doit travailler sans salaire supposément pour lui rembourser ses dettes de la journée et est soumis à des conditions d’un travail forcé, il s’agit bel et bien d’esclavage.

Au cours de la dernière décennie, l’exploitation sexuelle est devenue de plus en plus

Au cours de la dernière décennie, l’exploitation sexuelle est devenue de plus en plus apparente et a mis en évidence une forme répandue d’esclavage moderne. Le trafic des femmes et des jeunes filles pour un motif d’exploitation sexuelle représenterait un chiffre d’au moins 7 milliards $ par année. Ce marché est particulièrement florissant en Europe de l’Est. Selon l’Institut tchèque de la criminologie, 5 à 10% des jeunes filles victimes de ce trafic sont d’âge mineur.

En Bolivie, dans la province de Chuguisaca, des travailleurs agricoles appartenant à la communauté

En Bolivie, dans la province de Chuguisaca, des travailleurs agricoles appartenant à la communauté indigène des Guarani travaillent comme esclaves dans des plantations : ils ne reçoivent aucun salaire pour leur labeur. En maints endroits de la planète, des gens endettés doivent ainsi travailler sans recevoir la moindre rémunération. Souvent, ils ne parviennent jamais à rembourser leurs dettes et celles-ci sont transmises à leurs enfants qui deviennent à leur tour des esclaves.

Un enfant pakistanais fabriquant des briques dans une usine de Rawalpindi. À elle seule,

Un enfant pakistanais fabriquant des briques dans une usine de Rawalpindi. À elle seule, l’Asie renferme un peu plus de la moitié de tous les esclaves officiellement répertoriés sur la planète.

Sur cette photo, des travailleurs d’une usine de briques de Rawalpindi (Pakistan) chargent un

Sur cette photo, des travailleurs d’une usine de briques de Rawalpindi (Pakistan) chargent un camion. Pour le Pakistan seulement, l’OIT évalue à 4, 5 millions le nombre de ces travailleurs exploités. Souvent, ce sont des familles entières qui sont sous la coupe de propriétaires de fours à briques.

Les enfants esclaves représentent 25% de tous les travailleurs soumis aux travaux forcés. L’OIT

Les enfants esclaves représentent 25% de tous les travailleurs soumis aux travaux forcés. L’OIT avance le chiffre de 5, 5 millions d’enfants esclaves mais les organismes luttant contre l’esclavage moderne soutiennent que ce nombre est beaucoup plus élevé. Seulement à Mumbai (Inde), 35 000 enfants travaillent dans l’industrie du cuir, les fours à briques et les usines de thé. L’Inde détient le triste record du pays ayant le plus haut taux d’esclaves au monde. Les enfants sur cette photo ont été découverts par la police indienne dans une usine de broderie.

À Port-au-Prince (Haïti), des parents pauvres cèdent leurs très jeunes enfants à des familles

À Port-au-Prince (Haïti), des parents pauvres cèdent leurs très jeunes enfants à des familles plus à l’aise dans l’espoir de leur procurer une vie meilleure. Mais ces enfants sont plutôt privés d’éducation et obligés d’accomplir des tâches lourdes dans des situations d’esclavage virtuel. Dès qu’ils atteignent l’âge de 15 ans, on les jette à la rue pour les remplacer par d’autres enfants plus jeunes. On parle ici de centaines de milliers d’enfants haïtiens vivant dans une telle situation.

Chaque année dans le monde, dix millions de petites filles – certaines âgées de

Chaque année dans le monde, dix millions de petites filles – certaines âgées de 7 ou 8 ans seulement – sont mariées de force. Le mariage des petites filles est l’une des formes d’esclavage moderne les moins reconnues. Or ces fillettes font face à une vie de séquestration, d’absence de liberté, d’exploitation sexuelle et domestique, de violence conjugale, de privation d’éducation et de soins de santé.

 gées de 8 ans seulement, ces deux petites Vietnamiennes «travaillent» dans le bordel

gées de 8 ans seulement, ces deux petites Vietnamiennes «travaillent» dans le bordel cambodgien d’un petit village situé non loin de Phnom Penh. Quelle que soit la forme que prend l’esclavage moderne, celles et ceux qui en sont victimes sont invariablement des personnes très vulnérables issues de groupes minoritaires ou exclus de la société.

Voici des enfants talibés quêtant dans une rue de Korhogo (Côte d’Ivoire). Essentiellement des

Voici des enfants talibés quêtant dans une rue de Korhogo (Côte d’Ivoire). Essentiellement des jeunes garçons, les talibés sont des élèves qui étudient l’islam dans des écoles coraniques. En échange de l’enseignement qu’ils reçoivent, on les oblige à quêter. Mal nourris et vivant dans des conditions sordides, ils sont soumis à des abus physiques et psychologiques s’ils ne rapportent pas le montant d’argent fixé par leur maître. On les retrouve en Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Anti-Slavery International estime leur nombre à 50 000.

À Abalak (Niger), Abdoulaye et sa famille ont deux esclaves – Soumana et Aboubaca

À Abalak (Niger), Abdoulaye et sa famille ont deux esclaves – Soumana et Aboubaca – qui s’occupent du troupeau de la famille. Ce sont des «esclaves par descendance» , c’est-à-dire que leurs ancêtres sont nés esclaves et que cette servitude est transmise dans la succession comme un bien de propriété. Ils ne pourront jamais recouvrer la liberté. L’esclavage par descendance perdure en Mauritanie, au Niger et au Mali.

La servitude constitue l’une des formes les plus courantes d’esclavage aujourd’hui. En raison de

La servitude constitue l’une des formes les plus courantes d’esclavage aujourd’hui. En raison de leur pauvreté, des millions de personnes doivent contracter un prêt et travailler dur pour rembourser leur dette, le gîte et le couvert constituant leur seul salaire. Ces dettes deviennent finalement impossibles à rembourser en raison des intérêts et elles sont alors transmises aux générations futures qui deviennent à leur tour asservies.

Un petit enfant malien à Bamako. Les tragiques événements survenus récemment au Mali y

Un petit enfant malien à Bamako. Les tragiques événements survenus récemment au Mali y ont rendu encore plus difficile la lutte contre l’esclavage. Au Mali, l’esclavage est très imprégné dans la culture. Les Touaregs considèrent les Noirs comme leur «propriété» et cette forme d’esclavage se transmet d’une génération à l’autre, ce qui veut dire que les enfants naissent esclaves. «Mon maître voulait que j’aie des enfants afin d’avoir davantage d’esclaves à sa disposition» , a confié Raichatou qui est parvenue un jour à se libérer des chaines de cet esclavage par descendance.

Sans aucune protection, ces travailleurs chinois de la ville de Jingmen gravent et polissent

Sans aucune protection, ces travailleurs chinois de la ville de Jingmen gravent et polissent du minerai de gypse dans une usine de plâtre. En Chine, on a rapporté récemment des cas à grande échelle d’exploitation et d’esclavage de malades mentaux dans des usines opérant illégalement. L’OIT évalue que les salaires impayés ou souspayés partout dans le monde représentent annuellement la somme de 21 milliards $.

L’Organisation internationale du travail avance le chiffre de 246 millions d’enfants contraints à un

L’Organisation internationale du travail avance le chiffre de 246 millions d’enfants contraints à un travail forcé sur la planète, dont 75% dans un environnement dangereux (mines, substances dangereuses, produits chimiques, pesticides agricoles).

Sur cette route de la Côte d’Ivoire, un panneau dénonce la traite et le

Sur cette route de la Côte d’Ivoire, un panneau dénonce la traite et le travail dangereux des enfants. En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, des milliers d’enfants, aussi jeunes que cinq ans, sont trafiqués chaque année pour être exploités dans la prostitution ou dans le service militaire pour des groupes rebelles; dans ce dernier cas, ils deviennent des enfants soldats.

Enfants soldats

Enfants soldats

Enfants soldats

Enfants soldats

Les forces de sécurité du Nigéria rapatrient des enfants qui avaient été victimes de

Les forces de sécurité du Nigéria rapatrient des enfants qui avaient été victimes de traite entre les frontières du Nigéria et du Bénin.

Au Ghana, ces enfants vendus par des familles pauvres sont contraints par ceux qui

Au Ghana, ces enfants vendus par des familles pauvres sont contraints par ceux qui les ont achetés à des travaux forcés dans le domaine de la pêche.

En 2004, une étude des Nations unies révélait que 10 millions d’enfants dans le

En 2004, une étude des Nations unies révélait que 10 millions d’enfants dans le monde étaient exploités pour le travail domestique, dont 700 000 en Indonésie. Suivaient le Brésil, le Pakistan, Haïti et le Kenya. Ces enfants peuvent demeurer très longtemps dans un état de servitude car leur esclavage est invisible aux yeux de la collectivité.

En Inde, au Népal et au Pakistan, on retrouve l’esclavage par servitude dans l’agriculture,

En Inde, au Népal et au Pakistan, on retrouve l’esclavage par servitude dans l’agriculture, la fabrication de briques, les carrières, les manufactures de soie et le travail domestique. Dans la confection de tapis, en Inde, on préfère les jeunes enfants en raison de leurs petits doigts agiles qui peuvent faire un meilleur travail de tissage. Lorsqu’ils grandissent, on les abandonne et ils sont remplacés.

Au début d’avril 2013, au terme d’une enquête de deux ans, l’Organisation internationale du

Au début d’avril 2013, au terme d’une enquête de deux ans, l’Organisation internationale du travail publiait un rapport intitulé «Piégés et coincés : les trafics de personnes au Moyen. Orient» . L’organisme évalue à 600 000 le nombre de victimes du travail forcé au Moyen-Orient.

En provenance du Népal, du Sri Lanka et du Bangladesh, ces travailleurs migrants sont

En provenance du Népal, du Sri Lanka et du Bangladesh, ces travailleurs migrants sont régulièrement trompés concernant les conditions de vie et de travail. Certains, recrutés comme travailleurs domestiques, se retrouvent à garder des troupeaux dans le désert. Avant même de venir au Moyen-Orient, plusieurs sont déjà criblés de dettes, ayant dû payer 500 $ à des agences de recrutement.

Le rapport de l’OIT souligne la vulnérabilité particulière des femmes africaines ou asiatiques qui

Le rapport de l’OIT souligne la vulnérabilité particulière des femmes africaines ou asiatiques qui sont dupées et contraintes à une exploitation sexuelle. Même des femmes venues à Dubaï, au Koweït et aux Émirats arabes unis pour y travailler comme infirmières ou enseignantes sont enlevées dès leur arrivée et contraintes à fournir des services sexuels à des clients dans des appartements ou des villas privées ou isolées.

Dans la cité indienne de Chennai (connue aussi sous l’ancien nom de Madras), cette

Dans la cité indienne de Chennai (connue aussi sous l’ancien nom de Madras), cette femme transporte des briques.

Khum Bahadur a 15 ans. Dans sa ville de Katmandou (Népal), il travaille comme

Khum Bahadur a 15 ans. Dans sa ville de Katmandou (Népal), il travaille comme porteur de paniers de légumes. Il gagne environ 7 $ par jour. Mais il dit que ce salaire est insuffisant pour lui permettre de vivre décemment dans la ville qu’il habite.

Ce jeune travailleur migrant en Inde est, de toute évidence, terrassé d’épuisement. Une photo

Ce jeune travailleur migrant en Inde est, de toute évidence, terrassé d’épuisement. Une photo déchirante qui brise le cœur.

Le 24 avril 2013, à Savar (Bangladesh), le Rana Plaza – un édifice de

Le 24 avril 2013, à Savar (Bangladesh), le Rana Plaza – un édifice de huit étages dangereux et mal entretenu – s’est effondré comme un château de cartes, entraînant dans la mort plus de 614 personnes (ce bilan est toujours provisoire) et faisant plus de 1 200 blessés. On a réussi à sauver 2 400 personnes. Ces chiffres donnent une idée du nombre de gens qui travaillaient dans des conditions non sécuritaires dans cet immeuble affecté à la confection textile. Il s’agit du pire accident dans l’histoire industrielle du Bangladesh, pays pauvre de l’Asie du Sud qui a fait de la confection textile le pivot de son économie. On compte 5 000 usines de textile dans ce pays. D’ailleurs, si vous prenez une minute pour jeter un coup d’œil dans votre garderobe (ce que j’ai fait après avoir réalisé ce diaporama), vous constaterez probablement que beaucoup de vos vêtements proviennent du Bangladesh, de l’Inde, de la Chine… Depuis cette catastrophe, on apprend peu à peu que ces travailleurs du textile – principalement des femmes – bossaient pour un maigre salaire de 38 $ par mois en confectionnant des vêtements de grandes marques ensuite écoulés sur les marchés européens et nord-américains.

Peu à peu les langues se délient et les noms de ces entreprises clientes

Peu à peu les langues se délient et les noms de ces entreprises clientes de l’édifice Rana Plaza commencent à faire surface. • Marque espagnole Mango (Inditex) • Marque britannique Primark (entreprise de l’Associated British Foods PLc ) • Marque italienne Benetton • Marque européenne C&A • Marque américaine de prêt-à-porter féminin Cato • Marque Tommy Hilfiger aux États-Unis • Marque Calvin Klein aux États-Unis • Au Canada, il a été confirmé que Joe Fresh, dont la marque est vendue dans les supermarchés Loblaw, était une cliente importante de cette usine. Loblaw est dirigé par Galen G. Weston, qu’on voit souvent dans des publicités alimentaires. Sa famille est la 2 e plus riche famille du Canada. Divers rapports de presse mentionnent aussi pour le Canada : • Jeans UFO de Montréal • Walmart Canada • Groupe vestimentaire Fairweather D’autres entreprises canadiennes ont préféré jusqu’à présent gardé le silence et ont refusé de parler aux médias. C’est le cas de : • Magasins Simons • Groupe Dynamite (qui regroupe 250 boutiques sous les enseignes Dynamite et Garage).

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des enfants? ) qui travaillaient dans les cinq ateliers de confection logés dans cet immeuble.

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des enfants? ) qui travaillaient dans les cinq ateliers de confection logés dans cet immeuble.

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des

D’après certaines photos, il y avait de toute évidence de très jeunes personnes (des enfants? ) qui travaillaient dans les cinq ateliers de confection logés dans cet immeuble.

 «Qu’il s’agisse d’enfants forcés à être jockeys dans les courses de chameaux dans

«Qu’il s’agisse d’enfants forcés à être jockeys dans les courses de chameaux dans les pays du golfe Persique, de femmes nord-coréennes attirées en Chine où elle sont forcées à se marier ou à se prostituer, d’enfants ougandais forcés à devenir des enfants soldats ou des esclaves sexuels, du trafic d’êtres humains pour l’industrie du sexe et le travail forcé en Amérique du Nord, l’esclavage se porte bien en ce début du 21 e siècle. » Joan Delaney «Nous faisons face à deux défis : d’abord faire en sorte que des lois vigoureuses soient adoptées pour combattre les pires cas d’exploitation; ensuite recueillir un large consensus politique et légal qui fera en sorte que des gens sans scrupule soient empêchés d’encaisser des profits injustifiés au détriment des personnes les plus vulnérables. Si nous échouons, l’esclavage moderne deviendra la caractéristique essentielle du marché du travail dans ce contexte de mondialisation. » Roger Plant «J’ai toujours pensé que la guerre à la pauvreté était le plus grand défi de l’humanité. Alors que nous approchons de l’année 2015 – l’année-cible des objectifs du Millénaire pour le développement (Millennium Development Goals – MDGs), il semblerait que la bataille soit perdue parce que nous oublions où nous devons nous battre. En effet, ces objectifs sont silencieux sur l’esclavage, le travail des enfants, la non discrimination et la diminution de la violence envers les femmes. » Celeste Hicks

De plus en plus souvent en Amérique et en Europe, nous voyons des entreprises

De plus en plus souvent en Amérique et en Europe, nous voyons des entreprises de biens et services fermer leurs portes, mettre à pied leur personnel et déménager dans des pays dits «émergents» . Les patrons et les actionnaires de ces compagnies parlent de «délocalisation» . Ils allèguent qu’en allant s’installer à l’étranger, leur firme deviendra plus concurrentielle sur le marché mondial puisqu’elle pourra compter sur une main-d’œuvre non syndiquée et moins coûteuse que dans les pays industrialisés. Les biens ainsi produits à bon marché reviennent ensuite en Amérique et en Europe où ils sont vendus aux consommateurs. Pour les travailleurs touchés par ces fermetures d’usines, le mot «délocalisation» est devenu synonyme de chômage, aide sociale, dumping social, retraite anéantie, vie brisée. Il a pris une connotation tellement péjorative qu’en décembre 2012 le premier ministre français Jean-Marc Ayrault a créé le mot «colocalisation» (mot emprunté à un néologisme anglais) pour «dorer la pilule» . Bref, nos dirigeants jouent avec les mots. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Cette main-d’œuvre indienne, chinoise, bangladaise et autre qui produit des vêtements, des appareils électriques, des ordinateurs, des téléphones cellulaires et combien d’autres produits de consommation écoulés ensuite dans les boutiques et les grandes surfaces des marchés américains et européens, c’est en partie cette main-d’œuvre présentée dans ce diaporama – une main-d’œuvre sous-payée, surexploitée, privée de tout filet de sécurité sociale et dont les conditions de travail constituent de l’esclavage ou sinon se situent à la limite de la servitude. Une situation qu’il faudrait peut-être garder à l’esprit la prochaine fois que nous achèterons un produit quelconque portant une étiquette mentionnant «Fabriqué en Chine / en Inde / au Bangladesh / au Viêt Nam / au Honduras / au Brésil / etc. » R. Day

Documentation Annie Kelly, «Modern-day slavery : an explainer» , The Guardian, 3 avril 2013.

Documentation Annie Kelly, «Modern-day slavery : an explainer» , The Guardian, 3 avril 2013. Roger Plant, «What does it mean to be a slave in the 21 st century? » Celeste Hicks, «Families in Mali splintered by slavery as culture and conflict converge» . Celeste Hicks, «We can’t ignore slavery in the bid to lift millions of poverty» . Howard Dodson, «L’esclavage au 21 e siècle» . Joan Delaney, «L’esclavage perdure au 21 e siècle» , La Grande époque – Victoria, 28 mars 2007. Kamrul Hasan Kha, «Catastrophe au Bangladesh : le propriétaire de l’immeuble arrêté» , Cyberpresse, 28 avril 2013. Bahador Zabihiyan, «Au Bangladesh, les damnés de la terre pleurent leurs morts» , Le Devoir, 29 avril 2013. Ahmad Khatib, «L’OIT évalue à 600 000 le nombre de travailleurs forcés au Moyen. Orient» , Cyberpresse, 9 avril 2013. «Dubaï - L’esclavage à l’ombre des gratte-ciel» , Poste de veille, 28 avril 2010. Martin Vallières, «Effondrement meurtrier au Bangladesh – Gros embarras parmi les détaillants» , La Presse, 30 avril 2013. Bloomberg, «Les consommateurs ferment les yeux» , La Presse, 30 avril 2013. Photographies «The Faces of modern-day slavery – in pictures» , The Guardian, 3 avril 2013 Boston Globe The Washington Post Autres sites du Web Musique Gheorghe Iovu, «Nostalgie» . Conception R. Day Mai 2013

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