Day Crations rflexives 2013 Situe dans larrirepays une

Day Créations réflexives 2013

Située dans l’arrière-pays, à une trentaine de kilomètres de Málaga, Mijas s’étend du versant de la montagne (à une altitude de 430 mètres) jusqu’à la mer. D’une superficie de 148 km 2, c’est la municipalité la plus étendue de la province de Málaga. La ville est divisée en trois agglomérations : Mijas Pueblo (la vieille ville), Las Lagunas (une zone administrative, commerciale et industrielle) et La Cala de Mijas (une zone balnéaire entièrement consacrée au tourisme). Le site était déjà connu des Phéniciens et des Grecs. À l’époque romaine, sous le nom de Tamisa, il généra une importante activité économique. En 711, lorsque débuta la conquête arabo-musulmane de l’Espagne, les musulmans s’emparèrent de la ville immédiatement après leur arrivée dans la péninsule ibérique et lui donnèrent le nom de Mixa. Ils permirent aux habitants de conserver leur religion, leurs biens et leurs coutumes en échange d’un pourcentage sur la production agricole et sur l’élevage. La ville demeura sous la gouverne des musulmans jusqu’à la conquête de Málaga par les armées chrétiennes du roi Ferdinand d’Aragon, en août 1487. Ce sont les chrétiens qui transformèrent le nom de Mixa en Mijas. Bien sûr, ce sont ses vestiges de la domination maure, ses rues lumineuses accrochées au flanc de la montagne et décorées de fleurs, ses escaliers, ses maisons basses blanchies à la chaux et enjolivées de portes et de grilles artistiques, ses vieilles églises et s es monuments qui donnent un charme unique à Mijas Pueblo. Grâce à la puissante configuration du paysage et à un certain respect pour l’environnement, brique, ciment et terrains de golf ne sont pas venus cacher la beauté naturelle et le charme de ce typique village andalou.

u Andalo sie Mijas

La rue Málaga, l’artère principale par laquelle on accède au centre de Mijas.

La Alcazaba de Mijas – Le restaurant où nous avons pris des forces avant de marcher la ville.

Pour découvrir la vieille ville de Mijas, il ne faut pas craindre d’arpenter ses rues escarpées et de gravir ses magnifiques escaliers. Mais si pareille expédition effraie les visiteurs ou s’avère impossible en raison d’une mobilité réduite, il existe des solutions de rechange.

Au début des années 1960, les travailleurs de Mijas qui rentraient chez eux à dos d’ânes étaient souvent photographiés par les touristes. Presque toujours, les pourboires dépassaient leurs salaires. C’est ainsi que naquirent les «burros-taxis» : un nouveau métier qui constitue une attraction touristique de l’endroit.

Les «burros-taxis» de Mijas. Ces ânes transportent les visiteurs dans les rues inclinées de la vieille ville.

Quelques courtines de la muraille arabe parsèment encore le centreville. Elles permettent de reconstituer le périmètre fortifié qui existait alors.

Ce qui attire immédiatement le regard à l’arrivée à Mijas, c’est le Mirador del Compás (le belvédère du compas) et l’ermitage de la Virgen de la Peña (la Vierge du Rocher).

Ce qui attire immédiatement le regard à l’arrivée à Mijas, c’est le Mirador del Compás (le belvédère du compas) et l’ermitage de la Virgen de la Peña (la Vierge du Rocher).

La légende raconte que cette statue de la Vierge, conservée dans le petit sanctuaire creusé dans le rocher, aurait été cachée pendant cinq siècles. Elle fut découverte en 1586 par un maçon et ses deux enfants bergers, qui furent conduits à cet endroit par une colombe. La Virgen de la Peña est la patronne de Mijas.

Le sanctuaire, dont on voit ici la porte d’entrée, fut creusé par une congrégation de frères de la Merci (frailes mercedarios) entre 1656 et 1682.

L’intérieur du petit sanctuaire dédié à la Virgen de la Peña

Du Mirador del Compás, la vue circulaire embrasse toute la vallée et la Méditerranée.

Du Mirador del Compás, la vue circulaire embrasse toute la vallée et la Méditerranée.

Du Mirador del Compás, la vue circulaire embrasse toute la vallée et la Méditerranée.

Du Mirador del Compás, la vue circulaire embrasse toute la vallée et la Méditerranée.

À proximité du mirador et de l’ermitage se trouve l’église paroissiale de l’Inmaculada Concepción, dont il a malheureusement été impossible de visiter l’intérieur, celle-ci étant fermée aux heures de la siesta.

La construction de l’église de l’Immaculée Conception date de 1541, mais elle ne fut achevée qu’en 1631. Elle fut bâtie sur les ruines de l’ancienne mosquée et du château. Elle a conservé son imposante tour mudéjare comme clocher. C’est un édifice de pierres de trois nefs soutenues par des colonnes de marbre, de style mozarabe. Mais des éléments de style baroque sont surtout notables dans une chapelle latérale qui est décorée de plâtres polychromes aux motifs végétaux. Elle fut restaurée en 1991 -1992, et c’est alors qu’on découvrit des fresques de huit apôtres sur les colonnes, qui datent approximativement de 1632.

À proximité de l’église, l’auditorium municipal et un parc agrémenté de fontaines colorées.

Comme bien des villes et villages d’Espagne, Mijas possède ses arènes – la Plaza de Torros. Elles furent construites et inaugurées en 1900, à la demande des citoyens de Mijas. Elles ont ceci de particulier qu’elles ont dû être bâties en forme ovale, en raison de la configuration accidentée du terrain. Ce sont les seules arènes espagnoles à avoir cette configuration.

Décorations sur la façade des arènes de Mijas

Nous emprunterons maintenant diverses petites rues étroites, charmantes et désertes (n’oubliez pas, ce sont les heures de la siesta!) en direction de la Plaza de Los Siete Caños (La Place des Sept Saints ). Nous en profiterons pour admirer les beautés de Mijas et les surprises qu’elle nous réserve.

Quelle est cette belle entrée? Le garage dans lequel le propriétaire gare son automobile.

Et nous arrivons à la Plaza de Los Siete Caños, dans le quartier Santa Ana, qui s’ouvre sur l’église Nuestra Señora de Los Remedios, construite au 18 e siècle. Nous allons maintenant la visiter.

En revenant vers le centre de Mijas, difficile de ne pas capter quelques autres scènes du lieu.

Notre dernier arrêt sera sur la rue San Sebastián, afin de visiter cette église à nef unique construite en 1674 grâce aux aumônes de 12 personnes charitables. L’intérieur de la coupole est décoré de plâtres rococo.

Pendant les longues années du régime franquiste, il fut persona non grata en Espagne. Mais aujourd’hui, Picasso est un peu partout à l’honneur.

Documentation ▪ Informations prises sur place. ▪ Le Guide vert Michelin sur l’Andalousie, 2012. ▪ «L’Andalousie» , Beautés du monde , no 15, Société des périodiques Larousse, 1992. Photographies R. Day (24 octobre 2012) Musique J. Pernambuco, «Sons Da Carrilloés» , interprété à la guitare classique espagnole par Sergi Vicente CD «Guitara Clásica Espagnola» , vol 2 Conception R. Day Novembre 2013 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : http: // www. imagileonation. com