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Les peintres de l’Ecole d’Ecouen Cliquez à chaque vue Premier diaporama sur les peintres

Les peintres de l’Ecole d’Ecouen Cliquez à chaque vue Premier diaporama sur les peintres de l’Ecole d’Ecouen Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Enfant devant un piège à oiseaux » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) Fondateur de l’Ecole d’Ecouen

Pierre-Edouard Frère, fondateur 1819 -1886 de l’’école d’Ecouen La robe rouge La prière 2

Pierre-Edouard Frère, fondateur 1819 -1886 de l’’école d’Ecouen La robe rouge La prière 2

Pierre Edouard Frère (1819 -1886) A Ecouen, près du château occupé par un pensionnat

Pierre Edouard Frère (1819 -1886) A Ecouen, près du château occupé par un pensionnat de jeunes filles, un peintre spécialiste en botanique et oiseaux, vient y demeurer en 1830. Il s’agit de Pancrace Bessa (1772 -1846) qui a été le professeur d’aquarelle de la duchesse de Berry (1798 -1870) et qui collabore avec Pierre-Joseph Redouté (1759 -1840). Probablement que Pierre Edouard Frère a rencontré ce peintre à Paris et lorsque la ligne de chemin de fer Paris-Amiens a pu transporter des passagers, il est l’un des premiers à se rendre à Ecouen, petit village qui l’émerveilla. Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) Léonide Bourges (1838 -1909) La première maison à toit de chaume et sol en terre battue de Pierre-Edouard Frère En 1847, il s’y installe, avec sa femme, dans une petite maison au toit de chaume qu’il a peinte ainsi que son amie et élève Léonide Bourges (1838 -1909). Le couple est démuni de tout et les villageois leur apportent de temps en temps des produits de leurs fermes. Pierre-Edouard s’intéresse surtout à la vie paysanne et notamment à celle des enfants. Pour une pose, il leur donne un franc. Les adultes sont mieux rétribués (entre 2 et 5 francs). 3

En 1865, après des années de galère car la peinture prisée du moment est

En 1865, après des années de galère car la peinture prisée du moment est celle qui représente l’Histoire et non la sienne qui ne montre que la vie paysanne, il obtient une certaine notoriété, notamment lorsque Napoléon III lui achète l’un de ses petits tableaux. Il peut s’offrir une villa à Ecouen (qui est aujourd’hui le Collège Sainte-Thérèse) entourée d’un bois de plus de 2 ha. Il peut alors recevoir ses confrères et devient plus ou moins leur professeur. L’école d’Ecouen est créée, spécialisée dans les scènes villageoises. Il a été autrefois l’élève de Paul Delaroche (1797 -1856) aux Beaux-Arts et conserve son appartement à Paris près de la gare St-Lazare. Dès qu’il arrive à Ecouen, il part tous les matins avec une petite charrette couverte d’un toit pour se préserver de la pluie ou du soleil, se couvrant de peau de mouton l’hiver et se rend chez les villageois. Ils acceptent tous d’être représentés. Une artiste américaine évoque une certaine « mère Cocotte » qui a été son modèle pendant 40 ans ! Mais l’école devient obligatoire en 1885 pour les enfants et il perd ses sujets de prédilection. L’année suivante, il meurt à Ecouen où il est enterré. « Enfants dans la neige » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 4

Intimité du peintre Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) dans son atelier d’Ecouen quelques mois avant

Intimité du peintre Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) dans son atelier d’Ecouen quelques mois avant son décès La villa Gabrielle de Pierre-Edouard devenue aujourd’hui l’Ecole privée Sainte-Thérèse A Ecouen, les peintres amis de Pierre Edouard Frère 5

Scènes de genre « La prière » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) « La glissade

Scènes de genre « La prière » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) « La glissade » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 6

 « A sa leçon – jeune fille écrivant » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886)

« A sa leçon – jeune fille écrivant » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) « Deux sœurs » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 7

 « L’amour du nouveau né » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) « La petite

« L’amour du nouveau né » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) « La petite cuisinière » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 8

 « Femme dans la forêt » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 9

« Femme dans la forêt » Pierre-Edouard Frère (1819 -1886) 9

Histoire d’ Ecouen est encore aujourd’hui une petite ville de 7400 h, située au

Histoire d’ Ecouen est encore aujourd’hui une petite ville de 7400 h, située au pied d’un château édifié pour le Connétable de Montmorency, personnage très proche de François 1 er et de son fils Henri II. Ecouen n’est qu’à 20 km de Paris et tout près de l’aéroport de Roissy. Une ligne de chemin de fer qui a été prévue dès 1837 fonctionne toujours. Ecouen est connue depuis le haut Moyen-Age. En 632, le bon roi Dagobert fait présent de la terre et de la seigneurie d’Ecouen à la basilique de Saint-Denis. Puis sans doute que la seigneurie est achetée par les Templiers qui la revendent à la famille des Montmorency. Le Connétable de Montmorency en hérite et fait raser le vieux donjon pour édifier un somptueux château Renaissance et en contrebas, une église paroissiale aux magnifiques vitraux. Au 17 e siècle, la seigneurie d’Ecouen revient à la famille des Condé qui très vite délaisse le château. A la Révolution, le château se vide de tous ses meubles et tableaux et Napoléon 1 er crée en 1805 la première maison d’éducation pour les filles dont le père a reçu la légion d’honneur. Aussi, quelques familles aisées arrivent à Ecouen le dimanche pour y retrouver leurs filles. En 1815, le château est rendu aux Condé qui le délaissent de nouveau. En 1852, Napoléon III décide que le château deviendra encore une maison d’éducation pour les filles d’officiers décorés. Ecouen, petit village rural, se dote alors d’hôtels et d’auberges. pour recevoir ce beau monde du Second Empire et les peintres s’y rassemblent aussi lorsque le peintre parisien Pierre-Edouard Frère en vante le charme à ses confrères et élèves. 10

Le village d’Ecouen sous Napoléon III 11

Le village d’Ecouen sous Napoléon III 11

Le village d’Ecouen sous Napoléon III Tout est prévu pour les visiteurs : •

Le village d’Ecouen sous Napoléon III Tout est prévu pour les visiteurs : • des hôtels et auberges pour les familles d’officiers qui viennent voir leurs filles au pensionnat • Des paysages champêtres, des moutons, des chevaux, des petits écouannais qui acceptent de poser pour les peintres de genre. Tout s’arrête ou presque au décès du peintre Pierre-Edouard Frère en 1886. 12

Le village d’Ecouen sous Napoléon III A l’exception de la photo ci-dessous 13

Le village d’Ecouen sous Napoléon III A l’exception de la photo ci-dessous 13

L’Ecole d’Ecouen En 1841, le peintre américain John Golfe Rand (1801 -1873) invente un

L’Ecole d’Ecouen En 1841, le peintre américain John Golfe Rand (1801 -1873) invente un tube souple en feuille d’étain fermé hermétiquement par une pince. Très vite, ces tubes de peinture à l’huile qui se conser-vent ainsi longtemps et qui se transportent aisément dans des boites sont commercialisés en Angleterre par Winsor et Newton. Les peintres parisiens- qui ont des contacts avec les peintres anglais – et qui veulent travailler en plein air, utilisent ces tubes qu’ils importent de Londres. Les peintres ne veulent plus être enfermés dans leur atelier et parcourent la France, chevalet et boite de peinture à la main pour trouver les plus beaux paysages à reproduire. Puis en 1859, la maison Lefranc commercialise les tubes au bouchon à pas de vis. La peinture à l’huile se garde longtemps. Ce tube révolutionne l’art de la peinture. Désormais les peintres plantent leur chevalet en plein air. A Paris, beaucoup de peintres se sont groupés dans le quartier nord entre la gare Saint-Lazare et la gare du Nord. Ils se connaissent bien puisqu’ils essayent tous d’exposer aux Salons. J. F. Millet (1814 -1875) choisit Barbizon pour ses paysages de forêt. Pierre-Edouard Frère préfère Ecouen, petit village qu’il a connu grâce au peintre botaniste Pancrace Bessa (1772 -1846) et à Rose Brioux, peintre également qui est aussi l’amie du botaniste. Dès 1847, Pierre-Edouard Frère s’installe donc à Ecouen, dans ce petit village de paysans et d’artisans très pauvres. Son élève et amie Léonide Bourges (1838 -1909) vient l’y rejoindre mais elle choisira plus tard Auvers-sur-Oise où Charles François Daubigny (1817 -1878) s’est établi. Lorsque Napoléon III lui achète un tableau exposé au Salon, la notoriété de Pierre-Edouard Frère arrive d’un seul coup et il ouvre son école d’Ecouen où il professe. De nombreux peintres viendront le rejoindre. 14

Michel Arnoux (1833 -1877) Il nait au village de Belleville (près de Paris). Doué

Michel Arnoux (1833 -1877) Il nait au village de Belleville (près de Paris). Doué pour le dessin dès son jeune âge, il fait son apprentissage chez Louis Cogniet (1794 -1880), puis chez Léon Dansaert (1830 -1909) et enfin chez Pierre-Edouard Frère. Comme ses toiles sont sensiblement de la même facture que celle de son dernier professeur bien coté dans le monde des arts, elles sont acceptées au Salon. Elles représentent toujours des scènes de la vie quotidienne à Ecouen. Il achète une vaste demeure au 19 rue d’Ezanville et aménage une grande et belle verrière pour son atelier. Sa maison est visible à Ecouen. Il meurt à 43 ans et repose au cimetière d’Ecouen. « La lecture » Michel Arnoux (1833 -1877) 15

 « La jeune dentellière » Michel Arnoux (1833 -1877) « La jeune fille

« La jeune dentellière » Michel Arnoux (1833 -1877) « La jeune fille et son oiseau » Michel Arnoux (1833 -1877) 16

 « La poupée» Michel Arnoux (1833 -1877) « La petite fille et sa

« La poupée» Michel Arnoux (1833 -1877) « La petite fille et sa grand-mère » Michel Arnoux (1833 -1877) 17

Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Le chagrin » Michel Arnoux (1833 -1877) «

Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Le chagrin » Michel Arnoux (1833 -1877) « L’enfant lisant le journal » Michel Arnoux (1833 -1877) 18

Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) Lui aussi baigne dans le monde artistique : son

Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) Lui aussi baigne dans le monde artistique : son père est peintre. Ce dernier l’emmène à Ecouen et il suit l’enseignement de Pierre. Edouard Frère. Son père étant une notoriété, le fils n’a aucune difficulté pour exposer ses toiles au Salon et peint à la manière de James Tissot. Ce sont souvent des portraits de femmes de la bonne bourgeoisie soucieuses de leur élégance. En 1876, il vit à Villiers-le-Bel, non loin d’Ecouen et s’intéresse alors à la vie locale. Apparaissent alors les jeux des petits enfants et la vie des petites paysannes. Après son divorce, il part à Verneuil-sur. Seine puis revient à Paris où il meurt au 19 rue Oudinot, le 7 janvier 1902. « Exposition de sculptures au Grand Palais » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) 19

 « Nature morte au homard » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) « Elégante

« Nature morte au homard » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) « Elégante dans sa serre » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) 20

 « Le voyage en train » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) « Le

« Le voyage en train » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) « Le départ pour le marché » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) 21

 « La petite fille dans la neige » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902)

« La petite fille dans la neige » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) « Une jeune mère » Camille Léopold Cabaillot-Lassalle (1839 -1902) 22

Pauline Lise Léonide Bourges (1838 -1909) Son père étant marchand de tableaux à Paris,

Pauline Lise Léonide Bourges (1838 -1909) Son père étant marchand de tableaux à Paris, elle vit dès sa jeunesse dans le monde de la peinture. Elle voit régulièrement Pierre-Edouard Frère et adolescente, elle suit son enseignement. Elle séjourne en 1850 à Ecouen avec ses parents. Elle y peint la chaumière de son maître et même son portrait. A partir de 1866, elle demeure à Ecouen. Elle travaille le motif avec ses confrères. Mais en 1870, la ville est occupée par les Prussiens et elle se réfugie à Honfleur. Après la guerre, elle revient à Ecouen et se lie d’amitié avec Charles. François Daubigny (1814 -1878). Mais elle se rend de plus en plus souvent à Auvers-sur-Oise ou sur le bottin du peintre (petit bateau muni d’une cabine). Ils peignent ensemble. Elle fait la connaissance de Jean-Baptiste Camille Corot (1796 -1875) et sous son influence, elle délaisse le monde des enfants et des paysans pour les paysages. Elle quitte Ecouen pour se fixer à Auvers-sur-Oise et se spécialise aussi dans l’art des eaux-fortes. Grâce à sa générosité, Charles-François Daubigny, comme Jean-Baptiste Corot auront, chacun, un monument à leur effigie. « Paysanne » Léonide Bourges (1838 -1909) Elle repose au cimetière d’Auvers-sur-Oise, non loin de Théo et Vincent Van Gogh qu’elle connaissait fort bien. 23

 « Champ de blé » Léonide Bourges (1838 -1909) « Maman et sa

« Champ de blé » Léonide Bourges (1838 -1909) « Maman et sa fille revenant du marché » Léonide Bourges (1838 -1909) 24

Léonide Bourges est la « petite chatte » de Jean-Baptiste Camille Corot « Verger

Léonide Bourges est la « petite chatte » de Jean-Baptiste Camille Corot « Verger en fleurs » Léonide Bourges (1838 -1909) Léonide Bourges se rend à Auvers accompagnée souvent de ses parents. Sa famille prenait pension chez Patois, en même temps que les Daubigny et Corot. Geoffoy. Dechaume, Oudinot, Daumier, Dupré venaient les y retrouver. Elle et Cécile Daubigny étaient les plus jeunes femmes de tout le groupe et Corot se plaisait à les taquiner surtout Léonide Bourges qu’il appelait “la chatte”. « Auvers-sur-Oise – le clocher de l’église » Léonide Bourges (1838 -1909) 25

Elle publie en 1894, sous le titre “Daubigny, souvenirs et croquis”, une suite d’estampes

Elle publie en 1894, sous le titre “Daubigny, souvenirs et croquis”, une suite d’estampes retraçant le cadre familier du peintre. Son art reflète celui de son maître, tempéré cependant par une sensibilité très féminine. Elle a exécuté un grand nombre de gravures pour l'illustration de plusieurs volumes sur Auvers-sur-Oise. « Fillette au chapeau de paille » Léonide Bourges (1838 -1909) « Eau-forte – dans les bois d’Ecouen » Léonide Bourges (1838 -1909) 26

Luigi Chialiva (1841 -1914) D’origine Italienne L’ami des moutons Issu d’une famille italienne fortunée,

Luigi Chialiva (1841 -1914) D’origine Italienne L’ami des moutons Issu d’une famille italienne fortunée, il nait en Suisse. Puis il demeure à Lugano de 1842 à 1865 où il côtoie des politiciens, amis de son père. Il commence des études d’architecture à Milan et il fréquente aussi de 1861 à 1863 l’atelier du peintre Antonio Fontanesi (1818 -1882). Au cours de ces deux années, il rencontre Richard Wagner qui l’impressionne. Puis, dès 1864, il suit les cours de Carlo Mancini (1829 -1910) et ceux de l’Académie des Beaux-Arts de Brera. Il abandonne totalement son métier d’architecte pour se consacrer à la peinture, d’abord de paysage puis animalière. Les moutons le fascinent. En 1867, il se rend à l’exposition Universelle de Paris et rencontre de nombreux peintres français. En 1872, il s’installe à Paris et se lie d’amitié avec Edgar Degas (1834 -1917), lui aussi d’origine italienne. Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Route en Auvergne » Luigi Chialiva (1841 -1914) 27

Il restaure deux toiles de Degas qui, très satisfait, l’entraine dans son cercle amical

Il restaure deux toiles de Degas qui, très satisfait, l’entraine dans son cercle amical d’artistes italiens nommé « Circola della polenta » . Il y rencontre alors Giueseppe De Nittis (1846 -1884), Emile Zola (1840 -1902) et parfois Giuseppe Verdi (1813 -1901). Les frères Goncourt sont de temps en temps de la partie. Puis il vient à Ecouen en 1874 et loge dans une vaste demeure rue Adeline. Le visiteur est souvent stupéfait d’y voir son atelier face à une bergerie où trouvent place, parfois, au milieu des moutons, des bœufs et des chevaux. Luigi Chialiva rencontre Adolphe Goupil (1806 -1893) galeriste qui lui propose de vendre ses œuvres à l’étranger. Puis ils s’associent. Il a épousé une jeune américaine qui pose souvent pour lui, nue ou habillée, près d’une mare où s’ébattent des oies et des canards. Son ami Henry Bacon (1839 -1912) raconte qu’ « il voit un paysage comme un portraitiste voit un visage. C’est une chose vivante, avec une expression variant sans cesse. » « Nu au bord de l’étang » Luigi Chialiva (1841 -1914) A Ecouen, on le voit avec ses hautes bottes marchant devant son âne qui transporte tout son attirail d’artiste, suivi d’une demidouzaine de moutons et de deux ou trois enfants. Un jour, un propriétaire de troupeau est désolé d’avoir fait pénétrer ses moutons dans la propriété du peintre, d’autant que les fleurs ont été piétinées. Chialiva n’en est nullement contrarié, bien au contraire ! Cela lui permet de les « croquer » pour un prochain tableau. 28

Comme il est peintre et devenu aussi vendeur (il s’est associé à la maison

Comme il est peintre et devenu aussi vendeur (il s’est associé à la maison Goupil), il collectionne les estampes japonaises qu’il exposera plusieurs fois. Il est influencé aussi par les impressionnistes qu’il connait et côtoie grâce à E. Degas. « Le ramassage des fagots » Luigi Chialiva (1841 -1914) « Enfants avec les oies et les canards » Luigi Chialiva (1841 -1914) 29

Ses œuvres sont exposées aussi bien en France, qu’aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Mais

Ses œuvres sont exposées aussi bien en France, qu’aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Mais l’Italie l’oublie totalement. Il n’aura sa notoriété qu’après sa mort. Il décède à Paris en 1914, juste avant la grande Guerre mondiale et est enterré au petit cimetière Saint-Vincent, non loin de la tombe de Maurice Utrillo. « Le repas des moutons » Luigi Chialiva (1841 -1914) « La bergère et ses moutons » Luigi Chialiva (1841 -1914) 30

Auguste Frédéric Albert Schenck Le passionné D’origine Allemande (1821 -1900) des moutons Il nait

Auguste Frédéric Albert Schenck Le passionné D’origine Allemande (1821 -1900) des moutons Il nait dans une ville danoise qui sera annexée à la Prusse. Il débute sa carrière professionnelle commerçant et part en Angleterre puis au Portugal où, pendant 5 ans, il est marchand de vin à Porto. Mais il fait faillite et arrive à Paris puis s’installe d’abord à Villiers-le-Bel en 1861 et l’année suivante à Ecouen. Il est l’élève de Léon Cogniet (1794 -1880) qui lui enseigne la peinture animalière. Il expose au Salon à partir de 1857 et reçoit une médaille en 1865 et des compliments du critique d’art Emile Zola l’année suivante qui, toutefois, trouve qu’il représente trop de moutons : « on en a treize à la douzaine de ces moutons-là ! » . Mais il ajoute après lui avoir rendu visite à Ecouen où le peintre avait une vaste demeure derrière l’église : « on poussa devant nous la clôture d’une étable où M. S. nourrit quelquesuns de ses modèles…. Le spectacle de l’étable était le contrepoint de la peinture. » Il part peindre aussi Royat en Auvergne, en compagnie d’autres peintres dont Pierre-Edouard Frère. Photo de Cath « L’Echir » dans la neige en Variante « Troupeau Auguste Frédéric Auvergne Albert Schenck (1821 -1900) » Ce tableau est dans la salle du conseil Municipal la Mairie d’Ecouen Auguste Frédéric Albert Schenck de (1821 -1900) 31

 « Mon étable » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 32

« Mon étable » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 32

Quant au peintre Jules Bastien. Lepage (1848 -1884), il semble subjugué de voir l’attitude

Quant au peintre Jules Bastien. Lepage (1848 -1884), il semble subjugué de voir l’attitude de Schenck dans son atelier avec ses animaux : « une salle immense, admirablement éclairée, au milieu des champs…. Sa maison, qui se trouve à quelques minutes de son atelier à l’autre extrémité d’Ecouen. Autour de sa maison, des animaux : moutons, chèvres, ânes, petits chevaux, chiens, pigeons, lévriers, volailles…. . » . Il disait aussi en parlant de ses animaux : « ils me servent de modèles. Ce sont mes amis. Nous causons et nous comprenons » . Photo de Cath « L’Agnus Dei » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) Ce tableau est dans l’église Saint-Acceul d’Ecouen En 1868, il expose au Salon une toile animalière : « autour de l’auge » . L’impératrice Eugénie est en admiration devant l’œuvre et désire l’acheter mais on l’en dissuade : les braves ânes serrés autour de l’auge pourraient être comparés aux ministres de son mari ! Théophile Gauthier (1811 -1872) poète et critique d’art – qui a tout entendu – fait l’éloge du tableau dans le Moniteur Universel. Une autre anecdote : Fin juillet 1868, arrivent des Tsiganes à Ecouen. Tous les peintres d’Ecouen et de Villiers-le-Bel accourent pour pouvoir les « croquer » . Mais parmi la troupe de Tsiganes, une vieille femme est à l’agonie. Schenck, le Danois. Allemand est présent et il comprend leur langue. Il demande que l’on vienne en aide à ces bohémiens. Aussitôt, en signe de remerciements « les femmes et les enfants lui baisent les mains comme à un Empereur d’Orient et les hommes lui obéissent comme s’il était le chef de la Tribu…. » 33

Lors de la guerre avec les Prussiens, il intervient pour éviter que les Ecouennais

Lors de la guerre avec les Prussiens, il intervient pour éviter que les Ecouennais subissent les exactions de l’ennemi. En 1875, il organise une loterie avec ses tableaux pour venir en aide aux habitants victimes d’une inondation. Il meurt à Ecouen, devant son chevalet. « L’angoisse (1876 -1878) » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) « Troupeau de moutons en Auvergne » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 34

 « Sauvetage d’un ami perdu » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) «

« Sauvetage d’un ami perdu » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) « Chien, berger et troupeau de moutons dans la neige » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 35

 « La bergère et ses moutons » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900)

« La bergère et ses moutons » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) « Rentrée des moutons l’hiver » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 36

 « Troupeau à Royat » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) « L’âne

« Troupeau à Royat » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) « L’âne dans la neige » Auguste Frédéric Albert Schenck (1821 -1900) 37

Charles-Bertrand d’Entraygues Le peintre (1850 -1929) des enfants Photographie d’Ernest Rupin Charles-Bertrand d’Entraygues sous

Charles-Bertrand d’Entraygues Le peintre (1850 -1929) des enfants Photographie d’Ernest Rupin Charles-Bertrand d’Entraygues sous l’œil admiratif des enfants Photographie d’Edmond Bénard Charles-Bertrand d’Entraygues dans son atelier vers 1900 38

Le peintre des enfants de chœur « Le coup décisif » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850

Le peintre des enfants de chœur « Le coup décisif » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Le fruit défendu » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 39

Charles Bertrand d’Entraygues nait à Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. Il part à l’école des Beaux-Arts

Charles Bertrand d’Entraygues nait à Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. Il part à l’école des Beaux-Arts de Toulouse puis entre à l’atelier d’Isidore Pils (1815 -1875) à Paris. Il se rend à Ecouen avec son professeur et en 1875, il s’y installe et épouse une jeune fille de Villiers-le-Bel. Dès 1876, et grâce à son tableau « l’embarras du choix » , il a un succès extraordinaire. Il représente presque exclusivement des enfants – il en aura quatre – et ses tableaux sont pleins de charme, d’humour et de légèreté. Homme d’église, il peint – toujours avec humour – des enfants de chœur. Pierre-Edouard Frère ayant de solides relations avec les galeristes et les artistes Anglais et Américains, il l’engage à les courtiser. Charles Bertrand d’Entraygues ne connaîtra jamais la misère. En 1906, le peintre quitte Ecouen pour Vernon, dans l’Eure puis s’installe à Biot, dans les Alpes Maritimes où il décède en 1929. « Une leçon de liberté » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 40

A l’école « Le nouveau maître d’école » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Les

A l’école « Le nouveau maître d’école » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Les petits écoliers » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 41

Après l’école « Retour d’école » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « L’annonceur de nouvelles

Après l’école « Retour d’école » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « L’annonceur de nouvelles » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 42

 « En route pour la promenade en calèche » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -19209

« En route pour la promenade en calèche » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -19209 43

 « Retour de la pêche » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « L’écho »

« Retour de la pêche » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « L’écho » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 44

 « Jeu du médecin » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -19209 « La pesée »

« Jeu du médecin » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -19209 « La pesée » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 45

 « Le photographe » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Le pique-nique » Charles-Bertrand

« Le photographe » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Le pique-nique » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 46

Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Intérieur » Mairie d’Ecouen Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929)

Photo de Cath Mairie d’Ecouen « Intérieur » Mairie d’Ecouen Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) « Nature morte aux fruits et bouteilles de vin » Charles-Bertrand d’Entraygues (1850 -1929) 47

Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) Le peintre Natif de Bordeaux, Théophile Emmanuel Duverger est

Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) Le peintre Natif de Bordeaux, Théophile Emmanuel Duverger est un autodidacte. Passionné par la peinture, il copie les œuvres de grands maîtres et comprend leur manière de peindre. En 1852, il demeure à Paris à la même adresse que Pierre-Edouard Frère (18 rue Chabrol). En 1860, il s’installe à Ecouen. Lui aussi s’attache à représenter des enfants, des atmosphères de vie familiale paisible, souvent dans des endroits modestes. On sent une grande bienveillance à l’égard des gens tout simples. « A l’église : lettre pour le bon Dieu » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) des enfants En 1861, il rencontre un Américain de Baltimore, William Walters (1820 -1894) qui se charge de vendre ses tableaux Etats Unis. Le marché américain présente désormais un débouché en plein développement pour tous les peintres de genre d’Ecouen. En 1866, Emile Zola fait l’éloge de sa toile « la fille repentante » exposée au Salon. 48

 « Deux mondes » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La fête surprise

« Deux mondes » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La fête surprise » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 49

 « Classe des filles : le bonnet d’âne » Théophile Emmanuel Duverger (1821

« Classe des filles : le bonnet d’âne » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Classe des garçons – sans le maître » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 50

 « La bêtise » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La leçon »

« La bêtise » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La leçon » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 51

 « jeu d’enfants » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Le baiser »

« jeu d’enfants » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Le baiser » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 52

 « Le bon lait » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Le petit

« Le bon lait » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Le petit fumeur de pipe » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 53

 « Avant la fête » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La casquette

« Avant la fête » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « La casquette du petit tambour » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Derrière la scène » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 54

 « Après le bain » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « L’arrosage »

« Après le bain » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « L’arrosage » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 55

 « La pendule à l’heure » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Avant

« La pendule à l’heure » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) « Avant la promenade » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 56

 « La bénédiction des pains à l’église de Saint-Acceul d’Ecouen » Théophile Emmanuel

« La bénédiction des pains à l’église de Saint-Acceul d’Ecouen » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) L’intérieur de l’église Saint-Acceul d’Ecouen est fidèlement représenté dans les moindres détails et notamment les vitraux. Au premier plan, sa femme et sa fille sont en prière. Photo de Cath Mairie d’Ecouen En 1887, il réalise « la Bénédiction du pain dans l’église d’Ecouen » qu’il présente à l’Exposition Universelle de 1889 et pour laquelle il reçoit une médaille de bronze. « La première communion à l’église de Villiers-le-Bel » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 57

En 1860, il achète une maison à Ecouen sur la place Jean Le Vacher

En 1860, il achète une maison à Ecouen sur la place Jean Le Vacher puis en 1869, c’est la grande maison bourgeoise qu’il acquiert, juste à côté de la sienne. Il semble néanmoins qu’il ait un caractère difficile car il a eu quelques litiges de voisinage et également avec la municipalité d’Ecouen. « Les bulles de savon » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) Il meurt en 1898 et repose au cimetière d’Ecouen. « La tricheuse » Théophile Emmanuel Duverger (1821 -1898) 58

Fin du 1 er diaporama sur les peintres de l’’Ecole d ‘Ecouen 59

Fin du 1 er diaporama sur les peintres de l’’Ecole d ‘Ecouen 59

Photos du net et quelques photos de Cath prises à la Mairie d’Ecouen Les

Photos du net et quelques photos de Cath prises à la Mairie d’Ecouen Les photos du net peuvent être retirées à tout moment à la demande de leurs propriétaires Musique de cirque du 19 e siècle Octobre 2020 Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice : Cath ou l’Oiseau de Feu Au revoir Ses diaporamas sont hébergés sur les sites de Léo et Joéline http: //www. imagileonation. com/oiseau-defeu. ws www. chezjoeline. com Et sur le sien http: //www. chez-cath. fr/