Cliquez chaque vue Lglise St Maurice Blandy les
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L’église St Maurice Blandy les Tours est un petit village de 700 habitants situé en Seine-et-Marne, non loin du château des Vaux, de Fontainebleau et de Melun. Il est essentiellement agricole mais il s’est développé aussi, autrefois, grâce à l’extraction de la pierre meulière et à l’argile. Son histoire est associée à celle de son château féodal qui a été construit entre les et 15 e siècles, passant d’un simple manoir fortifié à un véritable château fort défensif. Le donjon La tour Nord L’auditoire 13 e La tour des gardes La tour Carrée Au début du 18 e siècle, le château est transformé en ferme. Il tombe alors en ruine. La tour de Justice La tour des archives Lors d’une nouvelle vente du domaine en 1883, le maire décide de l’achat du château afin de le soustraire aux pilleurs de pierres mais la commune n’a pas les ressources suffisantes pour entreprendre une restauration. La Société pétrolière d’Esso-Rep devient le mécène. Le Conseil Général de Seine-et Marne rachète le château à la commune et dès 1992, procède à la restauration des lieux. Les travaux prennent fin en 2007. Le. Lachâteau est alors ouvert au public à cette date. mairie Photo internet 2
Le roi Robert, propriétaire du Gâtinais, souhaite protéger ses frontières des envahisseurs normands mais aussi des comtes de Champagne. Aussi demande-t-il à l’un de ses proches – le vicomte de Melun - d’en assurer la défense. Très certainement, à cette époque, un manoir est construit entouré d’une muraille défensive. La première date connue est 1220. Il semble alors que l’enceinte comporte 3 tours seulement. L’église Saint-Maurice et la tour nord (tour primitive ayant servi de prison). 3
Par mariages successifs, les vicomtes de Melun s’allient aux comtes de Tancarville. En 1316, un second manoir, plus spacieux, est construit, probablement à côté du cellier qui autrefois devait être une crypte. Une tour carrée – qui n’existe plus - avait été érigée et elle faisait face à celle donnant sur la porte d’entrée. Elle était contigüe au manoir. La place du pilori proche des 2 tours primitives (les tours du nord et de justice). Les vicomtes de Melun et puis de Tancarville rendaient la justice sur leurs terres. Devant le cellier, il y avait une petite chapelle destinée aux châtelains qui avait été édifiée avant l’église Saint. Maurice. 4
La tour de la justice et la tour nord. 5
La tour nord et la tour des Archives La tour des Archives 6
Ce château fort n’a peut être pas joué son rôle défensif comme celui de Dourdan. Toutefois, déjà au temps de la famille Tancarville, il en imposait. Ses propriétaires compteront parmi les familles plus illustres (familles d’Orléans. Longueville, de Bourbon. Soissons, de Savoie, de Nemours…. ). A la Renaissance, le manoir possède son jardin, son jeu de paume et ses galeries. La tour des archives, la donjon seigneurial et la tour des gardes. 7
La tour carrée était la porte d’entrée de l’enceinte. Elle avait son pendant au dessus du cellier. Les gravillons couleur sable montrent l’emplacement du manoir des Tancarville. Fenêtre de la tour carrée avec, de part et d’autre, des coussièges. Les murs étaient enduits et peints de fresques. Il n’en reste aucune trace. 8
Porte d’accès à la prison dans la tour nord Accès vers l’auditoire et vers l’entrée de la tour nord L’auditoire. C’est là que les seigneurs de Blandy rendaient la justice. A côté, la tour nord. 9
L’auditoire, ses fenêtres munies de coussièges pour la lecture. Au dessus, l’étage communiquait avec la tour carrée et le dernier niveau de la tour nord 10
A l’intérieur de l’enceinte : le cellier. Primitivement, il était surmonté d’une tour carrée. Deux ouvertures ont été percées à la Renaissance pour éclairer et ventiler la crypte devenue cellier. 11
On raconte, même aujourd’hui, que le château est hanté par des fantômes qui ne se déplacent que le jour de la Toussaint, à minuit précise. Ils tournoient alors le long des remparts en traînant des chaînes et en hurlant à la mort. De temps en temps, un autre fantôme apparaît à l’intérieur de la tour de justice. C’est celui d’un des seigneurs de Blandy du 11 e siècle qui tuait les enfants de son vivant. Il était vêtu d’un suaire et brandissait un poignard en hurlant. Entrée de la tour de la justice. Au 18 e siècle, on y aménagea un four à pain. 12
On suppose qu’avant l’installation des vicomtes de Melun et de Tancarville, une église mérovingienne puis carolingienne existait qui fut agrandie au 11 e et 12 e. C’est au niveau du chevet que furent inhumés des enfants mort-nés, sans baptême. La tour des Archives Le cellier Le donjon Emplacement de l’église primitive A côté du cellier, une église primitive qui a servi de nécropole pour des nouveaux nés. En effet, lors des fouilles, 77 petits squelettes ont été trouvés. En face, de l’autre côté de l’enceinte, une autre église (l’église Saint. Maurice) datant de la même époque était destinée aux villageois, 13
Escalier menant aux courtines. La charpente du donjon Le donjon et les deux grosses tours (la tour des archives et la tour des gardes) datent du 14 e siècle et ont été construites à l’initiative des Tancarville. Le donjon qui communique avec les deux tours par des courtines et avec le manoir, possède tout le confort de l’époque : cheminées et latrines. Escalier menant aux courtines. 14
Le donjon, la tour des archives et la tour des gardes avaient des latrines bien séparées à chaque étage La porte du donjon s’ouvrait par une herse. L’enceinte du château-manoir était séparée de la tour des gardes par un mur. Le château avait son puits. 15
Au 14 e siècle, les fortifications du château sont encerclées d’un fossé sec. Une nouvelle tour-porte avec pont-levis à flèches est construite. Les rois Charles V(de 1364 à 1380) et Charles VI (de 1380 à 1422) financent les travaux durant la guerre de cent ans aux proprié-taires successifs (Jean II et son petit fils Guillaume IV de Tancarville) A l’intérieur de l’enceinte : la tour des Archives. Sous François II d’Orléans -Longueville, le château devient une maison de plaisance. Marie de Clèves s’y marie en 1572 en présence d’Henri IV. Henri de Condé (1552 -1588) Marie de Clèves (1553 -1574) Une histoire d’amour…… Marie de Clèves a été élevée par Jeanne d’Albret, mère du futur Henri IV. Elle est protestante et on choisit pour elle son cousin, Henri de Condé. Celui-ci est profondément calviniste et devient chef de parti. Le château de Blandy est un haut lieu du protestantisme. L’église Saint-Maurice est, du reste, un lieu de prière des Huguenots de la région. Marie de Clèves aurait aimé épouser Henri (futur roi) et son époux en est profondément jaloux. Elle souhaite se séparer de son mari, toujours au combat. Elle est enceinte et meurt en couche en 1574. Henri III ne s’en consolera jamais. 16
La châtelaine de Blandy-en-Brie Au moment du mariage de Marie de Clèves, Jacqueline de Rohan gère au nom de son fils Léonard les domaines de son défunt mari, François d’Orléans-Longueville (la Brie, le marquisat de Rothelin et le Comté de Neufchâtel). Elle a été autrefois demoiselle d’honneur de la seconde épouse de François 1 er (Eléonore, sœur de Charles Quint) et à la mort du roi, elle a été au service de Catherine de Médicis. A l’époque, elle était catholique. Le château de Blandy est le refuge des Huguenots Jacqueline de Rohan (1520 -1587) Du manoir de la Renaissance, il ne reste plus rien Jacqueline de Rohan se rend en Suisse car on tente de lui soustraire la principauté de Neufchâtel et elle y rencontre Jean Calvin. Sous l’influence de cet homme, elle se convertit au protestantisme et fait de son château de Blandy-en-Brie, le refuge des Huguenots. Quelques mois après son retour de Suisse, elle est emprisonnée au Louvre (1567), prison dorée certes mais elle est surveillée jour et nuit. Elle est autorisée à revenir chez elle où elle s’éteint 20 ans plus tard. Elle est aimée des villageois En vertu du droit seigneurial, elle est inhumée dans le chœur de la paroisse Saint Maurice comme une catholique mais sans cérémonie. A la Révolution, on décide de transférer sa tombe à l’extérieur de l’église, dans le petit cimetière paroissial. Lorsque le cimetière est déplacé hors du village, le duc d’Aumale, généreux, offre une nouvelle tombe et une cérémonie protestante a enfin lieu, en présence de tous les villageois. 17
Claude Louis Hector de Villars (1653 -1734) Le château de Blandy devient la Ferme des Tours du Maréchal de Villars. En face : logement de l’intendant puis des fermiers successifs jusqu’en 1883. Léonard, marquis de Rothelin, fils de la châtelaine de Blandy-en-Brie (nom du village sous Henri III), se convertit dès l’âge de 25 ans au catholicisme. Il ne viendra dans son château qu’épisodiquement. A sa mort, le domaine revient à Françoise d’Orléans qui a épousé Charles de Bourbon, comte de Soissons, puis ensuite à sa petite fille Marie d’Orléans-Longueville, épouse d’Henri de Savoie. En 1707, la propriété, en ruine, est vendue à Louis Hector de Villars, propriétaire du château de Vaux-le. Vicomte. Celui-ci y installe un métayer. Le château prend le nom de Ferme des Tours. 18
En 1730, le Maréchal de Villars transfère la chapelle du château de Blandy à Vaux-le-Vicomte. Le donjon et les tours perdent petit à petit leur toiture. En 1764, le fils du Maréchal de Villars vend les deux châteaux : Vaux et Blandy à César Gabriel de Choiseul-Pralin. Le château de Blandy n’est pas trop saccagé lors de la Révolution Française et reste la propriété de la famille Choiseul-Praslin jusqu’en 1883, date de sa vente à la commune de Blandy-les -Tours. César Gabriel de Choiseul-Pralin (1712 -1785) En 1883, le Maire, Pierre Charles Tuot, intervient auprès du Ministère de la Culture afin que le château – malgré son état de délabrement – soit classé « Monument Historique » 19
En 1984, des bénévoles de Blandy-les -Tours décident, avec l’accord du maire, de dégager le château de toute sa végétation. La Société pétrolière Esso-Rep finance une étude pour la restauration du château. En 1986, l’Etat et le Conseil Général accordent une subvention pour le début des travaux. Enfin, Le Conseil Général de Seine et Marne rachète le château en 1992. Les travaux de remise en état sont terminés en 2007. La Tour des Archives n’est pas ouverte au public. 20
Le village de Blandy-les-Tours conserve quelques maisons anciennes dont une auberge cachée par l’arbre. 21
La Mairie est au pied du château. 22
Quelques belles maisons de villageois 23
Une ferme quelque peu en ruine pour l’habitat mais qui sert aujourd’hui de remise de tracteurs 24
A l’époque Mérovingienne, il existait une chapelle à l’intérieur de l’enceinte du château et une église paroissiale. Les parties les plus anciennes de l’église Saint-Maurice sont le clocher et la nef qui datent du 14 e siècle. Ce clocher est de style médiéval « briard » . Au 16 e siècle, Jacqueline de Rohan a souhaité l’agrandissement de l’église. Un nouveau chœur se rajoute au précédent. L’église Saint-Maurice 25
Jacqueline de Rohan, convertie au protestantisme, fait de l’église un lieu de culte pour cette nouvelle religion. Toutefois, les villageois catholiques y ont accès. C’est dans cette église que toute l’aristocratie protestante se réunit pour la célébration du mariage de Marie de Clèves et d’Henri 1 er, prince de Condé. Parmi les invités se trouve Henri de Navarre qui ne se doute pas qu’il deviendra roi plus tard. L’église possède deux grosses cloches baptisées « Marguerite » en hommage à Marguerite d’Angoulême et « Jacqueline » du nom de la châtelaine de Blandy. A la Révolution, cette dernière cloche a été fondue pour en faire des boulets de canon. . Elles ont été remplacées en 1790 et 1889. 26
L’intérieur de l’église Saint-Maurice est très sobre comme dans toutes les églises protestantes. Dès le décès de Jacqueline de Rohan, l’église a été rendue à son culte initial. 28
Le retable, les boiseries du chœur, la chaire sont du 18 e siècle. 28
Dans l’église, quelques pierres tombales hormis celle de Jacqueline de Rohan, déplacée dans le cimetière communal. Porte moyenâgeuse. 29
Le broyeur à pommes : il servait autrefois à broyer les fruits avant de les porter au pressoir. La meule en grès était entraînée par un cheval. 30
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