VIII me Cours RESSMA Cot et financement des

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VIII ème Cours RESSMA « Coût et financement des services de santé » Marrakech,

VIII ème Cours RESSMA « Coût et financement des services de santé » Marrakech, du 23 mai au 2 juin 2006

Systèmes de santé et réformes Exemple de la Mauritanie

Systèmes de santé et réformes Exemple de la Mauritanie

Le système sanitaire mauritanien I. Indicateurs II. Historique III. financement IV. Les prestations de

Le système sanitaire mauritanien I. Indicateurs II. Historique III. financement IV. Les prestations de soins V. La composante ressource humaine VI. Gouvernance et régulation VII. Points forts VIII. Faiblesses IX. Réformes en cours ou programmées

*Indicateurs • Dépenses de santé per capita : 11 US$ • Dépenses de santé

*Indicateurs • Dépenses de santé per capita : 11 US$ • Dépenses de santé en % PIB – Dépenses publiques de santé en % PIB : 14% – Dépenses privées de santé en % PIB : inconnu • Lits hospitaliers p. 1 000 habitants : • Médecins p. 1 000 habitants : • Paramédicaux p. 1 000 habitants : • Espérance de vie à la naissance : – Hommes : 56 – Femmes : 56, 6 • Mortalité infantile (p. 1 000 naissances vivantes) : 116 décès pour 1000 enfants de moins de 5 ans dont 74 au cours de la première année et 53 au cours du premier mois de vie

(suite) • Mortalité maternelle : 747 pour 100000 naiss. vivantes • • Couverture sanitaire

(suite) • Mortalité maternelle : 747 pour 100000 naiss. vivantes • • Couverture sanitaire : 68 % (5 km) (98/53) Superficie : 1. 030. 700 km (80% désert) Population : 2. 905. 707 (53% ruraux) Incidence de la pauvreté : 46, 3%

*Historique • Succession de plans directeurs (moyen terme) : SSB, couverture sanitaire Décentralisation, Recouvrement

*Historique • Succession de plans directeurs (moyen terme) : SSB, couverture sanitaire Décentralisation, Recouvrement des coûts • Adoption d’une politique nationale (vision à long terme) : concepts innovants

*Financement • Financement par l’impôt : majoritaire (partenaires au développement) • Financement par les

*Financement • Financement par l’impôt : majoritaire (partenaires au développement) • Financement par les systèmes d’assurance maladie publics : mise en place en cours • Place des assurances privées : inexistants • Place des mutuelles : 9 ; peu fiables • Le financement direct par les ménages : inconnu • Organisation des rapports agences de financement / prestataires :

*Prestations de Soins A l’exception des chirurgie cardiovasculaires et les pathologies liés au cancer

*Prestations de Soins A l’exception des chirurgie cardiovasculaires et les pathologies liés au cancer (radiologie ), toutes les prestations sont plus ou moins assurées au niveau tertiaire

Pyramide sanitaire • • Niveau primaire : postes (421) et centres de Santé (70)

Pyramide sanitaire • • Niveau primaire : postes (421) et centres de Santé (70) Niveau secondaire : les hôpitaux régionaux (8) Niveau tertiaire : Centre hospitalier : EPA (4) Autres structures : CNP, CNORF, CNTS et INSRP

Profil épidémiologique • Maladies infectieuses, ( IRA et parasitoses et diarrhées de l’enfant, paludisme,

Profil épidémiologique • Maladies infectieuses, ( IRA et parasitoses et diarrhées de l’enfant, paludisme, tuberculose. . . ) • Les déséquilibres nutritionnels, • Maladies émergentes (le pathologies cardio-vasculaires, les cancers, le diabète).

Une qualité insuffisante • L’état des structures de santé, • Qualité déficiente des médicament

Une qualité insuffisante • L’état des structures de santé, • Qualité déficiente des médicament et consommables, • Déficit de qualité de la formation de base et de la formation continue, • L’absence de motivation du personnel • Manque de contrôle et de suivi des prestations fournies. • Absence de stratégie de maintenance • Hygiène hospitalière défectueuse • L’insuffisance du système de référentiels entre les différents niveaux de la pyramide

Secteur privé • Les cliniques médicales (au nombre de 24) sont concentrées à Nouakchott

Secteur privé • Les cliniques médicales (au nombre de 24) sont concentrées à Nouakchott et Nouadhibou ; elles ont une capacité moyenne d’hospitalisation de 10 lits et offrent des soins relevant d’une ou de plusieurs spécialités médicales. • Les cabinets médicaux (au nombre de 58) sont tenus par des médecins spécialisés ou non, et offrent des consultations et des soins de première urgence. • Les cabinets dentaires (au nombre de 34) sont tenus par des chirurgiens dentistes • Les cabinets de soins infirmiers (au nombre de 32) sont tenus, pour la plupart, par des infirmiers retraités.

(suite) • Ø Les structures pharmaceutiques privées (au nombre de 387) se composent de

(suite) • Ø Les structures pharmaceutiques privées (au nombre de 387) se composent de 12 grossistes, 108’officines et de 267 dépôts. Il faut noter une non application des textes en vigueur, en particulier en ce qui concerne l’installation, la qualification des prestataires qui y exercent, la qualité des produits vendus et les conditions de conservation. • Ø Les laboratoires privés d’analyse biomédicale autorisés (au nombre de 8) sont peu nombreux et limités à Nouakchott, Nouadhibou et Kiffa.

Le secteur parapublic Il se compose essentiellement des structures de la médecine du travail,

Le secteur parapublic Il se compose essentiellement des structures de la médecine du travail, des services de santé de l’armée et du service médical de la SNIM. La participation de ce secteur dans la couverture est mal connue malgré son importance ; son action souffre de la faiblesse de la coordination avec le système public.

Les intrants • le système ne garantit pas une disponibilité permanente (rupture de stocks,

Les intrants • le système ne garantit pas une disponibilité permanente (rupture de stocks, et à des prix abordables. , • la qualité du médicament acquis n’est pas soumise à un contrôle indépendant, • malgré la l’adoption d’une loi pharmaceutique, le sous -secteur pharmaceutique privé est dans une situation d’anarchie et le médicament « privé » n’est soumis à aucun contrôle de qualité ni à aucune tarification pertinente et cohérente, prenant en compte son caractère social et garantissant une qualité et une unicité de prix.

En définitive • Une réponse sectorielle insuffisante (les alternatives) • Peu de confiance dans

En définitive • Une réponse sectorielle insuffisante (les alternatives) • Peu de confiance dans le système • . . .

*Ressources Humaines • • Médecins : 380 Médecins dentistes : Pharmaciens : Structures nationales

*Ressources Humaines • • Médecins : 380 Médecins dentistes : Pharmaciens : Structures nationales de formation de professionnels de santé : ENSP; INSM ; Faculté (fin 2006)

(suite) • L’absence d’un plan de gestion prévisionnelle, • L’inexistence d’un plan cohérent de

(suite) • L’absence d’un plan de gestion prévisionnelle, • L’inexistence d’un plan cohérent de formation continue, • Inexistence d’un plan de carrière et d’un cadre organique d’emploi ; • l’insuffisance en quantité et en qualité du personnel • faiblesse du système de motivation

*Gouvernance et Régulation • État – Ministère de la Santé et des affaires sociales

*Gouvernance et Régulation • État – Ministère de la Santé et des affaires sociales – Ministère des Finances • Organisations professionnelles – Ordre des praticiens, chirurgiens-dentistes – Syndicat des professionnels de santé – ATM (médecine traditionnelle) • Société civile et ONG : quelques acteurs (Fondation, ONG pédiatrie, AMPC

*Points Forts - Évolution notable de la couverture sanitaire - Création et Modernisation de

*Points Forts - Évolution notable de la couverture sanitaire - Création et Modernisation de plusieurs structures - Mise en place du Forfait obstétrical - Institutionnalisation du Suivi et évaluation - Création d’une Centrale d’achat - Conception d’un PDRH - Préparation d’un PDIS

*Faiblesses • En termes de résultats : absence de culture de résultat • En

*Faiblesses • En termes de résultats : absence de culture de résultat • En termes d’objectifs : – Accessibilité : géographique, financière : limitée – Efficacité et maîtrise des dépenses : absence d’outils adéquats – Satisfaction des usagers : pas d’évaluation • En termes de ressources : insuffisance • En termes de processus de gestion : non fiabilité de l’information sanitaire • En termes de gouvernance et de planification stratégique : manque d’engagement effectif

Suite • l’inexistence de programmes ciblés, pertinents et cohérents d’IEC visant un changement réel

Suite • l’inexistence de programmes ciblés, pertinents et cohérents d’IEC visant un changement réel du comportement néfaste à la santé.

(suite) Hygiène et assainissement • Le cadre institutionnel et juridique est déficient en matière

(suite) Hygiène et assainissement • Le cadre institutionnel et juridique est déficient en matière d’hygiène et d’assainissement. • Le code national de l’hygiène n’a connu que très peu d’application. • l’absence de stratégies nationales dans les domaines (i) des ordures ménagères, (ii) d’hygiène Hospitalière, (iii) des déchets biomédicaux ou de déchets spéciaux, et (iv) de mécanismes de contrôle de la qualité des aliments pose de grands problèmes de santé publique.

Les défis • • Une vulnérabilité sociale accrue Faible capacité de gestion du secteur

Les défis • • Une vulnérabilité sociale accrue Faible capacité de gestion du secteur Harmonisation de la compétence des médecins Anarchie dans le secteur des médicaments Pratiques informelles Corruption. .

*Réformes en cours ou Programmées • Le terme « réforme » n’est que peu

*Réformes en cours ou Programmées • Le terme « réforme » n’est que peu utilisé. Cependant, on apprête à amorcer une reforme hospitalière et une réforme des médicaments (plus dictées que voulues); celle du financement reste en suspens

JE VOUS REMERCIE.

JE VOUS REMERCIE.