Thme 1 La plante Terre lenvironnement et laction

Thème 1 : La planète Terre, l’environnement et l’action humaine Chapitre 1 : L’origine et la prévention du risque sismique et volcanique

Rappels du cycle 3 : • https: //www. youtube. com/watch? v=5 Gp. Kf. CX hz. Sc • https: //www. youtube. com/watch? v=u 4 WWyr 005 W 4

Rappels du cycle 3 : • Les éruptions volcaniques sont des émissions de lave, de gaz et de roches au niveau des volcans. Il existe deux types de volcans : – Les volcans effusifs qui sont caractérisés par l’émission de lave fluide et par des projections de hauteur relativement faible. – Les volcans explosifs qui sont caractérisés par une émission de lave visqueuse et par l’abondance des gaz. Sous la pression de ces gaz, il se forme des fortes explosions et des nuées ardentes. • Les séismes sont des secousses brutales et brèves du sol. Ils sont provoqués par la cassure de roches en profondeur.

Définitions : • L’aléa est la possibilité de survenue d’une catastrophe naturelle (ex : un séisme, une éruption volcanique, une inondation…). • L’enjeu ce sont les personnes, les équipements susceptibles d’être touchés par la catastrophe naturelle. • Le risque c’est la combinaison d’un aléa et d’un enjeu dans un même lieu et en même temps.

Problème : Quelle est l'origine du risque sismique et volcanique et quelle prévention existe-t-il contre ces risques ? I. L’origine et la prévention du risque volcanique

Correction du dossier n° 1 :

Correction de l’activité n° 2 : • Pour le document 1 : Lorsqu’il existe un risque volcanique important les volcanologues surveillent le volcan en prévention d’une éruption. Ils étudient l’histoire du volcan pour imaginer le type d’éruption qu’il pourrait y avoir dans le futur. Les volcans le plus dangereux sont surveillés 24 h sur 24. Ils surveillent notamment : le nombre de séismes sous le volcan qui peut annoncer une montée de magma en profondeur, le gonflement du volcan, ou bien encore les fumerolles qui peuvent changer de composition, de températures, de couleur etc. • Pour le document n° 2 : En plus de surveiller le volcan, il est important de prévoir en cas d’éruption des plans d’évacuation des populations et que ces plans soient bien connus des personnes vivant dans les zones à risque. Il serait donc intéressant pour Monsieur Mercure d’afficher ce plan dans son hôtel. • Pour le document n° 3 : Monsieur Mercure pourrait également construire un hôtel avec une toiture qui pourrait supporter un poids important de cendres au cas où celles-ci arriveraient jusqu’à la commune de Hvolsvöllur ou encore des abris aux alentours de l’hôtel.

Bilan : • Le risque volcanique est la combinaison de l’aléa volcanique et de l’enjeu à un moment et à un endroit donné. Ainsi, pour réduire le risque volcanique, il faut : – Evaluer l’aléa volcanique, c'est-à-dire la probabilité pour un lieu d’être exposé à une éruption volcanique à un moment donné. L’étude des éruptions historiques peut alors être intéressante pour évaluer le risque. – Mettre en œuvre des mesures d’information, de prévention, et de protection pour diminuer la vulnérabilité des habitants et des constructions lors de l’éruption.

• Le type de volcan peut également permettre de déterminer si le risque volcanique est important ou non. – En effet, dans le cas des volcans explosifs (exemple : la Montagne Pelée en Martinique), la lave visqueuse bloque la sortie des gaz jusqu’à ce que la pression soit trop grande. La sortie brutale des gaz provoque de violentes explosions accompagnées d’émission dévastatrice de nuées ardentes, de blocs de lave et de cendres en quantités importantes. Ces projections brutales rendent les volcans explosifs très dangereux. Ces volcans explosifs se situent dans des zones de convergence entre deux plaques tectoniques. – Dans le cas des volcans effusifs (exemple : le volcan Hekla en Islande), la lave fluide produit des coulées de lave accompagnées de projections. Ces volcans sont peu dangereux, à condition de suivre les consignes de sécurité. Ces volcans effusifs se situent dans des zones de divergence des plaques tectoniques.

II. L’origine et la prévention du risque sismique 1. Définition d’un séisme Problème : Que se passe-t-il en surface pendant un séisme ?

Bilan : • Un séisme est un « tremblement de terre » , c’est-à-dire un ensemble de vibrations brèves (courtes) et brutales. Les vibrations du sol, qu’elles soient ressenties par l’Homme fortement, faiblement ou pas du tout, sont caractéristiques d’un séisme. • Mesurée sur l’échelle EMS-98, l’intensité évalue les conséquences d’un séisme. Le point où l’on constate les dégâts les plus importants en surface est appelé l’épicentre. Il est situé juste au dessus du foyer sismique.

Bilan : • Les sismographes enregistrent les vibrations du sol lorsqu’un séisme à lieu. • Ces vibrations sont des ondes sismiques qui se déplacent très rapidement et dans toutes les directions.

Bilan : • Dans certaines régions, les roches sont soumises à des contraintes importantes. Lorsque l’accumulation de l’énergie est trop grande, les roches se cassent en profondeur au niveau du foyer, le long d’une faille. • Cette rupture provoque alors la libération de l’énergie accumulée sous forme d’ondes sismiques. Lorsque les ondes arrivent en surface, elles peuvent créer des dégâts qui sont plus importants au niveau de l’épicentre car elle est située à la surface, juste au-dessus du foyer.

2. Le risque sismique Situation problème : Alexandre, un garçon de 13 ans, habite dans les Alpes de Haute Provence. En cours de SVT, il entend dire que son département est en risque sismique faible. Pourtant ses parents ont fait construire une maison résistante aux séismes, car il y en a assez fréquemment. Comment peut–il être dans une zone à risque faible alors qu’il y a une probabilité assez forte de séismes ?

Consigne : • A l’aide des documents ci-dessus, compléter la carte ci-dessous des risques sismiques dans la région Provence -Alpes-Côte d’Azur en coloriant avec précision : • en rouge la (ou les) département(s) où le risque sismique est le plus élevé ; • en jaune la (ou les) département(s) où le risque sismique est plus faible. • Il ne faut pas oublier de mettre un titre et une légende claires !

Bilan : • Les séismes sont des phénomènes naturels qui peuvent être très destructeurs. Chaque année, on compte 100 000 séismes ressentis dans le monde dont une vingtaine en France. Le risque sismique est donc pris très au sérieux ; il est la combinaison de l’aléa sismique et de l’enjeu à un moment et à un lieu donné. • L’aléa sismique correspond à la probabilité pour un site d’être exposé à un séisme. • Comme aujourd’hui il n’est pas possible de prévoir ou d’empêcher qu’il ait lieu, la seule façon de diminuer le risque sismique est de diminuer la vulnérabilité des constructions et des populations. Ainsi, les constructions parasismiques tout comme la préparation des populations et des services de secours permettent de réduire le risque sismique.