Avec Marijo REIMS Reims est une sousprfecture de
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Avec Marijo
REIMS
Reims est une souspréfecture de la Marne. On la nomme la Cité des Sacres ou la Cité des Rois puisque les rois y furent sacrés pendant plus de dix siècles. Le champagne contribue grandement à sa renommée. Il fut découvert au XVIIe siècle par Dom Pérignon. « D'argent aux deux rinceaux de laurier de sinople passés en double sautoir, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or. »
Des traces d’occupation au néolithique et au chalcolithique ont été trouvées (fin du troisième millénaire av. J. -C. ). On a découvert des champs d’urnes de l’âge du bronze. L’oppidum, qui était le chef-lieu des Rèmes, fut déplacé sur le site actuel de Reims vers 80 av. J. -C. et devint Durocorter. Les Rèmes s’allièrent aux Romains et leur restèrent fidèles durant toute la Guerre des Gaules. C’est au IIIe siècle que le christianisme apparut et une première cathédrale fut érigée au IVe siècle. Saint Remi y baptisa Clovis le jour de Noël 496, 498 ou 499 selon les auteurs. Le premier Conseil de Ville rémois est né après la bataille de Poitiers, la guerre franco-anglaise causant de l’insécurité en poussant les villes à prendre leur propre défense. Les Rémois étaient alors dans l’illégalité mais le Régent confirma leur nomination. La ville connaîtra, bien sûr, les hauts et les bas du royaume… Durant la première guerre mondiale, elle fut détruite à 60 % comme la cathédrale qui sera reconstruite en partie grâce à des capitaux américains (fondations Carnégie et Rockfeller). La ville elle-même prit un autre aspect, empruntant beaucoup à l’Art Déco naissant, avec de larges avenues.
e l a r d é h t Ca et e u q i l i s ba -2 -
A la fin de juin 2014, la façade de cette splendide cathédrale était, en grande partie, masquée en raison d’une opération de ravalement et de restauration de la grande rosace. Seules deux porches latéraux étaient visibles. Alors, pour une vue d’ensemble, il faut se contenter de cette maquette!
Postérieure à celle de Paris, Notre-Dame-de-Reims fut construite à partir du XIIIe siècle mais achevée seulement au siècle suivant. C’est une œuvre majeure qui compte 2 303 statues ! Une première cathédrale rémoise fut érigée dès 401 sur d’anciens thermes gallo-romains. Elle fut reconstruite, en grande partie, au IXe siècle et, au siècle suivant, elle fut agrandie et mieux éclairée. Cet édifice fut ravagé par les flammes en 1210 et, l’année suivante, la première pierre fut posée pour l‘édifice actuel. Le 13 juillet 1481, l’édifice sera de nouveau la proie des flammes détruisant la toiture, les combles, le clocher et les galeries sous les toits. Le chantier se mit de nouveau en route rapidement, avec le support des rois Charles VIII puis Louis XII. Cette aide fut suspendue en 1516 et les travaux s’arrêtèrent avant la réalisation des flèches. Louis le Pieux fut le premier monarque français à être sacré à Reims, en 816, et c’est à partir de 1027 que la tradition s’installa définitivement. Sept monarques seulement ne seront pas sacrés dans ce sanctuaire.
Durant la Révolution, la cathédrale fut relativement épargnée. Elle fut transformée en magasin à fourrage et le projet de la raser fut abandonné. C’est Viollet-le-Duc qui la restaura en 1860. En septembre 1914, elle fut gravement endommagée par les bombardements. Elle aurait reçu 288 obus. La restauration commença dès 1919, par phases successives, et elle se poursuit encore de nos jours. Nous pénétrons dans l’édifice par le portail ouest.
On est subjugués par la richesse de la statuaire qui, semble-t-il, est supérieure à celle de toutes les autres églises européennes. C’est sur ce porche que l’on trouve le célèbre ange au sourire devenu le symbole de Reims.
La nef centrale de dix travées est haute de 38 m. Elle n’est pas la plus élevée des cathédrales gothiques. Cependant son étroitesse lui donne l’impression d’être très élancée.
La façade intérieure surprend par son ornementation faite de végétaux et de cinquante-deux personnages. Ils encadrent le portail principal et la petite rosace datant de 1937 dont les médaillons représentent la vie de Marie.
Un regard vers l’arrière… A terre, une curieuse pierre tombale.
Les nefs latérales avec des effets de lumière en prévision d’un spectacle le soir!
Réalisée, en 1900, à Rome par Prosper d'Epinay, la statue de Jeanne d’Arc fut donnée, en 1909, à la Cathédrale de Reims L’armure est en bronze argenté, le visage en ivoire, la tunique en marbre jaune de Sienne. Ci-dessus, le vitrail de droite du revers du grand portail.
En 1954, la Corporation des vins de Champagn commanda, au maître-verrier Jacques Simon, d vitraux se rapportant au travail viticole et vinicole, ci-dessous, dans la tradition des verrières de corporation du Moyen Age. Cette création fut consacrée le 1 er octobre 1954.
Vue sur l’autel principal, le transept nord et sa rosace. Ci-dessous, une pierre tombale non loin du chœur.
Ce retable, de la. Mort et de la Résurrection, orne la chapelle du Rosaire. En marbre et pierre, il fut mis en place en 1541. En bas, la Vierge de pitié reçoit le corps du Sauveur, entre saint Jean et Marie-Madeleine. Audessus, la Résurrection, le Christ sortant du tombeau. Au XIXe siècle, on installa, devant la chapelle du Rosaire, cette mosaïque romaine découverte dans la cour de l’évêché.
Le 25 juin 2011, les six vitraux d'Imi Knoebel, dont on voit un exemple cidessous, furent dévoilés. Ci-dessus, ces vitraux, fruits de la collaboration entre Marc Chagall et le maîtreverrier rémois, Charles Marq, furent inaugurés en juin 1974. Ils représentent l’arbre de Jessé ainsi que divers épisodes du livre des Rois qui encadrent le Christ mort et ressuscité.
La Vierge de la chapelle du Saint. Sacrement date du milieu du XVIIIe siècle. L’autel à fronton circulaire est soutenu par quatre colonnes de marbre de la même époque
Quelques boiseries et l’orgue du transept nord.
La rosace de l’est.
Sortant par l’autre portail de la façade, nous contemplons des sculptures tout aussi merveilleuses que les précédentes…
L’aspect de la cathédrale vue du sud, côté de l’ancien archevêché.
Lieu de séjour des rois de France pendant les cérémonies du sacre, le palais Tau était la résidence des archevêques de Reims jusqu’à la Révolution. Il de alors tribunal. Il fut rendu à la Restauration. Cependant, lors de la séparatio l’Eglise et de l’Etat, en 1905, l’archevêque quitta définitivement le palais. E 1907, il devint musée ethnologique de Champagne. Il fut fortement endomm en septembre 1914. Il présente maintenant la mémoire de la cathédrale et de sacres. On y trouve une collection de tapisseries, sculptures, costumes, ornements et pièces d’orfèvrerie, trésor de la période allant du Moyen ge à du XIXe siècle.
Au nord, on découvre le portail des Saints et à droite, le portail du Jugement dernier qui le jouxte et qui est muré…
Au chevet, huit contreforts délimitent hui chapelles. Chaque contrefort supporte un clocheton-tabernacle habité d'un ange aux ailes déployées. Du contrefort, s'élance, ver la nef, une double enjambée d'arcs-boutant Au-dessus, des atlantessoutiennentune galerie haute. Sous cette galerie, des gargouilles et au-dessus une rangée de rapaces !
Vue sur le chevet de la cathédrale et sur la chapelle palatine construite su deux niveaux, celle du bas remontant au XIIIe siècle. On accède à cette chapelle par le palais du Tau.
Installé depuis le Ve siècle, le palais des évêques a subi agrandissements et reconstructions au cours des siècles. Les plus importants furent réalisés aux et XVIIe siècles. La dénomination « palais de Tau » vient de sa forme en T a Moyen ge (tau ren grec).
Les miracles de saint Remi attiraient de nombreux pèlerins venus vénérer ses reliques. On agrandit alors la chapelle primitive et le corps y fut transféré un er 1 Octobre qui devint la Saint-Remi. Une abbatiale fut installée et, à la fin du VIIIe siècle, l’archevêque demanda à des moines bénédictins de venir lui prêter main forte. Cette abbatiale carolingienne disparut après l’an 1000 et l’abbé, Dom Airard décida de construire une grande église romane. Le plan trop ambitieux dut être remanié mais, en 1049, lors du Concile de Reims, le pape Léon IX vint la consacrer. A la fin du XIIe siècle, dom Pierre de Celle décida un nouvel agrandissement. Le porche roman fut démoli et la nef prolongée de deux travées gothique Un chœur gothique, lui aussi, remplaça le chœur roman, avec déambulatoire et chapelles rayonnantes. D’autres aménagements se firent aux XVIe et XVIIe siècles. Les religieux furent expulsés en 1793 mais le sanctuaire survécut et devint église paroissiale peu après. La première guerre mondiale amena son lot de destruction et il fallut 40 ans pour la restauration. Le 12 octobre 1958, la basilique fut rendue au culte et à sa destination de reliquaire de saint Remi.
A proximité de la basilique, il reste des vestiges de l’église Saint-Julien détruite à la Révolutionet, en avant, un monument évoque le baptême de Clovis par saint Remi.
Le chevet de la basilique.
C’est dans cette basilique l’on conservait la « Sainte Ampoule » contenant le saint-chrême utilisé pour le sacre des rois. Selon la légende, elle aurait été apportée par une colombe lors du baptême de Clovis, alors que le chrême manquait… Cette version fut évoquée pour la première fois par l’archevêque Hincmar, lors du sacre de Charles le Chauve. En procédant à la translation du corps de saint Remi du sarcophage à la châsse, il avait trouvé deux fioles de parfum près de la dépouille, oubliant, sans doute, la tradition romaine de l'embaumement…
A droite, un musée est installé dans l’ancien couvent Saint-Remi. Les collections présentées illustrent l’histoire de Reims et de sa région.
Prés du parvis de la basilique, quelques sarcophages sont exposés. Celui montré ci-dessous, à gauche, estmérovingien, du VIIe siècle, tandis que celui de droite, gallo-romain, remonte au IIIe.
C’est par cette porte sur le côté, ouvrant sur le transept, que nous pénétrons pour la visite.
A gauche, l’ensemble du transept et, ci-dessous l’amorce du déambulatoire.
Dès l’entrée, nous trouvons cette mise au tombeau. A droite, Joseph d’Arima à gauche, le pharisien Nicodème puis Marie de Cléophas et derrière la Vier l’apôtre Jean. A droite de la Vierge, Marie-Madeleine et Marie Salomé.
La nef centraleet, ci-dessous, une nef latérale, toutes deux très sobres, sans grande décoration.
Le chœur gothique et une sortie du chœur vers le déambulatoire.
Le tombeau de saint Remi.
Né dans le diocèse de Laon, à Cerny-en-Laonnois, Remi fut sollicité pour devenir évêque à 22 ans. Il n’était même pas entré dans les ordres. Il le resta jusqu’à sa mort, à 96 ans. Son frère était évêque de Soissons. Il devint l’ami du roi Clovis Ier et, avec le concours de la reine Clothilde, le convainquit de se faire baptiser. Pour l’occasion, on lui attribue les paroles suivantes : « Courbe la tête, fier Sicambre, abaisse humblement ton cou. Adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » Il fut enterré dans la petite église Saint-Christophe qui deviendra la basilique Saint-Remi. C’est l’archevêque Incmar qui procéda à l’élevation des reliques. La châsse y demeura jusqu’à la Révolution française et le corps était resté intact. La tombe actuelle est une reconstitution du XIXe siècle.
La tombe de saint Remi est placée dans le chœur de la basilique, juste derrière l’autel.
Le grand lustre, devant le chœur, est orné de 96 chandelles pour rappeler les 96 années de vie du saint.
Rares décorations sculptées, ces chapiteaux à l’entrée du chœur.
Ces pierres incrustées de plomb proviennent du dallage du chœur de l’abbaye Saint. Nicaise, devenue carrière de pierre après la Révolution Ce sont des scènes bibliques réalisées à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle.
Le jubé
Le retable des trois baptêmes, attribué à Nicolas Jacques, date de 1610. Il montre saint Sylvestre et Constantin, le Christ et Jean-Baptiste, saint Rem et Clovis.
Musique : Pueri hebraeorum (Psaume 23) Photos, conception et réalisation : M. -J. Farizy-Chaussé Documentation : sur place et sur divers sites du web Août 2014 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws
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