AVEC MARIJO THALANDE 2015 1 La Thalande est

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AVEC MARIJO

AVEC MARIJO

THAÏLANDE 2015 -1 -

THAÏLANDE 2015 -1 -

La Thaïlande est située en Asie du Sud-Est, au bord de la mer d’Andaman

La Thaïlande est située en Asie du Sud-Est, au bord de la mer d’Andaman et du Golfe de Thaïlande. C’est en 1939 que le nom du pays est passé de Royaume de Siam à Pays des Thaïs, la Thaïlande. Un peu partout, on peut voir, flottant de concert, le drapeau de la Thaïlande, celui aux couleurs de la Reine, bleu et celui aux couleurs du roi, jaune.

Entre les VIe et IXe siècles, dans le centre de la Thaïlande actuelle, la

Entre les VIe et IXe siècles, dans le centre de la Thaïlande actuelle, la civilisation Dvaravati, venant des Möns, de la basse Birmanie, fonda l’actuelle Lopburi, au VIIe siècle. Cette propagation fut sans doute due au commerce. A partir du IXe siècle, les Khmers, imposant leur domination, prirent le contrôle de toute l’Asie du sud-est. Les Thaïs commencèrent à arriver à la même époque, venant de la Chine méridionale et, en 1238, les chefs de clan de Sukothaï s’affranchirent de la suzeraineté des Khmers. Ils élirent un roi dont le fils établit l’acte fondateur de leur nation. Cependant, après sa mort, leur pouvoir déclina et ils devinrent, en 1365, sujets du royaume d’Ayutthaya qui dominera la Thaïlande méridionale et centrale jusqu’en 1767 et instaurera la pratique du bouddhisme Theravāda. En 1767, les Birmans s’emparèrent du pays. Le général Taksin parvint à le réunifier à partir de Thonburi et se fit proclamer roi en 1769. Il fut destitué et exécuté en 1782. Le général Chakri lui succéda sous le nom de Rama Ier. La même année, il installa une nouvelle capitale à Bangkok, de l’autre côté de la Chao Praya, en face de Thonburi. Les Birmans furent totalement chassés du Siam en 1790. La dynastie des Chakri est encore en place mais, en 1932, un coup d’état a transformé la monarchie absolue en monarchie constitutionnelle.

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L'Empire khmer fut une puissance dominante de la péninsule indochinoise, couvrant une grande partie

L'Empire khmer fut une puissance dominante de la péninsule indochinoise, couvrant une grande partie de l’Indochine, du Laos, du Cambodge, de la Thaïlande allant même jusqu’en Malaisie et en Birmanie (Myanmar actuel), du IXe au XIIIe siècle. Son principal héritage se trouve autour de Angkor, au Cambodge, mais c’est sur le site du temple de Sdok Kok Thom, en Thaïlande, qu’on retrouve la plus ancienne trace de cet empire, une stèle datée de 1063 énonçant la chronologie des anciens souverains khmers, depuis Jayavarman II en 802 jusqu’à jusqu'à Udavadityavarman II au XIe siècle. La ville de Phimaï fut fondée par les Khmers. Ils en firent un important centre administratif et politique. Elle se trouvait située sur l’une des routes impériales et eut son apogée au XIIe siècle. Elle perdit un peu de son importance quand Ayutthaya devint capitale. Toutefois, elle a continué à se développer progressivement par la suite. Phimaï joua, à nouveau, un rôle important à la fin du XVIIIe siècle lorsque les Thaïs acquirent leur indépendance. .

On remarque bien la route impériale d’Angkor à Phimaï, en droite ligne, comprenant plusieurs

On remarque bien la route impériale d’Angkor à Phimaï, en droite ligne, comprenant plusieurs Prasat, les temples, quatre du côté cambodgien, cinq du côté Thaï. Dans ce diaporama il sera question des deux temples entourés de rouge.

Le parc historique de Phimaï est situé, en fait, à Tambol Naimuang. C’est là

Le parc historique de Phimaï est situé, en fait, à Tambol Naimuang. C’est là que se trouve l’un des plus importants temples du Bouddhisme de la branche Mahayana. Il est également l’un des plus grands sanctuaires religieux de l’époque trouvé en Thaïlande. C’est le Prasat Hin Phimaï.

Le département des Beaux-Arts a fait enregistrer le site de l’ancienne ville de Phimaï

Le département des Beaux-Arts a fait enregistrer le site de l’ancienne ville de Phimaï par le gouvernement, en 1936 et d’importantes restaurations furent réalisées conjointement par les autorités thaïes et françaises entre 1964 et 1969. Le bâtiment principal fut restauré selon la technique dite de l’anastylose : réassemblage des différentes parties de la structure après avoir démonté et numéroté chaque bloc de pierre pour les remettre à leur emplacement d’origine. De plus, une restauration continue des autres éléments se poursuit et le parc a été créé. Il fut inauguré officiellement en 1989 par son Altesse royale la Princesse Maha Chakri Sirindhom.

Ce plan permet de visualiser l’implantation du temple composé de plusieurs constructions, avec une

Ce plan permet de visualiser l’implantation du temple composé de plusieurs constructions, avec une première enceinte, mur extérieur et une seconde entourant le sanctuaire principal, mur intérieur. Notre visite commence par le bas, le Parvis des Nâgas. Cette porte est tournée vers le sud, comme la porte principale de la ville, du côté de la route menant au cœur de l’empire Khmer.

Parvis aux Nâgas C’est le pont qui mène au mur de la deuxième enceinte

Parvis aux Nâgas C’est le pont qui mène au mur de la deuxième enceinte et au gopura, porte en arche donnant accès au Prasat, le centre religieux sacré. Il est cruciforme et le corps du nâga forme la main-courante. Les nâgas ont sept têtes placées en forme de cobra déployant son cou.

La deuxième enceinte avec un nâga et ses sept têtes.

La deuxième enceinte avec un nâga et ses sept têtes.

Après avoir traversé le gopura, on parcourt un couloir de grès menant au mur

Après avoir traversé le gopura, on parcourt un couloir de grès menant au mur intérieur. De nombreux morceaux de tuiles et de décorations de toits trouvés durant la restauration, laissent supposer qu’il était couvert à l’origine. Des bassins le bordaient.

Autour de la tour centrale, un haut mur de grès avec des arches au

Autour de la tour centrale, un haut mur de grès avec des arches au centre des quatre côtés. Elles sont alignées sur les portes de la ville et les entrées du sanctuaire.

Lors d’un premier voyage, en 1991, ces fenêtres presque complètement masquées par des colonnes

Lors d’un premier voyage, en 1991, ces fenêtres presque complètement masquées par des colonnes annelées, m’avaient fort marquée. J’y retrouvais l’image de deux enfants découvrant un temple dans la jungle, sur un livre de ma première enfance !

La cour intérieure, partie la plus importante du sanctuaire, abrite la tour centrale construite

La cour intérieure, partie la plus importante du sanctuaire, abrite la tour centrale construite en grès blanc autour des XIe et XIIe siècles. Les sculptures apparaissant sur différentes parties de la tour racontent des épisodes de l’histoire du Ramayana et de celle du Bouddhisme.

Partout, on retrouve les arches en enfilade…

Partout, on retrouve les arches en enfilade…

. Le plafond n’a, malheureusement, pas pu être reconstitué mais murs et colonnes montrent

. Le plafond n’a, malheureusement, pas pu être reconstitué mais murs et colonnes montrent de beaux motifs décoratifs sculptés dans la pierre.

A l’intérieur du sanctuaire, un bouddha sous une tête de nâga.

A l’intérieur du sanctuaire, un bouddha sous une tête de nâga.

A l’est du sanctuaire principal se trouvait le Pavillon Royal. L’édifice est bordé d’un

A l’est du sanctuaire principal se trouvait le Pavillon Royal. L’édifice est bordé d’un balcon rectangulaire qui devait être associé à certaines cérémonies. Les bases d’une construction se remarquent avec un grand trou au milieu et deux plus petits le long des parois nord et sud…

Toujours des parties magnifiquement travaillées…

Toujours des parties magnifiquement travaillées…

Sur l’édifice principal, ces parties historiées : Ramayana et Bouddhisme.

Sur l’édifice principal, ces parties historiées : Ramayana et Bouddhisme.

Sur la gauche, Prang Hin Daengf, une tour en grès rouge, a été construite

Sur la gauche, Prang Hin Daengf, une tour en grès rouge, a été construite autour du XVIIe siècle. Sur le linteau de la porte, un bas-relief illustre Krishna chassant les sangliers sauvages…

Le sanctuaire principal

Le sanctuaire principal

A gauche, un yoni organe génital féminin, symbole de l’énergie féminine. Dans les temples

A gauche, un yoni organe génital féminin, symbole de l’énergie féminine. Dans les temples hindouistes, on le retrouve souvent accompagné du lingam, le symbole phallique. A la base des colonnettes entourant les portes, des bouddhas.

Un autre côté de galerie de la première enceinte.

Un autre côté de galerie de la première enceinte.

Entre les murs intérieurs et extérieurs deux bâtiments rectangulaires, que l’on pense être des

Entre les murs intérieurs et extérieurs deux bâtiments rectangulaires, que l’on pense être des bibliothèques, servaient probablement à conserver les textes sacrés.

Toujours le même alignement, les colonnettes annelées avec les petits bouddhas sculptés à leur

Toujours le même alignement, les colonnettes annelées avec les petits bouddhas sculptés à leur base et un beau linteau sculpté…

Tout n’a pas été restauré ! Dans un coin, sont entreposés plusieurs linteaux et

Tout n’a pas été restauré ! Dans un coin, sont entreposés plusieurs linteaux et autres décorations…

Dans chaque coin de la cour extérieure, on trouve un bassin bordé de grès.

Dans chaque coin de la cour extérieure, on trouve un bassin bordé de grès. Des excavations ont révélé la présence de pièces architecturales placées en désordre ; piliers, murs, cadres de porte. Dans le passé ces endroits étaient l’emplacement de temples. On pense que cela daterait de la fin de la période d’Ayuttaya. Les bassins auraient peut-être été construits pour servir de réservoirs.

De beaux arbres ont remplacé les constructions détruites…

De beaux arbres ont remplacé les constructions détruites…

A l’extérieur du parc, subsistent des vestiges des murs de la ville. De chaque

A l’extérieur du parc, subsistent des vestiges des murs de la ville. De chaque côté de la porte, une pièce devait servir aux gardes de la ville.

Cette petite construction, abritant un bouddha, se trouve à proximité du musée établi à

Cette petite construction, abritant un bouddha, se trouve à proximité du musée établi à 300 m du parc historique. . A l’origine, musée de plein air créé en 1964, il devint musée national en 1975. Puis, pour répondre aux standards nationaux, la construction du musée actuel fut entreprise en 1989. Il fut inauguré officiellement en août 1993 par Son Altesse Royale la princesse Maha Chakri Sirindhom. Une vue d’ensemble se trouve à la diapositive suivante.

Comme partout en Thaïlande, dans les rues comme dans les édifices la reine, fêtant

Comme partout en Thaïlande, dans les rues comme dans les édifices la reine, fêtant son anniversaire le 12 août, est mise à l’honneur durant au moins tout le mois. Nous ferons un petit survol de ce musée.

Ci-dessous, vases de l’époque préhistorique de 2600 à 2200. Ci-contre, vaisselle remontant de 2500

Ci-dessous, vases de l’époque préhistorique de 2600 à 2200. Ci-contre, vaisselle remontant de 2500 à 2000.

Bouddhas de la culture Dvaravati ( VIIe-XIe siècles) qui se développa au centre de

Bouddhas de la culture Dvaravati ( VIIe-XIe siècles) qui se développa au centre de la Thaïlande et dans le sud de la Birmanie. A cette époque, le Bouddhisme fut adopté dans cette région, remplaçant progressivement l’Hindouisme.

A gauche, nagâ de la période khmère de style Baphuon (temple monumental d’Angkor), du

A gauche, nagâ de la période khmère de style Baphuon (temple monumental d’Angkor), du XIe siècle. A droite, Ganesha, selon le style de Lopburi, un des centres de la culture d’Advarati, du Xe siècle.

Ci-dessous un bouddha debout d’Ayutthaya des XVIIe ou XVIIIe siècles. Ci-dessus, deux bouddhas debout

Ci-dessous un bouddha debout d’Ayutthaya des XVIIe ou XVIIIe siècles. Ci-dessus, deux bouddhas debout de Lopburi, du XIIIe siècle.

Trois Bouddhas les yeux fermés, résistant au démon tentateur Māra, des XVIIIe – XIXe

Trois Bouddhas les yeux fermés, résistant au démon tentateur Māra, des XVIIIe – XIXe siècles

A gauche, rhinocéros style Khmer d’Angkor, du XIIe siècle. A droite, Phra Kajayana, d’Ayutthaya,

A gauche, rhinocéros style Khmer d’Angkor, du XIIe siècle. A droite, Phra Kajayana, d’Ayutthaya, des XVII-XVIIIe siècles.

A droite, art khmer du XIIe siècle : cérémonie d’ Asvamedha (sacrifice d’un cheval),

A droite, art khmer du XIIe siècle : cérémonie d’ Asvamedha (sacrifice d’un cheval), important cérémonial de la religion védique. Ci-dessus, art khmer, une scène du Ramayana, du XIIe siècle; à gauche, de la même époque, Shiva sur un singe, Ganesh sur un éléphant et Skanda sur un paon.

A gauche, une scène du Ramayana et cidessous scène dont je n’ai pas noté

A gauche, une scène du Ramayana et cidessous scène dont je n’ai pas noté l’identification.

Sous une averse de mousson, nous découvrons, , au village de Ban Makha à

Sous une averse de mousson, nous découvrons, , au village de Ban Makha à 20 km de la ville de Korat, le temple khmer Prasat Hin Phanom Wan, datant des Xe-XIe siècles, peu visité par les touristes.

Bien qu’assez petit, ce fut un site religieux important. Une galerie rectangulaire avec des

Bien qu’assez petit, ce fut un site religieux important. Une galerie rectangulaire avec des gopura de même taille au milieu de chacun des quatre côtés et quatre pavillons d'angles entourent la cour.

Comme pour la plupart de ces temples, l’entrée se situe à l’est. Celui de

Comme pour la plupart de ces temples, l’entrée se situe à l’est. Celui de Phimaï fait exception avec une entrée au sud. Trois structures composent le sanctuaire central.

En entrant dans le sanctuaire par la porte arrière, on peut voir plusieurs statues

En entrant dans le sanctuaire par la porte arrière, on peut voir plusieurs statues de bouddhas qui font toujours l’objet d’un culte.

Statues de bouddhas dans le sanctuaire central, sous des plafonds en encorbellement.

Statues de bouddhas dans le sanctuaire central, sous des plafonds en encorbellement.

Un très beau linteau de style Baphuon, en entrant par la porte nord.

Un très beau linteau de style Baphuon, en entrant par la porte nord.

Le contraste est grand avec le temple contemporain voisin…

Le contraste est grand avec le temple contemporain voisin…

Musique : Southeast Asia ml Khmer temples, Khmer pagodas & Khmer cities (You Tube)

Musique : Southeast Asia ml Khmer temples, Khmer pagodas & Khmer cities (You Tube) Photos, sauf indication contraire, conception et réalisation : M. -J. Farizy-Chaussé Sources d’informations : panneaux et fascicules donnés sur place, divers sites du web et le Grand Guide de Thaïlande de Gallimard. Septembre 2015 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws

A R I O V E UR

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Carte postale scannée

Carte postale scannée