AVEC MARIJO EN SARDAIGNE La Sardaigne est une

AVEC MARIJO

EN SARDAIGNE

La Sardaigne est une île, région de l’Italie, située au sud de la Corse. Elle a obtenu un statut particulier d’autonomie en 1948, devenant Regione Autonoma della Sardegna. C’est la deuxième plus grande île de la Méditérranée.

La présence humaine remonterait à 500 000 ans av. J. -C. , au paléolithique inférieur. Cependant une présence stable serait apparue au néolithique inférieur, soit 6 000 ans av. J. -C. La civilisation la plus ancienne connue, est celle des Nuraghi, de 1500 à 500 av. J. -C. Elle n’a disparu complètement qu’avec l’occupation romaine. D’autres peuples furent de passage mais ce sont les Phéniciens qui, les premiers, installèrent des colonies le long de la côte à partir du IXe siècle av. J. -C. A partir du VIe siècle av. J. -C. , elle appartint à l’empire carthaginois jusqu’à la conquête romaine, en 239 av. J. -C. Après l’abandon par les Romains, la Sardaigne subit les attaques de différents peuples : Vandales, Byzantins et Arabes luttèrent pour s’approprier les ports stratégiques de l’île jusqu’à ce que Pise et Gênes s’imposent dans les eaux sardes. En 1323, Alphonse d’Aragon entre dans l’île, prenant acte de la création par le pape Boniface VIII, en 1297, du Regnum Sardiniae et Corsicae donné en fief à Jacques II d’Aragon. Il conquit l’île entière progressivement et elle resta sous ce contrôle jusqu’au début du XVIIIe siècle. Après une petite parenthèse autrichienne, elle fut cédée à la maison de Savoie, devenant le Royaume de Sardaigne qui survivra jusqu’à l’unification de l’Italie qui se fera progressivement entre 1849 et 1871.

O P A C A I C C A C -2 -

Capo Caccia est situé à environ 25 km d’Alghero, au nord-ouest. L’une de ses principales attractions est la Grotte de Neptune, au pied d’une haute falaise. Au retour, nous arrêterons, de plus, au site nuraghe de Palmavera.

En sortant d’Alghero, la petite plage de Fertilia

De là, certains pourront partir faire de la plongée avec le centre Capo Galera…

Ce qui frappe d’abord, en se dirigeant vers Capo Caccia, ce sont les murs de lauriers qui bordent la route, avant de longer le bord de mer.

Avant d’arriver au cap, se profilant en arrière, dominé par son phare, quelques jolies baies et quelques tours génoises, comme en Corse !

Et l’on découvre les rochers de type karstique composant le cap, avec de nombreuses grottes dont nous visiterons la principale.

Vue en direction d’Alghero

Dans ces rochers, toute la famille se transforme en troupeau de chèvres, chacun escaladant par-ci, par-là !!!

La promenade est séduisante : ciel et mer sont d’un bleu intense !

Bien sûr, il faudra remonter les 654 marches ! Pas d’ascenseur… Cela en vaut la peine car la grotte de Neptune, découverte au XVIIIe siècle, est l’une des plus belles de Sardaigne. Elle s’étend sur 4 km et l’on peut en visiter 200 m, le reste étant réservé aux spéléologues Elle doit son nom à une légende selon laquelle aurait servi de refuge au Dieu Neptune et elle est célèbre pour la qualité de ses stalagmites et stalactites.

Ce n’est que depuis 1959 que cet accès est possible. Auparavant cela ne pouvait se faire que par la mer si le temps le permettait, ce qui est encore possible actuellement… L'Escala del Cabirol, escalier du chevreuil, serpente le long de la paroi du massif de Capo Caccia.

Nous arrivons au niveau de la mer : l’entrée de la grotte n’est pas loin ! La falaise de capo Caccia s’élève sur une hauteur de 168 m.

On pense que ces grottes furent visitées par l’homme dès le néolithique.

Sala delle Rovine

Ci-dessous, ces magnifiques stalactites sont dites « en plis de serviette » . Dans la grotte, un lac salé, Lago Lamarmora, aux reflets marmoréens.

Sala delle Regio

Dernières images de la grotte de Neptune…

Nous retrouvons la sortie et la perspective des marches à monter sous un soleil radieux mais un peu éprouvant !

Une découverte différente, maintenant ! Le nuraghe est le premier témoignage d’un esprit rationnel pour l’habitation. Sa forme conique facilitait la construction de la base au sommet. Ce site est celui de Palomevera, Palmavera. Il fut exploré d’abord en 1904 et des fouilles furent entreprises en 1962. Elles se poursuivent encore.

D’abord en pierre calcaire, la tour principale est datée des XVe et XIVe siècles av. J. -C. Elle possède une entrée sans montants latéraux. Au IXe siècle av. J. -C. , une seconde tour fut ajoutée et les murs de la première furent recouverts de grès.

Entrée de la tour, extérieure à gauche et intérieure, ci-dessous.

Les deux tours communiquaient par une cour intérieure et un couloir à niches.

Aux IXe -VIIIe siècles av. J. -C. , le nuraghe a été de nouveau recouvert à l'aide de blocs en calcaire. Un mur extérieur d'enceinte, avec quatre tourscabanes, a été construit, formant deux cours extérieures divisées par un mur sans ouverture. Dans une de ces cours se trouve la cabane des réunions et dans l'autre, a été découverte l'embouchure d’un silo fait de blocs de pierre. Ce village aurait été détruit par un incendie au VIIIe siècle av. J. -C. mais aurait été partiellement occupé durant les périodes puniques et romaines, diverses céramiques retrouvées sur place le démontrant.

Ici se trouvait la cabane des réunions, thèse accréditée par la présence d’un banc tout autour du mur, interrompu seulement par un bassin… Elle aurait été construite au XIIe siècle av. J. -C. mais on a pu identifier les restes d’une cabane antérieure au-dessous.

Non loin, se trouve la nécropole Anghelu Ruju, le plus grand cimetière de cette sorte en Sardaigne. Dans les tombeaux, on a trouvé des objets remontant au Néolithique récent, soit 3300 -2900 av. J. -. C. mais un grand nombre de tombes ont été utilisées jusqu’à l’Eneolithique, 2900 -1500 ans av. J. -. C.

Plusieurs tombeaux ont révélé la présence d’enterrement collectifs, les individus étant déposés sur le dos. La présence de charbon, coquilles et os d’animaux trouvés dans les pièces ou à l’entrée témoignent de la coutume de prendre des repas funéraires.

On a trouvé aussi des objets d’ornementation en pierre et coquilles, des vases, des armes en pierre ou en bronze ainsi que des idoles féminines. Parfois, des sculptures ornaient les murs (têtes et cornes de taureaux) et on a observé des lits funéraires sculptés dans des pièces d’entrée. Une petite dalle fermait l’entrée.

Cette vue embrasse environ la moitié du site et c’est ainsi que se termine cette journée de découvertes.

Musique : Frank Pourcel - Imagine Photos sauf mention contraire, conception et réalisation : M. -J. Farizy-Chaussé Documentation : sur place, Guides Voir - Sardaigne et divers sites du web Septembre 2014 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws

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