Le march du travail Dfinition du march de

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Le marché du travail

Le marché du travail

Définition du marché de travail • C’est un « lieu » de rencontre entre

Définition du marché de travail • C’est un « lieu » de rencontre entre l’offre et la demande de travail. • • Plein emploi Sous emploi Suremploi chômage

Le chômage Selon le BIT, le chômeur est une personne de plus de 15

Le chômage Selon le BIT, le chômeur est une personne de plus de 15 ans qui remplit les critères suivants : • être sans travail ; • être disponible pour travailler ; • recher activement un emploi, ou en avoir un qui commence ultérieurement. La définition des chômeurs est sensible aux critères retenus et peut donner des chiffres qui ne montrent pas la réalité.

Le chômage • • • Soit la population active P, E : l’emploi et

Le chômage • • • Soit la population active P, E : l’emploi et U : le chômage. Le taux de chômage u est la part des chômeurs dans la population active, • • u = U/P

Définition Nombre de chômeurs Le taux de chômage = -----------Population active

Définition Nombre de chômeurs Le taux de chômage = -----------Population active

Le chômage naturel Conception libérale retenue par Friedman. Il s’agit du chômage qui s’établit

Le chômage naturel Conception libérale retenue par Friedman. Il s’agit du chômage qui s’établit normalement dans une économie lorsque le marché du travail fonctionne sans intervention conjoncturelle de l’État.

Le chômage naturel • Le taux de chômage naturel est donc le taux de

Le chômage naturel • Le taux de chômage naturel est donc le taux de chômage compatible avec le maintien du taux d’inflation souhaité. On dit que c’est un taux de chômage n’accélérant pas l’inflation : NAIRU (non accelerating inflation rate of unemployment).

Le taux naturel de chômage • Le taux naturel de chômage mesure donc la

Le taux naturel de chômage • Le taux naturel de chômage mesure donc la proportion d’actifs qui ne trouvent pas d’emplois dans les conditions normales de fonctionnement du système d’emploi. • Ce chômage naturel est d’autant plus élevé que le marché du travail est plus rigide.

Le chômage keynésien Il s’agit d’un chômage involontaire provoqué par une insuffisance de la

Le chômage keynésien Il s’agit d’un chômage involontaire provoqué par une insuffisance de la demande de biens et de services. Les entrepreneurs n’embauchent pas parce qu’ils estiment qu’ils n’ont pas de débouchés pour leurs produits.

Le chômage keynésien • Pour réduire le chômage keynésien il faut stimuler la demande

Le chômage keynésien • Pour réduire le chômage keynésien il faut stimuler la demande de produits. • il appartient aux pouvoirs publics d’intervenir pour modifier ces anticipations ou en développant des activités productives publiques (grands travaux par exemple)

Friedman et Keynes L’analyse de Friedman est une critique des politiques keynésiennes. Selon Friedman,

Friedman et Keynes L’analyse de Friedman est une critique des politiques keynésiennes. Selon Friedman, les politiques keynésiennes de relance n’ont pas d’effets durables sur le chômage, elles sont en revanche toujours inflationnistes. On ne peut pas en effet, réduire le chômage en dessous du taux de chômage naturel (à moins de modifier les structures du système d’emploi).

Chômage frictionnel On appelle chômage frictionnel, la fraction du chômage total expliquée par le

Chômage frictionnel On appelle chômage frictionnel, la fraction du chômage total expliquée par le temps nécessaire à la recherche d'un emploi. L'économie est en constante évolution, ce qui fait que le chômage frictionnel est inévitable.

Rigidité des salaires et chômage structurel La rigidité des salaires induit le chômage. On

Rigidité des salaires et chômage structurel La rigidité des salaires induit le chômage. On appelle chômage structurel, le chômage résultant de la rigidité des salaires et du rationnement des emplois Les entreprises, pour faire réduire ce chômage ne peuvent réduire les salaires en vigueur à cause des législations sur le salaire minimum, le pouvoir des syndicats des travailleurs et le salaire d'efficience :

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w offre Nombre de chômeurs Salaire réel rigide Demande Nombre de travailleurs embauchés Nombre de demandeurs d’emploi L

Chômage et offre globale de travail Pour les classiques, le marché de travail est

Chômage et offre globale de travail Pour les classiques, le marché de travail est comme tout autre marché. Le prix (le salaire) ajuste l'offre et la demande. Si le marché de travail fonctionne parfaitement, le chômage existant ne peut être que volontaire.

w demande Salaire d’équilibre offre Nombre de travailleurs

w demande Salaire d’équilibre offre Nombre de travailleurs

w Demande de travail Salaire d’équilibre w 1 w 2 offre De travail q

w Demande de travail Salaire d’équilibre w 1 w 2 offre De travail q 1 q 2 Nombre de travailleurs

Arbitrage entre taux d’inflation et taux de chômage

Arbitrage entre taux d’inflation et taux de chômage

Les types d’inflation • L’inflation monétaire • L’inflation par la demande • L’inflation par

Les types d’inflation • L’inflation monétaire • L’inflation par la demande • L’inflation par les coûts

Les types d’inflation • L’inflation monétaire a pour origine une émission excessive de monnaie

Les types d’inflation • L’inflation monétaire a pour origine une émission excessive de monnaie • L’inflation par la demande a pour origine l’excès de la demande sur l’offre • L’inflation par les coûts a pour origine la formation des prix dans l’entreprise Les explications contemporaines de l’inflation se situent dans le prolongement de l’inflation par les coûts

Chômage et inflation Courbe de Phillips (1958) : courbe décroissance qui illustre une relation

Chômage et inflation Courbe de Phillips (1958) : courbe décroissance qui illustre une relation empirique entre chômage et inflation. • L’inflation est représentée par les salaires nominaux. • Quand le chômage augmente, l’inflation baisse et inversement. • Théorie adoptée par les keynésiens mais réfutée par les monétaristes

Les deux interprétations • L’interprétation Keynésienne : il existe un très fort lien entre

Les deux interprétations • L’interprétation Keynésienne : il existe un très fort lien entre la croissance des salaires nominaux et l’inflation. • L’interprétation monétariste : à long terme, le taux de chômage ne dépend pas de l’inflation. (Chômage naturel). La courbe de Phillips est verticale à LT

Les deux interprétations • La théorie a été le centre de plusieurs controverses à

Les deux interprétations • La théorie a été le centre de plusieurs controverses à cause de la question des politiques économiques et des anticipations. Egalement à cause de la stagflation qu’ont connue les EU dans les années 70 avec un niveau très élevé de l’inflation et du chômage. Ce qui a confirmé la position des monétaristes

Les deux interprétations Les keynésiens réinterprètent la courbe de Phillips comme une relation entre

Les deux interprétations Les keynésiens réinterprètent la courbe de Phillips comme une relation entre Inflation et Chômage. En effet il y a de très fort lien entre progression des salaires nominaux et l’inflation (inflation par la demande et inflation par les coûts).

Le mécanisme de la courbe Phillips : L’ajustement lent des salaires nominaux Les salaires

Le mécanisme de la courbe Phillips : L’ajustement lent des salaires nominaux Les salaires nominaux doivent augmenter moins vite que l’inflation (indexation partielle). 1. Hausse de l’inflation 5. Hausse des salaires nominaux 2. Baisse du salaire réel Temps d’ajustement 3. Hausse demande de travail 4. Baisse du chômage Anticipation inflation incertitude Anticipation activité future

L’interprétation Monétariste de la courbe Phillips Selon M. Friedman, à long terme, les salariés

L’interprétation Monétariste de la courbe Phillips Selon M. Friedman, à long terme, les salariés ne sont plus victimes de l’illusion monétaire : à LT, les salaires nominaux s’ajustent (rattrapage du pouvoir d’achat/ indexation parfaite). Hausse des salaires nominaux = inflation ⇨ Salaire réel est constant = salaire nominal ⇨ le chômage est constant ⇨ A long terme le taux de chômage est indépendant du taux d’inflation ⇨ Les agents sont capables d’adapter leur anticipations aux évolutions de l’inflation et ses conséquences pour leurs revenus (cf. Théorie du revenu permanent).