Production et concurrence imparfaite Production et concurrence imparfaite

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Production et concurrence imparfaite

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Production et concurrence imparfaite

I. Qu’est ce que produire ? A. Produire c’est combiner des facteurs de production

I. Qu’est ce que produire ? A. Produire c’est combiner des facteurs de production 1. Le capital : la notion d’investissement 2. Le travail 3. La technologie et l’innovation B. De la croissance exogène à la croissance endogène 1. Le modèle de Solow révèle le rôle du progrès technique 2. Mais la théorie de la croissance endogène en révèle l’origine C. Les gains de productivité sont la seule source de hausse du niveau de vie : ils proviennent du progrès technique, mais pas seulement car l’économie réelle n’est jamais à l’optimum 1. Le progrès technique a. Le progrès technique faible b. Le progrès technique moyen c. Le progrès technique fort d. L’effet d’apprentissage : progrès technique sans investissement

2. Les économies d’échelle 3. Le degré d’utilisation des facteurs a. Conjoncture : selon

2. Les économies d’échelle 3. Le degré d’utilisation des facteurs a. Conjoncture : selon le cycle de productivité (2 facteurs) b. Structure : selon le taux d’engagement de l’équipement (capital) 4. Hausse du capital par tête à technique inchangée a. Cas 1 : en deçà du ratio K/L idéal, investir augmente la productivité b. Cas 2 : au delà du ratio K/L idéal, investir baisse la productivité II. Du marché théorique (parfait) au marché réel (imparfait) A. La théorie économique a d’abord imaginé un monde parfait et des agents price takers B. La concurrence imparfaite et la découverte des agents stratèges 1. Le monopole 2. Le monopole discriminant 3. La concurrence monopolistique 4. Le monopole naturel 5. L’oligopole

Comment agit l’investissement ? Détour de production Investir, c’est détourner une part du temps

Comment agit l’investissement ? Détour de production Investir, c’est détourner une part du temps consacré aux biens de consommation pour l’affecter aux biens de production. ♫L’équipement Consommer, c’est détruire les biens ou services induit des gains de temps quand il sera utilisé. afin de satisfaire un besoin - Un paysan se rend 10 fois à la rivière pour boire. Investir, acquérir un bienplus durable - Il construit un c’est seau et ne se déplace qu’une fois - Ensuite, il construit une canalisation et ne se déplace plus ♫ Consommer clôt le circuit économique Gain de temps futur grâce à une dépense initiale. Investissement ouvre le circuit économique ♫ Selon Eugen von Böhm Bawerk . L’investissement est un détour de production Eugen von 1. Je consacre du temps à fabriquer un équipement Böhm Bawerk 1851 -1914 2. J’économise du temps en utilisant l’équipement Economiste autrichien 3. Le gain de temps, donc de coût, finance l’investissement

Les relations entre investissement et placement ♫ Points communs : . Les 2 sont

Les relations entre investissement et placement ♫ Points communs : . Les 2 sont financés par l’épargne : Revenu – Consommation. Et augmentent le patrimoine (capital) . Les 2 procurent des flux de revenus futurs : ♫ Différence : . Profits, intérêts, dividendes . Placement : achat d’actifs financiers Livret d’épargne, actions, obligations, bons du Trésor… C. à. d. des contrats qui procurent un revenu . Investissement : acquisition ou création d’unon capital pour : produire Pour financer l’investissement, utilise et commercialiser des biens et services Capital matériel 1) L’épargne courante Terre, bâtiment, machine, équipement… 2) La vente d’un patrimoine : l’épargne passée Capital immatériel Brevet, logiciel, clientèle, formation, marque, logo… 3) L’emprunt : l’épargne future Seule l’épargne permet d’investir

Les relations entre investissement et placement ♫ En comptabilité, l’investissement est appelé : Plus

Les relations entre investissement et placement ♫ En comptabilité, l’investissement est appelé : Plus le. Fixe capital Formation Brute, ou Nette, de Capital (FBCF ou FNCF) intègre de progrès technique ♫ On distingue : Plus il est productif L’investissement productif Productivité des entreprises du capital: : . Bâtiments, terres, machines, Production gros matériel, grosses réparations. (valeur ajoutée) Coût d’achat du capital L’investissement des ménages : . Achat de terrains et de logements (+ grosses réparations) Qui sont de l’investissement et non de la consommation Car ils conservent leur valeur à long terme Et produisent des flux de revenu (loyer ou économie de loyer) L’investissement collectif des administrations : . Gros matériel, bâtiments & terrains, équipements : . Qui permettent la production des services collectifs. Route, pont, mobilier urbain, stade, piscine, lycée, etc.

La productivité du travail est difficile à évaluer ♫ Au niveau collectif Il suffit

La productivité du travail est difficile à évaluer ♫ Au niveau collectif Il suffit de diviser la valeur ajoutée totale ♫ Par le nombre total d’heures Salaire Au niveau individuel d’efficience C’est Salaire quiimpossible maximise la productivité en suscitant la mo tivation duchacun travailleur. Car a une productivité différente selon : . Sa motivation Dans certains cas, l’employeur a intérêt à payer plus. Sa qualification : car les travailleurs vont travailler mieux. Ouvrier, employé, ingénieur, technicien… Si la productivité augmente plus que le salaire, il est gagnant. . Son expérience Comme tous ces travaux différents sont mélangés, on ne peut mesurer ce qui a été réalisé par chacun

Selon T. Schultz (1961) et G. Becker (1962), les capacités des travailleurs doivent être

Selon T. Schultz (1961) et G. Becker (1962), les capacités des travailleurs doivent être analysés comme un capital humain ♫ ♫ Le capital humain est formé de 3 éléments Les compétences Les expériences Les savoirs Un rendement Il s’agit bien d’un capital car : considérable Il estl’individu susceptible: de s’accumuler, c’est un stock Pour Il se transmet aux générations suivantes via la socialisation supplément de salaire Il. Le procure des flux de revenus futurs obtenu durant la vie active est de 10 11% par année supplémentaire d’étude, un Il procure des revenus rendement très éle vé par rapport aux autres A la société : civisme + productivité + impôts Rendement investissements A l’entreprise : productivité + profits Gary S. éducation Pour la société : 1902 -1998 Becker Tous les agents contribuent à cet investissement Theodore Schultz A l’individu : revenus futurs croissant avec la qualificati on . Dans l’espace : le PIB par habitant est proportionnel au Nobel 1979 publiques et privées La société : administrations (fondations, Né en 1930églises…) capi tal humain le passé La famille l’individu : accumulé 1 er et économiste a définir dans Université de Chicago. Coût de la vie du jeune scolarisé. . Frais Dans le temps, net : 1992 les gigantesques le humainc’est en moins Nobel descapital scolarité. Perte du salaire s’il travaillait au lieu d’étudier coût d’opportunité efforts édu catifs réalisés partout dans le monde 1961 pour: la théorie L’expérience et la formation sont un investissement réalisé par de n’induisent pas toujours desdusuppléments capital humain. L’entreprise proportionnel. Le travailleur revenus

La technologie est difficile à évaluer car elle concerne simultanément tous les éléments de

La technologie est difficile à évaluer car elle concerne simultanément tous les éléments de la production ♫ Organisation de l’entreprise ou de l’administration ♫ Qualification et expérience des travailleurs ♫ Efficacité des machines ♫ Logiciels informatiques ♫ Procédés de production ♫ Variété et adaptation des produits aux besoins etc.

♫ ♫ La technique progresse sous l’effet de plusieurs facteurs Recherche fondamentale universitaire Elle

♫ ♫ La technique progresse sous l’effet de plusieurs facteurs Recherche fondamentale universitaire Elle vise à augmenter le savoir humain Au profit de tous : Les résultats sont disponibles gratuitement : savoir ouvert Recherche développement (R&D) des entreprises Elle vise le profit Via un monopole provisoire : savoir fermé La condition du succès en recherche fondamentale, c’est la Protégé par un brevet publication gratuite : « savoir ouvert » Ce profit est très élevé durant une période limitée Pour être reconnu, le chercheur universitaire l’utilisent doit être gratuitement le premier à Car, ensuite, les concurrents publier ses travaux dans les revues scientifiques reconnues. ♫ Amélioration du capital humain des actifs Ses résultats sont misen gratuitement à la disposition de tous. La condition du succès recherche développement, c’est le. -Formation initiale Ils sont soumis à la vérification par les fermé » pairs. secret : « savoir. -Formation continue S’ils sont validés, il progressera en notoriété et en prestige. Pour tirer un bénéfice d’une découverte, il faut être le premier à. -Expérience acquise (les routines) Il n’y gagne aucun avantage pécuniaire direct. déposer un brevet. Par les individus et les groupes au travail - Mais des avantages annexes parfois conséquents : participation à des congrès, - Cela permet le secret durant une que période limitée. invité dans des universités pratiquant de promotions de carrière, cours en tant professeur - Lesalaires, monopoleetc. qui en découle est à l’origine d’un sur-profit temporaire. hauts - Qui permet de rembourser la dépense initiale : coût de recherche. - Une activité à haut risque car son résultat est aléatoire et lointain.

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ Ajouter des unités de

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ Ajouter des unités de capital augmente la produc tivité du travail ♫ Mais ce gain décroît quand on ajoute des unités supplémen taires du même équipement La productivité marginale décroît Et finit par devenir négative La productivité totale croît de moins en moins Puis décroît Rendement décroissant du capital : Nombre de chevaux attelés à une charrette N° chevaux 0 1 2 3 4 5 Prod. 1 5 7 8 8 7 Pté L 1 5 7 8 8 7 Pté K 5, 0 3, 5 2, 7 2, 0 1, 4 Pté Mle K 5 2 1 0 1

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ Le phénomène des goulets

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ Le phénomène des goulets d’étranglement A chaque niveau technique Avec un camion, on peut passer de 1 à 20 tonnes / Multiplier les hommes et les moyens techniques voyage goulets d’étranglement du textile Augmente la. Les production totale Mais un homme n’y suffira plus ère révolution industrielle à l’origine depar la 1 tête Et non la production Il faudra plus d’ouvriers pour le charger Combinaison optimale : 1 homme / 3 chevaux Chaque progrès des filatures ou donc du tissage Le revenu de chacun ne peut augmenter Conséquence : on augmente K et L en proportion fixe Pour produire plus, . Broche automatique Les productivités travail et capital sont maximales ladu distance estdu trop faible. Navette. Sivolante Les rendements d’échelle constants. Raccordement des métiers àne une machine à vapeur le rendement totalsont suffira pas à amortir camion Hommes Chevaux Production Pté L : Pté K Déstabilisait l’inter relation des 2 lesecteurs 1. Soit les filatures 3 8 8 2, 66 de fil ne pouvaient fournir assez C’est un goulet d’étranglement 2 6 16 8 2, 66. Soit les tisserands ne pouvaient absorber tout le fil 3 9 24 8 2, 66 Le chargement est dépassé par le progrès du Les goulets d’étrangement transport. Les revenus travail et ducar capital sont constants sont desdu sources d’innovation ce sont des obstacles que tous cherchent à surmonter en même temps ♫ Il faut inventer la pelleteuse pour mettre les 2 temps du processus au même niveau Pour y remédier, il faut changer de technique

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ A chaque niveau technique

Seul le progrès technique augmente le produit par tête ♫ A chaque niveau technique Chaque nouvelle innovation. Augmente la production et le revenu par tête Mais ils se stabilisent ensuite. Jusqu’ à la prochaine innovation Seul un équipement innovant augmente la productivité du capital et du travail Hommes Capital Production Char. /chevaux 1 3 8 Camion 3 1 120 40 Camion 6 2 240 40 Cam. /Pelleteuse 3 2 600 Cam. /Pelleteuse 6 4 1 200 Pté L 120 100 Pté K 8 2, 66 300 Ajouter des unités supplémentaires d’une même technique innovante n’augmente pas le revenu Seule l’innovation augmente les revenus de K et L

♫ ♫ Le progrès technique joue un double rôle Il augmente la productivité et

♫ ♫ Le progrès technique joue un double rôle Il augmente la productivité et le revenu Pour gagner plus . Il faut produire plus par travailleur. C’est la productivité qui doit augmenter. Et non la production totale Il rentabilise l’investissement a augmenté Car il empêche. La laproductivité rentabilité du capital de baisser : De 24 machines fois depuis 1800. Si les nouvelles. Intègrent une meilleure Productivité Durée dutechnique travail Pouvoir d’achat. Au lieu de baisser 1800 1 3 000 h 1. Leur rendement se maintient 2005 24 1 500 h 12 Cela a permis : 1) de travailler 2 fois moins 2) de gagner 12 fois plus

La fonction Cobb Douglas permet de rendre compte de ce phénomène Y = K

La fonction Cobb Douglas permet de rendre compte de ce phénomène Y = K & 1 & L Avantages : Résidu On peut évaluer la variation du capital = investissement net On peut évaluer la variation du travail emploi nets crées Différence entre la croissance du PIB= observée sur une assez bien leur productivité marginale : période. On et estime celle des facteurs mesurables : capital + travail + terres (dans certains études seulement). & = 0, 3 & = productivité marginale du capital, c. à. d. 1 & l’élasticité de Y à la = 0, 7 C’est la part inexpliquée de la croissance. = Production au quand niveau L PIB = nombre d’heures de travail variation de KY(de combien Y ou augmente Knational augmente de 1) Cette équation étant homogène de degré Il mesure donc les gains de productivité, ou le 1 progrès On peut la traiter comme une somme de taux de croissance technique. 1 -& = productivité = nombre du travail, c. à. d. de L° capital l’élasticité à Ce tiers facteur qualitatif, il s’ajoute aux de 2 Y facteurs Y°marginale =Kest & K° + d’unités (1 &) laquantitatifs variation de L: (de combien Y augmente quand L augmente de 1) capital et travail. Y° = 0, 3 K° + 0, 7 L° Problème : il ne permet pas de prédire la croissance On ne sait pas l’anticiper, il est donc évalué ex post et non ex Problème : ante comme le la sont les facteurs physiques quantitatifs. Dans réalité, la production augmente à une vitesse supérieure à celle des facteurs Y° > &K° + (1 &) L° L’écart est nommé résidu

Cette erreur vient de la nature même de la fonction Cobb Douglas ♫ Rendements

Cette erreur vient de la nature même de la fonction Cobb Douglas ♫ Rendements factoriels décroissants Les exposants & et 1 & sont inférieurs à 1 Hausse Conséquence : de 10% des 2 facteurs ensemble Ajouter des unités supplémentaires d’un seul facteur Rdt K (+10%) Y Augmente la production. L (+10%) d’échelle Mais de moins en moins La productivité marginale 100 du capital marginale 110 et la productivité 110 du travail 10 sont décroissantes Les rendements factoriels 121 121 10 100 Mesurent la hausse la du production de l’ajout Hausse de de 10% facteurrésultant travail seul ♫ Rendements d’échelle constants 133 133 10 Hausse de 10 % du facteur capital seul d’une unité l’autre restant fixe. K d’un facteur, L(+10%) Y P Male L 146 10 K 146 (+10%) L Y est égale P Male La somme des 2 exposants (& + (1 &)) àK 1 100 100 161 161 Conséquence 100 : 100 10 100 110 107 6, 9 . Augmenter les 2 facteurs d’un même montant 110 103 Augmente la production : 100 121 114 6, 7. A la même vitesse : rendements d’échelle constants 121 100 106 croissants. Et non à une vitesse supérieure : rendements d’échelle 3, 00 2, 91 100 133 122 6, 5 Les rendements d’échelle 133 100 109 et du travail 2, 83 du 131 capital 100 revenus unitaires 146 6, 3 n’augmentent donc pas 146 de la 100 112 2, 75 Mesurent la hausse production résultant 100 161 140 6, 2 100 2, 67 de la variation 161 simultanée des 2 facteurs. 115

Solution : introduire le résidu dans la fonction Cobb Douglas Ajout du facteur A

Solution : introduire le résidu dans la fonction Cobb Douglas Ajout du facteur A = productivité globale des facteurs ♫ La fonction Cobb Douglas dynamisée Y = A K & L 1 & ♫ Permet un traitement simple des statisti ques de croissance Y° = A° + & K° + (1 &) L° Y° = A° + 0, 3 K° + 0, 7 L° ♫ Limite : Le progrès technique est considéré comme exogène A = productivité globale des facteurs, ce facteur agit Il est observé après coup par déduction statistique sur le résultat Y comme un simple multiplicateur Il ne permet donc aucune prédiction de croissance

Les vérifications statistiques révèlent l’énorme importance du résidu Etats Unis 1840 1910 Etats Unis

Les vérifications statistiques révèlent l’énorme importance du résidu Etats Unis 1840 1910 Etats Unis 1950 1999 Total PIB Pop. Terre Capital. Total Pop. PIB Activ. facteurs (1) Capital Quelques pays sur la période Activ. facteurs (1) (2) 1, 86 0, 38 1, 01 Pays 1, 3 1, 2 K°+L° (1) 2, 5 Résidu : A Résidu : (2) (1) A (2) 1949 1959 (2) (1) 3, 25 4, 02 (19%) Résidu 0, 77 : A PIB (2)3, 6 1, 1 (31%) (2) (1) R. Uni 1, 3 2, 5 1, 2 (48%) Suède 0, 9 3, 4 2, 5 (74%) Norvège 1, 4 3, 7 2, 3 (62%) France 1, 2 4, 5 3, 3 (73%) Italie 1, 8 6, 1 4, 3 (71%) RFA 2, 9 7, 5 4, 6 (61%) La part de la croissance expliquée par les facteurs physiques mesurables et prévisibles est souvent très faible. Le résidu, constaté et non prévisible, va jusqu’à 74% du total Le modèle a donc un pouvoir prédictif limité

♫ ♫ ♫ La théorie de la croissance de Solow (1956) conserve l’idée d’un

♫ ♫ ♫ La théorie de la croissance de Solow (1956) conserve l’idée d’un progrès technique exogène La croissance repose sur 3 facteurs : Le capital Les rendements d’échelle Le travail Donc, à long terme : Le progrès technique sont constants La croissance ralentit Le progrès technique est exogène Les se PEDpasse rattrapent les pays avancés Tout comme s’il était donné gratuitement Les revenus du capital et du travail A l’économie par la science convergent également vers un niveau mondial unique Il est la source unique de hausse du revenu Y/L LECTURE Après un temps d’adaptation où la productivité augmente Y/L 2 B Robert M. L'élévation du niveau de vie ne dépend. Solow ni de l'accumulation du Pour augmenter le revenu par habi A Né en 1924 capital, ni de celle du travail, ni du montant de l'épargne, Y/L tant il faut passer à la courbe supé 1 uniquement rieure mais qui conduit au pointdu B progrès technique. Economiste Les 2 courbes diffèrent par Jacques la produc Rosa, Le Figaro, 23. 11. 1987. Jean américain tivité du travail Y/L > Y/L (progrès technique) à K/L constant NY L’écart entre les 2 représente le sup Columbia plément de revenu par tête induit par le L’optimum K/L* est atteint en A et le revenu par tête se stabilise 2 1 progrès technique K / L* K/L

PIB par habitant 1820 -2001 Angus Maddison OCDE Vérification empirique : la prédiction de

PIB par habitant 1820 -2001 Angus Maddison OCDE Vérification empirique : la prédiction de Solow n’est pas validée Mais elle pourrait l’être dans le futur du fait des pays émergents 26, 943 Pays neufs occidentaux 19, 256 26, 923 Europe ouest 1 à 18 1 à 2, 8 1, 202420 1820 Pays neufs 1, 489 Amérique Latine 2001 Afrique Asie 1 204 3, 861 1, 489 Afrique 420 1, 820 5, 811 1, 870 1, 913 1, 950 1, 973 2, 001

Vérification empirique ► La théorie de la convergence est infirmée ► La divergence l’emporte

Vérification empirique ► La théorie de la convergence est infirmée ► La divergence l’emporte Entre PED et PDEM ► Mais il y a aussi une certaine convergence Entre PDEM. D’abord l’Angleterre, puis les autres. Rattrapage des nouveaux entrants dans l’UE Entre PED et pays émergents. D’abord le Japon. Puis les NPI : Corée, Taïwan, Singapour, Hong Kong. Aujourd’hui, la Chine et l’Inde. Puis de nombreux pays en Asie et en Amérique Latine … voire même en Afrique

Puis la O’ring théorie de appariements la croissance endogène Théorie : les sélectifs abandonne

Puis la O’ring théorie de appariements la croissance endogène Théorie : les sélectifs abandonne l’idée d’un progrès technique exogène L’efficacité d’un. Economie groupe dépend de son(NEC maillon le plus faible. Nouvelle Classique Années 1980) Exemple emblématique : la navette spatiale US Challenger a explosé en vol en 1986 à ♫ Cette d’une élément critique modèle de Solow : la suite de la théorie défaillance part d’un minuscule : undu joint nommé o’ring. Le progrès techniqueaméricain, n’est pas. MIT, exogène - Mikael Kremer (économiste né en 1964) explique ainsi les phénomènes d’exclusion et de sous-développement cabinet ne peut se contenter des meilleurs Il découle de la croissance: etunil grand la renforce avocats, il lui faut aussi les meilleures secrétaires, un industriel de pointe ne peut se contenter Des rendements croissants sont possibles des meilleurs ingénieurs, il lui faut aussi les meilleures équipes de surveillance ou d’entretien… ♫ Principaux facteurs de croissance. On peut évaluer cet effet quand une équipeendogène de haut niveau s’installe en Afrique. Son efficacité chute du fait de la moindre qualification des personnels locaux et d’un Accumulation capital physique : infrastructures, équipements environnement peu porteurdu (transports, télécoms, mentalités…). Accumulation du capital humain : éducation, - Ces appariements sélectifs améliorent l’efficacité, maisapprentissage augmentent l’exclusion des moins qualifiés, y compris pour les emplois les plus simples. : recherche Développement Accumulation du capital connaissance Cette analyse débouche sur une réhabilitation de l’Etat par le courant très libéral de la NEC Effets d’agglomération : effets externes mutuels (fertilisation croisée). Entre producteurs rassemblésde dansces un même lieu : Silicon Valley car l’accumulation divers capitaux Appariements sélectifs : théorie o’ring dépend en. Romer grande Robert partie E. des Paul Economies d’échelle Né en : 1955 Lucas et subventions publics. investissements Rendements croissants dus à la hausse des Université de Né volumes en 1937 ♫ Cela explique l’échec. New York de la convergence entre PDEM et PED : Nobel 1995 Qui a crû, croîtra …. Université de Chicago La croissance des PDEM dépasse celle des PED. Car les stocks accumulés de ces divers capitaux sont énormes

Le modèle de Solow raisonne en situation d’équilibre de concurrence pure et parfaite c.

Le modèle de Solow raisonne en situation d’équilibre de concurrence pure et parfaite c. à. d. après que les ajustements nécessaires pour atteindre l’optimum ont été effectués Dans la réalité, on est en permanence en dehors de l’optimum avec des facteurs qui en éloignent et d’autres qui en rapprochent Les exemples numériques qui suivent visent à analyser ce qui se produit dans le monde réel

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 1 :

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 1 : progrès technique faible Données Action : nouvelle machine Bilan La productivité du augmente 10 000 Coût du L 10 travail 000 La productivité du capital baisse Coût du K 10 000 20 000 Le coût unitaire baisse Indicateurs Résultats Toutes les unités de mesure sont monétaires 10 000 Production Travail : effectif x salaire mensuel (1 000) 18 000 Capital : coût d’amortissement mensuel Productivité L 1, 0 1, 8 Production : production mensuelle x prix de vente Productivité K 1, 0 0, 9 (1) PGF Coût Total Coût Unitaire 0, 5 0, 60 20 000 30 000 2, 0 1, 7

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 2 :

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 2 : progrès technique moyen Données Bilan Action : nouvelle machine La productivité du 10 travail 10 000 Coût du L 000 augmente La productivité du capital stagne Coût du K 10 000 20 000 Le coût unitaire baisse plus que dans le cas 1 Indicateurs Résultats 10 000 20 000 Productivité L 1, 0 2, 0 Productivité K 1, 0 PGF 0, 5 0, 67 20 000 30 000 2, 0 1, 5 Production Coût Total Coût Unitaire

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 3 :

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 3 : progrès technique fort Bilan Données Action : nouvelle machine La productivité du travail augmente 10 000 Coût du L 10 000 La productivité du capital augmente Coût du K unitaire 10 000 plus que dans 20 Le coût baisse le 000 cas 2 Indicateurs Résultats 10 000 30 000 Productivité L 1, 0 3, 0 Productivité K 1, 0 1, 5 PGF 0, 5 1, 0 20 000 30 000 2, 0 1, 0 Production Coût Total Coût Unitaire

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 4 :

Impact du PT sur la productivité du K et du L Cas 4 : effet d’apprentissage Hausse de la productivité à capital et technique inchangés Données Coût du Action : aucune Bilan La productivité 10 000 L 10 000 du travail augmente La productivité du capital augmente K 10 000 baisse 10 000 Le coût unitaire Indicateurs Effet d’apprentissage Résultats la 2ème année 000 12 000 Production Quand on produit le même 10 bien, à technique et équipement cons tants, la productivité augmente avec le temps sous l’effet de l’ex L progressive 1, 0 périence. Productivité : instauration de routines plus 1, 2 efficaces (er gonomie, entente et coordination Productivité K 1, 0 des travailleurs et des 1, 2 équipes). PGF Coût Total Coût Unitaire 0, 5 0, 6 20 000 2, 0 1, 7

Impact des rendements d’échelle sur la productivité du K et du L Données Action

Impact des rendements d’échelle sur la productivité du K et du L Données Action : hausse K & L Bilan Coût du LLa productivité 10 000 du travail augmente 20 000 La productivité du capital augmente Coût du K 10 000 20 000 Le coût unitaire baisse rapidement Indicateurs Résultats 10 000 30 000 Productivité L 1, 0 1, 5 Productivité K 1, 0 1, 5 PGF 0, 5 0, 75 Production Coût Total Coût Unitaire 20 000 40 000 2, 0 1, 3

Impact du cycle de productivité sur la productivité du K et du L Cas

Impact du cycle de productivité sur la productivité du K et du L Cas 1 : phase basse du cycle Données Bilan Action : production ralentie 10 000 La productivité inférieure à celle possible Coût du L du travail 10 est 000 La productivité du capital est inférieure à celle possible Coût du K 10 000 Le coût unitaire est supérieur à celui possible 10 000 Indicateurs Résultats En phase basse du cycle, 10 000 à coûts identiques. 8 000 Production la production baisse Capacités de production insuffisamment utilisées 0, 8 car la de Productivité L 1, 0 mande est faible. Productivité K 1, 0 0, 8 PGF 0, 5 0, 4 20 000 2, 5 Hypothèse : Taux d’utilisation : 80 % Coût Total Coût Unitaire

Impact du cycle de productivité sur la productivité du K et du L Cas

Impact du cycle de productivité sur la productivité du K et du L Cas 2 : phase haute du cycle Données Bilan Action : production maximale Par rapport à la phase basse du cycle : Coût du L 10 000 La productivité du travail augmente La productivité du capital augmente Coût du K 10 000 Le coût unitaire baisse Indicateurs Résultats En phase haute du cycle, la production augmente à coûts identiques. 8 000 10 000 Production Capacités de production pleinement utilisées car la deman Productivité L 0, 8 1, 0 de est forte. Productivité Hypothèse : K PGF 0, 8 1, 0 Taux d’utilisation : 100 % 0, 4 1, 0 Coût Total Coût Unitaire 20 000 2, 5 2, 0

Influence du taux d’engagement du capital sur la productivité du K et du L

Influence du taux d’engagement du capital sur la productivité du K et du L Passage de 1 à 3 postes de travail Données Bilan Action : passage de 1 à 3 postes Quand on passe d’une équipe à 3 équipes qui se 30 000 Coût succèdent du L 10 000 sur le même équipement : La K productivité du 10 travail Coût du 000 est stable 10 000 La productivité du capital augmente de 3 fois Le coût unitaire baisse Indicateurs Résultats Taux d’engagement du capital 10 000 30 000 Production Temps d’utilisation effective du capital en pourcentage du temps maximal possible. Productivité L 1, 0 Temps maximal : 365 x 24 h = 8 760 h par an Productivité K jours 1, 0 3, 0 N°de jours : (47 semaines x 5 jours) – 11 jours fériés = 224 PGF 0, 5 x 7 heures = 1 5680, 75 N° d’heures annuel : 224 jours heures par an Taux d’engagement : 1 568 x 100 / 8 760 = 17, 9 % Coût Total 20 000 Dans notre exemple, le taux d’engagement triple : ((1 568 x 3) x 2, 0 100 ) / 8760 = 53, 7 % Coût Unitaire 40 000 1, 3

Impact de la hausse du capital par tête sur la productivité du K et

Impact de la hausse du capital par tête sur la productivité du K et du L Cas 1 : en deçà du ratio K/L idéal, investir augmente la productivité Données Bilan Action : achat de machines La du travail augmente 10 000 Coût du L productivité 10 000 La productivité du capital baisse Coût du K coût unitaire 10 000 baisse 30 000 Le Hausse du capital par tête Indicateurs Résultats A chaque technique de production, correspond un rapport K/L Production idéal : les investissements niveau 10 000 qui rapprochent de 25 ce 000 augmentent la productivité et baissent le coût. Productivité L 1, 0 2, 5 Productivité K 1, 0 0, 83 Hypothèse : Ratio K/L optimal : 3 / 1 1/1 PGFRatio K/L effectif : 0, 5 Coût Total Coût Unitaire 0, 63 30 000 40 000 2, 0 1, 6

Impact de la hausse du capital par tête sur la productivité du K et

Impact de la hausse du capital par tête sur la productivité du K et du L Cas 2 : au delà du ratio K/L idéal, investir baisse la productivité Données Bilan Action : achat de machines La du travail stagne 10 000 Coût du L productivité 10 000 La productivité du capital baisse Coût du K 30 000 40 000 Le coût unitaire augmente Hausse du capital par tête Indicateurs Résultats A chaque technique de production, correspond un rapport K/L 25 000 Production idéal : si on dépasse ce niveau, continuer à investir baisse la productivité et augmente le 2, 5 coût. Productivité L 2, 5 Hypothèse : Productivité K 0, 83 Ratio K/L idéal : 3 / 1 PGF 0, 63 Ratio K/L effectif : 3 /1 Coût Total Coût Unitaire 40 000 1, 6 0, 5 50 000 2, 0

♫ ♫ Le monde idéal de la Concurrence Pure et Parfaite Atomicité une infinité

♫ ♫ Le monde idéal de la Concurrence Pure et Parfaite Atomicité une infinité d’acteurs de taille réduite Ni monopole, ni entente, prix imposés par le marché Transparence : information parfaite Les acteurs disposent gratuitement de toute l’information coûts, qualité, ne leur échappe En Technique, CPP, personne nerien décide du prix. L’innovation profite immédiatement à tous les producteurs Il s’impose à chacun par la rencontre des mil ♫lions Homogénéité deset produits d’acheteurs de vendeurs dont aucun ne Rien ne différencie les peut influencer le marques résultat. Le consommateur achète donc le moins cher Les. Leagents dits techniquement « price takers » prix tombesont au minimum possible ♫ ♫ Aucun profit Fluidité Libre entrée / Libre sortie Rien ne peut empêcher de nouveaux concurrents d’entrer sur un marché Mobilité Travailleurs et capitaux se déplacent en temps réel vers le secteur et le lieu où la rentabilité est maximale

Courbe d’offre de la firme : partie rentable de la courbe de coût marginal

Courbe d’offre de la firme : partie rentable de la courbe de coût marginal Equilibre de la firme en CPP Prix Cm Offre 1 Offre 2 CM P 1 Profit CM 1 P*=CMmin Prix optimal Profit nul Demande Y* Y 1 Production de la firme Y 1 Y* Production de la branche Une fois le coût moyen minimum atteint, on ne peut plus diminuer le prix car il est déjà égal au coût marginal, le profit disparaît donc A l’équilibre, le profit est nul !

Comment est on parvenu à un équilibre stable ? ♫ ♫ ♫ � Tant

Comment est on parvenu à un équilibre stable ? ♫ ♫ ♫ � Tant que le prix dépasse le coût moyen : de P* à P 1 Les producteurs réalisent un profit positif : prix > coût marginal Cela attire de nouveaux concurrents et augmente l’offre La courbe d'offre se déplace vers le bas : prix inférieur et vers la droite : quantité supérieure Le prix baisse et la quantité augmente Au moment où le prix de marché égalise le coût moyen Tout profit disparaît : P*= CM minimum Aucune offre supplémentaire ne peut s’ajouter C’est donc un équilibre stable Cet équilibre est un optimum social Le prix payé par les consommateurs ne peut plus baisser le gain des producteurs ne peut plus augmenter La concentration (firmes géantes) est impossible Une fois la taille optimale atteinte, aucune firme ne peut croître

L’hypothèse de profit nul est elle absurde ? ♫ ♫ Non ! Le profit

L’hypothèse de profit nul est elle absurde ? ♫ ♫ Non ! Le profit néoclassique, c’est le sur profit du sens commun A l’équilibre, le prix tombe jusqu’au coût minimum, mais chacun est rémunéré en fonction de sa contribution En effet, ce coût intègre la rémunération des facteurs à leur productivité : Salaire = productivité marginale du travail Taux d’intérêt = productivité marginale du capital ♫ Un profit positif indique le marché n’a pas atteint l’équilibre Le modèle walrassien supprime le temps ! L’innovateur bénéficie d’un monopole provisoire : Pour simplifier mathématique, la théorie de l’équi Bénéfice > sa tauxformulation d’intérêt d’équilibre du marché des capitaux libre général walrassien des ajustements instantanés. L’offre ne s’est pas encoreconsidère ajustée à la demande : Prix > coût minimum (Offre 1 du graphe) Les 2 exceptions logique au profit nul ne sont pas envisagées. ♫ Objection Le temps est donc supprimé : aucune incertitude quant au futur. Prêteurs (revenu garanti) et entrepreneurs (revenu aléatoire) sont sup posés recevoir leilmême taux d’intérêt marché des capitaux). Au contraire, est essentiel chez(équilibre Keynesdu car il génère l’incertitude et les prophéties Selon Keynes, leauto réalisatrices. taux de profit des entrepreneurs diffère du taux d’intérêt des prêteurs : . Il rémunère le risque et la compétence. . Il doit donc dépasser le taux d’intérêt pour inciter à l’investissement. A cet effet, Keynes préconise un taux d’intérêt faible pour augmenter l’incitation à investir

La concurrence imparfaite Les agents ont des stratégies ♫ Concurrence imparfaite Price maker Toute

La concurrence imparfaite Les agents ont des stratégies ♫ Concurrence imparfaite Price maker Toute situation dans laquelle Faiseur de prix : l’agent au moins une des conditions de la choisit le. CPP prix et la qualité n’est pas réalisée Price taker c. à. d. la Preneur situationde réelle non imaginaire prix et : l’agent n’a aucun choix, prix et qualité sont imposés par le marché Les agents sont « price makers » et non et identiques pour tous. « price On parle aussi de takers » « prix paramétriques » Ils ont un « pouvoir de marché » Ils peuvent choisir des stratégies par exemple différencier les produits pour vendre plus cher ou baisser la qualité pour vendre plus ♫ alors qu’en CPP le marché impose un prix et une qualité unique à tous les producteurs ♫ La concentration (firmes géantes) est possible Elle est même le cas le plus fréquent

Plus les coûts fixes sont élevés Plus le profit dépend de la quantité Prix

Plus les coûts fixes sont élevés Plus le profit dépend de la quantité Prix ou Coût Conclusion Production Il existe un effet de taille : la masse critique définit un seuil d'accès qui réserve l’entrée. Point dans certains marchés aux d’égalisation firmes de grande taille. du coût unitaire du prix Certaines ac tivités sont réser véesetaux grandes firmes (re cher che dévelop pement, expor ta tion, équipements lourds…) qui ont une surface fi nan cière et une production mini males. Pertes Point Prix mort Mais la course au gi gan tisme a un dé faut : la grande taille complique l’orga Profits Volume minimal nécessaire pour amortir les coûts nisation socialede deproduction l’entre pri se, les coûts de l’organisation sontfi xes. croissants (déséconomies Le coût unitaire d’échelle), diminue avec la production : il dépasse d’a bord le prix, il Coût unitaire l'é ga lise aucherchent point mort, puisàpermet bénéfice croissant. Les firmes donc réduireun la Quantité taille desuni tai re uni tés qui les composent Point (down sizing ). mort ou masse critique : quantité produite au delà de laquelle la production devient bénéficiaire

Les premiers modèles de concurrence imparfaite Apparaissent dans les années 1930 à l’initiative d’auteurs

Les premiers modèles de concurrence imparfaite Apparaissent dans les années 1930 à l’initiative d’auteurs keynésiens ou néoclassiques Joan Robinson Elle publie en 1933 : « L’Économie de la concurrence imparfaite » Edward Hastings Chamberlin Il publie en 1933 : Joan Robinson Harold Hotelling 1895 1973 1903 1983 « La théorie de la concurrence monopolistique » Economiste américain Hastings Economiste britannique Edward Harold Hottelling Courant walrassien Chamberlin Ecole de Cambridge Principal figure de du courant Dans un article 1929 Il A l’origine des théorèmes 1899 1967 post keynésien avec de l’économie du bien être Economiste américain notamment Nicholas définit la notion de. Kaldor concurrence spatiale Professeur à Harvard en duopole Courant keynésien

Equilibre du monopole Prix ou Coût Ec : L’équilibre concurrentiel EC est un idéal

Equilibre du monopole Prix ou Coût Ec : L’équilibre concurrentiel EC est un idéal social : Ec : L’équilibre monopole EM/ Quantité est sous-optimal : Prix minimum /de Coût minimum maximale Prix supérieur / Coût supérieur / Quantité inférieure CM Cm Pm-Pc : sur-prix de monopole Pm Cm Cc = Pc Profit de monopole Ec RM = Demande = Prix moyen Em Rm = prix de la dernière unité Quantité Qm Qc Qc – Qm : sous-quantité de monopole

Le monopole ♫ Quand une firme est seule sur son marché, elle choisit son

Le monopole ♫ Quand une firme est seule sur son marché, elle choisit son prix ce qui détermine la quantité vendue ♫ ♫ ♫ Son pouvoir de marché est maximal. Si le prix monte. La demande diminue. Elle vise donc le meilleur équilibre Entre quantité et prix Le monopole vend moins et plus cher Le rapport prix quantité qui maximise son profit se caractérise par : 1) la quantité vendue est inférieure à ce qu’elle serait en CPP 2) le prix de vente est supérieur 3) la firme réalise un profit positif au détriment des consommateurs Le monopole est donc sous optimal pour la société. Le profit de la firme : prix de vente – coût marginal. Est réalisé au détriment des consommateurs Cependant, le monopole est en fait très rare

Le monopole discriminant ♫ Le. Pourquoi monopole discriminant utilise des tarifs différenciés pour autant

Le monopole discriminant ♫ Le. Pourquoi monopole discriminant utilise des tarifs différenciés pour autant de prix différents optimiser l’utilisation des équipements dans le même avion ? prix dissuasifs en période de pointe pour décourager la demande Parce que client est spécifique. quand un hôtel estchaque plein, il a intérêt à réserver ses chambres clients prêts à payer plus cher 2 extrêmes Ses aux besoins se situent entre et pousser les autres à se reporter sur la basse saison Le profit du monopole discriminant prix attractifs en période creuse pourle soutenir la Le touriste privilégie prix ledemande plus bas, il paie vient du fait que la firme accapare le coût d’un hôtel vide est peu inférieur à celui d’un hôtel plein sa poche, et accepte contrepartie des il a intérêt à baisser les prixen pour remplir les en chambres lede surplus du consommateur faisant en attirant les clients à faible pouvoir d’achat contraintes : paiement très longtemps à payer à chaque client la somme qu’il était prêt à pasest d’échange, remboursement, ♫ l’avance, Si ledépenser coût fixe trèsconsentement élevé etnilede coût marginal (son à payer)faible et ou nul, inconfort de laun classe éco le profit non maximal est atteint avec taux de remplissage le prix unique d’équilibre du marché juste égal à 100% L’homme d’affaire ne paie pas lui même, il S’il reste une place dans l’avion ou le train, une chambre dans l’hôtel ou un la spectacle, souplesse (billet échangeable fauteuilprivilégie dans la salle de un client supplémentaire ne modifieet pas le coût total, on a donc intérêt àpaiement baisser le prixtardif) pour attirer remboursable, etles leclients confort Si l’équipement est saturé, un client supplémentaire induirait un coût exorbitant : acheter un avion, un train, ou un bungalow de plus Le profit est donc maximal quand le taux d’utilisation atteint, et ne dépasse pas, 100 % durant toute l’année.

♫ ♫ La concurrence monopolistique Elle concerne les cas où les produits ne sont

♫ ♫ La concurrence monopolistique Elle concerne les cas où les produits ne sont pas homogènes Quand un bien présente des caractéristiques variées les clients peuvent être segmentés en plusieurs sous groupes selon l’aspect qu’ils privilégient Quand les clients ont une préférence spécifique , des biens identiques ne sont plus totalement substituables, il y a à la fois concurrence et monopole Le client Mercedes est prêt à surpayer car il privilégie le confort la robustesse ou le prestige. Le client Dacia ou Hyundai privilégie le prix Les marques ne sont donc pas en concurrence ♫ Les firmes différencient les produits pour segmen ter la clientèle en sous ensembles sur lesquels la con currence est réduite Dans ce cas, la clientèle est captive : on tend au monopole Sur un segment, toute la clientèle s’adresse à une seule marque elle peut réaliser un profit de monopole en vendant au dessus du coût marginal.

Le modèle de Hottelling L’exemple des marchands de chou A et B se rapprochent

Le modèle de Hottelling L’exemple des marchands de chou A et B se rapprochent pourpolitique capter les Application au marché clients situés entre aux La stratégie des firmes en concurrence L’exemple du marché automobile Si 45% des électeurs votent toujours à droite Mais pas trop pour éviter la concurrence monopolistique qui obligerait à baisser prix etune Mercedes peuttotale «à descendre en gamme » pourlecapter Et 45% toujours gauche améliorer la qualité partie des clients de Renault 1) Comme c’estrestants la distance différencie les concurrents, Seuls les 10% (les qui « électeurs médians » ) ont un Clients But : vendre plus baisser coût unitaire impact sursitués le résultat les clients à pour gauche de A le sont captifs de A, ceux si captifs tués àcaptifs droite de B sont captifs de B. Mais si tout un chacun peutvont rouler en tendre Mercedes Les programmes des partis donc vers le centre pour capter ces « électeurs médians » du centre, plus leur 2) Plus les marchands se rapprochent Alors l’effet de distinction ( « standing » ) disparaît A B clientèle captive augmente. Mais si la gauche et la droite ont le même programme Et Mercedes peut perdre des clients à forte marge. Ils. Mais, prennent le risque décourager leurs électeurs qui se 3) doivent se de maintenir à une distance minimale Renaultils agit de même dans l’autre sens : améliorer son l’un ima sentent trahis de car s’ils côte à côte, la concurrence gel’autre, pour gagner dess’installent clients prêts à payer plus cher. redevient ilsadevront levoix prix en et les augmenter Le Front totale, National obtenu baisser 25% des gagnant sur la pour les protéger part de (pour marché. la qualité droite (pour 2/3) etleur la gauche 1/3).

La concurrence monopolistique ♫ Si les produits ne sont pas homogènes ♫ Si l’information

La concurrence monopolistique ♫ Si les produits ne sont pas homogènes ♫ Si l’information n’est pas parfaite Elle a un coût, ce qui segmente le marché La segmentation donne aux firmes un pouvoir de marché c. à. d. un profit égal à l’écart entre le prix de vente et le coût marginal. Pour une baguette de pain il n’est pas rationnel de dépenser du temps et de l’essence pour découvrir le meilleur compétiteur Pour un frigo à 500 euros le client est prêt à comparer les offres dans un rayon de 10 ou 20 kilomètres Le coût de l’information doit être rentabilisé

Le monopole naturel ♫ Quand l’essentiel du coût est fixe, la concurrence n’est pas

Le monopole naturel ♫ Quand l’essentiel du coût est fixe, la concurrence n’est pas souhaitable, le monopole est préférable Cas typiques : Infrastructures : pont, tunnel, autoroute … réseaux : téléphone, électricité, etc. ♫ Le rendement est croissant puisque le coût est le même qu’il y ait 1 ou 100 millions d’utilisations de l’équipement ou du réseau Le coût moyen baisse continûment avec la quantité car il est toujours supérieur au coût marginal Le coût marginal peut même disparaître : Si les coûts d’entretien et d’amortissement d’un pont sont identiques à 0, 10 000 ou 1 000 d’usagers, l’usager marginal ne coûte rien ♫ On parle de défaillance du marché : seule une intervention de l’Etat peut ramener à l’optimum social car un monopole privé n’est pas souhaitable

Prix / Coût Le monopole naturel Chaque nouvel équipement diminue le nombre d’usagers par

Prix / Coût Le monopole naturel Chaque nouvel équipement diminue le nombre d’usagers par firme, ce qui augmente le coût moyen 15 Politiques publiques de l’Union Européenne Le coût marginal visant à mettre en concurrence est inférieur les monopoles naturels 10 au coût moyen 13 2, 5 Coût moyen Coût marginal Le réseau ferroviaire Quantité Le réseau électrique ou téléphonique Monopole d’Etat sur l’équipement 5 10 appartient à des sociétés d’Etat Le coût moyen diminue donc sans cesse Concurrence entre plusieurs firmes pour l’utiliser Aucun équilibre de concurrence n’est possible La seule solution est le monopole public ou la concession de services public. 10 opérateurs téléphoniques louent la ligne à c’est France Telecom 1 firme a 10 millions de clients, elle peut faire payer 10 car son coût. Plusieurs sociétés privées produisent et distribuent l’électricité 2 firmes auraient 5 millions de clients en concurrence avec EDFchacune, leur coût serait alors de 13, le prix devrait donc augmenter en louant àle 13 réseau de distribution construit par l’Etat Leaurait mêmeplus principe appliqué bientôt le soit rail 2, 5 chacune. Mais à 13, il n’y que 5 sera millions de clients aupour total, Il leur faut donc augmenter le prix à 15, ce qui réduit la clientèle totale à 2, 5 millions, soit 1, 25 million chacune. Et ainsi de suite jusqu’à la faillite des 2 firmes

♫ Rendements croissants : l’échec du marché Les œuvres de l’esprit (musique, cinéma, vidéo,

♫ Rendements croissants : l’échec du marché Les œuvres de l’esprit (musique, cinéma, vidéo, roman) bénéficient aussi de rendements croissants ♫ Quel est le point commun entre un film, un album Politiques publiques musical, une molécule chimique, un logiciel et un pont ? visant à protéger la diversité culturelle La quasi totalité des dépenses Exception culturelle : (recherche, conception, mise au point, publicité) est engagée pour la première unité, L’Union Européenne instaure Les suivantes ont un coût à peu près nul car on peut les reproduire et les des quotas de productions européennes transmettre sur des supports électroniques de coût négligeable (CD, DVD, internet) : dans la diffusion audiovisuelle, L’investissement initial les rapproche donc des industries lourdes La rentabilité dépend ensuite Prix unique du livre : d’un seul facteur : le nombre d’unités vendues La loi Lang de 1982 instaure un prix unique du livre pour limiter la concurrence entre les grandes enseignes de distribution On ne peut en interdire l’accès frauduleux, la rentabilisation est donc et les petits libraires, etc. problématique. La diversité culturelle est menacée : la grande firme élimine forcément les autres car le coût par unité est négligeable film de Hollywood ou Bollywood, album de Céline Dion au contraire d’un poème ou d’un album de musique conceptuelle ♫ Il y a donc un double échec du marché :

L’oligopole ♫ En théorie, l’oligopole induit une concurrence aus si intense qu’en situation atomistique

L’oligopole ♫ En théorie, l’oligopole induit une concurrence aus si intense qu’en situation atomistique ♫ Le cas a été étudié dès le XIXème et il a été conclu que les firmes sont obligées de vendre au marginal comme en CPP Passager clandestin oucoût « free rider » Comportement qui consiste à profiter d'une action collective sans en suppor ter Ce résultat curieux découle de l’étude des com le coût. Cela peut ruiner l’action collective au détriment de tous. portements non coopératifs en duopole Dans Logique de l’action collective, l’économiste et sociologue US Exemple : duopole deprend Cournot oudu équilibre Mancur Olson le cas syndicat de : Nash 2 types de comportement sont possibles : Le militantisme a un coût : temps, argent Il procure un gain : avantages obtenus (salaires, temps de travail…) Mais ces avantages profitent à tous, militants ou non. Antoine Augustin John Nash Déduction faite du : coût, le non militant gagne donc Forbes plus que le militant Mancur Olson Cournot Né en 1928 puisqu’il ne illégale dépense pour rien. partager le marché et imposer un surprix Entente La coopération 1932 1998 Mathématicien et économiste US 1801 1877 Elle est difficile car l’incitation à le tricher forte. Nobel 1994 Economiste US est Résultat : personne ne milite, tout monde y perd Mathématicien français Spécialiste de la théorie le passager gagne beaucoup plusreçoit s’illatrahit l’entente Spécialiste de théorie des jeux Autres exemples : clandestin celui qui ne travaille pas en TPE mais la même note, des choix publics la surveillance mutuelle descotisations, concurrents estnedifficile Il est le premier à avoir Atteint de schizophrénie, doit celui qui travaille au noir pour éviter les mais refuse pasilles Principal ouvrage : et répression estqui impossible puisque l’entente est illégale allocations, ou, lacomme ici, celui trahit une entente anti concurrentielle. formulé un modèle abandonner ses recherches « La logique de l’action /demande Le film « Un homme d’exception » Laoffre non coopération collective » (1965) fait le récit de sa vie Elle conduit à une compétition aussi agressive qu’en CPP

Duopole de Cournot ou Equilibre de Nash Prod. A Prod. B Prod. tale Prix

Duopole de Cournot ou Equilibre de Nash Prod. A Prod. B Prod. tale Prix Rec. A Rec. B Coopération 100 200 8, 0 800 A agressif 400 100 500 2, 5 1 000 250 A & B agressifs 400 800 0, 7 280 Supposons 2 firmes concurrentes A et B Elles passent un accord de partage du marché (entente illégale) Il s’agit d’un équilibre de Nash c. à. d. sous optimal : équilibre elles s’engagent à une offre maximale aux de 100 consommateurs Cet est favorable cette. Faute restriction conduit au prix de 8 de coopération sans tricherie, La concurrence étant aussi forte qu’en CPP, et à une recette record de 800 chacune ils sont incapables d’éviter ladeconcurrence le prix baisse jusqu’au minimum du coût moyen long terme A trahit l’entente (passager clandestin, agressivité) comme en concurrence parfaite. qui va les ruiner il vend 400 Aucun le prix des chute à 2, 5 2 n’a intérêt à modifier son offre sa recette augmente à 1 000, celle de B s’effondre à 250 La coopération étant exclue faute de confiance B réagit en. Quel choisissant aussi l’agressivité que soit le comportement du concurrent l’offre augmente à 800 L’agressivité est la seule attitude rationnelle le prix chute jusqu’à 0, 7 la recette de chaque firme tombe à 280.

♫ Mais en pratique, les cas d’entente nuisibles au consommateur sont nombreux des affaires

♫ Mais en pratique, les cas d’entente nuisibles au consommateur sont nombreux des affaires judiciaires retentissantes ont révélé des pratiques anti concurrentielles fréquentes Les trois opérateurs de téléphonie mobile ont été condamnés en 2005 à des amendes record pour entente illicite Orange : 256 millions € indique les opérateurs sems sont échangés « tous les mois » , de SFR : 220 1997 à 2003, des chiffres « précis et confidentiels » sur les clients Bouygues : 58 ms Le conseil de la concurrence ♫ ayant souscrit, ou résilié, un abonnement. Il considère que ces L’opacité du marché des àbiens durables indique échanges d'informations visaient réduire « l'incertitude sur la stratégie des autres acteurs » et diminuait ainsi « l'autonomie des pratiques très probablement identiques commerciale de chaque entreprise » . Comment comparer les prix Il conclut l'existence d'un accord entre 2000 et 2002 portant sur quand à les mêmes appareils la « stabilisation de leurs parts marché » . différents sont vendus sous de noms de code d’une grande surface à l’autre ? Une des fonctions des publicités du type « si vous trouvez moins cher, nous vous remboursons la différence » est d’indiquer les prix des concurrents et donc de les surveiller qu’ils ne les baissent pas

350 300 Salaires relatifs selon le niveau d’éducation Lecture 348 278 Entre une personne

350 300 Salaires relatifs selon le niveau d’éducation Lecture 348 278 Entre une personne n’ayant pas achevé le 2 nd cycle du secondaire et un bac+5, l’écart de sa- 266 250 laire est de 104 % en au Royaume-Uni, de 78 % en Corée, 107 % en France, 248 % au Portugal, etc. 200 207 204 178 150 100 Inf. 2 nd Cycle 2 nd cycle Sup. court Sup. long Allemagne Corée Etats-Unis France Portugal Royaume-Uni