Apport de limagerie dans linfertilit fminine dorigine annexielle

  • Slides: 24
Download presentation
Apport de l’imagerie dans l’infertilité féminine d’origine annexielle D. Bentaleb; I. Zakariaa; N. Touil;

Apport de l’imagerie dans l’infertilité féminine d’origine annexielle D. Bentaleb; I. Zakariaa; N. Touil; H. Tabakh; O. Kacimi; A. Siwane; N. Chikhaoui Service de radiologie des urgences. CHU Ibn Rochd de Casablanca

Objectifs : � Définir l’apport de l’imagerie dans l’infertilité féminine d’origine annexielle � Rappeler

Objectifs : � Définir l’apport de l’imagerie dans l’infertilité féminine d’origine annexielle � Rappeler les moyens d’imagerie utile dans le bilan d’infertilité féminine

Introduction : � Infertilité : Incapacité d’un couple à concevoir chez le couple n’utilisant

Introduction : � Infertilité : Incapacité d’un couple à concevoir chez le couple n’utilisant aucune contraception sur une durée n’excédant pas un an � Féminine : 2/3 des infertilités du couple � Annexielle : due à un problème ovarien ou tubaire � 2 types : primaires et secondaires � Augmentation de la prévalence : MST +++ Grossesse tardive

L’infertilité d’origine ovarienne �L’infertilité d’origine ovarienne peut être secondaire à une lésion organique ou

L’infertilité d’origine ovarienne �L’infertilité d’origine ovarienne peut être secondaire à une lésion organique ou fonctionnelle. �Elle reste dominée par les syndromes des ovaires micro polykystiques, les ovaires macro polykystiques) et les insuffisances ovariennes.

Introduction : � L’infertilité d’origine tubaire est souvent postinfectieuse, d’autres causes sont moins rares

Introduction : � L’infertilité d’origine tubaire est souvent postinfectieuse, d’autres causes sont moins rares notamment un endométriome tubaire, des adhérences pelviens ou encore moins rare une origine congénitale. � Il est important de différencier l’obstruction tubaire distale d’une obstruction proximale (due souvent à un polype interstitiel ou un bouchon muqueux) qui peut bénéficier d’un cathétérisme sous hystérosalpingographie.

Explorations radiologiques : Echographie pelvienne : +++ q Meilleur examen pour l’exploration des ovaires

Explorations radiologiques : Echographie pelvienne : +++ q Meilleur examen pour l’exploration des ovaires +++ q Monitorage et ponction des follicules q Endomètre et sa capacité d’implantation/ tumeurs endomètre. q Transfert d’embryon et complications de l’AMP. q q Hystéro-sonographie o : Lésions intra cavitaire (polypes, myomes. . ).

Explorations radiologiques : q Hysterosalpingographie : +++ q Perméabilité tubaire q Synéchie utérine q

Explorations radiologiques : q Hysterosalpingographie : +++ q Perméabilité tubaire q Synéchie utérine q Adhérences péritonéale q I. R. M : q Malformations congénitales q Adénomyose/endométriose

Origine ovarienne : Infertilité ovarienne Dysovulation Ovulation rare ou inexistante Problème hormonal Peu de

Origine ovarienne : Infertilité ovarienne Dysovulation Ovulation rare ou inexistante Problème hormonal Peu de traduction radiologique Dystrophie ovarienne Microfolliculaires Pathologie fonctionnelle Macrofolliculaires

Dystrophie ovarienne : � Dystrophie ovarienne Macrofolliculaires Microfolliculaires Ovaire micropolykystiques Insuffisance ovarienne Ovaire microfolliculaires

Dystrophie ovarienne : � Dystrophie ovarienne Macrofolliculaires Microfolliculaires Ovaire micropolykystiques Insuffisance ovarienne Ovaire microfolliculaires Ovaire macropolykystiques

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Fréquence : � La plus fréquente

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Fréquence : � La plus fréquente des pathologies endocrines de la femme en P. A. G +++ �Pathogénie � Arrêt : de croissance et de maturation folliculaire. � Accumulation de follicules immatures.

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Diagnostic � Au : moins 2

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Diagnostic � Au : moins 2 des trois critères suivants (consensus de Rotterdam 2003)

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Critères Ø échographiques : Taille (d’un

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Critères Ø échographiques : Taille (d’un ovaire) : Grand axe > 4 cm Ø Surface ovarienne > 6 cm 2 Ø Volume > 8 cm 3 Ø Ø Stroma : Ø Augmentation de la surface et de l’échogénicité du stroma ovarien ( permet de différencier le S. O. P. K de l’O. M. F

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Critères Ø échographiques : Nombre de

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) �Critères Ø échographiques : Nombre de follicules : > 12 follicules de 2 -9 mm de diamètre (actuellement on considère un seuil de 20 follicules!!) � Comptage des follicules : Ø Par balayage longitudinal puis transversal. . Ou sur une coupe longitudinal médiane : impression subjective et rapide++ Ø Absence de corps jaune +++ Ø Bilatéralité : souvent bilatérale.

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) Ovaire multi kystique avec hypertrophie et

Syndrome des ovaires poly kystiques (O. P. K) Ovaire multi kystique avec hypertrophie et augmentation de l’échogénicité stromale

Syndrome des ovaires poly-kystiques : � IRM : Séquence T 2 +++ v Injection

Syndrome des ovaires poly-kystiques : � IRM : Séquence T 2 +++ v Injection : n’est pas nécessaire v Indication : Echographie normale avec hyperandrogénie v

Ovaires microfolliculaires (OMF): � Clinique : � Pas de prise de poids ou d’hyperandrogénie

Ovaires microfolliculaires (OMF): � Clinique : � Pas de prise de poids ou d’hyperandrogénie � +/- troubles du cycles � Critères échographiques : Taille : normale Ø Nombre de follicules > 12 (2 -9 mm) Ø Pas d’hypertrophie stromale ni de répartition périphérique Ø

Insuffisance ovarienne primitive (IOP): �Fréquence : 5% des femmes �Clinique : Aménorrhée secondaire +

Insuffisance ovarienne primitive (IOP): �Fréquence : 5% des femmes �Clinique : Aménorrhée secondaire + signes cliniques de la ménopause �Biologie : FSH œstrogène et prostaglandine

Insuffisance ovarienne primitive (IOP): �Echographie : Taille: < 3 cm 2 ü nombre de

Insuffisance ovarienne primitive (IOP): �Echographie : Taille: < 3 cm 2 ü nombre de follicule (<4) ü Involution utérine ü atrophie endomètre ü

Ovaires macropolykystiques : � Clinique : � Troubles � du cycle Syndrome douloureux chronique+++

Ovaires macropolykystiques : � Clinique : � Troubles � du cycle Syndrome douloureux chronique+++ � Mécanisme : � Anomalies de l’environnement péritonéal. � (adhérences++) � Pseudo kyste péritonéal souvent associé � Facteurs de risques : � appendicite , I. G. H , endométriose …

Ovaires macropolykystiques : � Echographie - : Taille sup à 6 cm 2 Nombre

Ovaires macropolykystiques : � Echographie - : Taille sup à 6 cm 2 Nombre (>10) Taille des follicules : 1, 5 -8 cm Stroma peu visible

Dystrophies ovariennes : Normaux O. P. K O. M. F I. O. P Macro

Dystrophies ovariennes : Normaux O. P. K O. M. F I. O. P Macro polykysti. Taille 3 -6 cm 2 >6 cm 2 3 -6 cm 2 Nombre de follicules 5 -7 > 20 > 12 Taille des follicules 4 -8 mm 2 -9 mm <3 cm 2 >6 cm 2 <5 >10 2 -9 mm 1, 5 -8 c m Stroma normal Hypertrophie normal hypotrophi e invisible Endomètre cyclique 5 -12 mm Hypertrophie Hypotrophie hypotrophi e normal

Origine tubaire : � 25 à 40% des infertilités feminines � Plusieurs étiologies :

Origine tubaire : � 25 à 40% des infertilités feminines � Plusieurs étiologies : Maladies inflammatoires , Appendicite , Avortements IST( chlamydiae )+++ � HSG: � Rôle Principal moyen d’exploration+++ : architecture des trompes � Période : J 7 -J 10 du cycle.

Origine tubaire : Hydrosalpinx gauche. Hystérosalpingographie au temps tardifmontrant un hydrosalpinx gauche sans passage

Origine tubaire : Hydrosalpinx gauche. Hystérosalpingographie au temps tardifmontrant un hydrosalpinx gauche sans passage intrapéritonéaldu produit de contraste. À droite la trompe est perméable. Salpingite isthmique nodulaire. Hystérosalpingographie de face, montrant des images d’addition sur la portion interstitielle de la trompe droite.

Conclusion : � Infertilité : approche multidisciplinaire , gynécologues, radiologues , endocrinologue …. .

Conclusion : � Infertilité : approche multidisciplinaire , gynécologues, radiologues , endocrinologue …. . � Imagerie : Rôle primordial dans le diagnostic ++ � Echographie � HS. G : explorations des ovaires +++ : Exploration des trompes +++ � Pronostic : nettement amélioré