r o l co e n r e

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é r o l co e n r e m s o s t

é r o l co e n r e m s o s t i la au r l u e o b s p e Le e s t t à i t u e q r s e nou e à l’hiv geux. plac rices nei cap Par Dédé Francis. Crea. DF

Certains arbres encore garnis de feuilles vertes entrées en résistance, et voilà déjà la

Certains arbres encore garnis de feuilles vertes entrées en résistance, et voilà déjà la première neige. . .

J’ai besoin de l'hiver. Car pendant que la nature se repose, mon esprit propose.

J’ai besoin de l'hiver. Car pendant que la nature se repose, mon esprit propose. Je vous en ferais profiter.

L'hiver c'est aussi Noël. Les jours sombres se remplissent de lumières. Ces réjouissances manifestent

L'hiver c'est aussi Noël. Les jours sombres se remplissent de lumières. Ces réjouissances manifestent la volonté des hommes de conjurer la peur de rentrer dans une maison morte plongée dans la nuit et l'arrivée effrayante des longues nuits. Les différentes coutumes apportent un souffle de chaleur et de convivialité. Les fêtes donnent le signal de l'entrée de l'hiver.

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois A la mort

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois Pendant les tristes jours de l’hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne.

Vais-je tomber, ne pas tomber ? Se disait la dernière pomme. J'ai pourtant résisté

Vais-je tomber, ne pas tomber ? Se disait la dernière pomme. J'ai pourtant résisté aux vents d'automne, Aux pluies, aux premières gelées …

Cette dernière rose frissonnait dans mon jardin Comme elle était belle! Quand j’ai coupé

Cette dernière rose frissonnait dans mon jardin Comme elle était belle! Quand j’ai coupé sa tige ce matin, Des perles d’eau givrées gisaient sur elle…

C'est un après-midi du Nord. Le ciel est blanc et morne. Il neige Et

C'est un après-midi du Nord. Le ciel est blanc et morne. Il neige Et le pin au bord du chemin se tord Sous la rafale qui l'assiège. Tout s'efface sous la tourmente. À travers ses rauques sanglots Une cloche au loin se lamente. . .

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte Un pauvre chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Quelques buissons gardent encore Des feuilles jaunies et cassantes Que le vent âpre et

Quelques buissons gardent encore Des feuilles jaunies et cassantes Que le vent âpre et rude mord…

Neige sur les coteaux, mais bon vin dans les tonneaux ! Mes amis vignerons

Neige sur les coteaux, mais bon vin dans les tonneaux ! Mes amis vignerons ne me contrediront pas…

Les écureuils, dit-on, amassent leur nourriture dans des cachettes qu'ensuite ils ne savent plus

Les écureuils, dit-on, amassent leur nourriture dans des cachettes qu'ensuite ils ne savent plus retrouver. Un tel oubli me semble lumineux et mystérieusement sage.

Dans la nuit tombante Mon ombre me suis pas à pas. Je poursuis ma

Dans la nuit tombante Mon ombre me suis pas à pas. Je poursuis ma route Le nez dans le vent L'esprit en déroute Et le cœur content Si un jour d'hiver Tu as du chagrin Marcheur solitaire Poursuis ton chemin Laisse vent et neige Meurtrir ton front lourd Et mourir le rêve Avant ton retour. . .

Je me souviens du petit pont de bois qu'on traversait naguère pour passer la

Je me souviens du petit pont de bois qu'on traversait naguère pour passer la rivière, tout près de la maison. Le petit pont de bois qui ne tenait plus guère que par un grand mystère…

L'hiver de Paul Verlaine Dans l'interminable Parmi les buées. Le ciel est de cuivre

L'hiver de Paul Verlaine Dans l'interminable Parmi les buées. Le ciel est de cuivre Ennui de la plaine Sans lueur aucune. La neige incertaine Luit comme du sable. On croirait voir vivre Le ciel est de cuivre Et mourir la Lune. Corneille poussive Sans lueur aucune. On croirait voir vivre Et vous, les loups maigres, Et mourir la lune. Par ces bises aigres Comme les nuées Flottent gris les chênes Quoi donc vous arrive? Des forêts prochaines Dans l'interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable….

Calme intérieur Tout est calme Pendant l'hiver. Au soir quand la lampe s'allume À

Calme intérieur Tout est calme Pendant l'hiver. Au soir quand la lampe s'allume À travers la fenêtre on la voit courir. Sur le tapis des mains qui dansent. Une ombre au plafond se balance. On parle plus bas pour finir. Au jardin les arbres sont morts Le feu brille Et quelqu'un s'endort. Des lumières contre le mur Sur la terre une feuille glisse La nuit est le nouveau décor Des drames sans témoin qui se passent dehors…

Quand l’oiseau s'en va, dit l'arbre, plus rien ne m'intéresse, je perds mes feuilles,

Quand l’oiseau s'en va, dit l'arbre, plus rien ne m'intéresse, je perds mes feuilles, je me laisse aller. Je pense à l'interminable hiver au milieu duquel s'avance un homme avec une hache, j'ai toujours peur qu'il vienne frapper chez moi.

De blanc et de glace De givre sur les arbres, De palais transparents. Mon

De blanc et de glace De givre sur les arbres, De palais transparents. Mon hiver je l’entends Grincer dans les branches, Craquer sous mes pas Souffler dans les ruelles. . . Je colle mon nez à la vitre Mon hiver est buée A nouveau il m’invite, à me recroqueviller….

Au lac d’Annecy en février 2012

Au lac d’Annecy en février 2012

Mais finalement tout a une fin Les arbres vont se rhabiller Les crocus auront

Mais finalement tout a une fin Les arbres vont se rhabiller Les crocus auront fini de braver la fraicheur du temps Les oiseaux publieront leurs noces dans le ciel Neiges et froidures vont partir; vive le printemps !

Que la nature est belle sous son manteau d’hiver, Un peu comme la mariée,

Que la nature est belle sous son manteau d’hiver, Un peu comme la mariée, toute de blanc vêtue, Quand un reflet du ciel dans ses beaux yeux s’y perd, Puis qu’il repart au soir comme il était venu. Sur l’étang endormi s’y est posé un voile, On devine en dessous que l’eau y est tranquille, On dirait que le peintre a posé sur sa toile, Des milliers de diamants où le soleil y brille. On voit sur l’horizon comme un peu de fumée, Sous son manteau de froid, c’est la terre qui respire, En tendant mieux l’oreille, on l’entendrait chanter, Il y en a même qui prétendent l’avoir entendu rire. Dans le ciel un peu gris quelques nuages paressent, Mais pourtant le soleil y a trouvé passage, Aussi blanc que le reste il laisse une caresse, Donnant un peu d’éclat au milieu de l’image. Les ombres des grands arbres s’étendent à l’infini, Comme les bras gigantesques d’invisibles géants, On dirait qu’en ces bras la vie s’est endormie, Bercée par le silence et le souffle du vent. Sous son manteau d’hiver que la nature est belle… Passez un bon hiver Réalisation; Dédé Francis Images du net et personnelles. Musique ; Nazra. Colours Of the Wind