Voyage travers le temps avec quelques dates et

  • Slides: 65
Download presentation
 Voyage à travers le temps avec quelques dates et évènements ayant marqué la

Voyage à travers le temps avec quelques dates et évènements ayant marqué la ville de Lyon

 « Avant ! Lion le melhor ! Telle est la devise de la

« Avant ! Lion le melhor ! Telle est la devise de la ville de Lyon Ce cri de guerre de la ville de Lyon signifie en francoprovençal : En avant, en avant, Lyon la meilleure ! Mais avant Lyon il y eut LUGDUNUM Le 9 octobre de l'an 43 avant notre ère, Lucius Munatius Plancus, ancien officier de César, proconsul en Gaule, fonde une colonie promise à un destin exceptionnel sous le nom de Lugdunum qui signifie Colline de la Lumière (La colline étant orientée à l'est, côté du soleil levant)

- 27 avant J. -C. – Lugdunum, capitale des Gaules Buste du général Agrippa

- 27 avant J. -C. – Lugdunum, capitale des Gaules Buste du général Agrippa musée du Louvre En 27 av. J. -C. , le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste divise la Gaule. La position de Lugdunum, au confluent de l'Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier, relié au Sud de la Gaule, à l'Aquitaine, la Bretagne, la Germanie et bientôt l'Italie. Cette double position met Lugdunum en contact avec l'ensemble de l'Empire. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises. Centre politique, religieux et commercial important, la cité se développe, devient une ville cosmopolite et acquiert son titre de "Capitale des Gaules" (Gaule lyonnaise, Gaule aquitaine et Gaule de Belgique). Ce titre durera jusqu'en 297, chute de l'empire romain qui la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen dû à son éloignement des centres de pouvoir.

- 15 avant J. -C. – Construction du théâtre antique de Fourvière Le théâtre

- 15 avant J. -C. – Construction du théâtre antique de Fourvière Le théâtre avec la scène pour les « Nuits de Fourvière » , festival annuel en juin et juillet de musique, théâtre et opéra Le théâtre antique de Lugdunum est un des principaux monuments romains visibles à Lyon. Adossé à la colline de Fourvière il était près du centre de la colonie romaine. Construit au début de l'Empire, il est agrandi à la fin du 1 er siècle et peut alors accueillir jusqu’à 10 000 spectateurs. Abandonné à la fin de l'Empire romain, il est transformé en carrière et fortement endommagé puis, complètement enseveli au Moyen Age, il tombe dans l'oubli. Il est repéré par hasard à la fin du XIXème siècle, puis entièrement dégagé et restauré à partir de 1933. Il forme avec ses voisins l'Odéon antique et le musée gallo-romain un site archéologique remarquable, emblématique du Lyon antique.

177 - Persécutions des chrétiens, les Martyrs de Lyon Vitrail représentant Saint Pothin et

177 - Persécutions des chrétiens, les Martyrs de Lyon Vitrail représentant Saint Pothin et Sainte Blandine, dite de Lyon, est une jeune esclave chrétienne de Lugdunum. Blandine et ses quarante-six compagnons, dont l'évêque de Lyon Saint Pothin, sont les martyrs de Lyon. Ils sont persécutés pendant l'été 177 sous l'empereur Marc Aurèle. Les uns meurent en prison, les autres sont décapités, en vertu de leur citoyenneté romaine, ou livrés en pâture aux bêtes dans l'amphithéatre des Trois Gaules.

1175 – Début de la construction de la Primatiale Saint Jean La construction de

1175 – Début de la construction de la Primatiale Saint Jean La construction de la nouvelle cathédrale s'effectuant sur l'emplacement d'une ancienne église, celle -ci n'est détruite qu'au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Initialement d'inspiration romane, le gothique va progressivement s'imposer totalement La primatiale Saint Jean-Baptiste et Saint Etienne, dite aussi cathédrale Saint Jean est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon. Elle a rang de cathédrale et de primatiale. L'archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules La cathédrale mesure 79 m de long, 26 de large et 32 m de haut (voûte principale). Sa façade date du XIVe siècle, la grande rose de 1392 a un diamètre de 8 m. 1480 – Fin de la construction de la Primatiale Saint Jean

1383 – L'horloge astronomique fonctionne dans la cathédrale Saint Jean Cette horloge est l'une

1383 – L'horloge astronomique fonctionne dans la cathédrale Saint Jean Cette horloge est l'une des plus anciennes horloges astronomiques d'Europe. Son système mécanique affiche l'heure et la date ainsi que les phases lunaires, la position des planètes et du soleil dans le système solaire, les dates des éclipses et des fêtes religieuses (Pâques, Noël, etc, les dates des solstices et parfois même une carte du ciel. Comme pour la légendaire et mystérieuse machine d’Anticythère qui est probablement le premier calculateur de positions astronomiques de la période antique (un siècle avant notre ère), c'est un système complexe mais ultra précis qui fascine encore de nos jours les meilleurs artisans horloger.

1420 – Les foires de Lyon Marchand de vêtements de laine Marchand de vêtements

1420 – Les foires de Lyon Marchand de vêtements de laine Marchand de vêtements de soie L'histoire de la foire de Lyon remonte au Moyen ge et aux « foires franches » , dont la première a été autorisée par Charles VII en 1420. À cette époque, seuls les fabricants pouvaient exposer: ils étaient plus de 1340 à s’y donner rendez-vous. Les étalages recevaient épices, cuirs, métaux et fromages. Les foires ont attiré ensuite des marchands des provinces et des pays alentours. De deux foires annuelles, elles passeront à trois puis à quatre de chacune quinze jours en 1463. : Sous cette forme, les foires de Lyon subsisteront jusqu'au 18ème siècle.

1454 – L'Hotel Dieu entre en service Situé en face du premier pont sur

1454 – L'Hotel Dieu entre en service Situé en face du premier pont sur le Rhône, il est rapidement appelé hôpital du pont du Rhône. Ce premier bâtiment est modeste, composé d'un prieuré et d'une petite église ouverte aux nécessiteux. En 1532 François Rabelais est nommé médecin de l'hôpital, il avait à sa disposition une vingtaine de religieuses « tant repenties que d'autres qui sont là dedans rendues pour l'honneur de Dieu, pour servir les pauvres lesquels sont nourris et habillés »

1473 – Débuts de l'imprimerie à Lyon C'est à Barthélémy Buyer, issu d’une vieille

1473 – Débuts de l'imprimerie à Lyon C'est à Barthélémy Buyer, issu d’une vieille famille consulaire lyonnaise, que l'on doit la première imprimerie lyonnaise. A la fin du XVe siècle, Paris et Lyon assurent à elles seules 80 % de la production de livres, l’imprimerie lyonnaise comptant alors une cinquantaine d’imprimeurs. Elles resteront, pour longtemps encore, loin derrière Venise la principale ville de l'imprimerie.

1646 – Début de la construction de l'Hôtel de Ville Les consuls lyonnais souhaitant

1646 – Début de la construction de l'Hôtel de Ville Les consuls lyonnais souhaitant se doter d’un bâtiment plus grand et plus prestigieux, la première pierre est posée le 5 septembre 1646. L’Hôtel de la Couronne dans lequel l’administration est installée ne présentant ni l’une, ni l’autre de ces qualités, les échevins entament alors la construction d’un nouvel édifice et c’est l’architecte Simon Maupin qui est chargé de le concevoir. En 1672, Lyon possède un Hôtel de Ville digne des espérances du pouvoir en place, mais les incendies et les évènements politiques auxquels l’Hôtel de Ville est intimement lié, vont entraîner de nombreuses destructions et tout naturellement plusieurs chantiers de restauration. Jules Hardouin-Mansart et Tony Desjardins vont donner à l’Hôtel de Ville. le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. L’Hôtel de Ville en 1735

1792, 1877 et 1881 – Le théatre des Célestins En 1789, la société privée

1792, 1877 et 1881 – Le théatre des Célestins En 1789, la société privée qui gère le site des Célestins décide de faire construire une salle de spectacle. Ce premier théâtre, appelé Théâtre des Variétés, est inauguré en 1792. Plus petit que le théâtre actuel, il est flanqué de part et d’autre de bâtiments d’habitation. En 1871, un incendie détruit entièrement l'édifice, devenu d'ailleurs vétuste et trop petit. Reconstruit et conçu comme une salle à l’italienne, le Théâtre des Célestins ouvre ses portes en 1877, mais le sort s’acharne sur le bâtiment qui est à nouveau la proie des flammes… Un nouveau théâtre identique au précédent est reconstruit et inauguré en 1881.

1801 – Invention du Métier Jacquard Le métier Jacquard est un métier à tisser

1801 – Invention du Métier Jacquard Le métier Jacquard est un métier à tisser inventé en 1801. Cet appareil automatisé, capable d’effectuer les tâches les plus ingrates, allait révolutionner la profession. En 1812, on dénombrait près de 11. 000 métiers Jacquard sur le territoire français. Il y en avait 20. 000 à la fin du XIXème siècle. Son métier était équipé d'un mécanisme sélectionnant les fils de chaîne à l'aide d'un programme inscrit sur des cartes perforées; grâce à cette innovation, un seul ouvrier peut manipuler le métier à tisser alors qu’il en fallait plusieurs auparavant. . Statue de Jacquard, place de la Croix-Rousse La machine de Jacquard est considérée comme l'un des ancêtres de l'ordinateur moderne en raison de l’utilisation de cartes perforées

1808 – Guignol Vers 1808, Laurent Mourguet, crée la marionette de Guignol, personnage à

1808 – Guignol Vers 1808, Laurent Mourguet, crée la marionette de Guignol, personnage à la langue bien pendue qui utilise le parler lyonnais et des expressions truculentes. En s’inspirant de l’actualité, il se fait le défenseur inconditionnel des petites gens qu’il défend contre les puissants: le juge, le gendarme, le propriétaire… Nous sommes alors loin des spectacles pour enfants d’aujourd’hui. Accompagné de Gnafron, un savetier joyeux buveur de Beaujolais, et de sa femme, Madelon, Guignol vit des aventures présentées dans un petit théâtre. Les décors du castelet sont des lieux typiques de la ville de Lyon. Dès sa naissance, ce spectacle destiné aux adultes connaît un franc succès, Guignol devient l'emblème de la ville de Lyon et des Lyonnais.

1825 – Statue de Louis XIV sur la place Bellecour Une première statue avait

1825 – Statue de Louis XIV sur la place Bellecour Une première statue avait été créée en 1713. Elle fut détruite à la Révolution (en 1793) afin d'en faire des canons. En 1825, la statue actuelle, œuvre de François-Frédéric Lemot, est installée sur la place. Coulée à Paris, elle est transportée à Lyon en douze jours, sur un attelage traîné par vingt-quatre chevaux. L'entrée de la statue dans la ville fut une occasion de fêtes qui attirèrent un grand nombre de spectateurs.

1831 1834 – Les révoltes des canuts Les canuts se soulèvent le 21 novembre

1831 1834 – Les révoltes des canuts Les canuts se soulèvent le 21 novembre 1831 en prenant pour devise « Vivre en travaillant ou mourir en combattant » . La révolte a pour toile de fond un désaccord entre les canuts et les marchands de soie autour des salaires. Le bilan est lourd ; près de 200 morts, deux fois plus de blessés civils et militaires. Cette révolte des canuts est devenue légendaire dans le monde entier. “Combat du pont Morand du 22/11/1831 » Les canuts se soulèveront à nouveau en 1834, pour protester contre la baisse des salaires. La grève sera réprimée dans le sang par le ministre de l'Intérieur Adolphe Thiers. On parlera de « Sanglante semaine » Plus de 300 morts, près de 600 blessés. « Horrible massacre à Lyon du 9/04/1834 »

1836 – Ouverture de la Brasserie Georges La brasserie a été bâtie en 1836

1836 – Ouverture de la Brasserie Georges La brasserie a été bâtie en 1836 par Georges Hoffherr, un brasseur émigré d'Alsace. Son emplacement, sur un terrain gagné sur les marécages du confluent du Rhône et de la Saône, fut choisi car il correspondait à l'étape des diligences sur l’axe Paris–Lyon– Saint-Étienne–Marseille. La construction de ce restaurant est un défi architectural: 600 m 2 de plafond sont soutenus uniquement par quatre poutres en sapin, longues de 25 mètres, amenées de Charteuse et du Vercors par des chariots tirés par des boeufs.

1842 – Le Palais de Justice Conçu par Louis-Pierre Baltard (père du Baltard des

1842 – Le Palais de Justice Conçu par Louis-Pierre Baltard (père du Baltard des Halles) en 1835, le palais de justice, aujourd'hui classé monument historique, verra sa construction s'achever en 1842. C'est l'un des plus beaux édifices néo-classiques français. Avec ses nombreuses colonnes en façade du bâtiment, le palais est aussi connu sous le nom de « palais des vingt-quatre colonnes » .

1852 – Le « 8 décembre » En 1852, est inaugurée la statue de

1852 – Le « 8 décembre » En 1852, est inaugurée la statue de la Vierge Marie érigée sur la chapelle de la colline de Fourvière. L'inauguration devait avoir lieu le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643 (demande à la Vierge Marie de protéger la ville d’une épidémie de peste ; Lyon étant épargné par l’épidémie, ils respectent leur promesse et renouvellent leurs vœux chaque année et ce, jusqu'à la révolution). Mais une crue de la Saône a empêché qu'elle fût prête ce jour-là et l'inauguration fut reportée au 8 décembre date de la fête de l'Immaculée Conception de la Vierge, fête célébrée depuis le IXéme siècle. Les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands évènements. Depuis 1852 la fête est reconduite chaque année.

Mai 1856 - Ouverture de la rue Impériale et construction du palais du Commerce

Mai 1856 - Ouverture de la rue Impériale et construction du palais du Commerce et de la Bourse A partir de 1853 : première percée Nord-Sud, la rue Impériale, (rue de la République) qui s'articule sur la place Impériale, (place de la République). Viennent ensuite le réaménagement de la place des Cordeliers, la création de la place de la Bourse ainsi que la construction du palais de la Bourse de 1856 à 1860 et de deux grands magasins : A la ville de Lyon en 1856, actuel Grand Bazar, et Printemps de Paris appelé Aux deux passages. A partir de 1859 : deuxième percée, la rue de l'Impératrice, (rue Édouard-Herriot), qui relie comme la première le quartier des Terreaux avec la place Bellecour ponctuée par la place des Jacobins. Elle s'accompagne de l'élargissement des rues latérales, comme la rue Raisin, (rue Jean-de-Tournes), des rues de la Poulaillerie, Grenette, Dubois, etc. , tout comme du percement de la rue Centrale prolongée, (rue Gasparin) au travers des jardins de l'ancienne préfecture du Rhône dont une rue latérale garde le souvenir. Ces grandes percées s'accompagnent de l'agrandissement des quais et de la construction des halles de Lyon en 1859.

31 Mai 1856 – La crue du Rhône Les pluies incessantes de mai ont

31 Mai 1856 – La crue du Rhône Les pluies incessantes de mai ont grossi le fleuve. Dans la nuit du 31 au 1 er juin, la digue du Rhône, à hauteur du bois de Tête d’Or, cède sur cent cinquante mètres précipitant des tonnes d’eau sur la rive gauche du fleuve. Alphonse Daudet – qui résidait alors à Lyon – a fait le récit de cette sinistre nuit : « l’irruption des eaux a été suivie d’une scène de désolation. Plusieurs maisons se sont écroulées : des cris “au secours” se faisaient entendre de tous côtés » . Les dégâts sont considérables. Les maisons détruites se comptent par dizaines. Dixhuit morts, officiellement, sont relevés. Des milliers de sans-abri trouvent refuge dans les églises, les casernes.

1857 – La gare de Perrache vers 1900 La gare ferroviaire de Perrache fut

1857 – La gare de Perrache vers 1900 La gare ferroviaire de Perrache fut construite à partir de 1855 pour le compte de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et fut inaugurée le 2 juin 1857. Elle a été la principale gare de Lyon jusqu'à l'arrivée du TGV, en 1981. Elle a alors été remplacée par la gare de la Part-Dieu. Elle est aujourd'hui desservie par une ligne de métro, deux lignes de tramways et de nombreux bus des Transports en commun lyonnais. Avec ses 17 voies et le centre d'échanges (pour les transports en commun et les voitures), elle marque une séparation entre le nord de la Presqu'île et la Confluence, au sud.

1857 – Ouverture du Parc de la Tête d'or, puis du zoo en 1858

1857 – Ouverture du Parc de la Tête d'or, puis du zoo en 1858 Le parc de la Tête d'or est l'un des plus grands parcs urbain public de France. Oeuvre des frères Denis et Eugène Bühler, le parc est ouvert dès 1857 alors que les travaux ne sont pas achevés. Il est contemporain du Central Park de New York créé la même année. Le parc est enrichi de nombreux bâtiments comme les grandes serres en 1865, le vélodrome, le chalet des gardes et le chalet en 1894, la clôture en 1896, les serres de collection en 1899, le monument aux morts de l'île aux cygnes entre 1914 et 1930 ou encore la nouvelle roseraie entre 1961 et 1964.

1859 – Les Halles des Cordeliers Aux Cordeliers ou à la Part Dieu, les

1859 – Les Halles des Cordeliers Aux Cordeliers ou à la Part Dieu, les Halles ont été et resteront: « Le temple de la gastronomie » 1 er mars 1859, Lyon inaugure son premier marché couvert, place des Cordeliers. Rassemblant sous une halle métallique des étals habituellement de plein air, il a pour vocation de faciliter le quotidien des commerçants comme des clients. Au fil des années, la Halle devient trop petite et trop vétuste. Le 1 er janvier 1971, s’ouvrent les nouvelles « Halles de Lyon » dans le quartier de la Part Dieu. En 2006, les Halles de Lyon deviennent les Halles de Lyon Paul Bocuse

12 décembre 1859 – Naissance du journal Le Progrès est l’un des deux seuls

12 décembre 1859 – Naissance du journal Le Progrès est l’un des deux seuls journaux français à avoir publié des extraits de l’appel à la résistance lancé le 18 juin 1940 par le général de Gaulle Le Progrès est né le 12 décembre 1859 de la volonté de M. Chanoine, maître imprimeur à Lyon. Le journal est composé à la main et tiré à 1 000 exemplaires sur des machines bruyantes installées au sous-sol de l’hôpital de la Charité à Lyon. Le Progrès quitte ce lieu en 1881 pour un ancien théâtre situé rue de la République (photo de la façade ci-dessus), déménage à Chassieu en 1967 puis à Confluence en décembre 2007. En 2019 ce sont pour le papier, 794 000 lecteurs en semaine, 996 000 le dimanche, plus 218 000 pour le gratuit CNEWS Lyon Plus. Quant au web, le site leprogres. fr et l’appli mobile enregistrent 752 000 visites quotidiennes, ce qui représente 2, 7 millions de pages vues.

1862 – Le premier funiculaire Gare inférieure du premier funiculaire qui assure la liaison:

1862 – Le premier funiculaire Gare inférieure du premier funiculaire qui assure la liaison: Rue Terme – Croix Rousse ; elle sera en service jusqu'à la fermeture définitive de ce funiculaire en 1967. Lyon est la première ville au monde à s’équiper d’un funiculaire à câble pour le transport urbain de voyageurs. La première appellation pour ce nouveau mode de transport était « chemin de fer à la corde » . Le terme « ficelle » est vite employé par les lyonnais à la fois éblouis et effrayés par ce câble, formé de fils de fer enroulés autour d’autres fils en acier, tordus ensemble et recouvert de chanvre enduit de suif et de goudron, qui les transportent en wagons sur ces raides pentes qu’ils connaissent si bien. Dès 1878, Nizier du Puitspelu mentionne le mot Ficelle dans son Littré de la Grand’Côte.

1884 – La basilique Notre Dame de Fourvière Le chantier en 1875. Les murs

1884 – La basilique Notre Dame de Fourvière Le chantier en 1875. Les murs sont terminés, la charpente métallique est en cours de pose. Depuis la pose de la première pierre en 1872, en passant par sa consécration en basilique en 1896, Notre-Dame de Fourvière est devenue un sanctuaire marial majeur de la ville de Lyon. Elle est l’œuvre des architectes Bossan et Sainte-Marie Perrin. Elle est édifiée à partir d’une souscription publique en 1870. En haut de “la colline qui prie”, la basilique est dédiée à la Vierge Marie. Son architecture est d'inspirations byzantine, gothique et romane. Dotée de quatre tours hautes de quarante-huit mètres, celles-ci représentent les vertus cardinales : la Prudence (tour Nord-Est) et la Tempérance (tour Sud-Est) font face à la ville de Lyon, la Force (tour Nord-Ouest) et la Justice (tour Sud-Ouest) dominent le parvis.

1892 – Installation de la fontaine Bartholdi sur la place des Terreaux En 1886

1892 – Installation de la fontaine Bartholdi sur la place des Terreaux En 1886 la ville de bordeaux commande une fontaine « le char triomphal de la Garonne » mais le prix étant jugé trop élevé, stoppe le projet. Le maire de Lyon, Antoine Gailleton, propose de l'acheter en juillet 1890 pour 100 000 francs au lieu des 150 000 demandés. Bartholdi hésite puis accepte. Etant venu à Lyon pour définir son emplacement, il écarte les sites du cours Perrache, de la place de la République et du parc de la Tête d'or mais retient celui de la place des Terreaux. La fontaine y est installée face à l'hôtel de ville à la suite de la décision du conseil municipal de mars 1891, et son inauguration a lieu le 22 septembre 1892.

1894 – Exposition universelle, internationale et coloniale L'Exposition universelle, internationale et coloniale a eu

1894 – Exposition universelle, internationale et coloniale L'Exposition universelle, internationale et coloniale a eu lieu en 1894 dans le parc de la Tête d'or. Le Palais principal de l’Exposition, également appelé Coupole. triomphe de l'architecture métallique fascina le public. La raison en est simple, ce fut dit-on le « Clou » de l’Exposition lyonnaise ! Dans les expositions universelles, les habitants des colonies (pour cette exposition, Algérie, Tunisie, Afrique noire, Indochine) étaient toujours présentés au public européen comme des animaux au zoo, dans des habits et des scènes sensés reproduire leur mode de vie traditionnel. Bien qu'ayant attiré plus de 4 millions de personnes venues de toute l’Europe, cette exposition est restée dans l’histoire non pour ce qui y a été exposé, mais à cause de l’assassinat du président de la république Sadi Carnot le 24 juin 1894

24 juin 1894 – Assassinat du président de la république Sadi Carnot Lors de

24 juin 1894 – Assassinat du président de la république Sadi Carnot Lors de sa venue à Lyon et après sa visite à l'exposition internationale, le président de la république Sadi Carnot assiste le soir à un banquet à la Bourse du Commerce. A sa sortie, entre la place des Cordeliers et la place de la Bourse, il est assassiné rue de la République par l'anarchiste italien Caserio. Au 21 rue de la République, à quelques mètres du Palais de la Bourse, une dalle rouge au sol rappelle aux passants qu’ici un président est mort.

1895 – Tournage du premier film des Frères Lumière La Sortie de l'usine Lumière

1895 – Tournage du premier film des Frères Lumière La Sortie de l'usine Lumière à Lyon est un film français des frères Lumière, tourné à Lyon en 1895. Il est considéré comme le premier film de l'histoire du cinéma à être projeté sur grand écran devant un important public. Le décor du premier film abrite aujourd'hui une salle de cinéma de 269 fauteuils. Les ouvriers et les ouvrières de l’usine qui développaient des images selon les procédés inventés par Louis Lumière, ont laissé place aux spectateurs du cinéma, sur le lieu de son invention.

1900 – La statue de Sadi Carnot Un monument lui est érigé selon un

1900 – La statue de Sadi Carnot Un monument lui est érigé selon un projet définitivement approuvé en 1897 (inauguré en novembre 1900) place de la République Ce monument en pierre comportait aussi un obélisque et des allégories et formait une fontaine. Le monument a été démantelé en 1975, lors de la construction du métro. La statue de Sadi carnot a été déplacée dans le Jardin du Général Delestrain, dans le 3ème arrondissement.

1903– Etape lyonnaise pour le premier tour de France Le 1 er Juillet 1903,

1903– Etape lyonnaise pour le premier tour de France Le 1 er Juillet 1903, à 15 heures, 60 coureurs sont présents sur les 78 inscrits, devant le café “Réveil Matin” à Montgeron, dans la banlieue parisienne. Ce tout premier parcours est long de 2 428 km. Du 1 er au 19 Juillet, six étapes s’y déroulent avec un à trois jours de repos entre chacune. Détail des étapes: Paris-Lyon (467 km) Lyon-Marseille (374 km) Marseille-Toulouse (423 km) Toulouse-Bordeaux (268 km) Bordeaux-Nantes (425 km) Nantes- Paris (425 km) Des distances extrêmes pour l’époque, dans des conditions infernales. Maurice Garin remporte le premier Tour de France

1914 – Exposition Internationale Urbaine En 1914, Lyon organise pour la troisième et dernière

1914 – Exposition Internationale Urbaine En 1914, Lyon organise pour la troisième et dernière fois une exposition internationale. Celle-ci, centrée sur l’hygiénisme et l’urbanisme, est dénommée exposition internationale urbaine. Ces problématiques d’aménagement et de salubrité urbaine sont au centre des préoccupations des autorités municipales de l’époque. C’est ce qui a poussé le maire de Lyon, Édouard Herriot à choisir ces thématiques. L’essentiel des bâtiments de l’exposition sont les futurs locaux des abattoirs conçus par Tony Garnier. L’exposition ouvre au public le 1 er mai 1914, l'inauguration a lieu le 12 mai, le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Elle ferme finalement le 11 novembre 1914, elle n’aura pu attirer qu’un peu plus d’un million de visiteurs.

1916 – La foire de Lyon Vue aérienne du palais de la Foire, années

1916 – La foire de Lyon Vue aérienne du palais de la Foire, années 50 - 60 En 1916, le ralentissement des échanges commerciaux, du fait de la guerre, incita Edouard Herriot à créer une "foire d'échantillons" sur le modèle des foires de Leipzig en Allemagne. La première foire ouvre le 1 er mars 1916 pour une durée de 15 jours. Elle a lieu dans plusieurs sites comme les Palais de la Bourse, Bondy, de la Mutualité et de manière plus visible sur les quais du Rhône. Pour accueillir les stands qui envahissent les quais, 2320 cabanons et stands en 1917, il est décidé la construction d'un Palais de la Foire. La première pierre de l’édifice et de ses 24 pavillons est posée le 3 mars 1918, la dernière en 1930. Il sera agrandi en plusieurs étapes entre 1934 et 1954. La foire restera dans ces bâtiments jusqu'en 1984. Elle sera transférée à Eurexpo en 1985.

1926 – Ouverture du Stade de Gerland Le stade des « sports athlétiques »

1926 – Ouverture du Stade de Gerland Le stade des « sports athlétiques » de Tony Garnier a été conçu dans la tradition des stades olympiques de l’Antiquité ; il comportait des pistes d’athlétisme et de course cycliste, des terrains de tennis, puis des terrains de sport collectif, un stade nautique, l’institut d’éducation physique, en fait un stade omnisports. Le club de football de l'Olympique Lyonnais sera fondé en 1950 Construit par l’architecte Tony Garnier (1869 -1948), réalisé partiellement en 1914, inauguré en 1926, le stade a connu plusieurs aménagements, notamment en 1961 et 1984, dont le plus récent a été réalisé pour la coupe du monde de football en 1998.

1924 - Ouverture de l'aéroport de Lyon Bron En 1920, le ministère de l'aviation

1924 - Ouverture de l'aéroport de Lyon Bron En 1920, le ministère de l'aviation veut créer un aérodrome près de Lyon: terrain choisi à Bron. En juin 1924, à l'aéroport de Bron, la compagnie aérienne suisse Aéro-Lausanne exploite un service aérien régulier sur la ligne Lyon-Genève-Lausanne. L'axe Paris-Lyon. Marseille ouvre le 25 mai 1926. En 1927, il a déjà une capacité annuelle de 2294 passagers, 13 tonnes de courrier et 2 tonnes de fret postal. En 1929, la ligne Genève. Lyon-Clermont-Bordeaux est mise en service. Le 14 décembre 1930, l'aérogare, de conception très moderne est inaugurée en grande pompe: “la plus grande aérogare du monde”, selon la presse de l'époque.

Juin 1940 – L'occupation A Lyon durant la « drôle de guerre » ,

Juin 1940 – L'occupation A Lyon durant la « drôle de guerre » , les seuls signes tangibles de la guerre sont des distributions de masques à gaz et la préparation d'abris. Le 10 mai 1940, l'offensive allemande avec le bombardement de l'aéroport de Bron réveille brusquement les consciences. Le 15 juin, alors que Paris est prise, l'évacuation des plus jeunes est décidée, et trois jours plus tard, la ville a perdu la moitié de sa population. Ce même jour, le maréchal Pétain accorde le statut de ville ouverte à Lyon, pour lui éviter les combats, à la demande d'Herriot qui avait été contacté par le préfet estimant que toute résistance serait inutile. Le lendemain, la ville est occupée.

2 septembre 1944 – La destruction des ponts Les allemands ont programmé la destruction

2 septembre 1944 – La destruction des ponts Les allemands ont programmé la destruction des ponts de Lyon pour retarder la progression des troupes alliées. Depuis le 28 août 1944 la préparation pyrotechnique est effectuée sous bonne garde. Le samedi 2 septembre les derniers allemands quittent Lyon. . Ce même jour les artificiers font sauter tous les ponts du sud au nord, sur le Rhône puis sur la Saône. L’opération commence vers 8 heures. Les détonations ébranlent les immeubles et font éclater les vitres. La ville sera libérée le 3 septembre 1944 par l'armée américaine et les forces armées françaises ayant débarqué en Provence le 15 août 1944. Photos: Ci dessus: Pont Tilsitt (actuel pont Bonaparte) Ci contre: Pont Wilson Ci dessous: Pont Lafayette

1952 – Ouverture du tunnel de la Croix-Rousse Pour réaliser ce tunnel, situé à

1952 – Ouverture du tunnel de la Croix-Rousse Pour réaliser ce tunnel, situé à 80 mètres de profondeur, il a fallu déployer des moyens considérables. Plus de 125 000 Kilos d'explosifs ont été nécessaires ainsi que 15 000 m 3 de bois et 15 000 tonnes de ciment. Le gros oeuvre, réalisé entre 1940 et 1948, a nécessité un effectif moyen de 300 ouvriers. Ce tunnel a une longueur de 1750 mètres pour 14, 60 mètres de large avec deux fois deux voies de circulation et un débit maximum de 4000 véhicules par heure. Treize ans après le début du chantier l'inauguration du tunnel a lieu le 19 avril 1952 par le maire Edouard Herriot. Huit jours après sa mise en service, sous l'effet combiné de la Foire de Lyon et de la curiosité des automobilistes, il est relevé une circulation de 3800 véhicules en 1 heure. Il faut attendre 2013 pour voir de grosses modifications. . .

1958 – L'axe Nord Sud Au milieu des années 1930, l'accroissement du trafic routier

1958 – L'axe Nord Sud Au milieu des années 1930, l'accroissement du trafic routier rend plus difficile la circulation sur les quais de la rive droite du Rhône, la chaussée de 11, 5 m étant insuffisante. Il est décidé de construire sur un peu moins de 5 km un Axe Nord-Sud à deux voies, depuis la sortie du tunnel de la Croix-Rousse, jusqu’au pont Pasteur, peu avant la confluence de la Saône au Rhône. A chaque extrémité, l’aménagement est prolongé par les autoroutes de sorties nord et sud. Le projet retenu sera un élargissement des quais de la rive droite du Rhône, destiné à doubler la voie existante par la création d’une deuxième chaussée, construite en empiétant sur le lit mineur. Des passages en trémies seront établis au droit des ponts. Cependant les trémies prévues au débouché des ponts Morand et Lafayette, centraux et très empruntés, sont considérées comme des travaux “non urgents” et ne seront jamais creusées, pour des raisons budgétaires. En 1958, l'"Axe Nord-Sud" est ouvert à la circulation sur la rive droite du Rhône.

1963 – Le quartier de la Part Dieu Une caserne occupe 24 hectares jusqu'en

1963 – Le quartier de la Part Dieu Une caserne occupe 24 hectares jusqu'en 1962 où le terrain est cédé à la ville de Lyon. En 1963 est présenté le projet de ce qui devra être une alternative au centre ville ancien. Initialement pour former un « grand ensemble » à majorité résidentiel bien équipé, sa vocation change: il doit devenir le deuxième centre de la ville et en même temps centre de ressources pour toute la région. Ce sera le « centre névralgique » de l'agglomération lyonnaise, un important pôle multimodal.

1965 – Paul Bocuse obtient sa troisième étoile Piano du restaurant de 1991 à

1965 – Paul Bocuse obtient sa troisième étoile Piano du restaurant de 1991 à 2016, aujourd'hui exposé à la Cité Internationale de la Gastronomie Trois étoiles au guide Michelin pendant 53 ans, de 1965 à sa mort en 2018, Paul Bocuse, "Pape de la gastronomie française", "primat des gueules" ou simplement "M. Paul", est considéré comme un des plus grands chefs cuisiniers du XXème siècle. Formé par la mère Brazier à la cuisine lyonnaise puis par Fernand Point il fait sortir les chefs de leur cuisine et contribue à leur médiatisation. Meilleur ouvrier de France en 1961, il se fait pendant des décennies un devoir d'accueillir chaque convive dans son restaurant de Collonges. À la fois précurseur de la nouvelle cuisine et maître de la cuisine traditionnelle, il incarne une cuisine simple et authentique, fidèle au terroir et exécutée avec l'amour du geste.

Mai 1968 – Violentes manifestations Depuis le début du mois, la capitale du département

Mai 1968 – Violentes manifestations Depuis le début du mois, la capitale du département du Rhône est en ébullition. PTT, transports en commun, services municipaux, usines : employés et ouvriers du secteur public et privé sont nombreux à être en grève. Manifestation unitaire du 13 mai 1968 Place des Cordeliers après l'émeute du 24 mai Le 13 mai 1968, se forme à Lyon la plus imposante démonstration qu'ait connu la ville depuis le début des années 1950. Le cortège de la manifestation, rassemblant ouvriers, enseignants et étudiants, estimé entre cinquante et soixante mille personnes selon les organisateurs et à plus de trente mille selon les services officiels. Les étudiants constituent environ le tiers du défilé.

1971 – Le tunnel sous Fourvière Le tunnel est inauguré en 1971 et constitue

1971 – Le tunnel sous Fourvière Le tunnel est inauguré en 1971 et constitue le dernier tronçon ouvert sur l'autoroute A 6 donnant liaison directe sur l'A 7 vers la vallée du Rhône et Marseille depuis le centre d'échanges de Perrache (point 0). Construit sous le mandat du maire de Lyon Louis Pradel, son rôle est alors de créer une voie rapide desservant le centre-ville pour faire séjourner les touristes en transit du nord au sud dans la capitale des Gaules. Il est complémentaire du tunnel de la Croix Rousse situé dans l"axe de la RN 6.

Mai 1973 – Début des travaux de construction du métro Les travaux du métro

Mai 1973 – Début des travaux de construction du métro Les travaux du métro commencent en mai 1973. Les quartiers du centre ville sont mis à feu et à sang: récriminations des commerçants, curiosité des badauds. Ce sera le plus important investissement réalisé d'un seul coup dans l'agglomération lyonnaise. Ci-dessus à gauche la future station Comédie, à droite dans ce qui fut la rue de la République, la difficulté du chantier réside dans la stabilisation du sol d'une presqu'île gorgée d'eau où la nappe phréatique est au voisinage des 4 m de profondeur.

1975 – Poursuite des travaux de construction du métro Les travaux se poursuivent, les

1975 – Poursuite des travaux de construction du métro Les travaux se poursuivent, les quartiers traversés sont bouleversés, la rue de la République ne ressemble plus qu'à une immense tranchée. Ci dessus la photo de la construction du nouveau pont Morand fait apparaître les deux tubes dans lesquels circulera le métro pour franchir le Rhône.

1975 – Inauguration de l'aéroport de Lyon Satolas La décision de construire un nouvel

1975 – Inauguration de l'aéroport de Lyon Satolas La décision de construire un nouvel aéroport est prise à la fin des années 60 afin de pallier la saturation progressive de l'aéroport de Lyon Bron. les travaux du nouvel aéroport de Lyon Satolas durent quatre ans et n'enregistrent aucun retard ni dépassement de budget. Il est inauguré le 13 avril 1975 par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Les activités de l'aéroport de Lyon-Bron y sont transférées dans la nuit du 19 au 20 avril et l'aéroport accueille ce même jour son premier vol commercial, un Mercure de la compagnie Air Inter en provenance de Paris. L'aéroport prendra le nom de Saint Exupéry le 29 juin 2000.

1977 – Un Crayon se dresse à la Part-Dieu Pendant que se termine la

1977 – Un Crayon se dresse à la Part-Dieu Pendant que se termine la construction du métro, une tour a vu le jour à la Part-Dieu Le 31 mai 1977, celle-ci portant le nom du Crédit Lyonnais était inaugurée en grande pompe dans un quartier en pleine restructuration. Après le centre commercial, ouvert en 1975, et avant la gare, en 1983, le « Crayon » , comme le surnomment les Lyonnais, devait marquer l’essor d’un quartier d’affaires naissant. Ce cylindre de 41 étages a été le plus haut gratte-ciel français (164, 9 m) hors Île-de-France pendant de nombreuses années. Elle garde une place de choix dans le cœur des Lyonnais.

Avril 1978 – Lyon inaugure son métro Les travaux sont terminés. De nombreux lyonnais

Avril 1978 – Lyon inaugure son métro Les travaux sont terminés. De nombreux lyonnais vont prendre ce métro pour la première fois, le voici entrant à la station Cusset, direction Perrache.

Eté 1978 - Les travaux sont terminés aussi en surface Et voici la rue

Eté 1978 - Les travaux sont terminés aussi en surface Et voici la rue de la République sous son nouveau visage. Devenue piétonne, les commerçants commencent à retrouver le sourire, leurs magasins sont enfin redevenus accessibles.

1981 – Mise en service du TGV entre Paris et Lyon 27 septembre 1981:

1981 – Mise en service du TGV entre Paris et Lyon 27 septembre 1981: mise en service commerciale des TGV sur une nouvelle ligne Paris-Lyon, cinq jours après l'inauguration officielle par le président de la république François Mitterrand. 1966: début du projet du futur train à grande vitesse. 1967: train prototype doté d’une turbine, appelé TGV (Turbotrain à Grande Vitesse) 1973: choc pétrolier et remise en cause du mode de propulsion du TGV. L’énergie électrique revient au goût du jour. Le prototype est modifié pour circuler sur des voies électrifiées. 25 septembre 1983: la ligne nouvelle terminée permet de mettre Lyon à 2 heures de Paris contre 4 auparavant. (2 h 40 mn en 1981 sur le 1 er tronçon)

1983 – Ouverture de la gare de la Part Dieu La gare de Lyon-Part-Dieu

1983 – Ouverture de la gare de la Part Dieu La gare de Lyon-Part-Dieu mise en service le 13 juin 1983 est construite sur deux niveaux avec la halle voyageurs en rez-de-chaussée et les quais au niveau 1. Depuis cette date, tous les trains grande ligne à longue distance et les TGV passant par Lyon la desservent systématiquement. Elle est ainsi devenue la plus grande gare lyonnaise, et la première gare de correspondance d’Europe.

1984 – Eurexpo Créé en 1984, Eurexpo Lyon, avec une surface d'exposition de 140

1984 – Eurexpo Créé en 1984, Eurexpo Lyon, avec une surface d'exposition de 140 000 m², accueille, dans ses 7 halls entre 50 et 60 salons par an : - des salons professionnels internationaux comme le Sirha (restauration, hôtellerie, alimentaire), Pollutec (environnement), Solutrans (Transport camions), Be+ (Bâtiment Énergie Positive) et Piscine. - des salons grand public comme Equita (salon du cheval), Salon de l'Automobile, Foire Internationale de Lyon… Ses espaces modulables, son Auditorium Paul Bocuse et son Espace Confluence, reçoivent environ 60 manifestations privées de tous types chaque année.

1989 – Interpol Après avoir été retenue le 15 février 1985 parmi 180 villes

1989 – Interpol Après avoir été retenue le 15 février 1985 parmi 180 villes candidates pour accueillir le nouveau siège mondial d'Interpol, Lyon inaugure ce siège le 1 er mai 1989. L'organisation internationale de police criminelle, Interpol, a été créée le 7 septembre 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale. Elle délivre, entre autres, des documents d'alerte qui permettent d'assurer la traque planétaire de criminels recherchés dans le monde. Ces documents diffusés à travers 194 pays membres facilitent le travail des polices nationales en leur permettant d'identifier, de localiser et d'arrêter des individus recherchés sur la base de n'importe quel contrôle à des fins d'extradition.

1993 – Lancement d'Euronews, chaîne d'information européenne Installée à ses débuts à Ecully, la

1993 – Lancement d'Euronews, chaîne d'information européenne Installée à ses débuts à Ecully, la chaîne d’information internationale en continu Euronews commence à émettre le 1 er janvier 1993, en 5 langues (français, anglais, allemand, espagnol et italien), avec comme signe distinctif de ne pas avoir de présentateur TV. Diffusée aujourd'hui en 12 langues à travers 158 pays, Euronews inaugure son nouveau siège mondial le 15 octobre 2015 à la Confluence. Euronews est regardée chaque jour par 4, 2 millions d'européens, faisant d'elle la première chaîne d'information internationale d'Europe.

2013 – Doublement du tunnel de la Croix-Rousse L'ancien tunnel de 1952 est entièrement

2013 – Doublement du tunnel de la Croix-Rousse L'ancien tunnel de 1952 est entièrement réhabilité entre 2009 et 2013, sécurité et ventilation. Durant ce même temps, un autre tunnel est percé ainsi que les galeries d'évacuation le reliant à l'ancien. Ce nouveau tunnel destiné aux modes doux, une voie bus et une voie piétons et vélos, est ouvert le 5 décembre 2013. Un an plus tard, le journal Le Monde parle d'une « traversée magique » qui « prend des allures de voyage intemporel et de déambulation magique » grâce aux scénographies (séquences animées projetées sur les parois)

1994 – La fresque des Lyonnais est une peinture murale de 800 m 2

1994 – La fresque des Lyonnais est une peinture murale de 800 m 2 de surface située à l'angle du 49 quai Saint Vincent et du 2 rue de la Martinière. Elle représente 24 personnages historiques lyonnais et 6 personnages contemporains. Parmi eux on peut citer entre autres: Sainte Blandine, Juliette Récamier, Claude empereur romain, Major Général Claude Martin, André-Marie Ampère, Laurent Mourguet, Antoine de Saint-Exupéry, Bernard Lacombe, Paul Bocuse, Frédéric Dard, Bernard Pivot, l'Abbé Pierre, Bertrand Tavernier. . .

2003 – Début de la phase 1 Confluence La Confluence est un des plus

2003 – Début de la phase 1 Confluence La Confluence est un des plus vastes projets urbains d’extension de centre-ville en Europe, sur 150 hectares, au confluent du Rhône et de la Saône, le site offre un environnement exceptionnel, en plein centre-ville, bordé par l’eau et les collines, avec plus d’ 1, 5 km de promenade sur les rives de Saône. Au-delà de la situation géographique, la transformation des friches industrielles proposera une vitrine de la ville de demain : Ville intelligente et durable, lieu de nouvelles mobilités, forts partis pris architecturaux, ville pour tous qui favorise la mixité sociale. Réalisé en deux phases (Phase 1 - 2003/2018 et Phase 2 – 2010/2025), le projet urbain aboutira à horizon 2025 avec 1 million de m².

20 décembre 2014 – Musée des Confluences Le 20 décembre 2014, au confluent du

20 décembre 2014 – Musée des Confluences Le 20 décembre 2014, au confluent du Rhône et de la Saône, s'ouvre un musée installé au coeur d’une structure monumentale entre cristal et nuage. Météorites, ammonites, oiseaux de Cochine, microscope de Huygens, mandibule d’Homo Sapiens, Spoutnik, sculptures sénoufo (art africain), armures de Samouraï… Par une intelligence de regards croisés, les pièces présentées dans ces quatre univers participent aux mises en récit de la Terre et des Hommes.

2015 – La tour Incity La Part Dieu se transforme en profondeur à la

2015 – La tour Incity La Part Dieu se transforme en profondeur à la recherche d’un second souffle. Le premier quartier d’affaires français, après La Défense, a affiché ses ambitions en installant la flèche de la tour Incity par hélicoptère. Une flèche décisive puisqu’elle permet à la tour d’atteindre les 200 mètres. Ce bâtiment devient ainsi la troisième tour la plus haute de France, derrière : - La tour First de la Défense (231 mètres) - La tour Montparnasse (210 mètres à Paris)

18 janvier 2016 – Inauguration du Stade des Lumières D'une capacité de 59 186

18 janvier 2016 – Inauguration du Stade des Lumières D'une capacité de 59 186 places, le stade accueille les rencontres de football de l'Olympique Lyonnais, qui se tenaient jusqu'alors au stade de Gerland ainsi que d'autres événements sportifs et culturels. Il est situé au cœur d'un complexe qui prévoit l'ouverture d'un hôtel, de restaurants, d'un centre médical et de remise en forme, de bureaux et une zone de loisirs.

Printemps 2020 – Le confinement est là Les musées, bars, restaurants, quelques commerces (certains

Printemps 2020 – Le confinement est là Les musées, bars, restaurants, quelques commerces (certains continuent de livrer), boîtes de nuit et autres lieux qui ne sont pas considérés comme nécessaires à la vie quotidienne des Français sont fermés pour cause de pandémie du Covid-19. Une situation compliquée et inédite, voire jamais vue, comme ici la place Bellecour déserte, seul un pigeon a le droit de se prélasser, de même que le pont de la Guillotière sans piéton ni voiture en pleine journée.

A suivre. . . Page disponible pour de futurs évènements marquant la ville

A suivre. . . Page disponible pour de futurs évènements marquant la ville

Pour en voir plus cliquez ici

Pour en voir plus cliquez ici