LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PECHE TRAINE PALANGRE CANNE

LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE PECHE TRAINE, PALANGRE, CANNE

REGLEMENTATION � Pêche maritime de loisir à bord des navires et embarcations de plaisance � � Références réglementaires : � - décret 90 -94 du 25 janvier 1990 modifié pris pour application des articles 3 et 13 du décret du 9 janvier 1852 modifié sur l'exercice de la pêche maritime. � - décret 96 -618 du 11 juillet 1990 relatif â l'exercice de la pêche maritime de loisir. � - arrêté du 15 février 1974 relatif aux caractéristiques et modalités d'emploi des engins de pèche autorisés à bord des navires de plaisance. � - arrêté 325 -97 du préfet de région Bretagne réglementant l'usage des casiers â crustacés pour la pèche maritime de loisir le long du littoral de la région Bretagne.

Engins autorisés à bord des navires et embarcations soumis à immatriculation � � � � � Engins autorisés â bord des navires et embarcations soumis à immatriculation : - 2 palangres munies chacune de trente hameçons. - 1 foëne - 1 épuisette ou « salabre » - 1 carrelet par navire et 3 balances par personne embarquée. - lignes gréées sous condition que l'ensemble des lignes utilisées en action de pêche soit équipé au maximum de 12 hameçons, un leurre étant équivalent à un hameçon - 2 casiers : la taille minimale du maillage des filets ou grillage constituant les casiers est de 80 mm, maille étirée, pour les crustacés et de 8 mm, maille étirée, pour les crevettes. - 1 filet maillant calé ou 1 filet trémail d'une longueur maximale de 50 mètres, d'une hauteur maximale de 2 mètres en pêche ; les maillages autorisés sont ceux figurant dans l'annexe XI ENGINS FIXES : Régions I et 2 du règlement CE 850 -98 Tout engin de pêche mouillé en mer doit être signalé au moyen de bouées marquées des lettres et du numéro du navire auquel il appartient. L'usage du casier dit "à parloir" est interdit pour la pêche maritime de loisir le long du littoral de la région Bretagne. Est considéré comme casier à parloir, tout casier disposant de deux chambres et/ou d’un dispositif anti-retour.

Marquage des poissons et crustacés

LA PÊCHE À LA TRAINE � La pêche à la traîne sur nos côtes � La pêche à la traîne est une méthode utilisée de longue date pour capturer le bar, le lieu, le maquereau etc. . . L'avantage est de pouvoir prospecter sur de longues distances et d’augmenter ainsi les chances de croiser la route du poisson. � Cette technique qui se pratique en bateau impose l’utilisation d’un écho sondeur permettant de suivre les structures du fond et de déterminer les endroits les plus propices tel que les tombants ou les épaves. � Le principe est de laisser son leurre ou son train de leurres à quelques dizaines de mètres derrière l'embarcation qui avance en permanence, tout en prospectant les postes. � Si la base de la technique est toujours la même, il faut adapter le matériel selon le poisson recherché. � On distinguera ainsi plusieurs techniques de traîne : � - Traine lente à la main (l’utilisation de gants est préconisé pour la tenue en main de la ligne) � Selon la profondeur et la nature du fond, on emploiera un type de ligne de traîne plutôt qu’un autre. En eau profonde (10 mètres et plus) la "caille" et la "criminelle" sont des lignes conseillées. En pleine eau, avec du poisson assez près de la surface, la "planchette Japonaise" est à adopter. Toujours en pleine eau, mais avec du poisson chassant à mihauteur, la "paravane" sera plus efficace.

avec la "planchette Japonaise � Ligne de traîne spécialement conçue pour la pêche en bateau (voilier) en pleine eau lorsque le poisson est assez près de la surface. La planchette descend avec la vitesse du bateau et remonte à la surface dès la touche. Elle remonte également, en cas d'accrochage d'algues et dès que la ligne prend du mou lors des virements de bords. Cette technique permet la prise de bars, maquereaux ou orphies à une vitesse comprise entre 2 et 5 noeuds

Montage ligne de traîne avec planchette japonaise

Montage avec leurres

avec la "paravane" � Le plomb paravane sera plus efficace lorsque le poisson chasse à mi-hauteur. Tout comme la planchette, ils réagissent bien tous les deux au réglage de profondeur. Par contre le plomb paravane réagit mieux et est plus stable que la planchette japonaise au réglage d'écartement. Si la planchette s'éloigne trop du bateau à bâbord ou tribord, elle a tendance à se mettre sur le côté et elle remonte sans qu'il y ait eu de touche. Il vaut mieux lui demander de ne pas s'écarter et la monter en bout de tangon. Par contre, ils réagissent bien tous les deux à la touche.

Pêcher le maquereau à la traîne La traîne est une des techniques les plus efficaces pour prendre du maquereau en quantité. C’est un poisson extrêmement facile à prendre lorsque l’on a repéré un ban. N’hésitez donc pas à relâcher vos prises pour pouvoir profiter de cette pêche encore longtemps ! � Description � Le maquereau évolue en bancs. Toute la difficulté consiste donc à repérer les bancs. Un piqué de mouette pourra éventuellement vous aider mais le plus facile reste l'utilisation d'un sonar. Le maquereau se déplace à une profondeur qui varie en fonction de la température de l'eau, des conditions météorologiques et de la transparence de l'eau. Le sondeur vous aidera donc à repérer à quelle profondeur ils évoluent. De façon générale, on trouvera le maquereau en surface par temps calme et lorsque l'eau est suffisamment claire. Au contraire, lorsque la mer est agitée, ce dernier aura tendance à descendre entre deux eaux, voire en eaux profondes.

� Une fois le ban repéré, il vous suffira de tourner autour des mouettes, en essayant d’anticiper la trajectoire du ban pour que les maquereaux se retrouvent sur votre ligne. Les maquereaux ne sont pas farouche, si ils sont la, ils mordront sans vous faire attendre. Vous pouvez avoir une vitesse de traine variant entre 2 et 5 nœuds, en fonction du vent et des courants. Il est très courant, si l'on passe bien dans le ban, de prendre plusieurs maquereaux à la fois (il y en a parfois sur tous les hameçons !). Si vous pêchez à la ligne à main, il vous faudra une ligne de traine qui correspond à un fil d’un diamètre d’environ 1 mm. Cela vous permettra de remonter la ligne sans vous couper les doigts. Il faut ensuite monter une paravane sur ce fil. Cet instrument, qui était autrefois constitué d’un os de seiche, sert à faire plonger la ligne à une certaine profondeur (cela dépend de la forme et du poids de la paravane et de la vitesse de traine). Lorsqu’un poisson (ou parfois une algue) mord, la paravane remonte à la surface. Si vous n’avez pas senti la touche (ce qui peut arriver), la paravane peut se révéler un bon indicateur. Que vous pêchiez à la ligne à main ou à la canne, faites de petits mouvements de va-et-vient avec la ligne pour faire avancer les leurres de manière un peu erratique et donc plus réaliste.

� Montages � Ligne à main On accroche donc une paravane au fil de traine. Il est ensuite nécessaire d’accrocher un fil en fluorocarbone (50 centièmes) d’une longueur d’environ 5 à 7 brassées (afin d’éloigner les leurres de la vibration de la paravane). A ce fil, on accroche une mitraillette. La mitraillette est un train de plusieurs plumes multicolores (3 à 5) munies d’hameçons et montées en potence tous les 50 centimètres sur un nylon robuste. Elle présente l’avantage de tromper le maquereau en simulant l’activité d’un banc de poissons. A la fin de cette mitraillette on peut ajouter encore 1 à 2 brassées de fluorocarbone 35 centièmes pour y accrocher à l’extrémité une cuiller. Cela va permettre de prendre de plus gros maquereaux, mais surtout, de prendre un éventuel bar qui roderait dans les parages! Vous pouvez faire preuve d’inventivité et mettre à la place de la cuiller, un leurre dur, un slug… A vous de jouer! � Matériel � Ligne à main Ligne d’une cinquantaine de mètre de diamètre 1 ou 1, 5 mm. Paravane Fluorocarbone 50 et 35 centièmes Mitraillette, cuiller, leurre

Montage ligne de traîne avec paravane

Montage gégé

Paravane spéciale traîne

Il existe plusieurs poids de paravane matérialisée par des couleurs qui permet de pêcher à des hauteurs différentes

TRAINE LOURDE la "criminelle" La "criminelle" est une méthode redoutable dans laquelle il faut essayer de toucher le fond de façon permanente. Lors d’un virage, le leurre (souvent unique) perd de la vitesse et accélère très brusquement en remontant, ce qui déclenche l’attaque du poisson. Il faut plusieurs années pour maitriser la chose. . . � La vitesse de traîne est d’environ entre 2 et 3 noeuds. � Le principe essentiel de cette ligne réside dans le fait que la plombée est répartie sur plusieurs mètres lui donnant une courbe quasi idéale sous l’eau. Elle atténue les vibrations contrairement à la plombée unique et massive. � La ligne est constituée de chapelets d’olives percées de 20, 30 ou 50 gr que l’on doit pouvoir ajuster en fonction de la profondeur. Il suffit de préparer à l’avance plusieurs chapelets plus ou moins lourds que l’on ajoutera ou retranchera selon les besoins. � Le principal inconvénient de cette ligne réside dans le risque important d’emmêlement à bord du bateau. Chacun devra trouver sa propre technique pour y remédier; un enrouleur pourra par exemple convenir pour remonter toute la ligne, plombs y compris. °

Montage gégé

Exemple de montage de rallonge

Traîne lourde à main Cette technique permet d'atteindre des fonds de 20 à 40 m. Elle est faite d'une ligne en 100/100 à 140/100 enroulée autour d'un gros plioir en liège. La difficulté vient du réglage de la profondeur. Avec une importante section de ligne, nécessaire pour ne pas se couper les doigts, l'eau fait pression sur le fil et tend à faire remonter l'ensemble. On observe la même chose lorsque le bateau augmente sa vitesse de traîne. �Une ligne à main classique se compose de trois fils de 25 m de couleurs différentes et aboutés entre eux, d'un émerillon triple avec un cassant de 1 m pour raccorder le plomb, de 15 m de ligne en 60/100, de 6 à 10 m de bas de ligne en 30/100 à 50/100 raccordé au fil précédent par un émerillon, et enfin d'un leurre. La ligne de traîne à la canne et en oeuvre une ligne beaucoup plus fine, mais surtout un bas de ligne généralement plus court. �

TRAINE LOURDE "caille" ou "sablaise" ° Le principe de cette traîne est identique à la "criminelle" et consiste aussi à prospecter le fond de façon permanente. La vitesse se situera entre 2 nœuds et 3 nœuds. Pour la réalisation de la ligne au lieu d’utiliser un train de plombs, on utilisera un plomb poire entre 500 gr et 3 kg en fonction de l’état de la mer, du courant et de la profondeur. Ce dernier sera monté en dérivation sur un triangle de traîne ou sur un pater-noster. Avec ce type de traîne il est possible d’utiliser un train de 8 à 10 leurres. La aussi l’inconvénient majeur de cette ligne réside dans le risque important d’emmêlement à bord du bateau. Il sera donc nécessaire d’utiliser un enrouleur sans toutefois pouvoir récupérer la totalité de la ligne. La partie située après le triangle de traîne devra être remonté à la main, les leurres étant quand à eux accrochés méthodiquement sur un porte hameçon.

Montage qui convient parfaitement pour pêcher le maquereaux

Montage avec anguillons

Montage gégé

Pêche du lieu jaune à la traîne lourde � La pêche a la traine lourde est très appropriée pour le lieu jaune que l'on trouve rarement en surface. Vous trouverez ici tous les secrets de la pêche au lieu jaune à la traine lourde. � Introduction � Le lieu jaune est l’une des cibles plus prisées des amateurs de pêche à la traine lourde. Etant donné qu’il s’agit d’une espèce qui vit le plus souvent en profondeur, cette technique est en effet particulièrement appropriée puisqu’elle consiste à présenter un leurre au ras du fond. Généralement, ce sont d’ailleurs les plus gros spécimens qui répondent à l’appel : à la traine, il n’est pas rare de capturer des lieus de 5 à 7 kgs. Ne trainons pas davantage et tâchons de vous donner les meilleures astuces pour pêcher le lieu jaune à la traine lourde ! � Où pêcher le lieu jaune à la traine lourde ? � A la différence de la traine légère, la traine lourde se pratique plus loin des côtes, près des obstacles et repères rocheux que le lieu jaune affectionne particulièrement. En effet, il rechigne souvent à monter à la surface, il vous faut donc plomber votre ligne pour aller le débusquer au plus près des rochers et des épaves, et ce, jusqu’à 50 mètres de profondeur.

Le lieu jaune � Pour tout savoir sur la pêche du lieu jaune, où le trouver, quand le pêcher et ses techniques de pêches. � Introduction � Le lieu jaune est un poisson qui peut atteindre 1, 2 m de long. Son corps est allongé et aplati latéralement. Il possède trois nageoires dorsales et deux nageoires anales. Sa mâchoire inférieure est plus grande que sa mâchoire supérieure. La ligne latérale est bien visible : elle est incurvée au-dessus des pectorales. Sa coloration est variable : le dos est généralement brun-vert, le ventre et les flancs sont clairs avec des taches jaunes de forme irrégulière. Le lieu jaune vit dans les eaux froides et profondes ; il se déplace à proximité des fonds en serpentant autours des obstacles qu’il rencontre : pierres, roches et débris d’épave. On trouve les plus beaux spécimens vers 30 mètres de fond. En conséquence, le lieu jaune est pratiquement exclusivement pêché audessus des épaves, sur les plateaux rocheux du semi-large - au niveau des variations de dénivelé importantes et lorsqu’il y a du courant - ou dans les failles. Le lieu jaune aime également particulièrement évoluer au milieu des laminaires. La pêche du lieu jaune ne se pratique donc qu’à partir d’un bateau.

Comment manœuvrer son bateau pour pêcher le lieu jaune à la traine lourde ? �S’il est envisageable de pratiquer seul cette technique, il est bien plus commode d'être deux : un pilote et un pêcheur. Cette technique se pratique �par mer calme sans houle. Pour trainer, optez pour une vitesse comprise entre 2 et 3 nœuds. Au moment du combat avec le lieu jaune, veillez à ce que le bateau ne ralentisse pas car cela pourrait se solder par un mou de la ligne entraînant ainsi un décrochage, ou pire, un ancrage de votre plomb dans les rochers. Néanmoins, au moment de la mise à l’épuisette, il est alors possible de décélérer quelque peu.

Quel matériel posséder pour pêcher le lieu jaune à la traine lourde ? ° Il s’agit d’une pêche rustique qui se pratique sans canne, vous aurez alors besoin de plusieurs équipements, à savoir : - un émerillon pater-noster ou un triangle de traine - un avançon de plusieurs mètres - un plomb entre 600 g et 2 kgs (selon la profondeur et le courant) - un leurre : aiguillon en caoutchouc ou raglou pour les plus connus - une grosse bobine de nylon - une épuisette à grosses mailles � Quelle est la technique pour pêcher le lieu jaune à la traine lourde °Lancez votre leurre à l’eau et laissez partir le bas de ligne au gré du courant et de l’avancée du bateau. Jetez le plomb et gardez contact en tenant le corps de ligne. Descendez la ligne jusqu’à sentir le fond. A la touche, la ligne étant lourde et le fil coupant, prenez garde à ne pas vous blesser il est conseillé de porter des gants et remontez le poisson de façon continue, sans à-coups. �

LES PALANGRES montages et poses � Les palangres sont des engins de pêche utilisés depuis la nuit des temps. Ce sont des lignes dormantes, à hameçons uniques ou multiples, montés en dérivation sur une ligne maîtresse qui peut aller, pour les modèles professionnels, jusqu’à une centaine de kilomètres. � La législation actuelle autorise 60 hameçons (en deux palangres de 30 hameçons) mais une vingtaine d’hameçons bien posés permettent des pêches fructueuses et régulières. � Les pêcheurs qui utilisent des montages fins retrouvent les sensations que leur apportent les pêches à la ligne qu’ils pratiquent habituellement.

LES MONTAGES � Les lignes maîtresses sont aujourd’hui constituées en monofilament PERLON de 120 à 150/100 e de diamètre pour le bar, la daurade ou le merlu. Pour les palangres de fond à congres ou à raies, on utilise également de plus en plus le monofilament (200 à 250/100 e), moins sensible au courant, plus léger et plus raide que les tresses, qui, en outre, s’emmêlent plus facilement. � L’efficacité du montage repose sur la liaison ligne maîtresse-avançon qui doit être très fluide et qui aujourd’hui emprunte aux palangres espagnoles le système de liaison par émerillon entre deux ligatures, simple et très efficace pour éviter les emmêlages. ° Les avançons font appel à des monofilaments de nouvelle génération (SIGLON – TEFLON) de 40/100 e à 50/100 e pour le bar et la daurade et à des perlons de 140à 160/100 e pour le congre. Les hameçons sont en règle générale des octopus 2/0 à 4/0 pour le bar et la daurade et 7/0 à 8/0 pour le congre. �

� Palangre verticale: �Système simple composé d’une ligne maîtresse d’une vingtaine de mètres (ou plus en fonction de la profondeur) munie de 3 à 5 avançons de 1 m environ, espacés de 3 à 5 mètres. Cette configuration est satisfaisante pour les bars et les daurades grises ou roses.

Palangre verticale (montage gégé)

Traînard sur le fond: Ce système est bien adapté à la pêche aux daurades royales, poissons chipoteurs par excellence. Le traînard, très long (20 ml. comporte deux ou trois empiles qui coulissent sur le bas de ligne et se bloquent sur une perle en fin de course. La daurade peut donc engamer sans ressentir de résistance. Nous conseillons de choisir pour cette pêche des hameçons au carbone à palette n° 1à 3/0, très piquants et très légers, qui offrent la : moindre résistance à l’aspiration.

Palangre tournante: � La maîtresse est immergée à une brasse et demie environ au-dessous de la surface. Une bouée lestée en fin de palangre permet aux bateaux de passer sur la maîtresse sans la couper. Pour les palangres composées d’une dizaine d’hameçons et plus, il faut prévoir des flotteurs intercalaires piqués tous les quatre hameçons pour maintenir la maîtresse parallèle à la surface. Il faut également disposer d’une zone d’évitage suffisante, vierge de tout engin de pêche, la palangre s’orientant dans le sens du courant et tournant avec la marée. C’est un bon système pour le bar et le lieu. Les appâts peuvent être remplacés par des leurres de type virgule dès que le courant dépasse 2 nœuds.

Palangre pélagique flottante �C’est le système professionnel des palangres à bar. Pour la plaisance, une quinzaine d’hameçons suffisent par engin. Les flotteurs intercalaires sont simplement piqués tous les quatre hameçons. La palangre est tendue entre deux orins de mouillage. �

Palangre pélagique de fond: �Dérivée de la palangre à merlu espagnole, cette pose convient bien à la pêche aux lieus et aux daurades grises et roses en grande profondeur (30 m et plus). La ligne mère est fixée à une ou deux brasses au-dessus du mouillage et une bouée centrale piquée à un hameçon la décolle du fond.

Palangre de fond: �Raie, turbot, congre, julienne, daurade, bar. Elle est posée sur le sable ou sur la roche; pour ce dernier usage, ligne maîtresse et avançons doivent être de fort échantillonnage. C’est la palangre classique par excellence.

Palangre de fond

BIGOUDENE OU BAHOT

Montage bigoudéne Yann

Montage gégé

La pêche à la canne � Le maitre mot doit être légèreté, pour nous permettre de prospecter tout le long de la journée Suivant les lieux de pêche la longueur de la canne va varier En bateau de 1. 80 à 2. 10 m À pied dans l'eau (wader par exemple) même chose 1. 80 à 2. 10 Du bord 2. 10 à 2. 40 pour gagner quelques mettre de lancer D’un enrochement 2. 40 à 3 m afin de pouvoir sortir notre prise en toute sécurité En plage 2. 70 à 3 m pour pouvoir lancer le plus loin possible Toutes les cannes devront avoir un point en commun Une action de pointe afin d'imprégner au leurre aune action avec un minimum de mouvement Le moulinet quant à lui sera aussi le plus léger possible, la seule contrainte est d'avoir un frein régulier, une taille 2500 sera parfaite pour le loup, lorsqu'un loup vous sortira 10 m de fil ça sera le bout du monde, pour les liches et autres bonites, un 4500 sera de mise avec un frein irréprochable Nous utiliserons de la tresse sont diamètre sera en fonction du poisson recher bien sûr, pour une liche on n’utilisera pas le même diamètre que pour le loup Pourquoi la tresse par rapport au nylon, tout d'abord à cause de l'élasticité, les nylons ont en moyenne 7% d'élasticité, on va prendre un exemple on lance à 100 m, il faudra utiliser une force nécessaire pour compenser les 7 m que va absorber le nylon alors qu'avec de la tresse a 0% d'élasticité la moindre vibration sera retransmise en directe à notre leurre À même diamètre la tresse est beaucoup plus résistante que le nylon par contre à l'abrasion la tresse se place en dernière position, il faudra donc compléter notre corps de ligne en tresse par un bas de ligne en nylon ou encore mieux en fluorocarbone qui je le rappel est beaucoup plus résistant à l'abrasion que le nylon.

Pêche à soutenir (palangrotte) Le terme désigne l'ensemble des techniques de pêche à l'appât qui se � pratique en mode actif avec la canne à la main pendant tout le déroulement de l'action de pêche. C'est une pêche de fond sur des montages plombés. Les montages et les appâts diffèrent assez peu de ceux qui sont utilisés en pêche à la calée, notamment pour les techniques bateau. C'est le fait d'avoir la canne en main ou posée sur un support qui différencie les techniques. À partir du moment où la canne est fixée sur un support en attendant la touche, il s'agit d'une technique de pêche à la calée. La pêche à soutenir se pratique par définition avec la canne à la main tout au long de l'action de pêche. En pêche du bord, la pêche à la pelote fait partie des techniques de pêche à soutenir : L'appât évolue près du fond, soutenu en direct par la canne. En bateau, la pêche de roche, la pêche des pageots en dérive et la pêche à la pierre sont des techniques de pêche à soutenir bateau.

Montage palangrotte

Montage de François �Montage dorade �Montage dandine

pêche en surfcasting Par définition, le surfcasting est une technique de pêche en plage aux appâts naturels qui consiste à lancer vers le large une ligne plombée présentant un ou plusieurs hameçons eschés posés sur le fond en attendant la touche. Dans l’attente d’une prise, les cannes sont disposées sur des piques ou des trépieds. C’est une technique l’on pratique en général en poste avec plusieurs cannes. Variante du surfcasting, la pêche à la calée repose sur les mêmes principes à la différence près qu’elle se pratique depuis les rochers ou les infrastructures artificielles du bord de mer comme les zones d’enrochements naturels, les digues, les quais. Le matériel, les montages, les appâts et les poissons visés sont identiques. C’est la forme de pêche la plus pratiquée en bordure de la Méditerranée. Pour les pêches en plage, on distingue deux modes principaux de surfcasting : Le surf lourd et le surf léger. Le premier utilise des plombées massives pour pêcher à grande distance ou pour tenir le fond par gros temps et sur les zones soumises à de forts courants. Pour propulser des plombs de 150 à 200 grammes, on utilise des cannes puissantes en 3 brins et dont la taille varie de 4 m à 5 m selon les modèles. C’est plutôt en bordure de l’océan que l’on pêchera sur ce registre de puissance. La puissance des vagues et des courants impose l’emploi d’un matériel lourd et puissant capable d’envoyer des plombées conséquentes pour tenir le fond.

� Le matériel � Les cannes et moulinets En surf casting, on utilise des cannes spécifiques d'assez grandes longueurs, en général entre 4 et 5 mètres, voire plus. Elles sont relativement puissantes par rapport aux poissons recherchés, entre 80 et 200 grammes de puissance de lancer. Tout en étant assez puissantes, elles doivent pouvoir être suffisamment sensibles afin de transmettre les moindres touches par l'intermédiaire du scion, même à grandes distances. Les moulinets sont également conçus pour cette discipline. Ils possèdent de grosses bobines profilées pour laisser s'échapper le fil sans aucune retenue. Ils contiennent d'assez grandes quantités de fil et ont une récupération élevée du fait de la circonférence de leurs bobines. Les fils On utilisera des fils en Nylon de diamètres relativement fins entre 24 et 30/100 e pour faciliter les distances de lancer. Afin de ne pas casser au moment du lancer, on placera 7 à 8 mètres de fil plus solide, juste avant le bas de ligne, d'un diamètre bien supérieur si c'est du Nylon ou assez fin et très résistant si c'est de la tresse. En surf casting, le bas de ligne est souvent plus fin que le corps de ligne, surtout en Méditerranée lorsque la mer est calme et les eaux cristallines. En revanche, lorsque la mer est agitée et que les eaux sont fortement brassées, il est conseillé d'augmenter le diamètre du bas de ligne, des avançons et du traînard. Les hameçons seront choisis en fonction des appâts utilisés et des poissons recherchés. Avec des vers marins ils seront plutôt fins de fer et à longues tiges, cette dernière pouvant être pourvue de minuscules ardillons afin d'empêcher le ver de s'écraser sur la hampe. En revanche, si l'on pêche la daurade royale, il faudra choisir des hameçons forts de fer afin qu'ils ne soient pas broyés par ses mâchoires et dents surpuissantes.

Montage pêche calée

Pêche au BULDO � Le lancer léger aux leurres en mer est une alternative au Surfcasting dans certains endroits rocheux. C'est un type de pêche foncièrement différent du Surfcasting qui est assez statique, en ce sens que ce sont des phases de lancer / ramener qui feront évoluer le leurre. � � Le montage basé sur un lancer lointain (poids important) mais avec la nécessité de conserver une maniabilité performante (flotteur nécessaire) trouve un compromis astucieux avec le Buldo. En effet le Buldo est une capsule de plexiglas dont le poids est contrôlé par la quantité d'eau remplissant le Buldo. De fait le Buldo fait office de plomb car son poids est réel, mais étant composé d'eau, il se comporte également comme un flotteur, ce qui permet de faire évoluer le leurre avec dextérité. Il existe aussi le Bulrag qui est un type de Buldo moins fra Astuces Pêche du soir, commencer par des leurres de couleur rouge. Si pas de touche, changer par un leurre d’une autre couleur. Les poissons mordent beaucoup mieux au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Les poissons sont, plus souvent qu’on ne le pense, tout près du bord, derrière les algues et les rochers. Il est donc préférable de rester en retrait (donc de ne pas entrer dans l’eau !), de ne pas faire de bruit et d’éviter les vêtements trop voyants.

Types de Buldos ovoïdes et sphériques

Montage buldo Un autre montage est possible quoique moins usité : La ligne principale ou corps de ligne de 35/100. Un bas de ligne de 30/100 ou 35/100 relié par un émerillon au corps de ligne et en final par une autre émerillon au Buldo. Deux empiles de 30/100 en derivation attachées au bas de ligne par des émerillons. Un leurre accroché à chaque empile Pour des soucis de maniabilité du leurre, le montage utilsé restera sobre, voire simpliste. Les élément principaux sont : La ligne principale ou corps de ligne de 35/100. Un Buldo relié par deux émerillons. L'un à la ligne principale, l'autre au bas de ligne (qui se résume ici à une seule empile) Une seule empile en série, ou trainard de 30/100. Le leurre attaché au bout de l'empile par un noeud ou un quatrième émerillon

Le mot de la fin Le poisson c’est bien mais point trop n ’en faut si l’on veut pécher longtemps Bonne pêche à tous et si vous n’avez pas tout retenu, vous retrouverez le contenu de cet atelier sur notre site internet: appplbk@pecheurs-plaisanciers-plbk. fr Pour de plus amples informations vous pouvez aussi contacter: Gérard Gourdet au 06 78 77 38 48