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A Saint-Rémy Lès-Chevreuse Cliquez à chaque vue Au domaine de Coubertin

A Saint-Rémy Lès-Chevreuse Cliquez à chaque vue Au domaine de Coubertin

Le blason de la famille Fredy de Coubertin Le château de la famille Fredy

Le blason de la famille Fredy de Coubertin Le château de la famille Fredy de Coubertin a été construit au XVIIe sur un domaine qui lui appartenait depuis la Renaissance. En effet, dans les notes publiées par Louis de Coubertin, père de Pierre - Pierre qui fut le créateur des Jeux Olympiques modernes - on voit apparaître un Pierre de Fredy, sieur de la Motte, originaire de Rome, chambellan de Louis XI, et anobli par ce roi en 1477. Son blason porte 9 coquilles d’or de l’ordre de St-Michel. Jean de Fredy (1518 -1598), petit fils de ce Pierre nouvellement anobli, est un riche marchand d’épices. Il achète en 1577 soit un siècle plus tard - la seigneurie de Coubertin, avec sa verrerie, située à Saint. Rémy-lès-Chevreuse. Probablement, un manoir existait alors qui fut détruit à la demande de François de Fredy (16681742). Ce dernier est un officier de marine qui s’est enrichi grâce au négoce avec la Compagnie des Indes. Il demande la construction d’un château au milieu d’un parc de 29 hectares. Il fait aménager un jardin à la française. Les anciens bâtiments servent de logis au régisseur et au personnel. La verrerie n’existe plus. 2

Les dépendances du château la maison du régisseur et le vieux pigeonnier Les dépendances

Les dépendances du château la maison du régisseur et le vieux pigeonnier Les dépendances du château ont toutes leur utilité. Elles sont devenues logements des maîtres ou les ateliers. 3

Toutes les dépendances du château de Coubertin datent du XVIe siècle à l’exception d’un

Toutes les dépendances du château de Coubertin datent du XVIe siècle à l’exception d’un bâtiment – ci-dessous – construit en 1959 : c’est le dortoir des élèves apprentis des Compagnons du Devoir du Tour de France, futurs compagnons et peut être futurs maîtres. Quelques gargouilles ou chimères de l’ancien château surveillent les jeunes élèves et leurs maîtres. 4

Le parc de 29 hectares possède une variété d’arbres dont les plus anciens ont

Le parc de 29 hectares possède une variété d’arbres dont les plus anciens ont plus de 300 ans. Une glacière, qui ne sert plus depuis de nombreuses années, rappelle les temps jadis où François (de) Fredy de Coubertin recevait et offrait des sorbets à ses invités. Le visiteur du jardin des bronzes n’a pas le loisir de se promener à travers les 29 hectares. Il est là pour admirer les sculptures en plein air et pour écouter les explications détaillées de la conservatrice du musée et « docteur en histoire » : le génie des sculpteurs et des métalliers ou fondeurs de bronze. Les « Bronzes » installés ici et là ont été réalisés dans l’atelier de fonderie de la Fondation Coubertin. 5

Pas de nom de la sculpture, pas de nom du sculpteur sur cet apollon

Pas de nom de la sculpture, pas de nom du sculpteur sur cet apollon et cette divinité. Sans doute, faut-il attribuer ces deux statues à Joseph Bernard. A l’entrée du château, quelques bronzes de différents artistes reçoivent le visiteur. Ils sont nus ou vêtus, représentant des divinités ou bien un symbole. Quelques sculptures ont perdu, à leur pied, leur légende. 6

Ensemble, ils créent en 1950 l’Association pour le développement du Compagnonnage rural qui prend

Ensemble, ils créent en 1950 l’Association pour le développement du Compagnonnage rural qui prend le nom 23 ans plus tard de « Fondation Coubertin » . Yvonne de Coubertin donne son domaine (le château, les dépendances et le parc de 29 hectares) pour recevoir les élèves apprentis et pour l’aménagement d’un musée. La principale mission de la Fondation Coubertin est la formation aux métiers manuels dans le domaine de la menuiserie, ferronnerie d’art, taille de pierre et fonderie en faveur d’une trentaine de boursiers. L’enseignement dure 11 mois. Jean Bernard donne les 1500 dessins de son père ainsi que toutes sculptures qui sont installées dans le potager. Jean Bernard (1908 -1994) est le fils du célèbre sculpteur Joseph Bernard (1866 -1931). Il devient sculpteur à son tour et côtoie bien évidemment le monde des Arts et tous les corps de métiers qui travaillent avec les sculpteurs, notamment les mouleurs et les fondeurs. Le domaine de Coubertin n’appartient plus à l’illustre famille de Coubertin depuis 1974. Bon peintre également, il illustre le Grand Evangile de St-Jean, travail de 8 années. C’est alors qu’il est remarqué par le secrétaire de la Cayenne des Compagnons tailleurs de pierre du Devoir de Bordeaux. Jean Bernard sent qu’il a un rôle à jouer pour les jeunes et talentueux sculpteurs et il fonde l’Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France. Il lance aussi le grand projet de l’encyclopédie des métiers. Il devient également écrivain. En 1949, Yvonne de Coubertin (1893 -1974) et sa sœur Marie-Marcelle sont les héritières du domaine. Elles sont les nièces de Pierre de Coubertin, le célèbre personnage des nouveaux Jeux Olympiques. A cette époque, Yvonne de Coubertin côtoie de nombreuses personnalités du monde des Arts et des Lettres. Depuis quelques années, elle soutient le parcours universitaire des jeunes filles issues de familles modestes et se passionne pour le principe des universités ouvrières dont son oncle Pierre avait été l’un des fervents défenseurs. C’est alors qu’elle rencontre, en 1949, Jean Bernard. 7 En 1949, Jean Bernard est alors à la recherche d’un immeuble pour la création d’une Maison de Compagnons à Paris et il fait alors la connaissance d’Yvonne de Coubertin qui désire, elle aussi, fonder une université ouvrière.

L’ancien verger du domaine de Coubertin qui domine toute la vallée de Chevreuse est

L’ancien verger du domaine de Coubertin qui domine toute la vallée de Chevreuse est transformé par l’architecte Robert Auzelle en musée. Autour d’un canal central reliant plusieurs petits bassins d’eau et des terrasses qui se succèdent, les œuvres de Joseph Bernard, d’Antoine Bourdelle, de Robert Wlérick, de Jean Carton, de karel et de bien d’autres attendent le visiteur attentif et admirateur. Ce musée en plein air communique avec le parc qui lui aussi abrite quelques sculptures sous les arbres centenaires. Au loin, l’espace entre l’orangerie et la serre est occupé par d’autres œuvres, parfois surprenantes, réalisées par des artistes contemporains. Près d’une porte de sortie, non loin du pigeonnier, se trouve le l’immense Centaure souffrant, œuvre d’Antoine Bourdelle. 8

Sa première commande publique provient de sa ville natale – Vienne – pour laquelle

Sa première commande publique provient de sa ville natale – Vienne – pour laquelle il réalise un monument commémoratif dédié à Michel Servet (théologien protestant et médecin du XVIe s). Cette grande composition est inaugurée en 1911. Mais il s’essaye aussi aux œuvres « modelées » , c’est-à-dire le travail de l’argile ou du plâtre, œuvres destinées à la fonte, comme la « Jeune fille à la cruche ou la Femme à l’enfant. Joseph Bernard, père de Jean Bernard, est lui-même fils de modeste tailleur de pierre. Ayant obtenu une bourse pour apprendre tous les mystères de la sculpture, il entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon en 1881 puis celle de Paris en 1887. A cette époque, Rodin – qui se différencie des sculpteurs « académiques » - l’influence beaucoup. Il travaille pour lui pendant plusieurs années puis il retourne à son atelier, effectuant la taille directe et non le modelage. 9

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Cette frise réinterprète le thème du thiase (danse des bacchantes) comme prétexte à la

Cette frise réinterprète le thème du thiase (danse des bacchantes) comme prétexte à la représentation du mouvement et du rythme, deux caractéristiques importantes dans le travail de l’artiste. Par une composition qui alterne entre groupes de personnages mobiles et immobiles et entre surfaces lisses et texturées, Joseph Bernard y construit un rythme musical. Si Joseph Bernard admirait Rodin, il s’en inspire mais ne travaille pas pour lui. Il sculpte en 1913 un bas-relief de marbre « la frise de la danse » , repris par la suite en ciment et en bronze (le coulage du bronze et du ciment). Mais il est alors frappé d’une congestion cérébrale qui le laisse hémiplégique. Il n’a plus la force de tailler le marbre mais peut recommencer à dessiner et à modeler (argile ou plâtre). Aujourd’hui, ses sculptures se vendent un prix d’or. Son fils unique Jean lègue ses 1500 dessins et ses sculptures à la Fondation Coubertin, Yvonne de Coubertin ayant donné son grand domaine. Les statues sont déposées alors dans le potager, en attendant une réorganisation du jardin et du parc. Le bronze 11

En 1921, Joseph Bernard s’installe à Boulogne et fait construire par Charles Plumet un

En 1921, Joseph Bernard s’installe à Boulogne et fait construire par Charles Plumet un vaste atelier dans le jardin de sa maison. A partir de cette date, il travaille des frises de la danse, notamment pour le collectionneur et décorateur Ruhlmann. Il devient également l’illustrateur des poèmes de Paul Valéry ( « L’Ame et la Danse » ). A partir des années 1920, Bernard, Bourdelle, Maillol sont les sculpteurs les plus prisés de la période postrodinienne *. Il meurt brutalement en 1931. * Rodinienne = Rodin 12

Le jeune Antoine, natif de Montauban, a un nom qui prête à sourire :

Le jeune Antoine, natif de Montauban, a un nom qui prête à sourire : « Bordelle » . Il y rajoute un u entre le o et le r. Son père est ébéniste d’art. C’est le premier qui influence ce jeune prodige car il le prend comme aide dans son atelier. Antoine n’a pas 13 ans ! Lorsque ce dernier obtient une bourse, il part à Toulouse puis à Paris parfaire une formation de sculpteur aux Beaux-Arts. Il a pour maitre Falguière. Puis il se met à son compte, travaillant pour Goupil et Cie et pour Théo Van Gogh, le frère de Vincent. En 1893, il travaille pour Rodin, exécutant en marbre ou en pierre les modelages du grand maître. Mais celle qu’il admire le plus, c’est Camille Claudel pour laquelle il écrit des vers : « cette chair de cristal……. » . En 1908, il quitte Rodin. En 1910, il travaille pour la décoration intérieure et extérieure du Théâtre des Champs-Elysées de l’avenue Montaigne. Puis il enseigne à l’Académie de la Grande Chaumière. Il meurt épuisé et repose aujourd’hui au cimetière du Montparnasse à Paris. 13

Robert Wlérick est également un méridional de Mont-de-Marsan. Son père. est ébéniste aussi et

Robert Wlérick est également un méridional de Mont-de-Marsan. Son père. est ébéniste aussi et tient un magasin d’antiquités. Lui aussi part étudier à l’Ecole des Beaux -Arts de Toulouse jusqu’en 1904. Puis il s’installe à Paris. Il est attiré par les sculpteurs italiens du Quattrocento et les cours académiques ne lui conviennent plus : il a besoin comme Rodin, d’un modèle vivant devant lui. 14

En 1937, il réalise des plâtres d’après un modèle qui pose pour lui. Il

En 1937, il réalise des plâtres d’après un modèle qui pose pour lui. Il a l’intention de faire une œuvre de 5 m de haut, une jeune femme, symbole de la France. Sa « Rolande » , du prénom de son modèle, varie de la statuette à la taille normale et n’atteindra jamais les 5 m prévus. Photos de Cath Toute sculpture en bronze est signée, numérotée (pas plus de 12), répertoriée et comporte le blason de l’atelier de fonderie. 15

En 1919, il enseigne à l’Ecole des arts appliqués à l’industrie puis 10 ans

En 1919, il enseigne à l’Ecole des arts appliqués à l’industrie puis 10 ans plus tard, il remplace Antoine Bourdelle à l’Académie de la Grande Chaumière. Il participe, avec Antoine Bourdelle, Charles Despiau et Aristide Maillol à la création du Salon des Tuileries. Pendant la guerre 39 -45, les peintres et sculpteurs qui ne voulaient pas travailler pour les Allemands n’ont plus de commande. Il délaisse la sculpture, dessine et peint mais cela ne suffit pas à sa subsistance. Il meurt en 1944 de maladie mais aussi de privation. 16

Jean Carton entre dans une école d’ébénisterie dès l’âge de 12 ans. Son professeur

Jean Carton entre dans une école d’ébénisterie dès l’âge de 12 ans. Son professeur est alors le sculpteur Robert Wlérick qui, remarquant les dons de ce jeune élève, fait pression sur son père pour qu’il s’exerce à la sculpture. Il entre donc à l’Ecole des Beaux Arts de Paris. Il participe à de nombreuses expositions à l’étranger, en Europe et au Canada où il est connu. Après la guerre 39 -45, il séjourne à Alger et continue à voyager en Afrique du Nord. Habib Bourguiba lui demande un portrait (buste en bronze). L’Etat lui achète « les Jumelles » qui, aujourd’hui, embellissent les jardins du Palais de l’Elysée. 17

Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 18

Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 18

Il épouse une Carbonnaise et préfère vivre dans ses Pyrénées. André Abbal est fils

Il épouse une Carbonnaise et préfère vivre dans ses Pyrénées. André Abbal est fils et petit-fils de tailleurs de pierre. Il étudie à l’école supérieure des Beaux-Arts de Toulouse puis est admis à celle de Paris. Il a comme professeur de sculpture Alexandre Falguière. Il devient « tailleur de pierre » . A partir de 1920, il est sollicité pour réaliser plusieurs monuments aux morts. Il possède une belle propriété à Carbonne et demande à être enterré auprès de ses sculptures installées par ci, par là dans son parc. Aujourd’hui, son jardin se visite comme celui de la Fondation Coubertin. 19

A 14 ans, ce jeune Barcelonais, entre chez un sculpteur et il apprend alors

A 14 ans, ce jeune Barcelonais, entre chez un sculpteur et il apprend alors les moulages et la taille de la pierre. Deux ans plus tard, il entre à l’école des Beaux. Arts de Llotja. En 1900, il s’installe comme artiste sculpteur à Barcelone et côtoie les artistes du café Els Quatre Gats dont Pablo Picasso. Il obtient une bourse pour étudier à Paris (1903). Puis à partir de 1929, il commence à réaliser des sculptures avec des feuilles puis des plaques de fer. En 1930, il exécute de portrait de Gréta Garbo, ce lui vaut une grande popularité. Il est proche du mouvement cubiste. Il y retrouve alors Picasso, Casagemas déjà installés à Paris et fait connaissance de Max Jacob. Il découvre aussi Rodin qui pourtant n’a guère de relation avec les jeunes sculpteurs étrangers. Mais il retourne bien vite en Espagne tout en exposant dans les divers salons parisiens. Dès 1923, il applique l’idée de la « forme en creux » , allègement de la matière pour exprimer le mouvement dans l’espace. 20

Karel-Zlin est un peintre, sculpteur et écrivain Tchèque, naturalisé français. De 1957 à 1963,

Karel-Zlin est un peintre, sculpteur et écrivain Tchèque, naturalisé français. De 1957 à 1963, il entreprend des études à l’Académie des Beaux-Arts de Prague. En 1976, il quitte Prague pour la France mais séjourne aussi à la Villa Médicis à Rome. Son goût oscille entre le Baroque, le Classicisme et l’Antiquité avec toute sa mythologie grecque et romaine. En 1981, il adopte la nationalité française. En 2006, il publie à Paris son livre : « dans les yeux de la Gorgone » . Il expose ses œuvres aussi bien à Paris, qu’à Prague ou Rome. 21

Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 22

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Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 23

Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 23

On ne parle plus, dans le langage de l’Art, de « sculpture » mais

On ne parle plus, dans le langage de l’Art, de « sculpture » mais « d’installation » Aucun nom d’artiste mentionné, aucune signature. 24

Si Auguste Rodin a son musée à la villa des Brillants de Meudon, Antoine

Si Auguste Rodin a son musée à la villa des Brillants de Meudon, Antoine Bourdelle a le sien à Paris, tout comme Aristide Maillol. 25

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La technique de fonte du bronze « à cire perdue » Le « patineur

La technique de fonte du bronze « à cire perdue » Le « patineur » (patine) a déposé son sceau, son chalumeau et va s’employer à restaurer le bronze d’Antoine Bourdelle. La cire initialement badigeonnée s’est altérée à certains endroits. Le bronze est un alliage de cuivre et d’étain. Chaque « métallier » compose ses proportions et cet alliage - depuis 3000 ans - reste toujours leur secret. Pour réaliser un objet ou une sculpture en bronze, le métallier utilise la technique de la « cire perdue » . Mais avant, il y a tout un travail préparatoire du sculpteur : Après le dessin, souvent en plusieurs dimensions, l’artiste crée sa sculpture ou composition en argile, en plâtre ou en plastiline (sorte de pâte à modeler qui durcit avec le temps, utilisée de nos jours). Ce travail d’élaboration, avec de nombreuses reprises, est déjà assez difficile et long. Il dure parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La première étape consiste à réaliser une prise d’empreinte de la sculpture désirée, souvent en plusieurs parties lorsque la composition est importante (la tête, les bras, le corps, les jambes). C’est le « moulage à creux perdu » . 28

La technique de fonte du bronze « à cire perdue » (suite) Toujours à

La technique de fonte du bronze « à cire perdue » (suite) Toujours à partir du plâtre original (ou argile ou plastiline), un second moule est réalisé en élastomère, produit de synthèse en silicone présentant des propriétés élastiques (comme les gants médicaux, les pneus, les gros élastiques). Cette étape est appelée « le moule estampé sous chape » . Lors du démoulage, il peut se déformer mais reprendra immédiatement sa forme originelle. C’est dans ce moule qu’est appliquée la cire liquide. Pour des sculptures de grandes dimensions, il est nécessaire d’obtenir un bronze creux, sinon il est trop lourd. Par conséquent, il est nécessaire de placer dans la cire un noyau en matière réfractaire (terre ou plâtre). Il faut également placer au bon endroit des bâtonnets de cire qui jouent ensuite un rôle : • Les « jets » permettent de couler le bronze dans le moule, • Les « évents » servent à évacuer l’air et les gaz qui obligatoirement se logent dans le creux, • Les « égouts » , beaucoup plus larges, qui permettent l’évacuation de la cire perdue. Une autre technique est le « moule de potée » créé autour de l’épreuve en cire, toujours en matière réfractaire (argile, plâtre ou plastiline). Ce moule de potée contenant l’épreuve de cire est ensuite mis au four à une température de 200 à 300°c. La cire fond alors en laissant un espace vide qui sera occupé ensuite par le bronze liquide. Un second passage sans la cire est obligatoire à une température de 600°c pour cuire le « moule de potée » . On coule ensuite à l’intérieur le bronze en fusion qui atteint à ce moment-là 1 100°c. Une fois refroidi, le bronze est sorti de son « moule de potée » au moyen de maillet ou de ciseaux. Le moule de potée est alors détruit. Ensuite, l’œuvre passe entre les mains de plusieurs artisans d’art : • Le soudeur assemble et soude les différentes parties de l’œuvre (notamment pour les grandes sculptures), • L’ébarbeur est chargé de débarrasser l’œuvre de tous les excédents de métal : bavures, jets de colle, évents, égouts. • Le ciseleur remédie aux imperfections en ponçant tout doucement, • Le patineur se charge de colorer l’œuvre car le bronze est jaune/doré, souvent très terne. Cette patine change la couleur en vert grâce à un processus d’oxydation de la surface du métal, obtenue à l’aide d’acides. Un peu plus tard, le patineur badigeonne la sculpture d’un revêtement protecteur (vernis ou cire). Pour créer une sculpture en bronze, il faut alors 6 corps de métiers différents. C’est la raison pour laquelle les bronzes importants ne peuvent qu’appartenir aux mécènes très riches ou aux musées. Auguste Rodin ne travaillait que le plâtre. A ses élèves les plus doués, ou ses sculpteurs qu’il rémunérait, de reprendre la composition en plâtre pour la sculpter sur bloc de marbre ou de pierre plus tendre. Ils copiaient l’œuvre. Parfois, ils l’embellissaient mais leurs noms n’apparaissent à aucun moment. La sculpture était toujours signée « A. Rodin » . 29 29

Probablement que cette composition avait été acquise du temps où la famille Coubertin demeurait

Probablement que cette composition avait été acquise du temps où la famille Coubertin demeurait au château. 30

A l’entrée du château, une immense composition que Joseph Bernard avait réalisé pour la

A l’entrée du château, une immense composition que Joseph Bernard avait réalisé pour la ville de Vienne (Département de l’Isère - France) : un monument commémoratif dédié à Michel Servet (théologien protestant et médecin du XVIe s). L’apprentissage Les apprentis de la Fondation Coubertin vont faire leur « tour de France » après leurs 11 mois de formation. Ils sont admis chez des anciens « compagnons » ou des « maîtres » sculpteurs revenus dans leur région. Ces apprentis doivent obligatoi-rement réaliser une « œuvre » . Si elle est acceptée par les Compagnons et Maîtres, selon un rituel, l’apprenti devient un « compagnon » . Il faut compter au moins 6 ans d’apprentissage. Quelques « compagnons » deviennent « professeurs ou maîtres » et à leur tour enseigneront aux apprentis. 31

Texte de Cath ou L’oiseau de feu Photos de Cath et de son ami

Texte de Cath ou L’oiseau de feu Photos de Cath et de son ami Jean-Charles, à l’exception des portraits des fondateurs et sculpteurs (photos prises sur le net) L’amant de Gabriel Yared 32

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Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice : Cath ou l’Oiseau de Feu Pour voir ou revoir ses diaporamas, vous avez deux possibilités : Cliquez sur le site canadien de Léo : http: //www. imagileonation. com/oiseau-de-feu. ws Ou bien allez sur Google et écrivez : Oiseau de Feu – Léo Dans les deux cas, vous devez enregistrer le diaporama pour pouvoir le visionner. Ou bien, cliquez sur son propre site : http: //www. chez-cath. fr/