Cliquez chaque vue Paris est vide Paris est
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Paris est vide, Paris est mort ! Pas de train, pas de métro, pas de bus, pas de voiture. Les commerces, les bureaux et les administrations sont fermés. Seuls, les hôpitaux et les pharmacies montrent de l’effervescence. Les ambulanciers et les pompiers transportent en courant les mourants. Le coronavirus est là. Il se cache. Il attrape sa proie. Il l’étouffe. Le Parisien masqué sort seul pensif et à petit pas ou bien file à toute vitesse, espérant laisser le virus derrière lui. Fini la poignée de main, le geste amical, la bise ! Désormais, il faut qu’il se munisse de gants, d’accessoires pour appuyer sur les boutons des ascenseurs ou ouvrir les portes sans les toucher. Le Parisien est effrayé de vivre dans ce climat aseptisé par les distances de sécurité. 1
Fini l’amour physique si on est seul, fini la drague ! Les bars, les restaurants et les boites de nuit, lieux de rencontre, restent fermés. Alors le Parisien se tourne vers internet et entame des relations à distance, inventant des nouveaux codes amoureux sans contact. Désormais, il ressemble à ces millions de hikikomori, ces Japonais qui vivent retranchés dans leur chambre, n’acceptant plus de lien avec l’extérieur sauf à travers l’écran de leur ordinateur ou de leur smartphone. Le Parisien s’organise : • Il commande ses courses sur le Net et elles sont livrées à sa porte. • S’il est étudiant, il a la possibilité de recevoir des cours de l’Université. • Il peut, parfois, accéder au télétravail s’il est bien équipé. • Il peut se faire soigner par téléconsultation. Nul ne peut mesurer les conséquences de cet isolement à long terme. Il affole les personnes âgées, il inquiète des familles entières, mais il va permettre aux philosophes, aux sociologues, aux psychiatres de réinventer une autre forme 2
La place déserte de la Concorde 3
La rue de Rivoli 4
Devant le musée des Gobelins 5
La place déserte de la Bastille 6
La Tour Eiffel Mais oui, je suis une girafe, M’a raconté la tour Eiffel, Et si ma tête est dans le ciel, C’est pour mieux brouter les nuages, Car ils me rendent éternelle. Mais j’ai quatre pieds bien assis Dans une courbe de la Seine. On ne s’ennuie pas à Paris : Les femmes, comme des phalènes, Les hommes, comme des fourmis, Glissent sans fin entre mes jambes Et les plus fous, les plus ingambes Montent et descendent le long De mon cou comme des frelons. La nuit, je lèche les étoiles. Et si l’on m’aperçoit de loin, C’est que très souvent, j’en avale Une sans avoir l’air de rien. Maurice Carême 7
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Solitude au Trocadéro 9
Le masque perdu 10
La Marianne muselée 11
La confection du masque et la joie d’être utile 12
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Le métro parisien Attention au Coronavirus ! 14
Vie isolée 15
Le Souffle d’un mot Il a suffi d’une seule parole. Le film de notre vie soudain s’est figé par un simple mot. Arrêt sur la dernière image, le présent est un passé révolu, Une bombe de silence vient de fixer sur un dessin l’illusion de nos jours. Un nouveau souffle de lumière révèle le décor de notre ville. Les acteurs sont gommés de la scène…. Pire, il n’y a jamais eu de spectateurs. Le soleil a perdu son cadran, les hommes le métronome. Chaque jour est toujours un dimanche sans fin qu’il va falloir nommer. Les routes inutiles s’éloignent à l’horizon. Au loin, un chat cherchant la chaleur, Au milieu de la rue s’étire, s’allonge et s’endort. Les rayons du soleil rassurant caressent son pelage. La nature en répit a repris ses droits. Les jardins revigorés reprennent des couleurs La bonne nouvelle a des parfums que les oiseaux diffusent d’arbre en arbre. Dans le ciel, les nuages ont pansé les lacérations des avions. La nature sourit, son masque à gaz est un pot de fleurs. Cependant des hommes en tenue de combat, Confinés et masqués, luttent en silence Auprès de ceux qui souffrent de maux. Chaque jour, chaque heure sont comptés Pour qu’un homme respire encore un peu François-Xavier Bonnet 16
A l’entrée d’un hôpital parisien 17
L’activité effrénée des soignants 18
La demande des soignants 19
Il travaille, Elle s’insurge, Il prie. 20
Défilé de mode à Paris 21
Devant les Galeries Lafayette, bd Hausmann 22
Sur le Pont de Birhakem Sur le Pont des Arts 23
Le sport parisien Dire que …. Dire que nous pensions être maîtres de tout ! Dire que nous croyions au règne de la Science ! Nous regardions le monde avec la suffisance du joueur arrogant dévoilant ses atouts. Rien ne pouvait frapper (ni dérouter surtout !) La patrie du savoir et de l’intelligence. Pasteur, Marie Curie…Ô génie de la France ! Mais l’excès de hauteur peut parfois rendre fou. L’hiver en s’éclipsant a planté cette année Dans le cœur du printemps sa flèche empoisonnée, Et l’incompréhension a détrôné l’orgueil. Des soldats désarmés usent leur énergie Pour que l’espoir enfin se substitue au deuil Et qu’éclosent en mai les bourgeons de la vie. Daniel Cuvilliez 24
Promenade à l’Hôtel de ville de Paris 25
Le vide devant l’Opéra Garnier Avenue de la Paix 26
Contrôle de la Police Parisienne 27
Contrôle de la Police Parisienne 28
Règlementation pendant l’épidémie 29
La patrouille 30
Contrôle de la Police Parisienne 31
Contemplation sur la Butte Montmartre Le Spleen de Paris Le cœur content, je suis monté sur la montagne D’où l’on peut contempler la ville en son ampleur Hôpital, lupanars, purgatoire, enfer, bagne, Où toute énormité fleurit comme une fleur. Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse, Que je n’allais pas là pour répandre un vain pleur ; Mais comme un vieux paillard d’une vieille maîtresse, Je voulais m’enivrer de l’énorme catin Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse. Que tu dormes encor dans les draps du matin, Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes Dans les voiles du soir passementés d’or fin, Je t’aime, ô capitale infâme ! Courtisanes Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs Que ne comprennent pas les vulgaires profanes. Charles Baudelaire (1821 -1867) 33
La Cathédrale Notre-Dame de Paris 33
Promenade à vélo rue de Rivoli 34
Le Louvre et sa pyramide 35
Avenue des Champs-Elysées 36
L’Arc de Triomphe 37
Le jour de la fête de la Victoire Le 8 mai 2020 Une commémoration « intime » 38
Le Paris vide de monde Place Beauvau (devant le Ministère de l’Intérieur) 39
Le Paris vide de monde 40
Le Paris vide de monde 41
Avenue Foch 42
Dans le 18 e arrondissement 43
Ils sont là pour servir les parisiens confinés 44
Ambulanciers Méd er ecin Ch s iens c a m Phar t e e ienn c a m phar s Infirmières et infirmiers Epiciers Facteurs e Livr s ur e h c Eboueurs Pompiers Pol icie Bén rs évo les 45
Vues sur les toits de Paris 46
La Seine a rencontré Paris, Qui est là toujours là dans la ville et qui pourtant sans cesse arrive et qui pourtant sans cesse s’en va C’est un fleuve répond un enfant un devineur de devinettes. Et puis l’œil brillant il ajoute et le fleuve s’appelle la Seine quand la ville s’appelle Paris et la Seine c’est comme une personne des fois elle court elle va très vite elle presse le pas quand tombe le soir des fois au printemps elle s’arrête et vous regarde comme un miroir. Et elle pleure si vous pleurez ou sourit pour vous consoler et toujours elle éclate de rire quand arrive le soleil d’été… Jacques Prévert La navigation s’est arrêtée La Seine avec ses mouettes et canards 47
Chanson de la Seine, Le Canal St-Martin déserté La Seine a de la chance Elle n’a pas de souci Elle se la coule douce Le jour comme la nuit Et elle sort de sa source Tout doucement, sans bruit… Sans sortir de son lit Et sans se faire de mousse, Elle s’en va vers la mer En passant par Paris. La Seine a de la chance Elle n’a pas de souci Et quand elle se promène Tout au long de ses quais Avec sa belle robe verte Et ses lumières dorées Notre-Dame jalouse, Immobile et sévère Du haut de toutes ses pierres La regarde de travers Mais la Seine s’en balance Elle n’a pas de souci Elle se la coule douce Le jour comme la nuit Et s’en va vers le Havre Et s’en va vers la mer En passant comme un rêve Au milieu des mystères Des misères de Paris Jacques Prévert (1900 -1977) 48
Fin Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice : Cath ou l’Oiseau de Feu Photos Elles proviennent du net et peuvent être retirées à la demande de leurs auteurs. Musique de film « The Spoon on the nose » par Jan A. P. Kaczmarek Diaporama hébergé sur les sites : www. imagileonation. com/oiseau-de-feu. ws www. chez-cath. fr/ www. chezjoeline. com Juin 2020 Osez transmettre votre impression ! merci
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