valuation et prise en compte de la fragilit
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Évaluation et prise en compte de la fragilité en ho pital de jour Une enquête sur les pratiques de l’Association pour la Promotion des Hôpitaux de Jour pour Personnes Agées J-M Michel (Colmar), L Volpe-Gillot (Paris), F Bonté (Paris), MH Coste (Lyon), D Strubel (Ni mes) 1 er congrès francophone "Fragilité des Personnes gées" Toulouse 18 avril 2013
Association pour la Promotion des Hôpitaux de Jour pour Personnes gées L’APHJPA fédère : - 194 hôpitaux de jour - activités MCO, SSR, mixte, gérontopsychiatrique - > 1800 places - > 40. 000 patients pris en charge chaque année - Un site : www. aphjpa. org - Un congrès annuel Vocation triple - Promotion de la place des Hd. J dans le tissu sanitaire - Organisation de formations à destination des professionnels intervenant en HDJ - Implication dans les projets de recherche clinique
L'HDJ : une interface dynamique entre la filière sanitaire gériatrique et la filière médico-sociale M. A. I. A. Consultations gériatriques, mémoire. . . Réseau gérontologique Hôpital de Jour Accueil de Jour CLIC, Pôles gérontologiques UCC M. C. O. S. S. R. Médecine gériatrique Urgences Unités mobiles de gériatrie Prestataires à domicile Associations IDE libéraux SSIAD Kiné… Médecin traitant Maisons de santé Médecins spécialistes
Prévention en Hôpital de Jour: comment communiquer ? Congrès APHJPA, Colmar 2004 Hôpital de Jour, lieu de prévention Approche gérontologique (stratégies préventives) • Prévention globale (retraite) Ex : programme " bien vieillir ", exercice physique, nutrition, alcool, tabac, sommeil, médicaments • Prévention ciblée sur un organe ou une fonction Ex : maladies cardio-vasculaires / AVC, D vasculaire, ostéoporose / risque fracturaire, tb marche - équilibre / chutes/ fracture, tb vésico-sphinctériens / incontinence, tb sensoriels / isolement, dépression, dépendance, … • Prévention ciblée sur l’autonomie, fragilités de la PA • Prévention prenant la PA dans sa globalité P. Bocquet Domaines de prévention : le point de vue du médecin libéral • • • Pathologies cardio-vasculaires Pathologies ostéo-articulaires Dénutrition Troubles de l’équilibre / Risque de chutes Altération des fonctions sup Prise en charge de la douleur Perte d’autonomie Poly-médication / poly-pathologie Incontinence Troubles sensoriels A. Lion
Le concept du sujet âgé fragile D. Strubel, Congrès APHJPA, 2004 Chutes 3 X plus fréquentes et fréquence des complications traumatiques et autres (Speechley Tinetti JAGS 1991) ● • Iatro-pathologie plus fréquente sous forme d’infections nosocomiales et de iatrogénie médicamenteuse (augmentation de la fraction libre des médicaments due à l’hypoalbuminémie) • Déclin fonctionnel plus rapide en cas de pathologie aiguë • Hospitalisations de durée plus longue avec un taux plus élevé de réhospitalisations (Winograd et al JAGS 1991), parfois inadaptées conduisant à des évolutions péjoratives par pathologies en cascade • Entrée en institution 9 X plus fréquente et mortalité 3 X plus fréquente dans une étude de suivi de population sur 5 ans (Rockwood et al Lancet 1999)
Le concept du sujet âgé fragile (Congrès APHJPA, 2004) Diagnostic: absence de consensus à ce sujet Élaboration d'échelles, toutes multidimentionnelles, certaines n'étant que des échelles fonctionnelles, d’autres n'étant adaptées qu’à une situation donnée (repérage des sujets âgés fragiles aux urgences. . . ) Critères de Speechley et Tinetti, comportant : • au moins 3 critères de fragilité (âge supérieur à 80 ans, dépression, sédentarité, baisse de la vision, traitement sédatif, troubles de l’équilibre et/ou de la marche, baisse de la force musculaire, incapacité des membres inf. ) • moins de 3 critères de « vigueur » (âge inférieur à 80 ans, pratique d’un exercice régulier, absence d’atteinte cognitive et bonne vision) Fried: élaboration d'un « phénotype de fragilité » défini par la présence d’au moins 3 des critères suivants : • baisse de poids de plus de 5 kg en un an • sensation subjective d’épuisement • baisse de la force des fléchisseurs de doigts • réduction de la vitesse de marche • faible niveau d’activité physique "Il paraît indispensable de construire un outil diagnostique opérationnel et validé dans différentes populations, notamment utilisable au cours de l’évaluation gériatrique"
L'hôpital de jour : un lieu privilégié pour le repérage, la prévention et le suivi de la fragilité ? Questionnaire : 3 volets - Typologie de la structure (MCO, SSR, mixte) et moyens dédiés (ergo, kiné, diététicien, psychologue, psychomotricien. . . ) - Les domaines de la fragilité systématiquement recherchés, les moyens utilisés, la prise en compte des critères de Fried - La place de l'hôpital de jour au sein de la filière Envoi par mailing aux HDJ de l’association : 45 réponses
90 questionnaires envoyés Taux de réponses: 50 % Répartition géographique et profil des HDJ ayant répondu
Temps dédié Psychologue 93 % Assistant social 82 % Ergothérapeute 78 % Kinésithérapeute 76 % Diététicien 69 % Psychomotricien 27 % Professeur d'activité physique adaptée 16 % Orthophoniste ? Repérage systématique dans les bilans Hd. J MCO 81 % Hd. J SSR 52 % Critères de Fried Perte de poids 71 % Vitesse de marche 60 % Sensation de fatigue 51 % Activité physique 49 % Diminution de la force musculaire 44 %
Domaines systématiquement évalués Troubles cognitifs, confusion, chutes, dépendance AVQ 100 % Dépression, entourage défaillant, troubles marche 98 % Troubles du comportement 93 % Déficiences sensoriels, dénutrition, polymédication 91 % Troubles sphinctériens 89 % Hospitalisations répétées, troubles déglutition, plaies chroniques 82 % Moyens d'évaluation utilisés Épreuves cognitives (repérage), recherche amaigrissement 100 % Analyse ordonnance, IADL-ADL 98 % Tests de marche et de l'équilibre 93 % Bilan biologique nutritionnel 87 % MNA, échelles dépression, échelles douleur 71 – 78 % Avis psychiatrique 58 % Examen audition / avis ORL 51 % Examen vision / avis ophtalmologique 49 %
Evaluation et prise en compte de la fragilité en HDJ : perception et intérêt au sein des structures ? - La fragilité est-elle mentionnée en tant que telle dans les CRH ? - Émettez vous des recommandations ciblées sur des domaines de fragilité ? - Proposez-vous une prise en charge en HDJ SSR, pour la mise en place et le suivi des recommandations ? - Y a-t-il une réévaluation à distance des mesures préconisées pour lutter contre la fragilité ? - Y a-t-il une demande des médecins généralistes dans ce domaine ? - Si un bilan type était proposé en HDJ MCO avec un cahier des charges, seriez-vous intéressé pour le réaliser ? - Quels seraient les éventuels facteurs limitant (temps, personnel, patientèle)? - Seriez-vous intéressé pour participer à un programme de recherche sur la fragilité en HDJ ?
Réalisations, intérêt et perceptions des HDJ Intérêt pour un cahier des charges spécifique HDJ MCO, Emission de recommandations ciblées 97 % Intérêt pour une participation à un programme de recherche 91 % Réévaluation à distance des mesures préconisées 80 % Proposition d'une PEC HDJ SSR pour la mise en place et le suivi des recommandations 65 % Facteur "temps" limitant 58 % Facteur "moyens en personnel" limitant 56 % Facteur "patientèle" limitant 18 % Terme « Fragilité » mentionné dans les comptes rendus 42 % % d’HDJ ayant une demande des médecins généralistes 27 %
Discussion - Les hôpitaux de jour sont impliqués dans le repérage de la fragilité et le suivi des personnes âgées fragiles - « sans le savoir » , sans le dire clairement et sans le formaliser - La fragilité est peu mentionnée dans les CRH : concept ou terme déjà banalisé ? ou au contraire mal connu? - Les critères de Fried sont relativement peu utilisés: sont-ils les plus pertinents pour le profil des patients suivis en Hd. J ? - La plupart des domaines de la fragilité sont pris en compte de manière systématique, même si les moyens d'évaluation font parfois défaut: - Evaluation psychiatrique - Evaluation troubles sensoriels - Evaluation force musculaire - L'orthophoniste est une profession peu représentée en Hd. J ? Intérêt par rapport à la fréquence des troubles de la déglutition ?
Discussion - Un cahier des charges et des recommandations clairement établies sont vivement souhaités, - Les Hd. J sont prêts à s'investir dans des activités de recherche - Temps et hommes sont nécessaires - La patientèle n'est pas un facteur limitant, il existe déjà des demandes médecins généralistes même si un travail d'information est encore probablement nécessaire - Ouverture à des patients plus jeunes ? Différents ? Population ciblée ? Avant traitement d’un cancer, avant chirurgie, FDR cardio-vasculaires ? - Liens avec des adresseurs spécifiques ?
La place de l'hôpital de jour gériatrique Un lieu privilégié pour le repérage et le suivi des fragilités - Lieu privilégié d'observation, d'interaction et de coordination dans un cadre pluri et interdisciplinaire - Observation dans la durée du patient et regard multiple sur la personne âgée, partage de compétences médicales et non médicales dans une unité de temps et de lieu - l’Hd. J fonctionne comme un puzzle où chaque professionnel ajoute sa contribution pour évaluer et adapter le plan personnalisé de prévention - Prise en soins de situations complexes et hiérarchisation des problématiques chez des patients polypathologiques - Temps de rencontre avec les aidants, d’évaluation du contexte social, expérience de l’éducation thérapeutique => actions de prévention personnalisée de la dépendance et repérage précoce des troubles
Un grand merci aux participants ABALAIN-CASTELA, Christine Ivry/Seine GALBRUN Evelyne, Draveil MAAKAROUN Barbara, Montreuil AH Soune, Gradignan GENTRY Anne, Aix en Provence MICHEL-LAAENGH Nathalie, Lyon ANDRIATSIFERANA Harisoa, Arpajon GHISOLFI Anne, Toulouse SARAUX A, Paris ANTHONY Pierre, Colmar GONTHIER Régis, Saint-Etienne PASDELOUP Isabelle, Tréguier BARROU Zina, Paris GRANDJEAN Pierre, Wissembourg PENCHENAT Dominique, Gourdon BAURIEDL Luise, Troyes GUIDEZ Louis, Champcueil PERDU Geneviève, Lorient BONTE Florence, Paris HAMY-GIRAUD Isabelle, Albigny sur Saône PIECHERRI Sophie, Nantes CERVI Sylvie, Châtellerault HERRMANN Muriel, Sélestat PISTOL Gina, Guebwiller CHIMON-TIBOUT Isabelle, Basse-Terre HERTZOG Maurice, Colmar RETTEL Sophie, Metz CLEMENTI Francine, Dax HUNYADI-MARTIN Catherine, Strasbourg SCHNEBELEN Albert, Altkirch COSTE Marie-Hélène, Lyon ISMER Hélène, Bischwiller SEUX Marie Laure, Paris COTTERET Rabea, Liancourt LABATARD-SARTRE Anne, Saint. Nazaire STRICH Olivier, Cernay COUTURIER Catherine, Nantes LACAILLE Sophie, Paris TRICHET-LLORY Valérie, Avignon DELPIERRE Sandrine, Paris LAPIERRE Martine, Nîmes VOLPE-GILLOT Lisette, Paris ETHEVE Martine, Strasbourg LE DU Christine, Rennes WYMANN Alette, Ribeauvillé
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