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LES AIDES À LA RÉPONSE IMMUNITAIRE

PLAN �Introduction Ø La vaccination: - le principe de la vaccination. - les différents types de vaccins et leurs préparations. - les caractéristiques de la vaccination. Ø La sérothérapie: - le principe de la sérothérapie. - la préparation des sérums. - les indications thérapeutiques. - les inconvénients et les avantages de la sérothérapie. Ø L’antibiothérapie: - l’action des antibiotiques sur les bactéries. - l’antibiogramme. - autres substances de synthèse, contre les bactéries. � Conclusion

INTRODUCTION �Bien que le corps humain soit normalement doté d’un système immunitaire complexe , il peut connaitre certaines infections graves, il est donc nécessaire d’aider ce système dans le cas ou il est défaillant ou inefficace. �Quelle méthode adopter pour intervenir d’une façon rapide et curative ou préventive?

LA VACCINATION

HISTORIQUE �Vaccin = Vacca ( vache). �Edward Jenner (médecin anglais) 1796: Edward Jenner vaccin contre la variole. �Louis Pasteur (Scientifique français) 1876: Louis Pasteur vaccin contre le cholera des poules.

de choléra des poules.

PRINCIPE DE LA VACCINATION �La vaccination est une injection des antigènes, qui provoquent une réaction immunitaire primaire et prépare une réponse secondaire lors d’un 2éme contact avec cet antigène. �La vaccination est alors une mise en mémoire.

TYPES DE VACCINS ET LEURS PRÉPARATIONS �Les vaccins peuvent avoir plusieurs natures: a- produits inertes: - extrait de capsule contre la pneumonie. - extrait de capsule virale contre les Hépatites B. b- microbes vivants atténués: virus de la rage atténués. b- microbes vivants atténués: c- microbes tués: contre la typhoïde, la grippe. c- microbes tués:

Vaccin Méthodes de préparation Agent vaccinent Rage Pasteur 1885 Moelle épinière d’un lapin atteint de rage , conservée a l’air sec pendant 14 jours. Virus vivants atténués. Typhoïde Wright 1892 Bacilles soumises a l’action de la chaleur et du formol. Bacille tué ( inactive). Tuberculose Calmette et Guérin 19081912 Bacilles tuberculeux bovins obtenus après 13 ans de culture. Bacille vivant atténué. Diphtérie Ramon 1923 Toxine diphtérique soumise a l’action du formol ( 4‰) et chauffée pendant un mois. Anatoxine ( toxine neutralisée). Hépatite B Institut Pasteur 1975 - 1981 Enveloppe des virus prélevés dans le sang de porteurs ‘’sains’’. Extraits viraux.

LES CARACTÉRISTIQUES DE LA VACCINATION Immunité spécifique et active: � le vaccin vise une maladie bien précise. � Elle repose sur les mécanismes naturels de l’immunité= immunité humorale et cellulaire.

Protection préventive non immédiate: �La vaccination prépare une réponse secondaire intense et efficace lorsqu’il y a un 2éme contact avec le germe, donc l’effet n’est pas curatif et immédiat.

Taux d’anticorps spécifiques Réponse secondaire Réponse primaire + mise en memoire 0 10 20 30 40 J J+10 J+20 J+30 Temps (en jours) Vaccination (anatoxine) Infection (toxine)

Immunité durable et amplifiable: �Puisqu’il y a une mémoire immunitaire, la protection peut durer plusieurs années, mais des rappels sont nécessaires.

La vaccination, la santé publique et la liberté individuelle

�L’efficacité des vaccins comme le montre les chiffres, a permis: - L’amélioration de la santé publiques suite à la disparition des épidémies meurtrières. - La raréfaction des maladies infectieuses. - La réduction de la mortalité infantile.

�Les vaccins , entrainent parfois des réactions pathologiques, allergies atteinte du système nerveux et les chiffres des accidents méritent réflexions. �La vaccination obligatoire est vécu comme une atteinte à la liberté individuelle, maintenant selon les pays il y a différents types de vaccins: obligatoires( BCG); recommandés; complémentaires( grippe).

Les significations des abréviations - BCG : TUBERCULOSE. - HB : HEPATITE B. - DTC : DIPHTERIE, TETANOS ET COQUELUCHE. - PO : POLIOMYELITE (PAR VOIE ORALE). - VAR : VACCINS ANTI-ROUGEOLEUX. - HIB : HAEMOPHILUS INFLUENZAE TYPE B. - RR : VACCIN CONTRE LA ROUGEOLE ET LA RUBEOLE. - ROR : ANTI-ROUGEOLEUX - ANTI-OREILLONS - ANTI- RUBÉOLEUX. - DTCP : DIPHTERIE, TETANOS, COQUELUCHE ET POLIOMYELITE (INJECTABLE). - DTP : DIPHTERIE, TETANOS ET POLIOMYELITE (INJECTABLE).

LE CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION ge de l’enfant Vaccins A la naissance BCG + VPO (zéro) + HB 1 6 semaines DTC 1 + VPO 1 + HB 2 10 semaines DTC 2 + VPO 2 14 semaines DTC 3 + VPO 3 9 mois VAR + HB 3 18 mois DTC + VPO (premier rappel) 6 ans (rentrée scolaire) RR (vaccin contre la rougeole et la rubéole)

Traduction des maladies en arabe dialectal �Variole ﺍﻟﺠﺬﺭﻱ �Poliomyélite ﺍﻟﺸﻠﻞ �Varicelle ﺑﻮﺷﻮﻳﻜﺔ �Rougeole ﺑﻮﺣﻤﺮﻭﻥ �Oreillon ﺍﻟﻮﺫﻧﻴﻦ �Tetanos ﺍﻟﻜﺰﺍﺯ �Tuberculose ﺍﻟﺴﻞ �Typhoïde �Coqueluche ﻋﻮﺍﻳﺔ

LA SÉROTHÉRAPIE

HISTORIQUE �Etymologie: sero = sérum. � Von Behring 1890. �Roux 1894.

LE PRINCIPE DE LA SÉROTHÉRAPIE �Consiste a l’injection d’un sérum contenant les anticorps prêts a jouer un rôle anti infectieux dans l’organisme receveur. �Il s’agit d’un transfert d’immunité d’un sujet a un autre.

LA PRÉPARATION DES SÉRUMS �Le sérum d’origine animale: - Obtenu par vaccination répétée des gros animaux ( cheval) qui devient hyperimmunisé. �Le sérum d’origine humaine: - Obtenu par vaccination répétée a une personne ? ? - obtenu a partir d’une personne convalescente d’une maladie.

�Comparaison entre les 2 sérums: Sérum humain Sérum chevaline Durée de vie Très longues ( 60 J) Courte ( 15 J) Tolérance Bonne tolérance Mauvaise tolérance car pas pure ( allergie ) Le cout Très cher Bon marche

LES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES � Traitement curatif d’une infection déjà déclarée et trop tard , EX: la diphtérie, la rage. �Morsure des serpents, le sérum anti-venin, dispose une protection immédiate au moyen des anticorps. � Incompatibilité facteur Rhésus, 2 eme grossesse chez une femme Rhésus négatif.

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS �Les sérums d’origine animal contiennent des protéines étrangères et peuvent provoquer des chocs anaphylactiques. �Les sérums d’origine humaine , peuvent transmettre le SIDA ou l’Hépatite virale s’ils ne sont pas sévèrement analyses et contrôlés. �La protection est de courte durée car les anticorps sont détruits par l’organisme. �La sérothérapie est passive et ne fait pas appel a la défense de l’organisme.

L’ANTIBIOTHÉRAPI E

Définition: antibiotiques, médicaments ayant la propriété de tuer les bactéries ou d’empêcher leur prolifération, utilisés dans le traitement des infections dues à des bactéries pathogènes. Les antibiotiques peuvent être d’origine synthétique, semi-synthétique, ou naturelle

classification Il existe plusieurs systèmes de classification des antibiotiques: ü Le plus courant prend en compte leur mode d’action sur les agents infectieux : certains antibiotiques attaquent la paroi ou la membrane cellulaire, alors que d’autres inhibent la synthèse des acides nucléiques et des protéines.

ü Un autre système consiste à classer les antibiotiques en fonction des souches bactériennes qu’ils détruisent (staphylocoques, streptocoques, etc. ). ü On peut aussi les classer en fonction de leur structure chimique.

Mode d’action En fonction de leur mode d’action, on distingue deux grandes catégories d’antibiotiques : • Bactériostatiques : inhibent la croissance bactérienne. et qui sont : les tétracyclines, les phénicolés, les macrolides, les sulfamides. • Bactéricides : tuent les bactéries et qui sont : les bêtalactamines, les aminosides, les quinolones, la vancomycine, la téicoplanine.

Bactéricide Bêtalactamine v. Ex : pénicilline ü antibiotique extrait de la moisissure Penicillium notatum. découvrit En 1928, par le Britannique Alexander Fleming. ü Empêche la synthèse des peptidoglycanes, principaux constituants de la paroi bactérienne. ü Peu d’effet sur les Gram - ü utilisée pour des nombreuses maladies infectieuses, parmi lesquelles la syphilis, le tétanos, gonorrhée. . .

Aminosides = aminoglycoside v Ex streptomycine ü substance fut décrite pour la première fois en 1944 par le microbiologiste américain Selman Waksman et ses collaborateurs. ü produit par une bactérie, Streptomyces griseus. ü les aminosides se lient aux ribosomes et entraînent leur déformation. Cette déformation induit une perturbation de la synthèse des protéines de l’agent pathogène et provoque des erreurs de lecture de l’ARN messager se traduisant par la synthèse de protéines microbiennes anormales.

ü Ce fut le premier médicament qui se révéla efficace contre la tuberculose. il ait été remplacé par des nouveaux antibiotiques plus efficaces, appartenant au même groupe chimique. gentamicine, la tobramycine, l'amikacine et la kanamycine.

Bactériostatiques Sulfamide v antibiotiques synthétiques découvert en 1935 par le chimiste allemand Gerhard Domagk. le Prontosil, permet de guérir les infections à streptocoques chez la souris.

Mode d’action des sulfamides Acide p. aminobenzoique Ac folique l’acide tétrahydrofolique sulfamides la synthèse des bases puriques et pyrimidiques Constituants de l’ADN et de l’ARN

D’autres antibiotiques interrompue La synthèse d’acides nucléiques par inhibition des enzymes qui assurent la constitution de ces polymères, comme l’ADN polymérase ou l’ARN polymérase. Ex: L’actinomycine , la rifamicine et la rifampicine. D’autres attaquent à l’ARN messager, brouillant ainsi l’information génétique.

Antibiogramme Un antibiogramme est une technique de laboratoire visant à tester la sensibilité d'une souche bactérienne vis-à-vis d'un ou plusieurs antibiotiques supposés ou connus.

Réalisation d'un antibiogramme Étapes : ü Réalisation d'une suspension. ü Préparation de la gélose. ü Lecture des résultats.

Pour connaître l’antibiotique efficace pour lutter contre une bactérie pathogène on suit les étapes suivantes : Ø On prend une boite de milieu gélosé adéquat et ensemencé avec une culture pure d’organisme pathogène , l’inoculum est étalée par inondation. Ø On dépose des disques des papiers filtre imbibés chacun par un antibiotique donné.

Les ATB se diffusent de manières circulaire de chaque disque l’antibiotique le plus efficace est celui qui laisse autour du disque une grande auréole (zone d’inhibition)

Lecture des résultats Mesurer les diamètres des auréoles (zones d'inhibition de croissance de la souche microbienne). Pour chaque souche microbienne, la sensibilité ou la résistance à un antibiotique est différente.

conclusion