Les accomplissements ostentatoires du sixime roi amorite Le

Les accomplissements ostentatoires du sixième roi amorite Le code de Hammourabi

Qui était Hammourabi q. Hammourabi était un administrateur compétent, un diplomate adroit et un impérialiste rusé, patient dans la réalisation de ses objectifs. q En prenant le trône, il publia une proclamation qui pardonnait les dettes des gens et, durant les cinq premières années de son règne, augmenta encore sa popularité en rénovant pieusement les sanctuaires dieux, en particulier Mardouk, le patron de Babylone. q. Puis, avec son pouvoir à la maison sécurisé et ses forces armées amorcée, il a commencé une série de campagnes de cinq ans contre les États rivaux au sud et à l'est, en élargissant son territoire.

Il n’ était pas connu en tant qu’un bâtisseur ou un impérialiste mais plutôt un tant qu’un legislateur Il suffise de dire que le grand Hammourabi a épousé la mentalité d'un dirigeant acharné qui accordait une importance égale aux opportunités des projets civiques populistes et des conquêtes militaires. Cependant, au-delà des affaires contemporaines, le nom Hammourabi dans nos temps modernes se rapporte principalement à celui d'un ancien législateur - grâce à un code de lois imposant diverses facettes allant des contrats de travail, des propriétés jusqu'aux relations familiales et de ménage.

En forme d’index La version presque complète du Code d'Hammourabi avec ses 282 lois, a été sculptée dans une stèle en diorite qui est en quelque sorte la forme d'un énorme index. Inscrit en langue akkadienne, l'imposante stèle de 2, 25 m (actuellement exposée au musée du Louvre) affiche une écriture cunéiforme sculptée dans son flanc Le Code d'Hammourabi fut gravé dans un bloc de basalte et fut placé dans le temple de Sippar, plusieurs autres exemplaires furent également placés à travers tout le royaume.

Description Cependant, contrairement à la notion populaire, le Code ne se trouve pas seulement sur ce spécimen massif et ancien. Curieusement, il existe d'autres copies de diverses parties de ce Code qui pourraient même précéder la stèle elle-même.

La stèle pouvait être précédée par les autres … En effet, une de ces tablettes d'argile est exposée au Louvre, et elle a le prologue du code d'Hammourabi composé des 305 premiers carrés inscrits (sur la stèle). D'autres tablettes d'argile ont également été trouvées et elles se correspondaient ou au moins furent parallèles aux inscriptions trouvées sur la stèle, comme par exemple, la tablette cunéiforme akkadienne fragmentaire qui a été découverte à Tel Hazor, en Israël, datée d'environ 1700 av.

Pas le plus ancien ensemble de lois, mais peut-être le plus "strict « et « draconienne « du monde antique Il y a de plusieurs interprétations errantes dont le Code d'Hammourabi en sa nature est présumée d'être le plus ancien ensemble de lois codifiées de l'histoire humaine. Cependant, ce n'est pas vrai du point de vue historique. L'honneur du plus ancien code de loi appartient probablement au Code d'Ur-Nammu, qui a été inscrit vers 2100 - 2050 av. De plus, il exista un autre code sumérien de Lipit-Ishtar d'Isin qui aurait été rédigé au moins deux siècles avant le code d'Hammourabi.

Stratification des lois En dépit de la « venue tardive » relative du Code d'Hammourabi, son influence dans les dernières lois et dictées écrites dans le contexte biblique est tout à fait indubitable. En fait, alors que les lois d'Hammourabi s'inspiraient en partie des inscriptions précédentes, même la nature de ces directives était assez différente des codes précédents. En tout compte fait , le code d'Hammourabi est assez strict et même vengeur dans son approche, avec des lois «échelonnées» ( scaled ) qui s’ appliquèrent de manière variable aux différentes classes sociales.

Pourquoi la stratification ? Cela contraste certainement avec l'époque sumérienneakkadienne antérieure, où toutes les communautés semblaient avoir un pied égal sous un dieu singulier. Cependant, à l'époque de Hammourabi, le concept d'une société homogène a été oublié depuis longtemps, avec différentes tribus, dirigeants et ordres pseudo-religieux en lice pour le pouvoir. À cet égard, la rigueur du Code d'Hammourabi était peut-être une mesure réactionnaire pour prévenir de telles vendettas et des conflits incessants entre les factions variantes.

Le don d’ une perspective Cependant, du point de vue de Hammourabi, son code compréhensif signifiait la mise en place d'une justice «juste» qui couvrirait toutes les couches de la société babylonienne. À cette fin, le prologue du code commence par faire diverses affirmations éclairantes, illustrées par les propres mots de Hammourabi -

Lisez le prologue et identifiez des valeurs Quand Anu le Sublime, roi des Anunakis, et Bel, seigneur du ciel et de la terre, qui décida du sort du pays, assigna à Marduk, fils d'Ea dont il est le maître, dieu de la Justice, la domination de l'Homme terrestre, et le rendit grand parmi les Igigi, ils appelèrent Babylone par son nom illustre, la rendit grande sur Terre, et y fonda un royaume éternel, dont les fondations sont aussi solides que ceux du ciel et de la Terre. Puis, Anu et Bel m'appelèrent par mon nom, Hammourabi, le prince glorieux, qui craint Dieu, et m'exhortèrent à instituer l'autorité de la Justice en ce pays, de détruire les méchants et les malfaisants, afin que les plus forts ne puissent pas faire de tort aux plus faibles; afin que je gouverne le peuple aux têtes noires à la façon de Shamash, et que j'éclaire le pays afin de favoriser le

"faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible". Ce texte ne répond pas à l'acception légaliste du droit (Code civil français), mais correspond plutôt au droit jurisprudentiel (Common law) : il recense, sous une forme impersonnelle, les décisions de justice du roi. L'utilité du Code d'Hammourabi est de fournir des exemples de la sagesse du roi, servant aux générations à venir. Le but de cela était d'homogénéiser le royaume d'Hammourabi. De cette manière, il pouvait garder plus facilement le contrôle de son royaume en faisant en sorte que toutes les parties aient une culture commune.

"faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible". Les différents "articles" du Code d'Hammourabi fixent différentes règles de la vie courante. Ils régissent notamment : A. La hiérarchisation de la société : trois groupes existent: les hommes libres, les subalternes et les esclaves B. Les prix : les honoraires des médecins varient selon que les soins donnés s'adressent à un homme libre ou à un esclave C. Les salaires : ils varient selon la nature des travaux réalisés D. La responsabilité professionnelle : un architecte qui a réalisé une maison qui s'est effondrée sur ses occupants et ayant causé leur mort, est condamné à la peine de mort E. le fonctionnement judiciaire : la justice est rendue par des tribunaux et il est possible de faire appel auprès du roi, les décisions doivent être écrites F. Les peines : toute une échelle des peines est inscrite suivant les délits et crimes commis. La Loi du Talion est la base de cette échelle.

"faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible". Le code d'Hammourabi applique la « loi du Talion » propre aux sémites occidentaux, en punissant de mort des délits jusque là justifiables de simples compensations. Le code d'Hammourabi divise la société entre : Lawïlum, homme libre vivant dans la sphère du palais et travaillant pour l'administration royale, Lmushkënum, homme libre travaillant dans le cadre communautaire, Lwardum, esclave.

De prologue à l’ épilogue Le texte de la stèle s'achève par un bref épilogue, encore à la gloire de Hammourabi. Durant les différentes invasions de Babylone, le Code fut déplacé vers 1200 avant Jésus-Christ dans la ville de Suse, en Iran. C'est dans cette ville qu'il fut découvert par l'expédition dirigée par Jacques de Morgan, en décembre 1901. ( Alors, seulement retrouvé en XX siècle )

Les faits curieux au sujet de Loi Certaines lois sont également assez progressistes – La salaire minimale La «pièce de résistance» de la progressivité dans le Code d'Hammourabi a été illustrée par les lois grossières sur le salaire minimum qui ont introduit des compensations obligatoires pour différentes professions.

La salaire minimale Par exemple, les ouvriers et les bergers devaient être payés en nature au moins «huit gur de maïs par an» , tandis que les conducteurs de bœufs et les marins devaient payer «six gur de maïs par an» . Le statut des médecins était beaucoup plus élevé, avec sa compensation monétaire minimum de cinq shekels pour guérir un homme libre; bien que cette charge a été abaissée à trois shekels pour un esclave libéré et deux shekels pour un esclave.

L'institutionnalisation de l'esclavage Si un aspect social contemporain peut être recueilli du Code d'Hammourabi, c'est le mauvais traitement institutionnalisé des esclaves par l'Etat. Ce cadre douloureux reflète une fois de plus l'époque turbulente où Hammourabi devait faire face aux nombreuses factions qui avaient récemment fait son chemin. En fait, la plupart de ces esclaves étaient d'anciens prisonniers de guerre (et leurs familles) qui ont été intronisés de force dans la société babylonienne nouvellement forgée.

Présomption d'innocence à portée d’un niveau extrême le Code d'Hammurabi oscille entre être ridiculement sévère et étrangement progressiste, il est intéressant de noter qu'il est l'un des très rares codes de droit ancestraux qui donnait de l'importance au dictum «innocent jusqu'à preuve du contraire» . À cet égard, le code d'Hammourabi aurait même pu jouer un rôle crucial en influençant les précédents juridiques établis à notre époque moderne. Cependant, cette présomption d'innocence plus souvent que de mettre la charge de la preuve sur l'accusateur - parfois pris à un niveau extrême. Cette loi particulière prouve à peu près comment l'accusé d'un crime n'a pas été pris à la légère -

Oscille de progrès à sévérité Si quelqu'un porte une accusation d'un crime devant les vieillards , et ne prouve pas ce qu'il a chargé, il doit, s'il s'agit d'une infraction capitale, être mis à mort.

Le code de Hammourabi Provient d’un désir de standardiser les lois, de les écrire et de les rendre compréhensibles pour tous les membres d’une société. Le concept de la punition est établi; c’est une logique de base. Le coupable doit recevoir le même traitement que celui qu'il a fait subir à sa victime. (la rétribution). Par exemple, (Loi 198) Si un homme arrache l'oeil d'un autre homme, son oeil sera arraché.

Le code de Hammourabi Le code d’Hammourabi cherche à refléter la vie à Babylone. C’est donc un mélange de lois qui ne distingue pas entre le droit criminel (personne contre gouvernement) et le droit civil (personne contre personne). C’est également évident que la société est patriarcale, ou les femmes et les enfants sont des propriété de l’homme. Hammourabi adresse la loi commerciale. Même si les lois doivent être les mêmes pour tous, il existait une hiérarchisation sociale: trois groupes existent, les hommes libres, les subalternes et les esclaves. On voit donc une différence de conséquences entres ces différentes classes de la société.

Le code de Hammourabi Le code suit le principe que les personnes fortes ne doivent pas causer de la peine à celles qui sont faibles, la punition doit être en accord avec le crime commis. Quelques lois reflètent le concept de restitution lorsqu’il y a dommage à la propriété. Mais la majorité des lois sont des règles de rétribution. On s’attendait à ce que les accusés et les victimes soient sincères et ne racontent pas de mensonges lorsqu’ils donnent témoignage.

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