Accompagner la rforme des Lyces Quelques retours de

Accompagner la réforme des Lycées

Quelques retours de l’enquête réalisée: – Tous les enseignements de spécialité classiques ont été retenus par la grande majorité des établissements – Les enseignements de spécialité spécifiques : – Art : coloration et correspondre à une identité de parcours : poursuite d’études, » aujourd’hui une option lourde ou ? . . si je souhaite élargir les parcours – Numérique et sciences informatiques : presque tous les établissements souhaitent le proposer • Principe demandé par les CE: un choix ouvert pour tous : DD / Rectorat – SI : retrouve dans les établissements avec une identité d’établissement et une poursuite d’études – Littérature et LCA : » Proposé dans les établissements qui le proposent aujourd’hui » Pas dans le Finistère sud • Appariements assez conformes aux filières – Rassurer les enseignants – Les familles et les élèves

Quelques retours de la réflexion et des questions : – Les appariements : • Pas encore définis ou • Volonté d’offrir des menus ouverts largement – Créer des appariements en fonction des souhaits des élèves – Garder la possibilité de le proposer : et l’ouvrir ou pas en fonction des souhaits des élèves – Autoriser des parcours atypiques aux élèves – Enseignements optionnels • Permettre des ajustements – Accompagnement / Moyens : • Accompagnement personnalisé / accompagnement à l’orientation : modalités à inventer – Annualisation : journée banalisée, temps forts, semaine à thème, partenariat …. – Intégration dans son enseignement – Place des entretiens : Profs/tuteurs/élèves/ famille » Positionnement, accompagnement, réussite, responsabilisation Ø Affaire de tous (ISO)

Questions qui se posent au sein de chaque • Quelle place pour les sections européennes, internationales, les sections sportives dans la réforme ? établissement: • Quelle place pour les enseignements technologiques en classe de seconde ? • • • Quelles seront les spécialités proposées dans les établissements publics qui représentent parfois de grosses structures face à des établissements catholiques de tailles plus modestes. Quel contenu pour certains enseignements ? Pour les humanités par exemple. Quelles conséquences sur la constitution des emplois du temps ? Qu’imagine le rectorat quant à une carte des spécialités en Bretagne ? Quid des groupes à petit effectif ? La mutualisation = accueillir un élève dans deux établissements : – – • • Possible peut-être sur Brest ou Quimper mais ailleurs ? Dans le cas où un élève fréquente deux établissements, nécessité d’harmoniser les règlements intérieurs. Quelle réaction des parents ? Il est plus aisé de déplacer un enseignant que plusieurs élèves. Qui enseignera les sciences du numérique ? Quelles conséquences à terme pour un petit lycée qui ne pourra les proposer ? Nécessité de former les enseignants aux nouveaux enseignements. Proposition : réaliser un sondage auprès des élèves de seconde pour avoir une idée de leurs désidératas avant le 9 novembre. Risque : on ne connaît pas le contenu des programmes…

Questions qui se posent au sein de chaque §établissement: Tous les enseignements de spécialité seront représentés dans le secteur, sauf LCA. Les lycées préfèrent le conserver en option. § § Tous les lycées veulent au moins les 8 spécialités en première (7 + numérique) Pour les 4 spécialités atypiques, le profilage de nos lycées resterait le même avec SI au Likès uniquement. Toutefois, Saint. Louis réfléchit également à SI. Ø Au regard de ces projets, la concurrence entre nos lycées n’est pas plus à craindre qu’auparavant. Elle continuera à reposer essentiellement sur la carte des options (chinois, japonais, options sportives…) Ø Le risque principal repéré est lié à la carte que proposera le public dans les villes moyennes où nos lycées catholiques ne pourraient proposer que des enseignements de spécialité classiques (ex : si Laënnec ouvre « sciences de l’ingénieur » : pb pour St-Gab) Les gros lycées s’orienteraient vers la constitution de classes avec 3 spécialités déterminées. Les petits lycées envisagent plutôt des barrettes pour permettre suffisamment de menus. Ø Personne ne croit aux déplacement des élèves pour un Ens Spé dans un autre établissement, ni même à la visioconférence Ø La question de la formation ou de la qualification des enseignants en numérique est posée Question : une fois la carte arrêtée, il faudra permettre de reproposer cette même carte dans l’établissement l’année suivante même si un enseignement de spécialité n’a pu ouvrir l’année précédente faute de candidats. § Il sera nécessaire de connaître la carte du public avant les décisions finales du Recteur § Prospective enseignement public à envisager par nous au niveau départemental Ø La complémentarité des cartes EC/Public est à écarter sauf situations très particulières Ø Quid des attendus de l’enseignement sup ?

Questions qui se posent au réseau d’établissements: • Qu’entend t- on par réseau ? Les établissements isolés peuvent-ils en intégrer ? • Face aux propositions du réseau public, quelle autonomie pour l’enseignement catholique ? § Idée de partir des statistiques de l’année en cours pour bâtir le futur lycée. • La carte des enseignements de spécialité: – Une fois la carte arrêtée, il faudra permettre de reproposer cette même carte dans l’établissement l’année suivante même si un enseignement de spécialité n’a pu ouvrir l’année précédente faute de candidats. – Il sera nécessaire de connaître la carte du public avant les décisions finales du Recteur • A FAIRE : Prospective enseignement public à envisager par nous au niveau départemental • La complémentarité des cartes EC/Public est à écarter sauf situations très particulières • Quid des attendus de l’enseignement sup ? Ø Quels sont les attendus de l’enseignement supérieur ? Ø Y aura- t-il des passerelles mises en place pour des élèves n’ayant pas suivi les enseignements de spécialité adéquats ?

Temps D’échanges et de partage : Q 1. qu’entend-on par réseau? Q 2. Une nécessité : pouvoir réagir à la découverte de la carte du public (après le 9 novembre) Quelles complémentarités souhaitées ? Quel nombre de groupes ? Q 3. Mutualisation Quels enseignements de spécialité pourraient être proposés en enseignements mutualisés? Selon quelle modalité? Formation hybride, mutualisation des ressources humaines… La question des moyens ? Q 4. Besoins en Formation / animation / Groupe de Travail Un reliquat de 40000€ est mis au service des établissements par FORMIRIS Priorités : Réforme des lycées Q 5. Autres ?

Formation régionale du 17 octobre : Le lycée d’aujourd’hui et DE DEMAIN VERS LA CONSTRUCTION DE PARCOURS D’ELEVES LES OBJECTIFS DE LA JOURNEE • Expliciter les enjeux de la réforme du lycée, • Identifier les problématiques liées au pilotage et aux postures de l’enseignant, • Partager des expériences. LE DEROULEMENT 9. 30 - Temps d’accueil institutionnel et présentation de la journée 10. 00 - Emergence des problématiques de terrain 10. 30 - Intervention de Cynthia Fleury Ou Jacques REGEON 11. 30 – Table ronde : Des problématiques aux enjeux de la réforme avec - Pr. Jean-Charles CAILLIEZ, HDR, MBA, Directeur d’HEMi. SF 4 i. RE, Vice-Président Innovation de l’Université Catholique de Lille. - Jean-Marc PETIT : parcours de l’élève – FOLIOS et capitalisation des compétences - Jacques BREGEON, Directeur du Collège Hautes Etudes Développement Durable.

Formation régionale du 17 octobre : Le lycée d’aujourd’hui et DE DEMAIN VERS LA CONSTRUCTION DE PARCOURS D’ELEVES 13. 00 – 14. 30 – Déjeuner (restauration au self du lycée de la Mennais) 14. 30 – Temps de témoignages de dispositifs au service du parcours de l’élève • Enseigner dans un contexte de nouveau rapport aux savoirs. • Le café pédagogique, un temps d’échange et d’analyse des pratiques. • Former l’élève à l’oral. • Les attendus de l’enseignement supérieur. • La démarche e-portfolio au service du parcours Avenir du jeune. • Du conseil de classe au conseil de parcours par compétences. • L’entretien de positionnement, un levier pour l’élève. • L’entretien de réussite au service du projet d’orientation. 16. 00 – La réforme du lycée (Intervenant : M. BOISSINOT) 16. 45 - Présentation de la formation hybride de janvier 2019 Ø Constituer son équipe établissement : 4 à 6 personnes

Proposition d’animation et de formation: Ø Un levier pour le changement : Evolution des postures et des pratiques dans la classe Ø Journée Régionale de formation : le 17 octobre 2018 + 2 journées disciplinaires : le 30 et 31 janvier 2019 + 3 et 4 avril 2019 Ø Des Groupes de travail: Ø GT : les attendus du supérieur Ø CE + Adjoints + enseignants de lycée et du supérieur dans différents parcours du supérieur Ø GT : « la vie lycéenne » Ø Un évènement diocésain pour les lycéens: « Vivre la responsabilité autrement » le 8 février 2019 Ø Accompagnement des équipes et formation interne : Ø Intra

PILOTAGE DE LA RÉFORME La c ond cha uite nge d me u nt Cette photo par Auteur inconnu est soumis à la licence CC BY-SA

Quand ça change… ça tangue

LES 3 ETAPES D’UNE TRANSITION REUSSIE

Et mon établissement, dans ce changement

PILOTAGE DE LA RÉFORME • Instance interne établissement – Repérer l’existant : points d’appui – Quels changements conduire ? • A échanger en regroupements d’établissements de même dimension : – Comment envisagez-vous de piloter la réforme ? – Qu’est-ce qui a été fait en interne ? – Qu’est-ce qui est à faire ? Qu’est-ce qui est nécessaire ? • Partage sur les objectifs pour les élèves – Quel plan d’actions ?

PILOTAGE DE LA RÉFORME • Retour en grand groupe : – Quelques idées à partager en grand groupe

PILOTAGE DE LA RÉFORME • La place d’une instance inter établissement et inter professionnelle ? – Quelle instance? – Quelle composition : CE, adjoints, enseignants, élèves, parents, vie scolaire ?

DDEC 29 • Le COPIL « Réforme lycée » et sa mission: – Composition : • 6 Chefs d’établissement: Cédric CLOAREC- Alain BLEVEC- Ronan WALTER- Philippe GOURIOUThierry NAU- Ghislain De Barmon • Service 2 D : Gilbert BICREL, Erwan LE LAY + le pôle pédagogie : Anne-Marie Briand Le Ster • Le Directeur Diocésain: Patrick LAMOUR – Est une instance représentative des différentes organisations professionnelles et des différentes identités d’établissements – est un lieu : – – d’écoute, de dialogue et d’aide à la synthèse, de conseil et d’aide à la décision, d’aide au discernement des choix à réaliser, d’intelligences collectives.

Place des lycéens • Paroles de lycéens : Vidéo Rapport aux savoirs

TÉMOIGNAGES DE JEUNES EN CLASSE DE TERMINALE / CROISER LES REGARDS Qu’est-ce que l’orientation ? • L’orientation c’est aider les élèves à trouver leur voie en conciliant ce qu’ils sont humainement, leurs capacités scolaires et extra-scolaires. • Chemin qui se fait tout au long de la vie, mais, très important au niveau du lycée car décision sur la voie. • C’est unique et propre à chacun et part du jeune lui-même (ses capacités, ses intérêts, ses envies). • L’un d’eux n’a pas l’impression d’avoir bénéficié d’un bon accompagnement, ni des enseignants ni des parents par manque d’information. Difficulté de dire ce qu’est l’orientation. • A partir de la 2 nde, on commence à parler vraiment des choix. C’est un chemin qui se rétrécit de plus en plus. On ne sait pas vraiment comment mener la réflexion.

TÉMOIGNAGES DE JEUNES EN CLASSE DE TERMINALE / CROISER LES REGARDS Qu’est-ce qui vous semblerait essentiel pour accompagner l’élève de façon pertinente (qui a du sens) ? De quoi auriez-vous eu besoin ? • Les métiers artistiques sont trop mis à l’écart dans les présentations. On ne nous présente que les « grandes filières » qui rapportent. • L’orientation devrait permettre de se connaître soi-même afin de déterminer ce que l’on pourrait avoir envie de faire ou pas. —> chemin personnel, suivi personnel et non pas dans un but unique d’orientation. • Les questions sur l’avenir sont très anxiogènes : on ne pose pas les questions sur la personne singulière. Les questions n’aident pas à mieux se connaître soi au moment présent mais plutôt tourner vers le « que voudras-tu faire ? » .

TÉMOIGNAGES DE JEUNES EN CLASSE DE TERMINALE / CROISER LES REGARDS Accompagnement personnalisé / Accompagnement à l’orientation : • Les activités extra scolaires permettent de se connaître aussi soi-même. Le parcours scolaire est très axé sur les logiques anciennes et pas du tout sur des logiques artistiques ou kinesthésiques. • En seconde, on ne m’a pas demandé ce que j’aimais on m’a dit que ce serait dommage que je ne fasse pas une S car j’avais les capacités. • Le temps laissé à l’accompagnement est très court —> pression, il faut se décider vite sans connaître tous les tenants et aboutissants. • Pour travailler l’orientation, il faut une complicité, une relation de confiance avec un enseignant qui nous connaît bien. • C’est très court de se projeter sur 3 ans pour notre avenir. Ça donne l’impression que la voie que l’on va choisir sera déterminante, pas le droit à l’erreur. Il faudrait commencer le travail d’orientation plus tôt en apprenant au collège à se connaître mieux soi-même et ce que l’on aime ou pas. Qu’auriez-vous envie de dire ? • Il faudrait mettre plus en avant l’erreur comme outil de construction et non comme à échec. Il faudrait apprendre à tomber pour mieux se relever.

TÉMOIGNAGES DE JEUNES EN CLASSE DE TERMINALE / CROISER LES REGARDS Une idée forte : • en tant qu’élève, on s’interdit d’avoir des projets trop ambitieux : il faut avoir le temps de rêver • Il faut plus prendre en compte la personne dans son présent et non pas toujours dans son futur • Plus faire attention à ce dont l’élève a envie plutôt que ce dont il est capable • AP pour connaître l’élève en vérité, relation de confiance (l’élève n’est pas un dossier)

PROPOSITION COMPLÉMENTAIRE DDEC 29 • Outil : Présentation Erwan – Structure pédagogique