La Vido Numrique SOURCES WIKIPEDIA LINTERNAUTE I LA

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La Vidéo Numérique SOURCES : WIKIPEDIA, LINTERNAUTE

La Vidéo Numérique SOURCES : WIKIPEDIA, LINTERNAUTE

I. LA VIDÉO NUMÉRIQUE A- HISTORIQUE - Fin des années 70, apparurent les premiers

I. LA VIDÉO NUMÉRIQUE A- HISTORIQUE - Fin des années 70, apparurent les premiers ensembles portables formés d'un magnétoscope portable et d'une caméra. - En 1983, Sony a mis au point et commercialisé le premier caméscope au monde : la betamovie au format betamax. Elle cessa d'être produite en 1986. Ces 1 ers modèles de caméscope ne faisaient qu'enregistrer, ils ne pouvaient pas lire la cassette. - En 1985, JVC commercialise les caméscopes au format VHS, qui dès leurs début avaient la capacité de lire la cassette enregistrée dans le caméscope. - En 1986, Sony et d'autres grands constructeurs, développent ensemble un standard de caméscope plus petit, utilisant des cassettes de plus petit format : le Vidéo 8. JVC riposta en développant des cassettes VHS de plus petit format, le VHS-C et de même épaisseur et que l'on pouvait lire dans un magnétoscope normal VHS (au moyen d'un adaptateur). - Fin des années 80 : Amélioration du vidéo 8 par le Hi 8, puis quelques années plus tard, par le Digital 8 - Années 90 -95 : Apparition sur le marché des premiers caméscopes numériques. Depuis l’arrivée de la vidéo numérique, on assiste depuis plusieurs années à une complète mutation du monde audiovisuel, non seulement dans le domaine professionnel mais également grand public. Ainsi, n'importe quel néophyte peut accéder à du matériel de très bonne qualité pour un prix très abordable.

B- LES PRINCIPAUX FORMATS NUMERIQUES Mini-DV - DV : Les plus répandues sur le

B- LES PRINCIPAUX FORMATS NUMERIQUES Mini-DV - DV : Les plus répandues sur le marché, équipent les caméras numériques. Le tournage en numérique, que ce soit en DV ou mini-DV, vous permet d'obtenir des images de qualité équivalente à celle d'un DVD, c'est-à-dire une définition de 414. 720 pixels (720 x 576 pixels). Cela peut paraître très peu comparé à un appareil photo, mais c'est bien la réalité : une image vidéo (en dehors de la haute définition) peut être construite à partir d'un capteur comptant moins d'un demi mégapixel. Néanmoins, de nombreux caméscopes proposent un stabilisateur numérique, qui agit comme un recadrage, d'où les 800 000 pixels souvent proposés. DVD : Ce support permet d'enregistrer une vidéo au format MPEG-2. Une fois enregistré, le film peut-être directement lu sur un lecteur DVD de salon, un ordinateur PC ou Mac et même une Play. Station 2 par exemple. (Format créé par Hitachi) FORMATS PROFESSIONNELS : DIGITAL BETACAM, DVCPRO, DVCAM, XDCAM, DIGITAL 8, DVCPRO, HDV…

B- LES PRINCIPAUX FORMATS NUMERIQUES (suite) HDV : Le HDV est un format de

B- LES PRINCIPAUX FORMATS NUMERIQUES (suite) HDV : Le HDV est un format de vidéo numérique haute définition qui consiste à compresser la vidéo et l’audio en MPEG avant de l’enregistrer sur une bande DV. Le résultat de cette compression fait qu’il est possible d’enregistrer un signal haute-définition de type 1080 i sans avoir besoin d’augmenter le débit, qui reste au maximum à 25 Mb/s. Concrètement cela permet d’enregistrer une image atteignant une résolution de 1280 x 720 pixels en mode progressif ou 1440 x 1080 en mode entrelacé, contre 720 x 576 pixels en format standard DV. La vidéo est compressée en MPEG-2. L’audio est compressé en MPEG-1 à 48 k. HZ/16 bits, sur deux canaux (stéréo). Ce format au coût relativement bas constitue une sérieuse alternative aux formats professionnels. (Productions à petit budget, courts métrages, documentaires. . . )

C- THEORIE - Définition : Un flux vidéo est composé d'une succession d'images fixes,

C- THEORIE - Définition : Un flux vidéo est composé d'une succession d'images fixes, 25 par seconde en Europe (30 par seconde aux USA), composant l'illusion du mouvement. Chaque image est décomposée en lignes horizontales, chaque ligne pouvant être considérée comme une succession de points. La lecture et la restitution d'une image s'effectue donc séquentiellement ligne par ligne comme un texte écrit : de gauche à droite puis de haut en bas. > En analogique, elle se traduit par la variation continue d'un signal électrique (comme dans n'importe quel téléviseur classique). > En numérique, c'est une suite d'images numériques codées à partir de bits de données (les fameux 0 et 1) offrant une possibilité de recopie infinie, sans perte de qualité.

C- THEORIE (suite) - Entrelacement : L'image d'un téléviseur est une succession de balayages

C- THEORIE (suite) - Entrelacement : L'image d'un téléviseur est une succession de balayages horizontaux, de gauche à droite, partant du haut, et finissant en bas de l'écran. Au commencement de la télévision, la qualité des éléments phosphorescents du tube est fort médiocre. De ce fait, quand le faisceau balaye le bas de l'écran, le haut a déjà disparu, d'où un phénomène de scintillement, ressenti fortement par l'œil humain. Une solution astucieuse fut de doubler la cadence de balayage, en omettant une ligne sur deux, afin de garder une quantité d'information constante. Ainsi, une première passe affiche toutes lignes impaires en deux fois moins de temps que pour une image entière et une seconde passe affiche les lignes manquantes paires : c'est ce que l'on appelle l'entrelacement. On obtient bien le même nombre de lignes de balayages pour une image, et on balaye deux fois l'écran pour afficher une seule image. On désigne par le terme "trame" une passe de balayage. Une image est donc constituée de deux trames, puisqu'il faut deux balayages pour définir l’image.

C- THEORIE (suite) - Entrelacement (suite) : Les caméras, qui fonctionnent comme un "téléviseur

C- THEORIE (suite) - Entrelacement (suite) : Les caméras, qui fonctionnent comme un "téléviseur inversé", adoptèrent elles aussi cet entrelacement du balayage. Dans la première moitié du temps d'une image, une 1ère prise de vue définit toutes lignes impaires, et une moitié d'image plus tard, une seconde prise de vue définit les lignes paires. Ce qu'il faut bien comprendre ici, c'est que les deux prises de vues sont distantes dans le temps (d'une moitié d'image). Et même si ces deux prises de vue sont complémentaires d'un point de vue spatial (les deux balayages se complètent dans le cadre), ces deux prises de vue n'affichent pas le même contenu ! Si un sujet se déplace dans le champ, il aura une position différente sur chacune des deux trames : on a alors un effet de zig-zag sur chaque image. Il existe dorénavant de plus en plus d'appareils vidéo capables d'afficher 50 ou 60 images complètes par seconde, l'affichage n'est plus entrelacé, on parle alors de balayage progressif. Parmi les appareils capables d'un tel affichage on trouve : les ordinateurs (leur carte vidéo et leur écran), certains vidéoprojecteurs, les téléviseurs haut de gamme, certaines platines DVD et quelques rares caméscopes.

C- THEORIE (suite) - Résolution de l'image et fréquences de balayage : Il existe

C- THEORIE (suite) - Résolution de l'image et fréquences de balayage : Il existe différents formats d'image vidéo, qui dépendent essentiellement de la fréquence de balayage vertical de l'image. > 60 Hz : résolution 4/3 = 640 x 480 (standard américain) couleur NTSC et PAL-N > 50 Hz : résolution 4/3 = 768 x 576 (standard européen) couleur PAL, SECAM et NTSC 4. 43 - Couleur : Depuis quelques décennies, on connait les particularités spectrales de l'œil humain, qui affichent une très nette préférence pour certaines couleurs. De plus, on sait que le spectre chromatique de l'œil peut se décomposer en trois couleurs primaires, qui permettent par mélange de recréer à peu près toutes les autres couleurs du spectre. Les ingénieurs vidéo optèrent pour 3 couleurs bien particulières : ROUGE, VERT et BLEU (RVB). Ces couleurs sont dites primaires car ce sont elles qui, par mélange, vont permettre de recomposer un spectre entier de couleurs. La prise de vue en couleur s'effectue selon un prisme optique qui répartit la lumière sur trois capteurs, devant lesquels on a respectivement glissé une gélatine de couleur rouge, vert et bleu. Ainsi, chaque capteur n'enregistre que les informations de lumière concernant sa couleur. Il fallait ensuite créer un signal unique englobant les 3 informations de couleur différentes, ainsi que l’information Noir & Blanc (De nombreuses télés noir et blanc sont toujours présents dans les foyers), et qui ne devaient pas se mélanger avant le traitement par le poste de réception.

C- THEORIE (suite) - Couleur (suite) : Le N&B fut donc fabriqué à partir

C- THEORIE (suite) - Couleur (suite) : Le N&B fut donc fabriqué à partir des 3 composantes RVB. Se basant sur les sensibilités de l'œil aux différentes couleurs, on prit 59% de vert, 30% de rouge, et 11% de bleu qu'on mélangea copieusement. On créa ainsi la luminance (Y), la partie du signal vidéo correspondant à l'image en noir et blanc. Puisqu'on avait déjà la lumière de notre image (Y), il fallait "colorier" ce N&B avec des informations de couleurs qui ne contenaient elles, aucune valeur de lumière, mais uniquement des indications de teinte et de saturation. Il s’agit de la chrominance (C) qui correspond à l'autre partie du signal ne contenant que les informations de couleur.

C- THEORIE (suite) - Couleur (suite) : Des procédés électroniques (capables de mixer les

C- THEORIE (suite) - Couleur (suite) : Des procédés électroniques (capables de mixer les 2 signaux de manière à pouvoir les différencier à la réception, mais aussi de n'avoir aucune interférence visible dans le spectre du signal N&B) furent trouvés et appliquées. Ainsi sont nés le NTSC (National Television System Committee) aux États-Unis, le SECAM (Séquentiel Couleur À Mémoire) en France, et le PAL (Phase Alternate Line) en Allemagne. Le NTSC, le SECAM et le PAL sont 3 types de codages différents, et bien entendu, incompatibles entre eux. Passer d'un type de codage à un autre s'appelle transcodage. Un signal vidéo codé de la sorte est dit signal composite, car il contient plusieurs sources de nature différente. Au vu des dégradations causées par le codage, il fallait trouver une solution. Au début des années 80, SONY met au point un format vidéo à composantes séparées. Pour rester compatible N&B, il évite soigneusement le RVB, et choisit naturellement un format comportant le fameux Y (signal N&B), et les informations de chrominance véhiculées par 2 signaux : U & V (appelés aussi Cr et Cb) : Le YUV. Quelques années plus tard, on vit apparaître un format grand public dit S-Vidéo ou Y/C, où la luminance Y et la chrominance C (codée en NTSC, PAL ou SECAM) étaient séparées.

D- CAPTURES ET TRAITEMENTS - Images : Les rayons lumineux (constitués de photons), issus

D- CAPTURES ET TRAITEMENTS - Images : Les rayons lumineux (constitués de photons), issus de la scène filmée (image) passent au travers d'un objectif optique puis vont frapper un capteur sensible CCD ou CMOS. Les photons reçus créent une charge au niveau des pixels du capteur et constituent ainsi une mémoire d'image. Chaque pixel est donc chargé de façon encore analogique à ce niveau. Un système électronique permet de "vider" régulièrement les charges analogiques de tous les pixels du capteur et les transforme en valeurs numérisées constituant ainsi l'image numérique. Ce circuit spécialisé traite image par image à intervalles réguliers, 25 fois par seconde. Il crée un flux sériel numérique à destination de l'enregistreur numérique à technologie laser (enregistrement sur DVD) ou à technologie magnétique (enregistrement sur cassette DV ou Hi 8 pour le format D 8, ou sur disque dur). - Sons : Les sont capturés par des microphones reliés à un circuit correcteur assurant aussi la numérisation par échantillonnage. Le circuit produit un autre flux numérique qui est enregistré en même temps que les images.

D- CAPTURES ET TRAITEMENTS (suite) - Montage des images : Le développement de l'informatique

D- CAPTURES ET TRAITEMENTS (suite) - Montage des images : Le développement de l'informatique a permis de réaliser le montage d'images et de son en montage virtuel sur ordinateur. Tous les caméscopes numériques présentent une connexion IEEE 1394. C’est le nom d’une norme attribué à un bus de données permettant de faire circuler à haute vitesse des informations entre votre matériel numérique et votre ordinateur. La société Apple lui a attribué le nom commercial de "Fire. Wire" qui est en passe de devenir un nom usuel, Sony a préféré le nommer "i. Link". Au préalable, les images sont recopiées depuis le support de prises de vues via la prise Firewire ou IEEE 1394 vers le disque dur de l'ordinateur. Ensuite, le logiciel de montage va "assembler" virtuellement les séquences choisies avec la possibilité de corrections et d'effets spéciaux. Enfin, l'exportation du "montage" terminé peut se faire vers une bande vidéo, un CD, un DVD ou dans des formats compatibles avec le Web. - Rapport d'image : 4/3 et 16/9 : Historiquement, la télévision a été mise au point sur des écrans au format 4/3 (soit un rapport de 1, 33/1). Ce format a été choisi car il était celui utilisé par le cinéma lors de la mise au point de la télévision, dans les années 1940. Depuis, le cinéma a évolué, avec des procédés tels que le cinémascope et autres panavision basés sur l'utilisation d'un objectif anamorphoseur, les formats courants au cinéma sont le 1, 85/1 et le 2, 35/1. Lorsqu'il a été décidé de passer la télévision vers un format panoramique, c'est le format 16/9 qui a été choisi. Il correspond à un rapport d'image de 1, 77/1, c'est assez proche de 1, 85 et reste un bon compromis entre le 1, 33 (barres noires à gauche et à droite) et le 2, 35 (barres noires en haut et en bas).

II. LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DANS LA RÉALISATION D’UN FILM 1) L’idée : 2) Le

II. LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DANS LA RÉALISATION D’UN FILM 1) L’idée : 2) Le synopsis : C'est un résumé de l'idée de base, qui décrit succinctement l'action, le thème du film. Il présente déjà, en quelques lignes, l'idée sous forme d'une description progressive. Un bon synopsis sera donc un récit très bref qui constitue un schéma de scénario. 3) Le scénario : Beaucoup plus élaboré, il reprend les idées contenues dans le synopsis, les ordonne en épisodes ou en séquences, détermine les enchainements. L'idée se présente alors comme une suite logique, les séquences sont développées dans une succession chronologique qui sera encore détaillée à l'étape suivante de la réalisation. Le scénario doit faire ressortir clairement l'évolution des situations et le rôle joué par les personnages. Il doit également prévoir dans quels décors et dans quelles ambiances l'action se déroulera. L'apport sonore n'est pas à négliger : le bruitage, la musique d'accompagnement, les éventuels dialogues peuvent apporter énormément au scénario. Enfin il faut prévoir certain détails importants et tenir compte des conditions dans lesquelles se déroulera le tournage (météo, foule, nuit. . . )

4) Le découpage (Story-board) : Etape très importante avant le tournage, il consiste à

4) Le découpage (Story-board) : Etape très importante avant le tournage, il consiste à prévoir sur le papier, jusque dans les moindres détails techniques et artistiques, le film dans son déroulement complet, avec l'indication de la durée de chacun des plans prévus. La continuité chronologique est donc fragmentée en plans : le découpage énumère et décrit tous les plans, précise leur grosseur, leur durée, les mouvements de caméra, le déroulement précis de l'action, le texte éventuel du dialogue ou du commentaire, ainsi que le choix de la musique ou du bruitage. Un découpage précis comporte des croquis ou des photos prises sur les lieux du futur tournage, qui renseigneront immédiatement sur les cadrages désirés, la disposition de la caméra et des personnages, les éléments du décor. . . 5) Le tournage : On ne filme pas forcément les séquences dans l'ordre où elles se présentent dans le scénario, mais souvent dans un ordre différent, qui est dicté par d'autres critères, à savoir : - les décors (extérieur ou intérieur) - la disponibilité des acteurs, des membres de l'équipe de tournage - le moment de la journée (matin, soir, nuit, journée. . . ) - le matériel (un caméscope pour plusieurs équipes. . . )

5) Le tournage (suite) : Un plan de travail est indispensable. Il est le

5) Le tournage (suite) : Un plan de travail est indispensable. Il est le guide qui permettra, séance après séance, de surveiller l'avancement et le bon déroulement des prises de vue. Il doit contenir les indications suivantes : - la disponibilité des acteurs éventuels (jours, heures), en fonction des lieux - la liste des costumes, des accessoires. . . - les tâches particulières divers membres de l'équipe technique - les annotations spéciales de mise en scène (tenue des acteurs. . . ) - les personnes à contacter (rendez-vous) Pour assurer une continuité à la fois visuelle (enchaînement logique des plans) et narrative (enchaînement logique de ce qui est montré), il est important de veiller à fournir assez d'éléments utilisables pour le montage. - Eviter les faux raccords Un raccord est un enchaînement entre deux plans. Il est mauvais lorsqu'il devient visible pour le spectateur. Pour éviter ce genre de désagréments, vous devez prêter attention à tous les éléments composant votre image. Les faux raccords à éviter (et donc à corriger avant de tourner…) : changement de lumière importante, changement de météo, changement de posture des personnages… - Veiller à la position dans le cadre Les changements de plans ne doivent pas se voir. Pour cela, il faut veiller à ce que la position des personnages dans le cadre s'enchaîne bien d'un plan à l'autre.

III. MISE EN PRATIQUE A. PRÉPARER SON MATÉRIEL Avant de réaliser son film, il

III. MISE EN PRATIQUE A. PRÉPARER SON MATÉRIEL Avant de réaliser son film, il est nécessaire de s'équiper correctement et surtout de ne rien oublier. - Batteries : Penser à charger à fond votre batterie avant de partir. De plus, il est toujours préférable d'avoir une seconde batterie (certaines offrent jusqu'à 7 heures d'autonomie) pour être en mesure de ne rien manquer pendant que l'autre est en charge. - Cassettes Pour une caméra numérique compacte, il s'agit généralement du format mini-DV. Matière première indispensable pour le stockage de vos images animées, veillez à en disposer suffisamment ! Même si toutes vos images ne seront pas utilisées au montage, il est préférable de ne pas regarder ce que vous venez de filmer et de ne rien effacer. Cela simplifiera la phase d'importation sur votre ordinateur.

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Micro : La prise de son est souvent

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Micro : La prise de son est souvent de mauvaise qualité avec les microphones intégrés au corps d'un caméscope. En effet, de par leur proximité avec le système d'entraînement de la cassette (et parfois des commandes de zoom), des bruits parasites se superposent à votre bande son. Certains modèles intègrent un atténuateur de bruit, mais cela reste souvent insuffisant. Le meilleur remède est de prévoir un micro directif externe à brancher sur la griffe porte-accessoires prévue à cet effet. Cela dit, certains micros internes incluent une fonction Zoom. En fait, plus le niveau de zoom augmente, plus le micro devient directif et donc sélectif dans les sons qu'il récolte, pour ne restituer que le son des sujets distants.

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Lampes d'appoint : Quel que soit le lieu

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Lampes d'appoint : Quel que soit le lieu où vous allez tourner, vous aurez certainement besoin d'emmener avec vous des lampes additionnelles. Certains modèles vous proposent d'ajouter sur une griffe porte-accessoires une lampe complémentaire, bien pratique pour tourner dans l'obscurité. Certains modèles intègrent même une torche directement dans le boîtier du caméscope. - Trépied : Malgré la présence de stabilisateur numérique (qui souvent affecte la qualité de l'image) et/ou optique (très efficace et sans perte de qualité) sur certains modèles, il est toujours préférable de s'équiper d'un trépied pour réaliser des plans fixes sans mouvements brusques. La stabilité d'une image apporte sans conteste une touche professionnelle. De plus, le trépied est réellement utile pour réaliser des zooms puissants sans tremblements.

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Accessoire grand angle : Pour aérer un intérieur

A. PRÉPARER SON MATÉRIEL (suite) - Accessoire grand angle : Pour aérer un intérieur étouffant ou pour profiter pleinement d'un splendide paysage, l'ajout d'un complément d'optique grand angle peut s'avérer très intéressant. Attention à bien vérifier la compatibilité avec votre modèle de caméscope ! - Vêtements : Faites porter des vêtements adaptés au teint des sujets filmés et différents des couleurs d'arrière plan. Veillez également à ce qu'ils ne portent pas de vêtements rayés pour éviter les effets désagréables de moiré (scintillement lié à la présence de nombreuses lignes parallèles fines).

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA Rien ne vaut l'entraînement et la lecture

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA Rien ne vaut l'entraînement et la lecture du mode d'emploi pour maîtriser entièrement son caméscope. Voici cependant quelques conseils pour commencer à exploiter les fonctions de base. - Zoomer : La poignée de zoom se trouve généralement au niveau de l'index de la main droite après avoir placé sa main dans la poignée de maintien. La position W correspond au grand angle (Wide) et le T correspond à la position longue focale (Téléobjectif). Aujourd'hui, tous les caméscopes proposent un zoom numérique. Attention, son utilisation n'est pas forcément conseillée, du moins dans une certaine mesure, car il détériore l'image. Il agit en effet comme un recadrage puis comme un système d'interpolation, c'est-à-dire qu'il étire l'image pour l'agrandir et calcule les pixels manquants. Une utilisation avec parcimonie du zoom est préférable. Les débutants font une utilisation excessive du zoom. Cette fonction sert uniquement à changer de focale, c'est-à-dire, constitue un bon outil pour varier les valeurs de plans, et à obtenir la profondeur de champ voulue. Rien n'empêche d'employer le zoom pour créer volontairement un effet spécifique, comme attirer l'attention sur un détail particulier. L'essentiel est de l'utiliser à bon escient et d'en maîtriser la technique. Il est important de se familiariser avec son matériel pour réaliser un zoom fluide et sans à-coups.

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) - Stabiliser l'image : Bien pratique

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) - Stabiliser l'image : Bien pratique pour assurer des images relativement stables durant une prise de vue sans trépied, le stabilisateur optique, système gyroscopique, détecte les petits mouvements de vos mains et les compense par un système optique. Il n'y a donc aucune perte de qualité, contrairement aux systèmes de stabilisation numérique, qui souvent abîment l'image, voire ne sont pas capables d'assurer leur fonction lorsque la luminosité diminue. Attention tout de même, le stabilisateur n'est pas un outil magique, il est toutefois préférable dans certains cas d'utiliser un trépied. - Effectuer une mise au point manuelle : Vous pouvez, si vous le désirez, débrayer la mise au point automatique. En général, les caméscopes qui le proposent possèdent à l'extrémité de l'objectif une bague crantée permettant une prise en main ferme (une mise au point manuelle à partir d'un simple bouton ou d'un écran tactile n'est pas très pratique). Vous pouvez ainsi stimuler votre créativité, mais attention, entraînez-vous car si vous souhaitez filmer avec, il faut être précis et réactif.

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) - Filmer de nuit : Certains

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) - Filmer de nuit : Certains caméscopes affichent avec fierté une sensibilité à 1 ou 2 lux (unité de mesure de la lumière sur une surface donnée), ou même 0 lux pour certains, soit un noir total ! Ne nous laissons pas bernés par ces informations : les caméscopes ne possèdent pas des yeux de chat. Il s'agit simplement d'un mode de réglage, appelé "Night Shot" ou "Night View", qui diminue la vitesse d'obturation, au risque de rendre l'image floue. Pour contrer cet effet, vous pouvez utiliser une lampe d'appoint ou une torche si votre modèle en est équipé. La vision dans le noir total est possible grâce à un faisceau infrarouge que la caméra émet puis réceptionne. Dans ce cas, l'image ne retranscrira pas les couleurs réelles. - Compenser un contre-jour : L'œil possède un pouvoir d'adaptation exceptionnel aux contrastes élevés. Mais, comme en photo, il est difficile de filmer un sujet en contre-jour. Une fonction souvent nommée "Back light" permet de compenser le manque de lumière sur le sujet en ouvrant le diaphragme et donc en augmentant la luminosité générale de l'image… Vous pouvez faire mieux en utilisant une lampe ou la torche incluse le cas échéant.

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) Rien ne vaut l'entraînement et la

B. MAITRISER LES FONCTIONS DE SA CAMÉRA (suite) Rien ne vaut l'entraînement et la lecture du mode d'emploi pour maîtriser entièrement son caméscope. Voici cependant quelques conseils pour commencer à exploiter les fonctions de base. - Appliquer des effets numériques : Nous vous déconseillons d'utiliser les effets proposés par votre caméscope. En effet, la plupart s'appliquent avant l'enregistrement, ainsi, vous ne pourrez pas revenir sur votre choix artistique au moment du montage. Il est préférable de conserver des images vierges de tous artefacts visuels. Vous pourrez de toute manière les modifier durant le montage.

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION 3. Installer sa carte DV Elément essentiel pour transférer

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION 3. Installer sa carte DV Elément essentiel pour transférer vos images de votre caméscope numérique à votre ordinateur : la carte d'acquisition. Si votre ordinateur est récent et a été acheté pour une utilisation multimédia, il intègrera certainement par défaut la connectique nécessaire. Mais si vous souhaitez faire évoluer votre ordinateur pour lui permettre d'acquérir des images, vous devrez lui ajouter une carte offrant une connexion Fire. Wire, nécessaire pour relier votre caméscope.

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION (suite) 3. Installer sa carte DV (suite) Retirer le

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION (suite) 3. Installer sa carte DV (suite) Retirer le capot de votre ordinateur et accéder à son contenu. 1) Repérez un port PCI libre. Un port PCI permet de brancher une nouvelle carte. Il est repérable par sa couleur blanc cassé. 2) Retirez le cache protecteur correspondant à l'emplacement voulu. Utilisez pour cela un tournevis cruciforme. 3) Insérez la carte dans le port PCI en veillant à bien faire correspondre la barre métallique avec l'arrière du boîtier de votre ordinateur. Appuyez fermement pour bien insérer la carte à fond dans le port PCI. Vérifiez qu'elle ne s'extrait pas de son logement en la tirant délicatement vers le haut, elle doit rester fixe. 4) Repositionnez la vis que vous avez retirée pour maintenir la carte en place. 5) Refermez le boîtier. Les prises Fire. Wire sont maintenant disponibles sur l'arrière du boîtier.

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION (suite) 3. Installer sa carte DV (suite) Reliez ensuite

C. INSTALLER UNE CARTE D’ACQUISITION (suite) 3. Installer sa carte DV (suite) Reliez ensuite votre caméscope à la carte DV : 1) Raccordez une extrémité du câble Fire. Wire à la prise de la carte que vous venez d'installer. 2) Reliez l'autre extrémité du câble à votre caméscope. La prise est normalement beaucoup plus petite, il s'agit une prise mini. DV. 3) Ca y est, votre caméscope est relié, il ne vous reste qu'à allumer ordinateur et caméscope, puis à lancer un logiciel de montage qui vous permettra d'importer vos images très facilement !

D. INITIATION AU MONTAGE Initiation au montage : Le montage, c'est l'art d'organiser des

D. INITIATION AU MONTAGE Initiation au montage : Le montage, c'est l'art d'organiser des images animées pour leur donner un sens. Cela est bien sûr le fruit de la création du monteur, mais sa pratique répond à certaines règles qu'il faut connaître. Voici quelques conseils pour réussir à jongler habilement avec ses plans. Petit conseil pour dynamiser votre vidéo : penser à alterner plans longs et courts, ainsi que différentes valeurs de plans, pour créer du rythme. Veillez également à ce que votre musique soit en accord avec la sensation dégagée par vos images. Idéalement, musique et image doivent se compléter et non être redondants. - L'effet Koulechov : Les images ne prennent un sens que les unes par rapport aux autres. L'exemple présenté au début du XXè siècle par Koulechov : En faisant suivre l'image d'un homme sans expression particulière d'un plan sur une assiette de soupe, sur une jolie femme ou sur un enfant dans un cercueil, le cinéaste soviétique Koulechov a montré que les spectateurs avaient successivement interprété que l'homme ressentait la faim, puis le désir, puis la tristesse. - Le montage chronologique : Le montage chronologique montre les évènements dans l'ordre de leur déroulement. C'est la méthode la plus simple (pas forcément la plus pertinente) pour monter un petit film.

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Le champ /

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Le champ / contre champ : Le champ/contre champ fait alterner des prises de vues diamétralement opposées. Il est en général très utilisé pour montrer deux personnes qui se font face. Il peut également être utilisé avec des objets ou des lieux. - Le montage alterné : Le montage alterné juxtapose des actions simultanées, n'ayant pas forcément lieu au même endroit, et qui ont souvent un rapport de causalité. Ce type de montage est souvent utilisé lors de courses poursuites pour montrer poursuivant et poursuivi. Ces actions peuvent se rejoindre dans le temps ou dans l'espace. - Le montage en parallèle : Le montage parallèle juxtapose des actions éloignées dans le temps ou dans l'espace. Ces actions n'ont pas forcément un rapport direct de simultanéité ou de causalité, mais sont mises en relation dans un rapport logique ou sémantique. Ce type de montage sert en fait à créer des figures de style telles que la comparaison, l'opposition ou la métaphore.

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Le flash-back :

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Le flash-back : Le flash-back revient sur un évènement antérieur. Il est parfois repérable grâce à un traitement spécial des images (noir et blanc, flou. . . ). - L'ellipse : L'ellipse permet de passer instantanément d'un instant à un autre, en s'affranchissant d'une partie des évènements, sans en faire mention. Au spectateur de s'imaginer se qui s'est déroulé durant la période de temps omise.

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Conseils de raccord

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage (suite) : - Conseils de raccord : Le passage d'un plan à un autre s'appelle le raccord. Généralement, à moins que l'inverse soit volontairement désiré, l'objectif est de faire passer inaperçu ce changement de plan. Il existe divers raccords à employer en fonction de ce que l'on cherche à faire et de la matière qui a été fournie au tournage (d'où l'importance de penser au montage avant de tourner…) > Le raccord dans l'axe : Seule la valeur de plan a changé entre les plans, la caméra n'a pas modifié l'axe de prise de vue. Cela permet de s'affranchir de l'usage souvent périlleux du zoom. Attention cependant aux faux raccords (postures différentes, respect de la règle des 180°, etc. . . ) > Le raccord sur le regard : Si le regard d'un personnage se dirige hors champ (c'est-àdire à l'extérieur de l'image), on peut en profiter pour insérer un plan montrant ce que la personne regarde. Attention à respecter la règle des 180°.

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage : - Conseils de raccord (suite)

D. INITIATION AU MONTAGE (suite) Initiation au montage : - Conseils de raccord (suite) : > Autres raccords : De nombreux autres types de raccords existent, ceux que nous venons de voir sont les plus courants. Rien ne vous empêche d'expérimenter : - Le raccord sur le mouvement : C'est le mouvement de la caméra qui fera office de point commun entre les deux plans. Le mouvement de caméra s'amorce sur un plan et se termine sur l'autre. - Le raccord sur le son : Il ne faut pas renier la bande son qui apporte une certaine homogénéité et permet de "lier" les images. Dans ce cas de figure, le son est l'élément entraînant le passage d'un plan à l'autre. - Le raccord d'analogie : Une forme, une couleur, la composition d'une image, la direction d'un personnage… peuvent également servir de point d'appui pour réaliser un raccord. Votre imagination ouvre la porte à tous les raccords possibles. Si le raccord est "visible" et "gênant", c'est signe que les deux plans ne doivent pas se suivre. Notes : Pour rattraper un mauvais raccord, vous pouvez insérer un plan ayant un angle ou une valeur de plan complètement différente (gros plan sur un détail, plan large sur le décor. . . ). Visionner un montage sans le son permet de déceler rapidement certains problèmes de raccord.

III. LE VOCABULAIRE Accéléré : Effet spécial obtenu en projetant à vitesse normale des

III. LE VOCABULAIRE Accéléré : Effet spécial obtenu en projetant à vitesse normale des images prises à vitesse inférieures. Alterné (montage) : Images montées de façon à montrer alternativement des actions qui se déroulent simultanément. Angle de prise de vue (Axe de la caméra) : Détermine le champ visuel enregistré par la caméra. Varie en fonction de la place de la caméra par rapport à l'objet filmé et de l'objectif (ouverture et distance focale) utilisé. - Normal : La caméra est tenue a hauteur d'œil du cinéaste debout. - Plongée : Point de vue plus élevé que l'objet à filmer. Permet de décrire de vastes décors en un seul plan et de donner une idée des mouvements et des déplacements des personnages qui paraissent plus ou moins diminués, comme écrasés. - Contre-plongée : Point de vue plus bas que l'objet à filmer. Les personnages se trouvent grandis, puissants. . . - Champ : Ensemble d'une scène vue sur une image. - Contre-champ : Même scène vue dans le sens diamétralement opposé - Caméra subjective : La caméra remplace le regard de l'acteur. Le spectateur peut se représenter ce qu'est censé voir le personnage du film. Asynchronisme : Décalage entre l'image et le son. Produit des effets de contrepoint (musique image - voix off / image - bruits / image, etc. . . ).

Cadrage : Choix de l'angle de prise de vue, de l'échelle du plan, de

Cadrage : Choix de l'angle de prise de vue, de l'échelle du plan, de l'organisation d’objets et des personnages dans le champ, de l'évolution éventuelle de ces éléments au cours de la prise (mouvements d'appareil, mouvements des acteurs, etc. . . ). - Les règles de cadrage : > La règle des tiers - Lignes et points forts : Pendant le cadrage, l'image doit être divisée horizontalement en trois parties égales, ainsi que 3 parties verticales. Ces lignes tracées représentent des lignes de force, et les intersections de ces lignes, des points forts. Dans la mesure du possible, il faut essayer d'y placer les personnes, les objets importants, des lignes du paysage, du décor. . . sur ces repères. Il est toujours préférable d'éviter la symétrie. > Laisser du champ aux sujets en mouvement > Accompagner le regard de son sujet > Eliminer les grands aplats de couleur > Pour mettre le ciel en valeur, "baisser" l'horizon > Assumer le vide ou le combler > S'appuyer sur les éléments du décor > Jouer des lignes pour guider le regard > Identifier le vrai centre d'intérêt et trancher > Si le sujet est vertical, épouser son orientation - Exemples : > Pour un personnage : placez votre sujet de façon qu'il ne soit pas au centre de l'image, et "laissez de l'air" du côté où se porte son attention. > Place de la tête en gros plan : elle doit occuper une ligne de force, un point fort. Les yeux sont plutôt sur la ligne de force du tiers supérieur. Il vaut mieux couper les cheveux que le menton. > Un premier plan : il donne toujours un effet de profondeur.

Champ : Portion d'espace couverte par la caméra et visible sur l'écran. Contre-champ :

Champ : Portion d'espace couverte par la caméra et visible sur l'écran. Contre-champ : Portion d'espace diamétralement opposée au champ (Ex : Champ : plan d'un homme qui regarde face à la caméra ; contre-champ : plan de ce qu'il regarde). Continuité : Description de chaque scène du scénario avec dialogues. Cut : Montage "cut" ou coupe franche. Passage "sec" d'un plan au suivant, sans effet optique. Découpage : Division du film en séquences Effets spéciaux : Trucages divers permettant d'obtenir des effets insolites, fantastiques, spectaculaires, ou même réalistes, mais réalisés en studio. Flash : Plan très bref. Flash-back : Retour en arrière. Flash-forward : Bond temporel vers le futur. Fondu au noir : L'image s'obscurcit progressivement jusqu'au noir, puis l'image suivante apparaît. Fondu enchaîné : Une image se substitue progressivement à une autre par surimpression. Iris : Diaphragme en iris situé devant l'objectif et permettant son ouverture et sa fermeture progressive. Mixage : Mélange et dosage des bandes "paroles", "musique", et "bruits".

Montage : Assemblage par coupes et collures des plans obtenus lors des prises de

Montage : Assemblage par coupes et collures des plans obtenus lors des prises de vue, selon les directives du découpage. - La phase du montage : Le montage est le procédé d'écriture d'un film. En dosant la longueur de ses plans, le cinéaste emploie à son gré, comme le fait l'écrivain, une phrase longue et balancée, ou au contraire, des mots rapides, hachés, violents. Deux plans adroitement raccordés dans le même mouvement semblent n'en faire qu'un. Le montage n'est pas qu'une mise en place des images dans un ordre donné, il est aussi l'art d'assembler les images pour leur faire prendre signification. Le montage est le complément indispensable de la prise de vues. Si le film a été tourné d'après un scénario comportant un découpage, il est conseillé de suivre ce découpage. - Sélection des plans : Avant de monter, il faut choisir, et pour choisir, il faut visionner, et même visionner plusieurs fois. Les images sont vues en vrac, dans un ordre souvent fantaisiste, avec des bouts flous, des redites, des prises de vues ratées et refaites. . . Et pour remettre un peu d'ordre dans tout cela, il est nécessaire de réaliser le dérushage (un rush est une prise de vues brute), qui permet de faire un premier montage, un "bout-à-bout", pour lequel on se contente de mettre les plans dans l'ordre du découpage. Cette bande est à revisionner plusieurs fois, afin de se familiariser avec les images, de repérer les points de raccordement les plus favorables entre un plan et un autre, pour rectifier une durée de plan, pour éventuellement changer leur ordre… pour réaliser une succession d'essais de montage jusqu'à satisfaction.

Off : Tout ce qui est situé "hors-champs" ("sonore" : voix ou musique ou

Off : Tout ce qui est situé "hors-champs" ("sonore" : voix ou musique ou bruit "off" ; spatial : tout ce qui est supposé déborder le cadre de l'écran). Panoramique : Mouvement de la caméra pivotant horizontalement ou verticalement sur l'un de ses axes, le "pied" restant immobile. MOUVEMENTS DE CAMÉRA : - Panoramique : La caméra pivote sur un axe fixe : horizontal, vertical, ou en zig-zag. Elle nous permet une vision de l'espace. Il vaut mieux commencer et terminer un plan panoramique par un plan fixe. - Travelling : La caméra se déplace en avant, en arrière, latéralement, vers le haut, vers le bas, en diagonale, en cercle. . . elle suit les acteurs, les accompagne. - Travelling optique ou zoom : C'est un travelling sans se déplacer, on utilise le zoom du caméscope (zoom avant, arrière) pour passer d'un plan large à un plan plus rapproché, ou l'inverse, d'un gros plan à un plan plus large. Ne pas trop l'utiliser et éviter les zooms violents. - Trajectoire ou mouvements combinés : Ces mouvements de caméra peuvent être combinés ensemble afin de varier les effets, par exemple : travelling et panoramique.

Plan : - Qu'est-ce qu'un plan ? Un plan est une suite continue d'images

Plan : - Qu'est-ce qu'un plan ? Un plan est une suite continue d'images enregistrées par la caméra au cours d'une même prise. Le plan est différent de la séquence. La séquence regroupant un seul (le planséquence) ou plusieurs plans. - Echelle des plans : > Plan d'ensemble : Totalité du décor. > Plan général : Partie du décor avec personnages en entier (= en pied). > Plan moyen : Personnage en pied. > Plan italien : Personnage coupé aux genoux > Plan américain : Personnage coupé à mi-cuisse. > Plan rapproché : Personnage coupé à mi-poitrine. > Gros plan : Visage seul. > Très gros plan : Détail du corps ou du visage. > Insert : Très gros plan d’objet.

Plan (suite) : - Succession de plans : Tout changement de plan entraine un

Plan (suite) : - Succession de plans : Tout changement de plan entraine un changement d'échelle et un changement d'angle d'au moins 30 degrés. Une faible différence d'échelle peut être compensée par un grand écart d'angle et inversement. - Quelques règles à connaitre et à lier entre elles : 1) Variation de la taille des plans : En filmant un même sujet, le passage d'une prise de vue à une autre doit s'effectuer en utilisant des plans de taille différente (pas de trop grand décalage cependant sinon le spectateur recevra un choc). 2) Loi des 30 degrés : Pour un même sujet, les deux axes successifs de prise de vue doivent faire un angle d'au moins 30 degrés, mais sans dépasser 150 degrés. 3) Loi des 180 degrés : En filmant plusieurs personnages ou plusieurs objets caractéristiques, il faut toujours rester du même côté de la ligne imaginaire qui joint les personnages ou les objets. 4) Entrée et sortie de champ : Si un personnage sort par la droite de l'image, il doit rentrer par la gauche au plan suivant, si cette règle n'est pas respectée, le spectateur aura le sentiment d'un retour en arrière.

Prise de vue : La prise de vue peut aider à soutenir le discours

Prise de vue : La prise de vue peut aider à soutenir le discours que l'on recherche. - Prise de vue objective : On raconte l'histoire d'un point de vue extérieur, plutôt de manière descriptive. Des plans à hauteur d'homme et sans effets particuliers seront adaptés. - Prise de vue subjective : On se met à la place d'une personne. Les plans, l'axe et les mouvements de la caméra correspondent à la posture et au regard du personnage. Cela peut être intéressant d'y associer un commentaire illustrant la pensée du personnage. Profondeur de champ : Permet d'obtenir une image aussi nette au premier plan qu'à l'arrière plan. Ralenti : Effet spécial obtenu en projetant à vitesse normale des images prises à vitesse supérieure. Transparence : Effet produit en tournant une scène sensée se dérouler en extérieur devant un écran de verre dépoli sur lequel sont projetées des vues d'extérieurs. Travelling : Mouvement de la caméra déplacée sur un véhicule (chariot sur rail, automobile, chariot d'enfant) ou à la main. On distingue les travellings avant, arrière, latéraux. Volet : Effet de balayage ou de "rideau" d'un plan par le suivant, généralement de gauche à droite. Zoom : Objectif à focale variable permettant d'obtenir des effets de travelling (dit "optique") sans bouger la caméra.