La lecture quelle place dans lcole et dans

La lecture: quelle place dans l’école et dans la société? n. Comment réhabiliter le rôle fondateur de la lecture dans la vie ( école, société, …)? n. Comment faire, concrètement, de l’élève un « HOMO-LECTURUS » ?

n. Réunion pédagogique n CPR taza n 05/12/2007

Bibliographie sélective: n Viala A. et Schmidt M. P. , Savoir lire, Didier Paris, 1982. n Milly J. Poétique des textes, éd. Nathan, coll. fac littérature, Tours, 1992 n Vigner G. Lire: du texte au sens, Lal n Adam J. M. , Les textes, types et typologies, Nathan université, 1991. n Genette, G. Seuils, le seuil, 1987.

Plan n Préambule. n La situation actuelle: quel diagnostic? n La notion de lecture. n La notion de texte. n La lecture dans une approche par les compétences. n Incidences didactiques. n Conclusion.

Des chiffres parlants pour commencer: n 900 livres apparaissent chaque année au Maroc n n contre seulement plus de 44000 en France. 900000 exemplaires annuels au Maroc( 1000/1500 pour chaque ouvrage) / 520 millions en France. 400 bibliothèques actuelles relevant du ministère de la culture. ( communes au Maroc: environ 1500**). 1, 5°/° lecteurs au Maroc( étude menée par le ministère de la culture). Le «Best seller» au Maroc: 25000 exemplaires vendus. Sources: 2005 ﺍﻟﺸﺮﻕ ﺍﻻﻭﺳﻂ ﺍﻛﺘﻮﺑﺮ / 2007 ﺍﺧﺒﺎﺭ ﺍﻻﺩﺏ ﻓﺒﺮﺍﻳﺮ

Des aphorismes ou presque à méditer : De mauvaises langues prétendent que : n « Dans le monde arabe, on a l’impression qu’il y a plus d’auteurs que de lecteurs » . n « Les livres de gastronomie arrivent en tête des ventes de librairie » . n « Dans la plupart des foyers, pas trace de livre, excepté pour les manuels scolaires, et encore! » n « Le premier mot du Coran révélé au prophète est « LIS ( » )ﺇﻗﺮﺃ. Peut-être faut-il dire aux gens de NE PAS LIRE, car ils font souvent le contraire de ce qu’on leur demande »

État des lieux: n. Au niveau de l’apprentissage n Au niveau de l’enseignement n Au niveau enfin de l’institution

1) Au niveau de l’apprentissage n Difficulté de L. I. R. E. ( stade de déchiffrage/déchiffrement). n Démotivation / désintérêt pour la lecture. n Environnement décourageant( famille, entourage, manque de bibliothèques, culture lectorale inexistante…). n Question de l’utilité.

2) Au niveau de l’enseignement: n Dichotomie: outil pour construire un sens / fin en soi (exp. nomenclature narratologique) n choix du support (objectifs visés? ) n Choix didactiques (quelle place pour «la théorie/pratique » , masse d’informations présentées, recherche de l’exhaustivité, approximation des objectifs…) n L’étude de la technique prend le dessus sur l’étude de ce qui fonde la valeur du texte.

3) Au niveau de l’institution: n Le livre est un parent pauvre. n Enjeux formateurs de la lecture implicites. n Absence de mécanismes auxiliaires( moyens d’information, mobilisation sociale pour le livre, programmes parallèles/parascolaires…) n Question de l’utilité (rigidité cognitive / contenus im-/pro-posés) n Horaire imparti à la lecture.

Deux moments de lecture 1. Lecture cursive : n Pré-pédagogique n post-pédagogique 2. Lecture analytique : n En classe: § § § Approche linéaire Approche globale Approche documentaire Approche sélective Approche éclectique, etc

Ce que disent les textes officiels n « Il va de soi que seul(e) l’enseignant(e) est à même de faire des choix adéquats quant aux contenus, à la progression et au temps à impartir à chaque activité. Cela se fera, bien entendu, en tenant compte des acquis et des besoins des élèves en rapport étroit avec les compétences à asseoir et les objectifs à atteindre » . Guide du professeur, Parcours, 2ème année, p. 4

n « les manuels en usage fournissent une gamme variée de textes susceptibles de convenir; mais rien n’empêche le professeur de puiser dans ses propres réserves, s’il le juge nécessaire » Recommandations pédagogiques, MEN, 1991, p. 16 (l’étude de texte)

La notion de lecture (contexte scolaire) n La lecture est une : n activité de déduction (de la forme au sens) Lecture scientifique: émettre des hypothèses/confirmation ou infirmation à partir d’indices relevés dans les textes. n Activité d’induction (du sens à la forme) Lecture heuristique: aspect exploratoire, comprendre puis justifier à partir des textes.

La lecture est une: n Activité de réception (comprendre). n Activité de production du sens (s’exprimer) le sens est: Construit, pluriel, personnel (quels enjeux didactiques affronter alors à ce niveau? )

Niveaux et fonctions de la lecture: Niveaux cognitifs Niveaux de lecture Fonctions Esthétique Lecture esthétique Plaisir, (acte social, culturel. . ) Idéologique Lecture idéologique Utilité, ( acte politique) Intellectuel Lecture cognitive Analyse, ( acte scolaire) Scientifique Lecture méthodique Critique, ( acte académique)

Des questions qui s’imposent: A l’issue de ces données: n Quels niveaux prévoir en classe? n Comment promouvoir une lecture éclectique? n Quels choix didactiques adopter? n Etc…

Mise en place d’une action concrète : lect 2. doc n Propositions relatives à la promotion de la lecture chez les élèves. n Cf. grille: analyse d’une grille de lecture. n Compte rendu des travaux. n Débat

Réflexions sur la notion de texte: n Le texte est une Macrostructure (elle définit le genre). n Le texte est une Microstructure (elle délimite les n n invariants servant à dégager la typologie). Le texte respecte une Cohésion (logique interne). Le texte est régi par une Cohérence (logique externe, évalué par un lecteur). Le texte est tripartie: Forme (aspect structurel) + contenu (aspect référentiel) + message (aspects sémantique et pragmatique). Le texte cache des Instances transtextuelles (architexte + paratexte+ intertexte + hypertexte).

Auteur + texte + lecteur texte (régi par les conditions de production et de réception ) (expérience de (re-construction l’écriture) du sens) horizon d’attente auteur ( conditions de production) lecteur ( conditions de réception)

n La relation texte/ lecteur génère ce qu’on appelle l’horizon d’attente (l’attente du lecteur pourrait être assouvie par une œuvre, c’est ce qui fait aimer une œuvre d’un siècle différent ou d’une culture autre) n L’auteur perd son texte dés qu’il le publie et devient propriété des lecteurs: d’où lectures plurielles, constructions variées des sens d’un même texte, ….

La lecture dans l’APC: Une RESSOURCE qui permettra: n De proposer des savoirs (A). n De doter les élèves de savoir – faire (B). n De les éduquer à des savoir – être (C).

C’est-à-dire: n Savoirs lexicaux, textuels, linguistiques, sémiotiques…(mots nouveaux, structure du texte, figures de styles, . . ) (A) n Savoir-faire méthodologiques, instrumentaux, procéduraux… ( enchaînement des idées, des événements, relations sémantiques et linguistiques différentes parties du texte, …)(B) n Savoir-être comportementaux, relationnels, psychosociaux, … (faire aimer la lecture par des lectures expressives, appui d’autres supports, s’exprimer sur les textes, . . )(C)

Incidences didactiques: SE: savoir être, SF: savoir faire, S: savoir Répondre à la question de l’utilité de la lecture pour former un élève-LECTEUR. SE 2. L’aspect de cohérence entre : objectif, support, appréhension textuelle, bilan. SF 3. Évaluation et place des questions écrites( cf. examen où seule la compréhension écrite est évaluée) SF 4. Outils à exploiter( grille, dossier, banque)SF 1.

6. Quel bilan: traces écrites à repenser pour favoriser la révision en situation d’autonomie. S/SF/SE 7. Choix de l’approche: en fonction : SF n n n De la nature du texte( type, genre) Des besoins des élèves. De l’objectif de l’activité. 8. Limitation de la lecture aux ressources / dosage des connaissances. S/SF/SE 9. Place des faits lexicaux et culturels. S/SE

10. Place de l’interprétation et le rapport avec la motivation. S/SF/SE 11. Prévoir un prolongement « lectophile / lectomane » : bibliothèque, ateliers, travaux divers…SF/SE 12. Choix des supports dépend : S/SF De l’accessibilité. n De l’utilité. n De la pertinence. n De l’intérêt… n

Travaux d’ateliers : n Analyse de l’appareil pédagogique proposé dans les manuels en vigueur. n Compte rendu des travaux. n Débat.