Vie et mort des cellules dans les tissus
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Vie et mort des cellules dans les tissus I. L'épiderme et son renouvellement par les cellules souches II. Épithélium sensoriel III. Voies aériennes et intestin IV. Vaisseaux sanguins et cellules endothéliales V. Renouvellement par des cellules souches multipotentes : la formation des cellules sanguines VI. Genèse : modulation et régénération du muscle squelettique VII. Les fibroblastes et leurs transformations : la famille des cellules du tissu conjonctif VIII. Ingénierie des cellules souches 1
Vie et mort des cellules dans les tissus • • • Être unicellulaire : individu originel Être pluricellulaire : cellules au service du corps tout entier Plus de 200 types de cellules différents dans l’organisme 2
Cells of the Adult Human Body : a Catalogue • • • How many distinct cell types are there in an adult human being? In other words, how many normal adult ways are there of expressing the human genome? A large textbook of histology will mention about 200 cell types that qualify for individual names. These traditional names are not, like the names of colors, labels for parts of a continuum that has been subdivided arbitrarily: they represent, for the most part, discrete and distinctly different categories. Within a given category there is often some variation—the skeletal muscle fibers that move the eyeball are small, while those that move the leg are big; auditory hair cells in different parts of the ear may be tuned to different frequencies of sound; and so on. But there is no continuum of adult cell types intermediate in character between, say, the muscle cell and the auditory hair cell. The traditional histological classification is based on the shape and structure of the cell as seen in the microscope and on its chemical nature as assessed very crudely from its affinities for various stains. Subtler methods reveal new subdivisions within the traditional classification. Thus modern immunology has shown that the old category of “lymphocyte” includes more than 10 quite distinct cell types. Similarly, pharmacological and physiological tests reveal that there are many varieties of smooth muscle cell—those in the wall of the uterus, for example, are highly sensitive to estrogen, and in the later stages of pregnancy to oxytocin, while those in the wall of the gut are not. Another major type of diversity is revealed by embryological experiments of the sort discussed in Chapter 21. These show that, in many cases, apparently similar cells from different regions of the body are nonequivalent, that is, they are inherently different in their developmental capacities and in their effects on other cells. Thus, within categories such as “fibroblast” there are probably many distinct cell types, different chemically in ways that are not easy to perceive directly. For these reasons any classification of the cell types in the body must be somewhat arbitrary with respect to the fineness of its subdivisions. Here, we list only the adult human cell types that a histology text would recognize to be different, grouped into families roughly according to function. We have not attempted to subdivide the class of neurons of the central nervous system. Also, where a single cell type such as the keratinocyte is conventionally given a succession of different names as it matures, we give only two entries—one for the differentiating cell and one for the stem cell. With these serious provisos, the 210 varieties of cells in the catalogue represent a more or less exhaustive list of the distinctive ways in which a 3 given mammalian genome can be expressed in the phenotype of a normal cell of the adult body.
http: //www. garlandscience. com/t extbooks/0815332181/pdfs/appe ndix. pdfp: //www. garlandsci ence. com/textbooks/0815 332181/pdfs/appendix. pdf 4
Tissu • Association de ces types cellulaires qui collaborent entre elles • Forment des organes 5
Conséquences du contrôle de l’expression des gènes et des mécanismes du développement animal • Création de la diversification cellulaire dans l’embryon par des mécanismes génétiques moléculaires • Maintien de la diversification des cellules grâce au dialogue et à la mémoire des cellules • Construction des tissus par la matrice extra cellulaire • Mode de vie des cellules spécialisées 6
Questions posées • Comment les cellules collaborent entre elles pour exécuter leur tâche ? • Comment naissent vivent et meurent les nouvelles cellules spécialisées ? • Comment est préservée l’architecture des nouveaux tissus malgré leur perpétuel remaniement ? 7
Réponses diverses • Exemples illustrant les principes généraux • Intéressants par l’originalité de leurs moyens d’étude • Nombreux problèmes non résolus 8
Plan I. L'épiderme et son renouvellement par les cellules souches II. Épithélium sensoriel III. Voies aériennes et intestin IV. Vaisseaux sanguins et cellules endothéliales V. Renouvellement par des cellules souches multipotentes : la formation des cellules sanguines VI. Genèse : modulation et régénération du muscle squelettique VII. Les fibroblastes et leurs transformations : la famille des cellules du tissu conjonctif VIII. Ingénierie des cellules souches 9
Embryon • 3 feuillets – Ectoblaste : • I (épiderme) • II (épithéliums sensoriels) – Mésoblaste – Entoblaste 10
Ectoblaste • Nombreuses variétés de tissus • Spécialisations très différentes • Modes de vie différents 11
Entoblaste • Couche interne de l’embryon – Tube digestif primitif – Un véritable zoo de types cellulaires qui bordent le tube digestif et ses annexes 12
Plan 1. Respiratoire 2. Tube digestif 3. Foie 13
2 – Tube digestif • Tous les vertébrés n’ont pas des poumons • Mais tous (et les invertébrés aussi) ont un tube digestif • Cellules spécialisées dans – la digestion de nourriture et – l’absorption des molécules nutritives • Mais ne peuvent pas fonctionner en même temps : il ne faut pas digérer le tube digestif 14
Organisation de la digestion • Dans un lieu séparé : l’estomac – Hydrolyse acide – Actions enzymatiques • Passage dans l’intestin grêle – Absorption – Poursuite de la digestion (à p. H neutre) • 15
Types cellulaires • Estomac – Cellules qui sécrètent l’acide – Cellules qui sécrètent les enzymes à p. H acide – Cellules à mucus • Glandes (comme le pancréas) – Cellules qui sécrètent bicarbonates pour neutraliser l’acide – Cellules qui sécrètent des enzymes digestives • Intestin – Cellules absorbantes – Cellules qui sécrètent le manteau de mucus 16
Mesure supplémentaire de protection • Renouvellement continu de l’épithélium • Turnover d’une semaine ou moins 17
Renouvellement dans l’intestin grêle • Épithélium simple recouvrant – Les villosités qui s’évaginent – Les cryptes qui s’invaginent dans le tissu conjonctif sous-jacent 18
• Renouvellement du revêtement de l’intestin grêle Fig 22 -19 A – Mouvement général des cellules vers le sommet des villosités – Toutefois quelques cellules (dont certaines cellules caliciformes et cellules entéro-endocrines) se différencient quand elles sont encore dans les cryptes – Les cellules de Paneth • Situées au fond des cryptes • Durée de vie limitée • Remplacées par la descendance des cellules souches 19
• Coupe d’intestin grêle – Villosités – Cryptes – Cellules caliciformes en rouge Fig 22 -19 B 20
Les cellules souches • Localisation dans la profondeur des cryptes • Donnent 4 types de cellules différenciées 1. 2. 3. 4. Cellules absorbantes caliciformes de Paneth endocrines 21
1 - Cellules absorbantes • = cellules à bordure en brosse • Nombreuses microvillosités • Migrent de la région des cellules souches vers la surface des villosités 22
2 - Cellules caliciformes • Comme dans l’épithélium respiratoire • Secrètent du mucus • Migrent de la région des cellules souches vers la surface des villosités 23
3 - Cellules de Paneth • Système de défense • Sécrètent des cryptdynes (famille des défensines) 24
Cryptdynes • Precursor to corticostatin/defensinrelated peptide • accumulates to high levels in mouse intestinal crypt epithelium during postnatal development • 70 -amino acid residues • amino acid sequence given in first source 25
4 - Cellules endocrines • Plus de 15 sous-types • Sécrètent sérotonine et hormones peptidiques (comme la cholécystokinine) • Action sur les neurones et autres types cellulaires de l’intestin • Régulation de la croissance, prolifération activités des cellules du tube digestif et autres tissus • Action sur le système nerveux (comme des neuropeptides) • Migrent de la région des cellules souches vers la surface des villosités 26
• Viennent des cellules souches multipotentes indifférenciées du fond des cryptes Fig 22 -20 A – Cellules absorbantes microvillosités • Absorption • Ancrage des enzymes de digestion – Cellules caliciformes 27
• Cellules entéro-endocrines • Cellules de Paneth Fig 22 -20 B 28
Renouvellement des 4 types de cellules • • Cellules absorbantes caliciformes endocrines de Paneth 29
Cellules absorbantes Cellules caliciformes Cellules endocrines • Migrent de la région des cellules souches vers la surface des villosités • Étape d’amplification transitoire – En sortant de la crypte les précurseurs déjà engagés dans la différenciation subissent 4 à 6 divisions rapides puis arrêtent leur divisions et terminent leur différenciation – 2 à 5 jours entre les cryptes et la mort par apoptose au sommet des villosités 30
Cellules de Paneth • Produites en beaucoup plus petit nombre • Restent au fond des cryptes • Sont remplacées lentement • Meurent par apoptose • Phagocytées par les voisines 31
Mystère • Origine des forces qui conduisent au mouvement de ces cellules • Rôle de la lame basale ? – Sous-unités de laminine 1 et 2 lame basale des cryptes – Sous-unités de laminine 5 gradient dans les villosités avec un maximum au sommet 32
Maintien de la population de cellules souches de l’intestin 1. Deux questions 2. Voie Notch 3. Voie Wnt 33
1 - Deux questions 1. Qu’est ce qui contrôle le choix d’une cellule – de garder ses caractères de cellules souche – ou de s’engager dans une voie de différenciation ? 2. Qu’est ce qui conduit à la diversification de la cellule souche en 4 types de cellules différenciées ? 34
Deux éléments de réponse • Notch • Wnt 35
2 - Receptors, Notch • A family of conserved cell surface receptors that contain EPIDERMAL GROWTH FACTOR repeats in their extracellular domain and ANKYRIN repeats in their cytoplasmic domains. • The cytoplasmic domain of notch receptors is released upon ligand binding and translocates to the CELL NUCLEUS where it acts as transcription factor. 36
Pathway image captured from the dynamic graphical display of the information in the Connections Maps available 05 December 2006. For a key to the colors and symbols and to access the underlying data, please visit the pathway (http: //stke. sciencemag. org/cgi/cm/stkecm; CMP_1 9043). • Sci. STKE, 5 December 2006 Vol. 2006, Issue 364, p. cm 7 Notch Signaling Pathway. Matthias Ehebauer, Penelope Hayward, and Alfonso Martinez-Arias 37
Notch • Voie qui gouverne la production des cellules entéro-endocrines • Comme la production des neurones dans le système nerveux central • Mutations qui bloquent Notch surproduction de cellules entéroendocrines (au moins chez l’embryon) 38
3 - Wnt Proteins • Wnt proteins are a large family of secreted glycoproteins that play essential roles in EMBRYONIC AND FETAL DEVELOPMENT, and tissue maintenance. • They bind to FRIZZLED RECEPTORS and act as PARACRINE PROTEIN FACTORS to initiate a variety of SIGNAL TRANSDUCTION PATHWAYS. • The canonical Wnt signaling pathway stabilizes the transcriptional coactivator BETA CATENIN. 39
Frizzled Receptors • A family of seven-pass transmembrane cell-surface receptors. • They contain an extracellular cysteinerich domain and are receptors for WNT PROTEINS. • Frizzled receptors often couple with HETEROTRIMERIC G PROTEINS and regulate multiple SIGNAL TRANSDUCTION PATHWAYS. 40
http: //www. stanford. ed u/~rnusse/pathways/ce ll 2. html 41
Nusse, R 2005 p 747 Cell biology: relays at the membrane. Nature. 2005, 438(7069): 747 -9. Crucial kinases. a, In cells not activated by Wnt, a complex between -catenin, Axin, APC and GSK 3 causes phosphorylation of -catenin and its consequent destruction. The Wnt receptors LRP 6 and Frizzled are unoccupied. b, Without Axin, -catenin is stabilized and it enters the nucleus to control gene expression. Inset, binding of Wnt to cells results in phosphorylation (P) of LRP 6 residues in its cytoplasmic tail. Zeng et al. and Davidson et al. show that this is catalysed by the GSK 3 and CK 1 protein kinases. CK 1 is attached to the membrane by a lipid anchor domain. Several other sites on LRP 6 that become phosphorylated are not shown here. The phosphorylated LRP 6 recruits Axin, removing it from the -catenin destruction complex and stabilizing -catenin. 42
Voie Wnt • LEF-1/TCF : famille de protéines régulatrices de gènes impliquées dans la voie Wnt • Une souris déficiente dans une de ces protéines – Pas de cryptes – Pas de cellules souches – absence de renouvellement de l’épithélium formé pendant la vie fœtale – Mort précoce • Hyperactivation de la voie Wnt chez l’adulte – (par mutation du gène APC par exemple) – Hyperprolifération des cellules des cryptes – Souvent cancer 43
Stefan Hoppler and Claire Louise Kavanagh. Wnt signalling: variety at the core Journal of Cell Science 120, 385 -393 (2007) TCF/LEF (T-cell factor/lymphoïd enhancer factor) function in intestine and colorectal cancer. The stem cell population at the base of the crypt in the intestine produces a proliferating progenitor cell population that migrates up the side of the crypt. Upon reaching the crypt-villus junction, cells begin to differentiate and continue moving up the villus until mature cells are shed into the lumen at the tip of the villus. The levels of nuclear -catenin, and therefore active TCF/LEF, are highest at the base of the crypt in the stem cell and proliferating progenitor population. In this population it is proposed that full-length TCF-4 (activating, green) and NTCF-1 (repressing, red) are the main active TCF/LEFs. However, when mutated Wnt signalling leads to colorectal cancer, ectopic expression of full-length LEF-1 is readily detected. As a result the predominant TCF/LEF isoforms present in colorectal cancer are activating (green) as opposed to repressive (red) TCF/LEFs. The levels of nuclear -catenin in colorectal cancer are very high because Wnt 44 signalling pathway mutations mean that -catenin cannot be degraded.
Warren Strober Science 25 August 2006 Vol 313, Issue 5790, Pages 1016 -1145 Unraveling Gut Inflammation 45
Warren Strober Science 25 August 2006 Vol 313, Issue 5790, Pages 1016 -1145 Unraveling Gut Inflammation 46
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