STALAG XII D La vrit ma vrit est

  • Slides: 40
Download presentation
STALAG XII D La vérité, "ma vérité", est sortie quelques décennies à postériori… By

STALAG XII D La vérité, "ma vérité", est sortie quelques décennies à postériori… By Claude MORO

Qu'est ce qu'un STALAG ? La définition du dictionnaire Français Hachette indique : Camp

Qu'est ce qu'un STALAG ? La définition du dictionnaire Français Hachette indique : Camp de prisonniers en Allemagne réservé aux hommes de troupes et aux sous officiers pendant la guerre de 1939 – 1945. Stalag est l'abréviation de Stammlager, qui est également l'abréviation de Mannschaftsstamm- und Straflager, "camp ordinaire de prisonniers militaires"

Autres sigles utilisés KG, étaient les initiales de Kriegsgefangener : prisonnier de guerre. Peint

Autres sigles utilisés KG, étaient les initiales de Kriegsgefangener : prisonnier de guerre. Peint dans le dos des prisonniers, sigle mondialement connu immortalisé par le film "La vache et le prisonnier" avec Fernandel (1959). Konzentrationslager (en abrégé KZ ou KL) ou camp de concentration. http: //moro. claude. free. fr/treviri/

Où se trouvait le STALAG XII D ? A Trèves (Allemagne). En Italien Treviri,

Où se trouvait le STALAG XII D ? A Trèves (Allemagne). En Italien Treviri, en Allemand Trier, en Luxembourgeois Tréier. Ville et arrondissement dans le land de Rhénanie-Palatinat située sur la Moselle. La Porta Nigra, le pont Romain édifié en 45 après JC encore en excellent état, l'amphithéâtre, la basilique de Constantin, les termes Impériaux, indiquent que les légions de Rome sont passées par là… Notez en mémoire le petit fanion bleu ! C'était l'emplacement du camp de concentration de Hinzert

Quelques vues de la ville de Trèves… Centre ville gra i N rta Po

Quelques vues de la ville de Trèves… Centre ville gra i N rta Po Porta Nigra Sous un autre angle Centre ville face au "foyer" Français Trèves, dans la brume, en "descendant" du Pétrisberg En 1971 Trèves toujours en "descendant" du Pétrisberg

Quelques vues de la ville plus récentes… Centre ville La tour (Fernmeldeturm) sur le

Quelques vues de la ville plus récentes… Centre ville La tour (Fernmeldeturm) sur le plateau du Pétrisberg Le pont romain (appelé également pont de la Moselle) qui franchit la Moselle à Trèves est le plus ancien pont d’Allemagne. Les plus anciennes piles datent du milieu du IIe siècle après J. -C.

Où se trouvait le STALAG XII D plus précisément? Une vue du plateau en

Où se trouvait le STALAG XII D plus précisément? Une vue du plateau en 1930 La tour n'existait pas Le Cercle National des Anciens Militaires Stationnés en Allemagne (CNAMSA) indique : "Cet ancien camp de prisonniers de guerre, le Stalag XII-D situé sur la colline du Pétrisberg dominant la ville de Trèves a été occupé à partir du 16 Novembre 1945 par les Forces Françaises…"

Où se trouvait le STALAG XII D plus précisément? En bleu, l'emplacement du stalag

Où se trouvait le STALAG XII D plus précisément? En bleu, l'emplacement du stalag La tour Nos baraquements en 1971 Une vue Google earth Avec le positionnement de la tour et nos baraquements en 1971

Bref historique de la colline du Pétrisberg "30 avant J. C. - Camp militaire

Bref historique de la colline du Pétrisberg "30 avant J. C. - Camp militaire romain "1520 - Franz von Sickingen (Le Chevalier Franz von Sickingen veut conquérir Trèves et utilise le plateau) "1590 – La chasse aux sorcières (Le Petrisberg, présumé être un lieu où dansaient les sorcières) "1929 -1930 – Edification du cloitre de Sainte Clara (Les religieuses Capucines (ordre fondé par François et Clara d'Assises) ont construit le Cloître de Sainte-Clara sur le Pétrisberg)

Bref historique de la colline du Pétrisberg "1935 – 1938 Planification d'un couronnement pour

Bref historique de la colline du Pétrisberg "1935 – 1938 Planification d'un couronnement pour la ville "1940/41 - Jean-Paul Sartre, prisonnier sur le Petrisberg Le prisonnier le plus célèbre du STALAG XII D "1945 - Occupation des Forces Françaises à Trèves Construction de l'hôpital militaire "André Genet", dans lequel se trouve aujourd'hui le Campus II de l'Université de Trèves "1958 – Château d'eau "1996 – 1997 – Introduction des mesures de développement urbain "1998 – 1999 – Retrait des Forces Françaises

Liste des stalags du secteur XII

Liste des stalags du secteur XII

Un mirador du XII D Des baraquements du XII D

Un mirador du XII D Des baraquements du XII D

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre Emprisonné de juillet 1940 à Mars 1941.

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre Emprisonné de juillet 1940 à Mars 1941. Dans le "Journal de Matthieu", il décrit les conditions relativement humaines du camp de prisonniers de Trèves.

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre En 1971, nous y étions, mais nous

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre En 1971, nous y étions, mais nous ne savions pas ! Un coup de peinture et le baraquement de "Sartre" ressemble étrangement à ceux où nous étions ! Même porte, mêmes fenêtres, même carrelage…

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre A côté de la Fernmeldeturm, Sartre a

Un prisonnier célèbre : Jean Paul Sartre A côté de la Fernmeldeturm, Sartre a sa rue sur le Pétrisberg ! "Au XII D", il écrit pour Noël 1940, sa première pièce de théâtre pour un Jésuite ! "Bariona ou le fils du tonnerre" ! Un paradoxe ! Il est à supposer que les conditions étaient alors relativement clémente pour certains prisonniers. MAIS…………. .

MAIS…. Juin 1941, il y eu l'invasion de la Russie (opération Barbarossa). Et novembre

MAIS…. Juin 1941, il y eu l'invasion de la Russie (opération Barbarossa). Et novembre 1942 l'invasion de la zone "libre"… Il est à supposer que les conditions se sont durcies, alors, au XII D…

"Conditionnement" des prisonniers plaque "d'immatriculation" des prisonniers Sur le "Net", peu d'archives sur le

"Conditionnement" des prisonniers plaque "d'immatriculation" des prisonniers Sur le "Net", peu d'archives sur le XII D… Toutefois, si l'on part du principe qu'un stalag est un stalag…

"Conditionnement" des prisonniers Ci-dessus le stalag 42. Un exemple de baraquement dans les stalags

"Conditionnement" des prisonniers Ci-dessus le stalag 42. Un exemple de baraquement dans les stalags

"Conditionnement" des prisonniers Soldats des troupes coloniales au XII D

"Conditionnement" des prisonniers Soldats des troupes coloniales au XII D

"Conditionnement" des prisonniers Par peur du scorbut et des maladies tropicales Allemands ont "éloignés"

"Conditionnement" des prisonniers Par peur du scorbut et des maladies tropicales Allemands ont "éloignés" les noirs et Maghrébins de l'armée Française dans la zone occupée Française ! Comment peut-on penser à un empire germanique mondial si l'on a peur des tropiques ?

"Conditionnement" des prisonniers L'heure de la gamelle au XII D… Toujours le même problème

"Conditionnement" des prisonniers L'heure de la gamelle au XII D… Toujours le même problème , faire la queue pour récupérer sa pitance. Inutile de regarder au fond de l'écuelle…

"Conditionnement" des prisonniers Les baraquements du XII A (à gauche) et les miradors du

"Conditionnement" des prisonniers Les baraquements du XII A (à gauche) et les miradors du XVII B ne devaient être guère différents de ceux du XII D

"Conditionnement" des prisonniers Jean Louis Morvan matricule 49626 ayant séjourné au XII D raconte

"Conditionnement" des prisonniers Jean Louis Morvan matricule 49626 ayant séjourné au XII D raconte : Et alors, ils (les Russes) se sont mis à manger le goudron qui recouvrait les toits en carton des baraques. Pour du pain qu'on leur jetait, ils s'entretuaient et les Boches, des "miradors" (poste d'observation surélevé), prenaient part au carnage en tirant dans le tas, des rafales de mitrailleuse !

"Conditionnement" des prisonniers Albéra Andréa : triangle rouge : communiste. Son fils témoigne… Nous

"Conditionnement" des prisonniers Albéra Andréa : triangle rouge : communiste. Son fils témoigne… Nous étions réduits à un poids de trente, trente cinq kilos. Et au jour de la mémoire, je me rappelle. Le dernier morceau de pain. . . La solidarité se relâche et pourtant quand demeure une petite flamme dans notre esprit (en nous), au frère mourant nous donnons le dernier morceau de pain parce qu'il peut vivre encore un quart d'heure. Cette balance rudimentaire appartenait à mon père interné dans un lager (stalag XIID Trier, camp de prisonniers). Elle a été utilisée pour répartir (diviser) le dernier morceau de pain. Si elle pouvait parler, elle hurlerait de douleur. Mon père, bien sûr, a survécu à une telle horreur, mais, contrairement à beaucoup, il n'a jamais voulu ou pu parler de ce qu'il a vécu. Ce silence m'a enseigné plus que mille mots".

"Conditionnement" des prisonniers Tanguy de Courson : souvenirs de captivité Bientôt, le typhus se

"Conditionnement" des prisonniers Tanguy de Courson : souvenirs de captivité Bientôt, le typhus se déclara parmi les Russes. Tous les soirs, une charrette arrivait sur laquelle on empilait dix à quinze cadavres enveloppés et ficelés comme des paquets dans du papier d’emballage. Spectacle peu réconfortant auquel on finit par s’habituer pourtant. . . Mémoires de Victor Sacré soldat Belge Par la fenêtre de notre cellule nous assistons à l'arrivée d'une centaine de prisonniers russes. Ils passent aussi à la désinfection mais doivent rester nus dans la cour jusqu'à ce que leurs vêtements reviennent. Ceux-ci ne reviendront que le lendemain matin et c'est évidemment la bagarre entre les prisonniers russes pour récupérer leurs affaires. C'est à coups de bâtons que les soldats allemands les séparent et beaucoup restent étendus sur le sol. Eux, ils sauront vraiment ce qu'est la captivité…

"Conditionnement" des prisonniers Encore Jean Louis Morvan et ses "Mémoires du KG" Je vais

"Conditionnement" des prisonniers Encore Jean Louis Morvan et ses "Mémoires du KG" Je vais donc aux douches avec les Russes. Un vieux de plus de cinquante ans (je lui en donnerais soixante dix), sale, à barbe hirsute, porte sur son dos son fils (douze à treize ans), un squelette. On lui aurait compté les os sans excepter un seul. Le crâne, je ne dis pas la tête, trop lourd tombe sur les os des épaules. Un pied est terriblement enflé et noirâtre : la gangrène. . . Le gardien boche (un chien avec une âme de damné) arrive et hurle de se dépêcher et de bien se laver. . . A chaque souffle c'est un sifflement qui sort de sa poitrine et à chaque aspiration sa poitrine se bombe, ses côtes semblent sortir de la peau ! Le Boche s'approche, l'examine, l'insulte : il n'est pas encore assez propre !

Une conscription relativement "normale" Et moi ? En 1971 ? Dans la mesure où

Une conscription relativement "normale" Et moi ? En 1971 ? Dans la mesure où j'étais dans l'ignorance la plus totale quant aux événements antérieurs survenus dans la zone où nous jouions au "petit soldat", l'insouciance de mes vingt ans ne s'en est même pas préoccupée… Je me dois de dire qu'à l'époque, je n'ai pas vu de miradors. Sans doute enlevés comme la plupart des baraques. Mais pas toutes. Le poste de garde à l'entrée de notre cantonnement était bel et bien en bois… Une vague impression de malaise… En 1971, il ne restait "plus rien" à part le poste de garde… "en bois" !

Une conscription relativement "normale" La tour (Fernmeldeturm) sur le plateau du Pétrisberg. Avec le

Une conscription relativement "normale" La tour (Fernmeldeturm) sur le plateau du Pétrisberg. Avec le drapeau Français et Allemand. Et la cour, lieu de nos "revues" La diapo suivante vous raconte une anecdote personnelle (écrite il y a une vingtaine d'année) intitulée RACISME dont une partie se déroule ci dessus…

Une conscription relativement "normale" Un samedi soir particulièrement froid, j'étais "descendu" en ville, avec

Une conscription relativement "normale" Un samedi soir particulièrement froid, j'étais "descendu" en ville, avec mon camarade. Après un bon repas qui changeait l'ordinaire de la caserne, Daniel m'annonça qu'il devait s'absenter quelques minutes… Quelle ne fut pas ma surprise de le voir revenir un quart d'heure plus tard tout en sang ! "J'en ai mis deux dans la vitrine !" s'est-il écrié. . . A n'en pas douter, il y avait eu une bagarre ! Nous n'étions pas trop appréciés, nous militaires, des jeunes Allemands. . . Le lendemain matin au rapport, le Commandant de compagnie relata l'incident. Il ne put faire autrement que de donner dix jours d'arrêt à Daniel pour respecter le règlement. . . Il s'empressa d'y ajouter quinze jours de permission exceptionnelle. Pourquoi ? Sans doute encore traumatisé par la dernière guerre, le Capitaine nous expliqua que lorsque nous étions provoqués par de jeunes Allemands, il fallait, non seulement se défendre, mais essayer "d'avoir le dessus". . . Et surtout pas "se débiner"… Ceux qui "ne respectaient" pas cette directive étaient pour ainsi dire "mis aux arrêts". De l'incitation à la bagarre pure et simple qui dénotait de sa part un certain racisme. . . non explicable à mon sens…

Une conscription relativement "normale" Quarante ans après il s'explique. Tous les morts l'expliquent. Tous

Une conscription relativement "normale" Quarante ans après il s'explique. Tous les morts l'expliquent. Tous les morts qui "crient vers nous", je ne les entendais pas à l'époque. Pourvu que je n'en ai pas foulé de mes pieds….

Un site transformé Inutile de poursuivre dans l'horreur… Mais comment en est t'on arrivé

Un site transformé Inutile de poursuivre dans l'horreur… Mais comment en est t'on arrivé à cette vaste prairie si tranquille ? Fête de famille au Pétrisberg

Un site transformé Le grand chantier des années 2000 Ci-dessus, un explicatif de ce

Un site transformé Le grand chantier des années 2000 Ci-dessus, un explicatif de ce que nous avons trouvé en 1971 2005, tout a été rasé 2009, le nouveau site

Un site transformé Quelques vues du nouveau site !

Un site transformé Quelques vues du nouveau site !

Un site transformé Les photos d'archives du XII D sont peu nombreuses. Nous nous

Un site transformé Les photos d'archives du XII D sont peu nombreuses. Nous nous intéresserons à l'évolution de 1971 à 1998 1971, photos de gauche… 1998, photo de droite… (photo cnamsa) Les mêmes bâtiments. "Rien n'a changé"…

Un site transformé Le Bâtiment de gauche était le bâtiment de commandement (services) le

Un site transformé Le Bâtiment de gauche était le bâtiment de commandement (services) le bâtiment de droite étaient les dortoirs des hommes de troupe (où je "résidais"). La grande cour permettait les revues (Photo cnamsa 1998) Les "fameux" garages ou étaient stockés nos Berliets (photo cnamsa 1998) Ces garages étaient gardés jour et nuit. Parfois avec de drôles d'anecdotes !

Un site transformé Ci-dessus à gauche 1998 et à droite 2009 Les bâtiments en

Un site transformé Ci-dessus à gauche 1998 et à droite 2009 Les bâtiments en descendant "aux garages" ont changé de look. . . A gauche années "soixante", à droite 2009 Le château d'eau est bien visible….

Un site transformé Un article de 2009 annonce la réfection des escaliers menant du

Un site transformé Un article de 2009 annonce la réfection des escaliers menant du Pétrisberg "en ville". Les vieux sur la gauche de l'article (il y avait 265 marches d'après les archives militaires), les neufs à droite de l'article (ou sur la photo ci contre à droite) Combien d'hommes sont passés par là?

Un site transformé Les escaliers "parlent" Dans ses mémoires, Jean Louis Morvan indique :

Un site transformé Les escaliers "parlent" Dans ses mémoires, Jean Louis Morvan indique : De la gare je monte le chemin en escalier de bois sur le mont Pétrisberg (plus de trois cent mètres) et voici de nouveau les barbelés… Victor Sacré : Nous arrivons en gare de Trèves (Trier), c'est ensuite la montée vers le stalag, la sentinelle connaît la région et après une demi-heure nous y sommes. Tanguy de Courson : Puis, nous montons vers le Stalag, situé sur un plateau, le Petrisberg, qui domine la ville. La montée est éreintante car la pente, très raide, est pavée de cailloux glissants. Enfin, voilà le camp. Une interminable avenue, bordée de baraques en bois, le classique camp de prisonniers, beaucoup moins confortable que le VI A.

Un site transformé Doit t'on oublier ? La fête de famille au Pétrisberg a

Un site transformé Doit t'on oublier ? La fête de famille au Pétrisberg a balayé d'un revers de main l'historique du lieu. Serait-ce penser à l'avenir que de se préoccuper du passé ? Serait-ce de bon aloi que de raconter aux enfants qui sourient et espèrent passer un moment agréable, que sous leur pieds sont sans doute enfouis quelques restes d'hommes qui ont voulu combattre le nazisme ? Difficile ! Parfois il faut savoir se taire. Le silence est d'or, mais il ne doit pas dormir éternellement. Le souvenir, le rappel de la mémoire permet aux générations de ne pas oublier, c'est ce qui fait l'histoire. L'histoire vient de ce que nos ancêtres n'ont pas oublié. Il faudra donc leur dire à tous ces jeunes, garçons et filles, ce qui s'est réellement passé là. Un devoir de mémoire comme disent les historiens…

Un site transformé L'historique du Petrisberg peut être également consulté sur le site :

Un site transformé L'historique du Petrisberg peut être également consulté sur le site : http: //www. petrisberg. de/petrisberg-nouveau/projet-de-reconversiondu-petrisberg/ En cliquant sur le lien et sur l'onglet "Français" tant qu'à faire, je découvre un certain cynisme… Le Petrisberg – un nouveau quartier urbain Le Nouveau Petrisberg est un quartier urbain hors du commun. Et non seulement en raison de son emplacement magnifique qui surplombe la belle vallée de la Moselle… Un frisson me parcours l'échine. Un beau quartier, des résidences de luxe, une université. Ce qu'ils veulent ! Les fondations sont bâties sur des ossements. S'en est trop pour moi, j'arrête là. L'espèce humaine et son lobbying m'écœure… Un stock de morts pour rien…