Premier cycle Mdecine Facult de mdecine Universit Oran

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Premier cycle / Médecine Faculté de médecine. Université Oran 1 Module : Santé, Société

Premier cycle / Médecine Faculté de médecine. Université Oran 1 Module : Santé, Société et Humanité Santé et culture Dr Aicha BENABED Maitre de conférences Faculté des sciences sociales Université Oran 2 Email : benabed. aicha@gmail. com Benabed. aicha@univ-oran 2. dz

PLAN DU COURS q Introduction q - Objectifs du cours q 1/ La définition

PLAN DU COURS q Introduction q - Objectifs du cours q 1/ La définition de: a) La santé. b) La maladie c) La culture. q 2/ Le rôle de la culture. q 3/ Le savoir médical et savoir profane. q 4/ Les déterminants sociaux de la santé. 4/1 - Définition de déterminants sociaux. 4/2 - Les déterminants biologiques. q Conclusion 4/3 Les habitudes de vie. 4/4 L’environnement physique et socioéconomique.

Objectifs du cours ü 1. Comprendre la dimension culturelle dans les champs de la

Objectifs du cours ü 1. Comprendre la dimension culturelle dans les champs de la santé et de la maladie. ü 2. Analyser l’influence de la société et de la culture sur le corps biologique, la souffrance, le vécu de la maladie et la dignité humaine. ü 3. Identifier les déterminants sociaux de la santé. 2

La santé La maladie « Etat de bien-être complet, physique, mental et social »

La santé La maladie « Etat de bien-être complet, physique, mental et social » (O. M. S, 1985). Donc être malade ou en bonne santé n’est pas seulement un état biologique mais c’est aussi une réalité psychologique et sociale. « C’est un désordre biologique et organique mais signifiant. C'est le rapport de l'individu à la société et à la culture qui est appréhendé. Elle incarne une contrainte sociale » (C. Herzlich, 1984). Etre en bonne santé ou malade est une expérience individuelle perçue différemment d'une culture ou d'une personne à l'autre. 3

La contribution de la psychologie et la sociologie de la santé « Disease» :

La contribution de la psychologie et la sociologie de la santé « Disease» : (altération biologique attestée par un praticien) « llness » : (trouble ressenti, subjectif). Sickness » (existence sociale de la maladie). A travers santé et maladie, nous avons donc accès à l'image de la société, de ses contraintes telles que 'individu les vit. La maladie et la santé sont donc des faits sociaux culturels. 4

La culture « Un ensemble de valeurs, de normes, de modèles de conduites et

La culture « Un ensemble de valeurs, de normes, de modèles de conduites et de pensées d’un groupe » . Elle recouvre plusieurs sens : q. Systèmes de croyances collectives ü Extérieure aux individus et s’impose à eux, ü Mais elle est aussi « intériorisée » par chacun de manière inconsciente depuis leur première enfance par le biais de l’éducation, de la socialisation dans la relation au même et à autrui. ü Un système , « incorporé » par le biais de dispositions physiologiques, neurosensorielles comme une sorte de « gouverne -mentalité » appliquée aux corps dans le champ médical. q 2. Un système concentré sur les savoirs et savoir-faire : les façons de dire, de faire et de penser (entre ethos, mode de vie (life ways) et eidos (mode de pensée). q 3. Système symbolique qui met en lien les différents ordres (cosmique, économique, politique, religieux, individuel) constituant la réalité. 5

Le rôle de la culture q La culture contribue à : ü Comprendre la

Le rôle de la culture q La culture contribue à : ü Comprendre la maladie. ü Fournir à l’individu le cadre dans lequel s’opèrent ces interprétations touchant le corps, la maladie et ses symptômes ü Donner un sens à la maladie. ü Encadrer nos expériences et notre perception du monde. ü Déterminer nos croyances, nos représentations et nos perceptions à son égard quant aux causes de la maladie. .

Le savoir médical et savoir profane. ü La maladie est un phénomène signifiant et

Le savoir médical et savoir profane. ü La maladie est un phénomène signifiant et l’activité médicale est toujours interprétative. ü Le médecin interprète les symptômes ressentis par son patient et les traduit dans les catégories du savoir médical fondées sur des notions biologiques. ü Le malade de son côté, possède son savoir profane, il a son propre point de vue concernant son état et s’est forgé, à son propos, un « modèle explicatif » : celui-ci peut être en partie individuel mais il est aussi enraciné dans la culture. ü Car le modèle explicatif est la signification de la maladie qui fait partie de la réalité elle-même.

Le savoir médical et savoir profane. Suite ü La maladie n’est pas seulement un

Le savoir médical et savoir profane. Suite ü La maladie n’est pas seulement un ensemble de symptômes qui la conduit chez le médecin, mais elle constitue un évènement malheureux et parfois stigmatisant et déstabilisant l’organisation sociale de la famille). ü La maladie entraine une formulation de questions ayant trait au sens même de cet évènement : « pourquoi se produit-il ? » , « pourquoi moi ? » , « pourquoi maintenant ? » (Exemple des jeunes filles atteintes de cancer, de diabète). ü L’interprétation de la maladie s’effectue en mettant en cause la société, ses règles et la vision qu’on en a à travers nos conceptions de la maladie. (Exemple de la femme vietnamienne ). ü C’est donc le rapport de l'individu à la société et à la culture qui est appréhendé.

4/ Les déterminants sociaux de la santé q Définition de déterminants sociaux Les déterminants

4/ Les déterminants sociaux de la santé q Définition de déterminants sociaux Les déterminants sociaux sont les facteurs influant sur l’état de santé d’un individu ou d’une population. ü Si les épidémiologistes, par exemple, raisonnent en termes de « facteurs de risques » , au niveau social on parlera plutôt de « déterminants sociaux » de la santé en se référant à des notions de classe sociale ou de catégorie socioprofessionnelle.

Conclusion • L’analyse du lien entre la culture, la maladie et la santé permet

Conclusion • L’analyse du lien entre la culture, la maladie et la santé permet de comprendre la logique dans le contexte global de l’organisation sociale des sociétés où elles étaient étudiées, et de tenir compte des facteurs agissant sur l’état de santé des individus en cherchant résolument à les améliorer.