LE PORTRAIT Dfinition Au sens gnral reprsentation dune

LE PORTRAIT Définition: Au sens général, représentation d’une personne. Se dit pour une œuvre en 2 dimensions. Le portrait est une interprétation, donc un choix pour rendre l’apparence extérieure d’une personne quelque soit le degré de réalisme. Bien qu’uniquement visuel, le portrait peut rendre très sensible la personnalité intérieure du modèle par de nombreux indices tels que la pose, l’expression, les couleurs. Ce genre témoigne d’un intérêt pour l’individuel: ce n’est pas l’être humain en général mais telle personne vivant dans un lieu, à un certain moment. Les idées de l’époque sur un idéal esthétique humain transparaissent souvent dans le portrait. Historique et mots clé: Le portrait traduit le souvenir, l’absence, l’hommage. Pérennise un moment grâce à l’image. Le portrait évoque le statut, le pouvoir, comme le portrait de profil où l’absence de contact avec le spectateur traduit sa supériorité. Le portrait suggère la personnalité, la spiritualité (importance du regard). La représentation humaine est profondément enracinée dans la culture occidentale. Petit histoire antique sur l’origine de la peinture: Pline l’Ancien raconte qu’un soir, un jeune soldat va dire au revoir à sa fiancée avant de partir pour la guerre. Celle-ci trace sur le mur la silhouette du soldat grâce à son ombre projetée par une lampe. Petites réflexions… Connaissez-vous le mythe de Narcisse? Le genre du portrait parle à la fois de l’individu et de la société. Car interroger les visages, les corps est une tentative de donner une représentation qui maintiennent les différences entre les êtres sans effacer la part humaine, commune. Très vite après son invention, la photographie se consacre au portrait. L’image photographique est-elle plus « vraie » que l’image peinte? « Dans visage, il y a vision, mais il ne faut pas se laisser abuser par cette parenté optique: le visage est la seule proie que ne peut jamais atteindre le chasseur d’images; l’œil revient toujours bredouille du visage de l’autre » A Finkielkrant, la sagesse de l’amour, 1984