LE CLASSICISME A TRAVERS LA FONTAINE DIAPORAMA RALIS

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LE CLASSICISME A TRAVERS LA FONTAINE DIAPORAMA RÉALISÉ PAR : Margaux Sannier et Lucie

LE CLASSICISME A TRAVERS LA FONTAINE DIAPORAMA RÉALISÉ PAR : Margaux Sannier et Lucie Mugnier

1 - LE CLASSICISME - Généralités Château de Versailles – Panorama de 1715 (Source)

1 - LE CLASSICISME - Généralités Château de Versailles – Panorama de 1715 (Source)

LE CLASSICISME Le classicisme se développe en France durant le règne de Louis XVI

LE CLASSICISME Le classicisme se développe en France durant le règne de Louis XVI (2ème moitié du XVIIe siècle. ) Son apogée eut lieu entre les années 1660 et 1680, bien que ce mouvement littéraire se soit prolongé jusqu’au début du XVIIIe siècle. PERIODE Louis XIV durant son règne - Source

LE CLASSICISME Les Classiques recherchent avant tout l’harmonie : leur esthétique est fondée sur

LE CLASSICISME Les Classiques recherchent avant tout l’harmonie : leur esthétique est fondée sur l’idéal de la perfection. Ils s’inspirent, voire imitent, les grands auteurs de l’Antiquité gréco-latine tels que Sophocle et Eschyle. En effet, les œuvres de ces derniers étaient marquées par l’équilibre, la mesure et la vraisemblance. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES À gauche : Eschyle (525 av. J. -C. -456 av. J. -C. ) - À droite : Sophocle (496 av. J. -C. -406 av. J. -C. )

LE CLASSICISME La maîtrise de soi était pour eux une valeur essentielle. Leurs règles

LE CLASSICISME La maîtrise de soi était pour eux une valeur essentielle. Leurs règles d’or étaient de plaire et instruire le public afin le purifier de ses passions. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES Enfin, les auteurs Classiques se sont imposé plusieurs règles : - la règle des 3 unités : un jour, un lieu, une action - la règle de bienséance : ne rien montrer sur scène qui pourrait choquer le public (mort, combats, sexe…) - la règle de vraisemblance

LE CLASSICISME Jean Racine ECRIVAINS né en 1639, mort en 1699 Œuvres principales :

LE CLASSICISME Jean Racine ECRIVAINS né en 1639, mort en 1699 Œuvres principales : - Andromaque (1667) - Britannicus (1669) - Bérénice (1670) - Phèdre (1677) - Esther (1689) - Athalie (1691) Source image

LE CLASSICISME Nicolas Boileau ECRIVAINS Né en 1636, mort en 1711 Œuvres principales :

LE CLASSICISME Nicolas Boileau ECRIVAINS Né en 1636, mort en 1711 Œuvres principales : - Les Satires (1666 -1668) - Épîtres (1669 -1698) - L’Art poétique (1674) Source image

LE CLASSICISME Pierre Corneille ECRIVAINS Né en 1606, mort en 1684 Œuvres principales :

LE CLASSICISME Pierre Corneille ECRIVAINS Né en 1606, mort en 1684 Œuvres principales : -L’Illusion comique (1636) - Le Cid (1637) - Horace (1640) - Rodogune (1644) - Andromède (1650) - Œdipe (1659) Source image

LE CLASSICISME Molière (né Jean-Baptiste Poquelin) ECRIVAINS Né en 1622, mort en 1673 Œuvres

LE CLASSICISME Molière (né Jean-Baptiste Poquelin) ECRIVAINS Né en 1622, mort en 1673 Œuvres principales : - Les précieuses ridicules (1659) - Tartuffe (1664) - Le Misanthrope (1666) - L’Avare (1668) - Le Bourgeois gentilhomme (1670) - Le malade imaginaire (1676) (…) Source image

LE CLASSICISME Madame de La Fayette Mme de La Fayette ECRIVAINS Née en 1634,

LE CLASSICISME Madame de La Fayette Mme de La Fayette ECRIVAINS Née en 1634, morte en 1693 Œuvres principales : - La Princesse de Montpensier (1662) - Zaïde (1671) - La Princesse de Clèves (1678) Source image

LE CLASSICISME Jean de La Fontaine ECRIVAINS Jean de La Fontaine Né en 1621,

LE CLASSICISME Jean de La Fontaine ECRIVAINS Jean de La Fontaine Né en 1621, mort en 1695 Œuvres principales : - Fables (1668, 1678, 1693) - Contes (1665, 1666, 1671, 1674) Source image

LE CLASSICISME Façade Est du palais du Louvre : AUTRES EXEMPLES ARTISTIQUES (peinture, architecture

LE CLASSICISME Façade Est du palais du Louvre : AUTRES EXEMPLES ARTISTIQUES (peinture, architecture …) Ce bâtiment a été construit, sur ordre de Louis XIV, par les architectes français Claude Perrault, Louis Le Vau, et Charles Le Brun. C’est une brillante synthèse d’éléments classiques français et italiens. Le pavillon du milieu, avec son pédiment, a la forme d’une façade de temple antique, imitation renforcée par les colonnes disposées de chaque côté. La structure très ordonnée rappelle l’architecture et les valeurs grecques. Sa massivité donne une impression de pouvoir, comme le pouvoir absolu du Roi Soleil. Source image

LE CLASSICISME La Seine et la Marne, de Nicolas Coustou (1658 -1733) AUTRES EXEMPLES

LE CLASSICISME La Seine et la Marne, de Nicolas Coustou (1658 -1733) AUTRES EXEMPLES ARTISTIQUES (peinture, architecture …) Cette sculpture a originellement été exécutée pour le château de Marly (une propriété de Louis XIV). Les figures allégorique de la Seine et de la Marne sont représentée avec des corps parfaits, comme l’étaient les sculptures antiques de Myron ou Polyclète. De plus, le personnage que l’on voit de face montre, le regard dans le lointain, un certaine maîtrise de soi. Source image

2 - LA FONTAINE et les valeurs du classicisme

2 - LA FONTAINE et les valeurs du classicisme

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME « Le corbeau et le renard » : L’imitation

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME « Le corbeau et le renard » : L’imitation des La première version de cette fable date du VIe siècle av. J. -C. Elle est attribuée au fabuliste légendaire Ésope. Elle fut reprise par La Fontaine dans le recueil Fables en 1668. Bien que la forme et les mots changent, les personnages restent les mêmes, ainsi que la morale : « les vaniteux naïfs sont toujours punis » . Anciens Source image

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME « Les deux coqs » : L’imitation des Cette

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME « Les deux coqs » : L’imitation des Cette fable, comme « Le corbeau et le renard » , est attribuée à Ésope. Pourtant, l’originale avait pour titre « Les deux coqs et l’aigle » . Les étapes successives de l’histoire sont reprises : la retraite du vaincu, le triomphe du vainqueur, la défaite du vainqueur, le triomphe du vaincu. La morale, elle aussi, reste la même, bien que plus approfondie. Les deux font un blâme de l’orgueil. Anciens Source image

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Les valeurs esthétiques Ordre Clarté Symétrie Règle … Tout

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Les valeurs esthétiques Ordre Clarté Symétrie Règle … Tout d’abord, on peut remarquer que chez La Fontaine, contrairement à Ésope, la morale se trouve le plus souvent à la fin. Par exemple, « Le corbeau et le renard » d’Ésope commence par « Ceux qui se plaisent aux éloges trompeurs en sont punis honteusement par un repentir tardif » . La Fontaine, lui, conclu la sienne par « Le corbeau, honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. » De plus, les fables de La Fontaines sont claires et structurées. Les étapes successives du récit sont bien distinctes les une des autres, et la morale de celles-ci.

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Enfin, les règles du classicisme sont respectées : Les

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Enfin, les règles du classicisme sont respectées : Les valeurs esthétiques Ordre Clarté Symétrie Règle … En premier lieu, la règle des trois unités. Prenons une fois de plus comme exemple « le corbeau et le renard » . • Un lieu : toute l’histoire se déroule autour de l’arbre dans lequel est perché le corbeau. Pourtant, au début de celle d’Ésope, le corbeau vole un fromage au bord d’une fenêtre avant d’aller se réfugier dans l’arbre. • Une action : toute l’histoire tourne autour de l’intrigue du fromage (un fromage, un flatteur, un flatté). • Un jour : l’action se déroule dans un lapse de temps très court. Il en va de même dans « Les deux coqs » . Ensuite, la règle de vraisemblance. En effet, l’enchaînement des événements de chaque histoire est logique, et, bien que les personnages soient des animaux, il est aisé de les imaginer sous forme humaine.

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Les valeurs esthétiques Ordre Pour finir, comme tous les

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Les valeurs esthétiques Ordre Pour finir, comme tous les Classiques, La Fontaine imite les anciens. On en a la preuve grâce à toutes ses fables. Par exemple, « Le corbeau et le renard » et « Les deux coqs » sont toutes deux reprises d’Ésope, tandis que « Le chat, la belette et le petit lapin » est inspirée de la fable « Le chat et la perdrix » , du sage indien (légendaire ? ) Pilpay. Clarté Symétrie Règle … Illustration pour « Le chat, la belette et le petit lapin » - Source

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Vérité/honnêteté : Les valeurs philosophiques - « le renard

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Vérité/honnêteté : Les valeurs philosophiques - « le renard et la cigogne » nous montre que si l’on trompe les autres, on finit à notre tour par être trompés. Mieux vaut dire la vérité. Raison : - « Le chat, la belette et le petit lapin » : à force d’être naïfs, on se fait avoir : il vaut mieux réfléchir. Mesure : Vérité Raison - « La laitière et le pot au lait » : Perrette, la laitière, fait des projets sans mesure avant de pouvoir les réaliser. Après avoir cassé son pot, elle se rend compte qu’elle n’aurait pas dû être si ambitieuse. - « La poule aux oeufs d’or » : le propriétaire de la poule veut devenir trop riche, trop rapidement. Il tue sa poule, et se retrouve démuni. La Fontaine nous conseille de nous contenter de ce que nous avons. Mesure … Illustration pour « la laitière et le pot au lait » - Source

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Instruire : Les buts : La morale vise à

LA FONTAINE ET LE CLASSICISME Instruire : Les buts : La morale vise à faire passer des notions d’éducation, voire philosophiques (cf diapo précédente). Par exemple, mieux vaut ne pas être trop orgueilleux ou naïf. Plaire : instruire et plaire - La Fontaine utilise l’humour plaire à son public. Il va utiliser des jeux de mots et de sonorités. Par exemple, dans « les deux coqs » , un des deux personnages principaux « s’en revint faire le coquet » . La parodie rajoute un côté plaisant et léger : parfois ses fables relèvent de l’héroï-comique (forme de comique qui repose sur un décalage entre un sujet bas et un style élevé). - l’utilisation d’animaux rend l’histoire plus imagée. Par exemple, certaines caractéristiques physiques (comme le nez pointu de la belette) révèlent le caractère des personnages (ici, le côté fureteur et fourbe). De plus, il humanise les animaux, auxquels le lecteur peut s’identifier. - Enfin, on retrouve parfois des interventions du narrateur (apparition du « je » ), ce qui créée une complicité avec le lecteur.