Grce mes amis Josette et Alain ce diaporama

Grâce à mes amis, Josette et Alain, ce diaporama vous invite à une jolie promenade dans le Morbihan, superbe région bretonne. La première étape est la cité de caractère de Josselin avec ses maisons médiévales et le château des Rohan se mirant dans L’Oust. Puis un second arrêt dans la commune du Faouët et ses environs. Alors, en route…

Josselin est une commune d’environ 2500 âmes et elle est située dans le Morbihan en Bretagne. Ses habitants sont les Josselinais.

Berceau de la famille Rohan, toujours propriétaire, le château de Josselin est l’un des plus beaux de Bretagne. Il a été édifié au XIVe siècle par le connétable Olivier de Clisson. On y voit un mélange des styles médiéval et Renaissance. Il est classé ‘Monument Historique’ depuis août 1928.

Les imposantes tours du château de Josselin se reflètent dans l’Oust. Le jardin à la française créé au début du XXe siècle par le paysagiste Achille Duchêne, s’étend devant la façade Renaissance du château. Des buis et des ifs taillés encadrent les pelouses. Une roseraie a été aménagée en 2001 sous la direction du paysagiste Louis Benech. Elle comporte 160 rosiers appartenant à 40 variétés différentes. Un parc à l'anglaise, lui aussi créé par le paysagiste Achille Duchêne et revu par Louis Benech, s'étend au pied des remparts. Ce parc présente des espèces rares d’azalées, de camélias, de nombreux rhododendrons et des arbres centenaires.

Le musée des poupées et des jouets a ouvert ses portes, en 1984, grâce à Antoinette de Rohan, descendante de la famille propriétaire du château. En effet, dans les greniers, une trentaine d’années auparavant, elle découvre une collection de poupées commencée, à la fin du XIXe siècle, par Heminie de Rohan, l’arrière grand-mère de son époux, Josselin de Rohan. Plusieurs années seront nécessaires pour en recher les origines, les dater et les répertorier. A son ouverture, dans les anciennes écuries du château, le musée compte une centaine de poupées, la plus ancienne datant du XVIIe siècle. Peu à peu, grâce à la générosité de très nombreux donateurs, la collection familiale s’enrichit de nouvelles poupées, de jouets et de jeux, ce qui permettra, à partir de 1988, la présentation d’expositions temporaires consacrées chaque année à un thème différent. La collection Rohan compte actuellement au total près de 5000 pièces, en particulier une large collection de poupées en costume breton, et nombreux jeux de société et jouets. C’est la plus importante collection privée de poupées et jouets de France.

Photos du Net.

La chapelle du château.

La basilique Notre-Dame-du-Roncier a des origines remontant à la fin du XIIe siècle mais la construction actuelle date majoritairement des XVe et XVIe siècles. Elle est classée ‘Monument Historique’ depuis 1927 -1928.

Le clocher a été rénové par les architectes Ménard et Libaudière, à la fin du XIXe siècle, et terminé avec la flèche en 1949. Il s'est substitué à une tour carrée, assez lourde, située sur la façade nord. Copié sur des modèles finistériens, par sa silhouette élancée, il rehausse cet édifice religieux d'une belle réussite architecturale. Notre. Dame-du-Roncier s'impose comme un exemple marquant de l'art flamboyant de la fin de la Bretagne ducale (fin du XVe siècle), à la jonction du style architectural de la Loire et de la spécificité bretonne.

Détails des façades rénovées au XIXe siècle.

Les viraux de la basilique datent du XVe au XXe siècle.

Les halles du Faouët sont les plus grandes de Bretagne. Elles couvrent une superficie de 940 m 2 et culminent à plus de 10 m au faîtage. Attestées dès 1542, elles ont été construites par le seigneur local « noble et puissant Yvon de Boutteville, seigneur du Faouët, Barrégan, Kerjehan et vicomte de Quoctquennan » .

Les halles du Faoüet possèdent un clocher octogonal coiffé d’un bulbe, au milieu du faîtage, des colonnettes antiquisantes posées sur un bahut et portant les fermes de la charpente, enfin d’élégantes couvertures à croupe et en batière.

Ces halles sont les premières, en Bretagne, à être classées ‘Monument Historique’ (18 mai 1917), à une époque où ces derniers témoins de la grande architecture en bois sont menacées de disparition. À l’état de demi-ruines à la fin du XVIIIe siècle, les halles du Faouët doivent leur salut à leur municipalisation en 1815. Entre 1849 et 1867, d’importants travaux, sur la charpenterie (poteaux et fermes) et les toitures, ont été réalisés pour consolider et mettre l’édifice hors d’eau.

Le monument commémoratif en l'honneur de Corentin Carré. Lors de la Première Guerre mondiale, le nombre de morts s'élève à 165 pour la seule commune du Faouët et 922 pour l'ensemble du canton. Ce chiffre élevé s'explique par une population très jeune et constituée majoritairement de paysans faiblement instruits versés de préférence dans les régiments d'infanterie de l'Armée de terre. L'un d'entre eux, Corentin-Jean Carré, engagé volontaire à 15 ans au 410 e régiment d'infanterie, ayant devancé l'appel en mentant sur son âge, est considéré comme le plus jeune poilu de France. Il meurt après avoir été abattu lors d'un combat aérien au-dessus de Verdun le 18 mars 1918.

La chapelle Sainte-Barbe du Faouët, de style gothique flamboyant, fut commencée en 1489 et terminée en 1512, suite à un vœu de Jean de Toulbodou, du Seigneur de Locmalo.

Le site est classé ‘Monument Historique’ depuis. 1906.

La chapelle, dédiée à saint Fiacre, située à 2, 5 km du bourg, est construite à partir du XVe siècle. Elle est classée ‘monument historique’ depuis 1889. Le clocher-pignon de Saint-Fiacre est triple, flanqué de deux tourelles latérales et d'un balcon. L'intérieur est composé de cinq travées avec un chevet carré à leur bout.

Le jubé a servi jusqu’au milieu du XVIème siècle à séparer le clergé, admis dans le sanctuaire où se célébraient les mystères sacrés, du peuple qui devait se tenir à distance. Du côté de la nef, c’est à dire face au peuple, le décor représente les Mystères du Christ et les symboles de la foi.

A gauche, le jubé en bois polychrome de style flamboyant, réalisé de 1480 à 1492 par Olivier Le Loergan. Ce jubé est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862 Côté chœur, le décor est très différent, il représente des scènes de la vie quotidienne et l’évocation des péchés capitaux.

A droite, saint Fiacre dans une niche de style Renaissance. Saint Fiacre était un moine d'origine irlandaise, fondateur, sans doute au VIIe siècle, d'un monastère proche de Meaux qui, plus tard, prit son nom et devint le centre d'un pèlerinage réputé. Il est fêté le 30 août.

Le martyre de saint Sébastien.

Statue polychrome de sainte Anne. Une statue en bois polychrome représentant Jean V.

Les vitraux datent du XVIe siècle.

Vitrail de Saint-Jean-Baptiste.

A gauche, une grande niche ornementale. A droite, des chaires en bois polychrome.

Le four à pain de Saint-Fiacre.

Photos (sauf identifiées) de Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Informations prises sur le Net et dans des guides. Musique : Bagad Breizh - Ty Breiz. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : avril 2017 lilymage 1@gmail. com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www. imagileonation. com et www. chezjoeline. com

Château de Josselin