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CENTRE DE PÉDAGOGIE APPLIQUÉE AUX SCIENCES DE LA SANTÉ Formation des mentors : projet

CENTRE DE PÉDAGOGIE APPLIQUÉE AUX SCIENCES DE LA SANTÉ Formation des mentors : projet de soutien par les pairs Responsable scientifique : Dania Ramirez M. Ps. • Psychologue et coordonnatrice du service de soutien à l’apprentissage au César • Psychologue clinicienne en pratique privée (approche systémique interactionnelle) • Expérience de groupe: groupe de coaching, grand groupe, supervision • Le César: www. cesar. umontreal. ca Conseillers pédagogiques et technopédagogues : Audrey Raynault, doctorante et Gabriel Dumouchel Ph. D. (CPASS) Sous la direction de : Dre Stéphanie Raymond-Carrier

Plan de la formation Introduction • Cette formation vous permettra de réaliser des apprentissages

Plan de la formation Introduction • Cette formation vous permettra de réaliser des apprentissages sur le concept de soutien par les pairs et de l’animation de groupe. Elle est composée de courtes vidéos captées lors d’une séance offerte en présentiel, de connaissances liées à la notion de bien-être des résidents et de l’animation d’un groupe, de lectures complémentaires et de quelques jeux-questionnaires afin d’intégrer vos apprentissages. • Il vous faudra environ 75 minutes pour la compléter et vous pourrez en tout temps y revenir au besoin. • N’oubliez pas de cliquer sur les vidéos près du logo pour les visionner. Plan de la formation • Section I : Aperçu du contexte dans lequel s’insère le projet pilote de soutien par les pairs et de la réalité des résidents en médecine (Contexte) • Section II : Définir la nature du groupe de soutien et sa structure (Groupe de soutien) • Section III : Animer un groupe de soutien (Animation) • Section IV : Intervenir dans le feu de l’action au sein d’un groupe de soutien (Études de cas) 2 Bonne formation en ligne!

Présentation D’abord, faites la connaissance de madame Dania Ramirez, psychologue et coordonnatrice du service

Présentation D’abord, faites la connaissance de madame Dania Ramirez, psychologue et coordonnatrice du service de soutien à l’apprentissage au César. 3

Section I - Contexte Aperçu du contexte dans lequel s’insère le projet pilote de

Section I - Contexte Aperçu du contexte dans lequel s’insère le projet pilote de soutien par les pairs et de la réalité des résidents en médecine 4

Section I - Contexte Plongeons dans cette formation! 5 D’entrée de jeu, gardez à

Section I - Contexte Plongeons dans cette formation! 5 D’entrée de jeu, gardez à l’esprit que vous animerez, guiderez et accompagnerez et éclairerez un groupe d’entraide et non un groupe de thérapie.

Section I - Contexte • La détresse chez les résidents : Voici quelques résultats

Section I - Contexte • La détresse chez les résidents : Voici quelques résultats du sondage de la Fédération des médecins résidents du Québec (FMRQ, 2014) sur l’équilibre de vie chez les résidents : • Une proportion de 10% des résidents penserait au suicide et 14% souffriraient de dépression clinique (Dr Tourian). • De plus, selon le Sondage la Fédération médicale étudiante au Québec • (FMEQ) au printemps 2011, 17. 5% des résidents ont pensé au suicide. 6

Section I - Contexte • La détresse chez les résidents : (suite) Aussi… •

Section I - Contexte • La détresse chez les résidents : (suite) Aussi… • Il y a une augmentation de 55% des demandes d’aide des résidents au Programme d’aide des médecins du Québec (PAMQ) • D’ailleurs, de plus en plus de résidents sont en arrêt de travail pour des motifs de santé selon un constat du Collège des médecins du Québec (CMQ). • Selon le Rapport de l’Ombudsman (2015), 58 demandes d’assistance de résidents ont été adressées les 10 dernières années. ØC’est pour cette raison que le Bureau d’aide aux étudiants et aux résidents (BAER) et le César soutiennent la Faculté de médecine pour réduire cette détresse 7

Section I - Contexte • Les besoins du résident : Afin de mieux comprendre

Section I - Contexte • Les besoins du résident : Afin de mieux comprendre le résident, voici en ordre d’importance les besoins qu’il manifeste : • 1 - Besoins professionnels : • Maîtriser les pratiques et intégrer les connaissances. C’est leur priorité, ils sont là pour devenir de bons professionnels. 8

Section I - Contexte • Les résidents ont aussi une pression sociale du “besoin

Section I - Contexte • Les résidents ont aussi une pression sociale du “besoin de tout savoir” • 2 - Besoins personnels : • Besoins d’acceptation, d’adaptation et d’inclusion. Attention! Les résidents le manifestent moins, mais c’est important pour eux. 9

Section I - Contexte • Les besoins du résident : (suite) • 3 -

Section I - Contexte • Les besoins du résident : (suite) • 3 - Besoins sociaux : • Besoin de soutien et de rétroaction. 10 Ils ont besoin de sentir qu’ils font partie d’une équipe et qu’ils peuvent compter sur d’autres et ce groupe de soutien peut venir combler cet important besoin malgré le fait qu’ils le comblent peut-être auprès de leur entourage.

Section I - Contexte • Les résidents ont aussi une pression sociale du “besoin

Section I - Contexte • Les résidents ont aussi une pression sociale du “besoin de tout savoir” Attention à la surinformation sur le web! • Les résidents ont de la difficulté à aller à l’essentiel. • À l’ère du numérique, cette surcharge d’information génère de l’anxiété. Nos étudiants doivent concentrer leurs énergies et aller à l’essentiel. 11

Section I - Contexte • Des facteurs de risque liés à l’épuisement • Ce

Section I - Contexte • Des facteurs de risque liés à l’épuisement • Ce ne sont pas nécessairement les gens qui en font beaucoup qui sont susceptibles d’un épuisement professionnel, mais ceux qui gèrent mal leur temps et dont leur vie professionnelle perd de son sens. 12

Section I - Contexte • Des facteurs de risque liés à l’épuisement • Les

Section I - Contexte • Des facteurs de risque liés à l’épuisement • Les étudiants se comparent beaucoup entre eux. • Pourquoi, moi, je n’y arrive pas? Voyez comment la dévalorisation et le doute sont des facteurs de risque importants dans l’épuisement professionnel, mais que d’autres peuvent être tout aussi présents chez nos résidents. Tentez de voir si vous avez déjà été en contact avec des étudiants manifestant des signes d’épuisement. 13

Section I - Contexte • Difficile d’avouer qu’ils sont épuisés. Pourquoi? • La perception

Section I - Contexte • Difficile d’avouer qu’ils sont épuisés. Pourquoi? • La perception que les professeurs et patrons ont d’eux les préoccupe beaucoup. • Voyez comment certains étudiants passent de l’épuisement à la dépression dans la vidéo ci-bas. Oui et de plus, la société associe épuisement et faiblesse! Voyez aussi l’importance de travailler sur le discours interne avec eux. De plus, faire ressortir le positif pourrait prévenir la dépression. 14

Section I - Contexte • Des facteurs de protection à l’épuisement Les résidents doivent

Section I - Contexte • Des facteurs de protection à l’épuisement Les résidents doivent être mis au courant dès leur début de carrière de ce que cette profession engendre! À l’Université, qu’est-ce qui est mis en place concrètement pour soutenir l’étudiant à avoir une bonne hygiène de vie? Pour soutenir votre réflexion, visionnez la capsule vidéo suivante et tentez de voir comment vous pourriez concrètement soutenir votre équipe de résidents à prévenir l’épuisement professionnel. 15

Section I - Contexte • Pour visiter le site de Sonia Lupien sur le

Section I - Contexte • Pour visiter le site de Sonia Lupien sur le stress humain, visitez : http: //sonialupien. com/publications-sonia-lupien/ • Selon Lupien (2016), il existerait quatre facteurs de stress : CINÉ • • Contrôle Imprévisibilité Nouveauté Égo menacé • Pour en savoir davantage, consultez : http: //www. stresshumain. ca/le-stress/comprendre -son-stress/source-du-stress. html 16

Section II – Groupe de soutien Définir la nature du groupe de soutien et

Section II – Groupe de soutien Définir la nature du groupe de soutien et sa structure 17

Section II – Groupe de soutien • Nature du groupe Mais que permet donc

Section II – Groupe de soutien • Nature du groupe Mais que permet donc le groupe de soutien? C’est un lieu de partage entre des individus qui vivent des expériences et une réalité similaires. Il permet: • Le dépistage précoce des résidents en difficulté; • Un soutien préventif; • De répondre à certains besoins des résidents: offrir de la rétroaction, de la validation, du support. 18

Section II – Groupe de soutien Une bonne nouvelle pour les résidents! • Les

Section II – Groupe de soutien Une bonne nouvelle pour les résidents! • Les séances de discussion ont lieu dans les milieux de stage des résidents. Un net avantage, puisqu’ils ont peu de temps pour se déplacer jusqu’à l’université. 19

Section II – Groupe de soutien Oui, mais allons-nous rencontrer des défis lors de

Section II – Groupe de soutien Oui, mais allons-nous rencontrer des défis lors de l’animation de nos groupes de soutien? • Aperçu de quelques défis que comporte ce type de groupe: • Se dégager du rôle de l’évaluateur pour permettre un climat de collaboration • Ne pas entrer dans le contenu clinique ou médical • Composer avec le caractère obligatoire de l’activité (certains peuvent ne pas collaborer) • 20 Maintenant, prenez quelques minutes pour visionner cette courte vidéo. Dania Ramirez, psychologue, explique comment elle relève certains défis d’animation en présentant des stratégies que l’animateur peut emprunter.

Section II – Groupe de soutien • Structure du groupe • Dania Ramirez propose

Section II – Groupe de soutien • Structure du groupe • Dania Ramirez propose un modèle de structure. Cependant, selon elle, il n’existe pas de parfait modèle. En somme, si le groupe ne se mobilise pas, elle ne travaille pas pour eux… C’est leur séance, pas celle de l’animateur! • Exemple d’une structure de rencontre : • Amorce • Plan de la rencontre • Interroger sur leurs intérêts de sujets de discussion • Partage d’outils et de stratégies (partage de votre expérience) • Conclusion et partage de ce qu’ils retiennent en 1 mot 21

Section III – Animation Animer un groupe de soutien 22

Section III – Animation Animer un groupe de soutien 22

Section III – Animation Nous venons de voir les défis parfois rencontrés lors d’animation

Section III – Animation Nous venons de voir les défis parfois rencontrés lors d’animation de groupe de soutien et les stratégies à mettre en place pour les relever. De manière plus précise, les rôles de l’animateur sont multiples et nous vous les présentons ici. Prenez connaissance du tableau synthèse des rôles de l’animateur de Rivard (2000) ci-bas. Tentez de les reconnaître lorsque vous animerez vos groupes de soutien afin d’intervenir efficacement par la suite. 23

Section III – Animation Prenez connaissance du tableau synthèse des rôles de l’animateur de

Section III – Animation Prenez connaissance du tableau synthèse des rôles de l’animateur de Rivard (2000) ci-bas. Tentez de les reconnaître lorsque vous animerez vos groupes de soutien afin d’intervenir efficacement par la suite. 24

Section III – Animation • Quelques habiletés pour mieux communiquer avec le groupe que

Section III – Animation • Quelques habiletés pour mieux communiquer avec le groupe que vous animerez 1 – Reformuler : §Pour permettre une meilleure compréhension §Pour clarifier des propos §Pour nuancer des points de vue §Pour permettre à un participant de compléter une idée 2 - Refléter les dynamiques du groupe : §Exemple : Je remarque vous êtes plutôt silencieux…vous semblez fatigués 3 - Nommer ses propres observations et sentiments : §Exemple : J’apprécie ton intervention, ce que tu dis me touche, etc. 4 - Offrir de la rétroaction : §Décrire une situation problématique avec des faits précis, souligner une bonne stratégie présentée par un membre du groupe. 25

Section III – Animation • Quelques habiletés pour mieux communiquer avec le groupe que

Section III – Animation • Quelques habiletés pour mieux communiquer avec le groupe que vous animerez (suite) 5 – Synthétiser : §Faire des liens pour faire un tout cohérent. La synthèse peut aider aux transitions, relancer le débat ou conclure une étape. 6 - Poser des questions : §Ouvertes : pour lancer ou alimenter une discussion, pour faire parler un participant plus timide §Fermées : pour avoir un avis, une information spécifique, pour contenir une intervention d’un participant trop bavard §Directes : pour s’adresser à une personne précise (qui ne s’est pas exprimée par exemple) ***Porter une attention particulière à la communication non-verbale (soupirs, intonation, regard, etc. ) 26

Section III – Animation • Trucs et astuces lors des situations problématiques Les situations

Section III – Animation • Trucs et astuces lors des situations problématiques Les situations problématiques peuvent rarement être prévenues et les personnalités plus difficiles ne forment heureusement pas la majorité du groupe, mais elles prennent souvent une place démesurée et demandent beaucoup d'énergie à l'animateur. Voici d’abord les trois types de participants problématiques les plus récurrents parmi un groupe et les stratégies d’animation visant la gestion de ces derniers. 27

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation 1) La personne critique

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation 1) La personne critique 28

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation (suite) 2) La personne

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation (suite) 2) La personne déviante 29

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation (suite) 3) La personne

Section III – Animation • Participants problématiques et stratégies d’animation (suite) 3) La personne oppositionnelle 30

Section III – Animation • D’autres types de participants • La capsule vidéo ci-après

Section III – Animation • D’autres types de participants • La capsule vidéo ci-après présente d’autres types de participants parmi un groupe et les stratégies d’animation visant la gestion de ces derniers. 31

Section III – Animation • D’autres types de participants (suite) De plus, lorsque vous

Section III – Animation • D’autres types de participants (suite) De plus, lorsque vous animez un groupe de soutien : • Demeurez authentique; • Rappelez l’aspect non évalué et confidentiel; • Établissez les règles de fonctionnement, la structure des séances • Intervenez rapidement si surgit une situation inacceptable (ex. manque de respect). 32

Section III – Animation • D’autres types de participants (suite) Surtout!. . . •

Section III – Animation • D’autres types de participants (suite) Surtout!. . . • Évitez de s’engager dans une lutte de pouvoir avec un participant; • Dédramatisez une situation en ayant recours à l’humour; • Impliquez les autres participants du groupe; • Gérez les silences et la non-participation. 33

Section III – Animation • Mais pour quelles raisons certains participent-ils peu aux discussions?

Section III – Animation • Mais pour quelles raisons certains participent-ils peu aux discussions? • • 34 Antipathie à l’égard du groupe ou de certains membres; Anxiété à se retrouver en groupe; Attente d’avoir la parole; Crainte de déranger ou retarder le groupe; Faible estime personnelle, peur du jugement d’être dévalorisé; Indifférence à l’égard de l’activité ou du vécu des autres; Indisposition physique; Mécontentement d’être obligé d’assister à la rencontre.

Section III – Animation • Des moyens pour favoriser la participation d’un groupe Prenez

Section III – Animation • Des moyens pour favoriser la participation d’un groupe Prenez maintenant connaissance des trois moyens suivants pouvant faciliter la gestion de la participation des membres de votre groupe de soutien. Moyen 1 : « Forcer » la participation en interpellant directement certains membres. Moyen 2 : Tout arrêter , partager ses observations sur la situation et demander ce qui se passe. Moyen 3 : Si c’est seulement un membre en particulier, lui refléter à l’extérieur de la rencontre. 35

Section III – Animation • Gestion du silence Dis donc, nous n’avons pas abordé

Section III – Animation • Gestion du silence Dis donc, nous n’avons pas abordé encore la gestion des silences. J’ai beaucoup de mal avec ceci… Il existe en effet deux types de silence pouvant survenir lors d’une discussion de groupe… 36

Section III – Animation • Gestion du silence (suite) …afin de découvrir ces derniers,

Section III – Animation • Gestion du silence (suite) …afin de découvrir ces derniers, jetez un coup d’oeil sur les schémas qui les distinguent ci-bas. 37

Section IV – Études de cas Contextualisons un peu toutes connaissances afin de les

Section IV – Études de cas Contextualisons un peu toutes connaissances afin de les transférer dans la réalité d’animation d’un groupe de soutien. 38

Section IV – Études de cas • Cas de désaccord Il y a désaccord

Section IV – Études de cas • Cas de désaccord Il y a désaccord entre deux personnes. Que faites-vous? Rédigez ici votre réponse, ensuite vous pourrez la comparer avec un solutionnaire conçu par Dania Ramirez. Réponse : • Ne pas donner tort ou raison, ne pas cher le consensus. § Résumer et reformuler les positions de chacun; § Interpréter les positions en fonction des objectifs de la rencontre(entraide, échange d’outils, etc. ); § Trouver avec le groupe des solutions englobantes. 39

Section IV – Études de cas • Cas de conflit Il y a conflit

Section IV – Études de cas • Cas de conflit Il y a conflit entre deux personnes. Que faites-vous? Rédigez ici votre réponse, ensuite vous pourrez la comparer avec un solutionnaire conçu par Dania Ramirez. Réponse : • Interrompre les échanges en posant une question; • Recentrer l’attention du groupe sur les idées et non sur les personnes; • Inviter les membres à gérer leur conflit à l’extérieur de la rencontre si ça empêche le groupe d’avancer. 40

Section IV – Études de cas • Cas de fatigue On sent des signes

Section IV – Études de cas • Cas de fatigue On sent des signes de fatigue dans le groupe et/ou un participant est souvent en retard. Que faites-vous? Rédigez ici votre réponse, ensuite vous pourrez la comparer avec un solutionnaire conçu par Dania Ramirez. Réponse : • Nommer cette problématique; • Permettre une pause détente ou faire un exercice pratique; • Éviter de critiquer devant le groupe le participant en retard; • Confronter le résident à la pause afin de comprendre la cause de son retard; • Négocier une entente avec lui. 41

Section IV – Études de cas • Cas de sanglots Un résident éclate en

Section IV – Études de cas • Cas de sanglots Un résident éclate en sanglots devant le groupe. Que faites-vous? Rédigez ici votre réponse, ensuite vous pourrez la comparer avec un solutionnaire conçu par Dania Ramirez. Réponse : • Nommer ce qui se passe en groupe. Lui demander s'il a envie de partager ce qu'elle vit en groupe. En fait, l'idée étant de ne pas ignorer la situation. L'animateur pourrait se sentir mal à l'aise de l'adresser en groupe, mais ça ne ferait qu'augmenter le malaise général. Si la personne n'a pas envie d'en parler, on peut prendre une pause et aller la voir individuellement. 42

Section IV – Études de cas • Cas de vive colère Un résident se

Section IV – Études de cas • Cas de vive colère Un résident se montre très en colère à propos d'une situation qu’il vient de vivre. Que faites-vous? Rédigez ici votre réponse, ensuite vous pourrez la comparer avec un solutionnaire conçu par Dania Ramirez. Réponse : • Ne permettez pas des attaques personnelles ou des insultes envers des collègues et des patrons. • Valider son vécu sans cher à prendre position sur les faits; • Si la colère est trop importante, l’inviter à sortir de la pièce. 43

Section IV – Études de cas • À noter! 44 La résolution de conflits

Section IV – Études de cas • À noter! 44 La résolution de conflits est parfois inconfortable, mais elle demeure un critère de santé et de croissance du groupe.

Section IV – Études de cas Voici les étapes classiques de la résolution de

Section IV – Études de cas Voici les étapes classiques de la résolution de conflits : 1. Définir le problème 2. Recueillir les idées et solutions proposées 3. Évaluer ces idées et solutions (inventorier les solutions qui n’ont pas fonctionné) 4. Choisir une solution 5. Passer à l’action/plan d’action et mise en œuvre du plan 45

Conclusion 46

Conclusion 46

Conclusion • Mot de la fin Nous vous souhaitons de bons moments auprès des

Conclusion • Mot de la fin Nous vous souhaitons de bons moments auprès des groupes de soutien que vous aurez la chance d’animer. Nous espérons que cette formation vous soutiendra autant avant que pendant l’animation de vos groupes. 47

Crédits Responsable scientifique : Dania Ramirez M. Ps. • Psychologue et coordonnatrice du service

Crédits Responsable scientifique : Dania Ramirez M. Ps. • Psychologue et coordonnatrice du service de soutien à l’apprentissage au César • Psychologue clinicienne en pratique privée (approche systémique interactionnelle) • Expérience de groupe: groupe de coaching, grand groupe, supervision • Le César: www. cesar. umontreal. ca Conseillers pédagogiques et technopédagogues : Audrey Raynault, doctorante et Gabriel Dumouchel Ph. D. (CPASS) Sous la direction de : Dre Stéphanie Raymond-Carrier 48

Références • • 49 Archambault, H. (2013). Docteurs en détresse. Montréal, QC: Éditions Le

Références • • 49 Archambault, H. (2013). Docteurs en détresse. Montréal, QC: Éditions Le Journal de Montréal. Boisvert, D. , Cossette, F. et Poisson, M. (2007). Animateur compétent, groupes efficaces. Cap-Rouge, QC: Éditions Presses Inter Universitaires. Boisvert, D. , Cossette, F. et Poisson, M. (2007). Animation de groupes. Cap-Rouge, QC: Éditions Presses Inter Universitaires. Champagne, S. (2011). Médecins en détresse. Montréal, QC: Éditions La Presse. Descary, P. (2015). Rapport spécial de l’ombudsman - Soutien aux résidents en difficulté : constats et recommandations. Montréal, QC: Université de Montréal. Duhine, J. (2013). Docteurs en détresse. Montréal, QC: Éditions Le Journal de Montréal. Fédération des médecins résidents du Québec. (2012). La santé et le bien-être des résidents : une priorité pour la FMRQ. Le Bulletin de la FMRQ, 34(2), 6 -32.

Références • • 50 Fédération des médecins résidents du Québec. (2014). Préjugés, tabous, stigmatisation.

Références • • 50 Fédération des médecins résidents du Québec. (2014). Préjugés, tabous, stigmatisation. Le Bulletin de la FMRQ, 36(2), 6 -28. Fourès, E. (2003). Comment coacher. Paris: Éditions d’organisation. Laure, F. (2004). Le guide des techniques d’animation (2 e ed. ). Paris: Éditions Dunod. Lupien, S. (2015). Par l’amour du stress. Montréal, QC: Les Éditions au Carré. Maranda, M. -F. , Gilbert, M. -A. , St-Arnaud, L. et Vézina, M. (2006). La détresse des médecins : un appel au changement. Québec, QC: Presses de l’Université Laval. Ramses, W. (2015). Projet de support par les pairs. Montréal, QC: Université de Montréal. Richard, B. (2005). Psychologie des groupes restreints. Cap-Rouge, QC: Éditions Presses Inter Universitaires. Viens, C. et Desgroseillers, A. (2011). Élaboration et animation d’activités de formation en carriérologie. Cours CAR 2600 à l’UQAM, Montréal, QC.

Félicitations, vous avez terminé cette formation! 51

Félicitations, vous avez terminé cette formation! 51