INTRODUCTION AUX RELATIONS INTERNATIONALES Introduction gnrale du Cours

  • Slides: 25
Download presentation
 INTRODUCTION AUX RELATIONS INTERNATIONALES Introduction générale du Cours Cette introduction abordera les trois

INTRODUCTION AUX RELATIONS INTERNATIONALES Introduction générale du Cours Cette introduction abordera les trois questions suivantes : 1. La définition de la notion de Relations internationales et la détermination du champ de leur analyse 2. Le cadre théorique de l’étude des Relations internationales ; les analyses doctrinales des Relations internationales 3. Le caractère multidisciplinaire de l’enseignement des Relations internationales (Histoire et géographie, économie et commerce, culture et idéologie) et les Grandes Ecoles qui en dérivent et notamment l’Ecole de la Géo-politique, l’ Ecole de la Géo-économie et l’Ecole de la Géo-culture

1 - LA DÉFINITION DE LA NOTION DER ELATIONS INTERNATIONALES ET LA DÉTERMINATION DU

1 - LA DÉFINITION DE LA NOTION DER ELATIONS INTERNATIONALES ET LA DÉTERMINATION DU CHAMP DE LEUR ANALYSE

 Un enseignement universitaire qui prétend s’ériger en discipline scientifique doit d’abord commencer par

Un enseignement universitaire qui prétend s’ériger en discipline scientifique doit d’abord commencer par définir son objet. La détermination de l’objet de l’enseignement des Relations internationales passe nécessairement par la définition de la notion de Relations internationales. Selon une première approche, celle qui est la plus généralement partagée, cette définition prend appui sur le concept de Nations, d’où le qualificatif d’ « internationales » accolé au terme de Relations et qui signifie littéralement entre « Nations » (A). Même si elle cadre parfaitement bien avec l’intitulé officiel de la discipline des Relations internationales (celui de la nouvelle réforme de la Licence en Droit de 2014), cette première approche doit, toutefois, être complétée et enrichie par une seconde approche plus sociologique politique nous tenterons d’esquisser et de présenter dans un second point, ce qui va nous permettre d’élargir le champ de l’étude des Relations internationales en y enjoignant d’autres types d’acteurs internationaux (B)

A- LA DÉFINITION CLASSIQUE (POLITIQUE) : LA DIMENSION INTERÉTATIQUE DES RELATIONS INTERNATIONALES

A- LA DÉFINITION CLASSIQUE (POLITIQUE) : LA DIMENSION INTERÉTATIQUE DES RELATIONS INTERNATIONALES

Il est généralement admis que la notion de « Relation » ou de «

Il est généralement admis que la notion de « Relation » ou de « Rapport » évoque celle d’ « Acteurs » entre lesquels ces relations peuvent s’effectuer. Il n’y a, par conséquent, pas de relations sans acteurs. Inversement, il ne saurait y avoir d’acteurs, non plus, sans relations dans la mesure où c’est l’idée même de relation qui évoque celle d’acteurs. De même, en effet, que l’acteur crée la relation avec d’autres acteurs, de même, d’une certaine manière, la relation crée l’acteur en ce sens que l’une, la relation, serait totalement inconcevable sans l’autre, c'est-à-dire l’acteur. Le lien réciproque (ou dialectique) entre les deux termes de l’équation constituée par les faits sociaux (internes ou internationaux) est évident car ils sont fortement interdépendants.

 F. Hegel le relèvera très clairement en affirmant que : « Pas plus

F. Hegel le relèvera très clairement en affirmant que : « Pas plus que l’individu n’est une personne réelle sans relations à d’autres personnes, l’Etat n’est un individu réel sans relation à d’autres Etats » . (G. F. Hegel « Principes de la philosophie du Droit, Le Droit international, § 331).

 Appliquée à l’analyse des Relations internationales, cette interdépendance entre Acteurs et Relations nous

Appliquée à l’analyse des Relations internationales, cette interdépendance entre Acteurs et Relations nous met en face d’une constatation fort simple qui consiste à opérer un lien logique entre « Relations internationales » et « Acteurs internationaux » . Autrement dit, la problématique de la définition de la notion de relations internationales est, en réalité, indissolublement liée à celle de l’identification des acteurs qui peuvent prendre part à la réalisation des dites relations.

 Pour une très grande partie de la doctrine classique (juridique, économique et politique

Pour une très grande partie de la doctrine classique (juridique, économique et politique avec la Théorie réaliste et l’Ecole historique notamment), de la Jurisprudence internationale (notamment celle de la Cour Permanente de Justice Internationale- CPJI et celle de la Cour internationale de Justice-CIJ qui siège à La Haye en Hollande et qui fait partie du Système des Nations Unies) et de la Pratique des Etats, par l’expression : « Relations internationales » Il convient d’entendre l’ensemble des rapports auxquels prend part une catégorie très particulière d’acteurs appelés Etats qui présentent cette particularité d’être souverains et indépendants les uns par rapport aux autres.

Pour cette approche, c’est fondamentalement en cela où résident et la spécificité et l’objet

Pour cette approche, c’est fondamentalement en cela où résident et la spécificité et l’objet de cette ancienne et récente discipline intitulée « Relations internationales » .

 L’approche « Réaliste » des Relations internationales Pour cette Ecole de pensée(américaine), l’acteur

L’approche « Réaliste » des Relations internationales Pour cette Ecole de pensée(américaine), l’acteur étatique constitue le pilier du système international dans la mesure où les Relations internationales ne peuvent se concevoir que par rapport à lui. Pour les réalistes, la société internationale est fondamentalement une société interétatique et se trouve très largement dominée par les grandes puissances économiques et militaires. C’est aussi une société totalement anarchique où il n’y a ni législateur qui impose ses normes aux Etats, ni juge, ni gendarme à l’image des sociétés politiques internes. C’est cette caractéristique essentielle de la société internationale qui explique la dimension conflictuelle des relations internationales car, en l’absence de toute autorité capable d’ d’imposer à ses membres un ordre contraignant, les Etats sont livrés à eux-mêmes et sont naturellement portés à accroître leur puissance et de préserver leur existence (leur sécurité nationale) au prix parfois de s’engager dans des conflits armés.

 Ce courant de pensée s’appuie, en réalité, sur une observation empirique très simple

Ce courant de pensée s’appuie, en réalité, sur une observation empirique très simple et somme toute très évidente de la société internationale qui donne l’image réelle d’un espace géographique, humain, culturel et politique extrêmement morcelé, divisé et fragmenté entre une multitude de communautés organisées en entités autonomes et se trouvant dans une situation de juxtaposition et d’horizontalité les unes par aux autres. Cette horizontalité de la société internationale est déduite du principe cardinal du Droit international public qui est celui de l’égalité souveraine des Etats consacrée par la Charte des Nations Unies de 1945 dans son article 2 § 2.

Comme on l’a très justement fait remarquer, cette présence des Etats sur la scène

Comme on l’a très justement fait remarquer, cette présence des Etats sur la scène internationale n’a pas seulement pour effet le découpage territorial de l’espace en plusieurs entités : elle a surtout pour effet d’isoler, les unes des autres, des populations qui vivent sous des régimes politiques, juridiques, administratifs, économiques, sociaux et culturels très différents les uns par rapport aux autres ( cela découle du principe sacro-saint de la souveraineté des Etats). Par conséquent, aussi longtemps que les entités étatiques subsistent, les relations internationales ne peuvent se concevoir que par rapport à elles et à elles seules. Et si, par une pure hypothèse, ces Etats, acteurs majeurs sur la scène mondiale, viendraient, un jour, à disparaitre de cette scène les relations que nous qualifions aujourd’hui d’ « internationales » viendraient à changer totalement de nature. (Consulter à ce propos l’ouvrage très instructif, déjà cité dans la bibliographie, de Marcel Merle intitulé : « Sociologie des Relations internationales » , Dalloz, pp : 93 -94).

 On ne peut mieux affirmer l’importance, la place et le rôle de l’Etat

On ne peut mieux affirmer l’importance, la place et le rôle de l’Etat et des Etats sur la scène internationale puisque si, par définition, ils viendraient à disparaitre (ce qui est improbable, mais qui sait ? ) les Relations internationales suivraient certainement le même sort. A la place nous aurions des rapports qui seraient analogues à ceux que l’on trouve dans les sociétés politiques internes.

 Cependant, et jusqu’à preuve du contraire, l’Etat est omniprésent sur la scène internationale

Cependant, et jusqu’à preuve du contraire, l’Etat est omniprésent sur la scène internationale et les Relations que nous proposons d’analyser ne peuvent se concevoir qu’à travers le prisme étatique. C’est, donc, dans la mesure où des relations concernent plus d’un Etat qu’elles sont justement appelées « internationales » .

 Dans ces conditions, la société internationale est une société d’Etats dont ils constituent

Dans ces conditions, la société internationale est une société d’Etats dont ils constituent les composantes essentielles. Ils se trouvent dans une posture de « face à face » et le développement des organisations internationales, comme l’Organisation des Nations Unies (ONU), comme on le verra, ne transforme pas radicalement cette donnée fondamentale des relations internationales qui rejaillit sur leur constitution et leur fonctionnement. L’un des organes principaux des Nations Unies, l’Assemblée générale, en l’occurrence, constitue le microcosme de la société internationale dans son ensemble où chaque Etat dispose d’un siège et d’une voix (Toutes ces questions seront traitées dans la troisième Partie du Cours). Par ailleurs, le réseau complexe de règles du Droit international public destinées à régir ces relations (que nous aborderons dans la dernière Partie du Cours) reste impuissant à modifier cette dimension foncièrement interétatique de la société internationale. Ce Droit reste très largement un droit de coexistence et de coopération entre Etats et non pas un Droit de « dépassement » de ces Etats (Serge Sur : Relations internationales, pp : 3 et 4).

 Toutefois, il convient de souligner que cette vision de la matière ne cadre

Toutefois, il convient de souligner que cette vision de la matière ne cadre pas tout à fait avec la terminologie habituellement (et officiellement) utilisée afin de désigner cette science sociale particulière puisque les Relations dont il s’agit d’analyser la nature et l’objet sont qualifiées d’ «internationales» ce qui signifie littéralement entre « Nations » .

 En réalité, l’utilisation de la notion d’Etat à la place de celle de

En réalité, l’utilisation de la notion d’Etat à la place de celle de « Nation » s’impose et se justifie très largement dans la mesure où cette dernière, en dépit de sa large diffusion et son utilisation pour désigner soit des disciplines comme le Droit «international » , l’économie « internationale » , le commerce « international » etc. …ou bien des Institutions comme, par exemple, la Société des « Nations » ou l’ Organisations des « Nations » unies (ONU), est un concept vague, flou et ambigu en ce sens qu’il fait l’objet d’interprétations divergentes et renferme des réalités politiques très différentes. Il ne peut, par conséquent, pas constituer un critère précis et rigoureux permettant de donner une définition scientifique acceptable des Relations internationales. En effet, parfois le mot coïncide avec l’Etat qui l’incarne sur le plan politique et juridique. On parle, dans ce cas précis, d’Etat-Nation. C’est la situation idéale mais elle très rare. Parfois aussi, il préexiste à la formation de l’Etat (par exemple les « nations » allemande et italienne avant la réalisation de l’unité politique de ces deux pays). Parfois encore, il déborde le cadre d’un seul Etat pour englober plusieurs entités étatiques. C’est le cas, par exemple, de la Nation arabe qui s’étend sur plusieurs Etats arabes (22) membres de l’organisation de la Lihue arabe ; de la nation serbe, albanaise, kurde (dispersée sur plusieurs pays : Iran, Irak, Syrie et Turquie), touareg (Mali, Algérie, Niger)…Si l’on adoptait, comme critère de définition des Relations internationales, les groupes humains ethniquement homogènes la société internationale (celle des Nations) se trouverait dans un état de fragmentation tel que toute tentative de systématisation serait illusoire.

En revanche, le concept d’Etat, qui se présente comme un groupement humain (un peuple

En revanche, le concept d’Etat, qui se présente comme un groupement humain (un peuple plutôt qu’une nation) vivant sur un espace territorial délimité par des frontières et soumis à l’autorité d’un pouvoir politique unique (le Gouvernement) qui détient, selon l’expression de Max Weber, « Le monopole de la violence légitime » est plus à même de constituer un critère objectif, précis et neutre susceptible de constituer de définition des Relations internationales. Comme on l’a déjà rappelé, l’observation empirique montre que l’Etat est une composante essentielle de la société internationale et un acteur majeur des relations internationales. Il constitue la première des Institutions internationales. Ceci en dépit de la prolifération des organisations internationales qu’elles soient de coopération ou même d’intégration économique, politique ou militaire. En dépit aussi du processus de mondialisation qui, pour certains, constitue une réelle menace pour l’Etat non seulement dans son statut d’acteur majeur des relations internationales mais aussi et surtout dans son principe d’instrument d’expression politique des sociétés humaines (le berceau de la démocratie et de l’Etat de droit).

 Il va sans dire que cette dimension interétatique des Relations internationales est liée

Il va sans dire que cette dimension interétatique des Relations internationales est liée à la naissance des Etats souverains et à leur multiplication dans le monde. Après la Cité Etat et l’Empire, l’Etat demeure aujourd’hui l’unique forme d’organisation et d’encadrement politique et juridique qui permet à une collectivité humaine d’accéder à la vie internationale au point qu’il est impossible d’étudier celle-ci sans prendre en considération celui là. En effet, d’un bout à l’autre de la planète un seul modèle d’organisation a droit de cité : celui de l’Etat Nation. La construction de l’Union européenne n’est pas parvenue à dépasser les Etats européens (28 Etats) Pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité le monde est réellement la société des Nations qu’il a toujours prétendu être : le fait a rejoint le droit. Nous assistons actuellement à une véritable « Mondialisation » de l’Etat souverain à travers son universalisation en l’espace de quelques siècles seulement (du XIXème et surtout au XXème siècle où la Décolonisation a très largement contribué à accroître le nombre d’Etats -une centaine dans les années soixante- dans le monde suivie par la fin de l’ex URSS, de l’ex Yougoslavie et de l’ex Tchécoslovaquie). Un seul chiffre permet de s’en rendre compte : au début du XXème siècle, 1/10ème de la population mondiale vivait dans un Etat indépendant. Aujourd’hui, au début du XXIème siècle, pratiquement tous les êtres humains (7 milliards) vivent sous l’autorité d’un Etat indépendant et souverain et l’ONU qui comptait, en 1945, 51 Etats (seulement qui avaient assisté à la conférence de San Francisco aux Etats Unis qui avait vu la naissance de l’ONU) en compte aujourd’hui pas moins de 193 Etats membres.

 Par conséquent, l’Etat a réellement réalisé ce qu’aucune religion, aucune civilisation, aucun empire,

Par conséquent, l’Etat a réellement réalisé ce qu’aucune religion, aucune civilisation, aucun empire, aucune puissance n’ont pu réaliser : conquérir le monde et atteindre l’universalité. Lire : Henri Lefebvre : De L’Etat 1. L’Etat dans le monde moderne, Collection : 10/18 L’action déterminante dans cette tendance revient à l’ONU qui a largement contribué à la diffusion du modèle de l’Etat Nation dans beaucoup de régions dans le Monde. Lire aussi : 1. Bertrand Badie et Pierre Birnbaum : Sociologie de l’Etat, Grasset, 1978. 2. Bertrand Badie : L’Etat importé, Fayard, 1992 et La fin des territoires, Fayard, 1995 (l’auteur analyse le principe de territorialité et son rôle fondateur de l’Etat Nation moderne et la crise qu’il subit aujourd’hui) 3. Jean Jacques Roche : Relations internationales, Chapitre 2 : La scène interétatique, 82 -168 4. Claude Roosens : Les relations internationales, Tome II (Introduction)

Les conséquences impliquées par l’ approche classique des Relations internationales En dépit de son

Les conséquences impliquées par l’ approche classique des Relations internationales En dépit de son caractère réducteur, cette approche classique des R. I. implique des conséquences extrêmement intéressantes 1. Elle élargit le cadre des relations internationales qui concernent tous les Etats quand il s’agit de régler des 2. Elle implique nécessairement la découverte et l’examen du réseau de règles juridiques qui régissent ces relations et qui appartiennent au Droit international public. 3. Elle justifie l’intérêt de l’étude des nombreuses et multiples organisations internationales créées par les Etats pour différentes raisons et qui appartiennent au « Système des Nations unies » en nous interrogeant notamment sur le fonctionnement de ce système international. Le même processus est à l’œuvre sur le plan régional. 4. Elle implique Cohérence, Rationalité et Prévisibilité du système international dans la mesure où les acteurs sont connus et identifiés ce qui permet d’engager le dialogue entre les protagonistes engagés dans un conflit politique ou armé (guerre) : il est très intéressant, par exemple, de se poser la question de savoir pour quelle raison la « Guerre froide » est-elle restée froide entre les USA et l’ex URSS (Entre 1947 -1989, 1990)? 5. Elle entraine une certaine stabilité internationale puisque chaque Etat dispose de moyens qui lui permettent de maintenir la paix civile à l’intérieur de ses frontières et en même temps préserver la paix et la sécurité internationales : l’Etat est à l’ « interface des deux sociétés » interne et internationale. 6. Elle enrichit et multiplie les Théories ou les Ecoles ou les Paradigmes qui se sont intéressés à l’étude et l’analyse de ces Relations et que nous pouvons classer et synthétiser en 2 grandes thèses opposées : problèmes communs : la sécurité, le commerce, l’environnement, les droits humains, le développement humain, le désarmement… La thèse de l’anarchie, du désordre et de l’anomie des relations internationales et La thèse de l’ordre, de la légalité et de la stabilité des Relations internationales.

LES INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE CLASSIQUE DES RELATIONS INTERNATIONALES 1. D’abord, elle maintient artificiellement l’idée

LES INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE CLASSIQUE DES RELATIONS INTERNATIONALES 1. D’abord, elle maintient artificiellement l’idée que les Relations internationales constituent un système fondamentalement interétatique en dépit de l’émergence de nouveaux acteurs internationaux rendues possibles par les mutations de la Société internationales dans son ensemble (Organisations internationales, Individus, Entreprises, Organisations non Gouvernementales…) 2. Ensuite, elle limite le champ d’observation, et par ricochet, l’objet étudié en réduisant à sa stricte expression le concept de Relations internationales conçues dans leur dimension exclusivement interétatiques.

UN AUTRE CRITÈRE DE DÉFINITION PEUT ÊTRE RETENU : Il s’agit du critère qui

UN AUTRE CRITÈRE DE DÉFINITION PEUT ÊTRE RETENU : Il s’agit du critère qui ne s’appuie plus exclusivement sur les Etats considérés comme acteurs uniques des Relations internationales en excluant d’autres types d’acteurs internationaux. Mais du critère qui tente d’élargir le concept d’acteur international afin d’y inclure d’autres types d’intervenants sur la scène internationale. Pour cette approche des Relations internationales il ne faudrait pas que l’Etat soit l’arbre qui cache la forêt en quelque sorte. Par conséquent, la définition des Relations internationales qui convient le mieux est celle qui prend en considération toute la constellation d’ Acteurs qui interviennent sur la scène internationale ou mondiale Seront ainsi qualifiées de « RELATIONS INTERNATIONALES » tous les flux qui traversent les frontières des Etats (politiques, économiques, culturels, militaires…) et qui mettent en rapport les différends Acteurs de la société internationale dans son ensemble. Dans cette hypothèse, on peut distinguer 2 grandes catégories de « Relations internationales » en fonction des « Acteurs » en présence : 1. Les Relations internationales faisant intervenir les différents Acteurs étatiques : elles sont les plus visibles car elles alimentent l’actualité de tous les jours (elles se produisent dans la société interétatique et elles relèvent du Droit international public). 2. Les Relations internationales faisant intervenir des acteurs Non étatiques : Personnes privées physiques et morales de nationalités différentes.

ELARGISSEMENT DU CADRE DES RELATIONS INTERNATIONALES ET L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX ACTEURS SUR LA SCÈNE

ELARGISSEMENT DU CADRE DES RELATIONS INTERNATIONALES ET L’ÉMERGENCE DE NOUVEAUX ACTEURS SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE : TYPOLOGIE DES ACTEURS Nous assistons aujourd’hui à un tendance à l’élargissement du cadre des Relations internationales du à la multiplication des Acteurs internationaux qui interviennent sur la scène internationale. Ces Acteurs appartiennent à 2 grandes catégories distinctes : 1. Les acteurs publics : les Etats et leur prolongement naturel : les Organisations intergouvernementales (les OIG) : 2 scènes doivent être étudiées : A. La scène interétatique (aspects politiques des Relations internationales) B. La scène des 0 rganisations internationales : aspects institutionnels des Relations internationales (l’ONU à titre d’exemple) 2. Les acteurs privés : les Personnes privées de nationalités différentes (ressortissants d’Etats différents). Ils se répartissent en deux ensembles d’acteurs internationaux : A. Les personnes physiques privées : les Individus qui ne cessent d’investir la scène internationale : c’est la scène de la Société mondiale constituée de l’infiniment petit (Homme) à l’infiniment grand (Humanité) B. Les personnes morales privées : (les Groupement d’individus conformément aux lois nationales internes) comme les Entreprises multinationales (EMN) qui agissent sur la scène de l’Economie internationale et les organisations non gouvernementales (ONG) qui agissent sur la scène de la société transationale.

LE CONCEPT D’ACTEUR INTERNATIONAL DÉPEND DE SON RÔLE SUR L’ÉCHIQUIER INTERNATIONAL Afin d’évaluer ce

LE CONCEPT D’ACTEUR INTERNATIONAL DÉPEND DE SON RÔLE SUR L’ÉCHIQUIER INTERNATIONAL Afin d’évaluer ce rôle sur l’échiquier international de chaque Acteur international, il convient d’analyser son influence sur le fonctionnement de l’ensemble du système international. Ce qui est important c’est moins le statut de l’Acteur que son rôle dans le concert international Cette recherche portera sur tous les Acteurs internationaux susceptibles d’être identifiés : 1. Les Etats et leur classification entre : Grandes, moyennes et petites Puissances. 2. Les Organisations internationales et leur rôle dans l’institutionnalisation des Relations internationales 3. Les Individus (personnes physiques privées) par le processus de leur émergence sur la scène internationale 4. Les Entreprises multinationales et leurs interactions avec les Etats 5. Les Organisations non gouvernementales et leur influence sur l’évolution des Relations internationales