1 Etymologie Dfinitions 2 NotionsConcepts Les concepts doppositioncomplmentarit

  • Slides: 18
Download presentation
1. Etymologie / Définitions 2. Notions/Concepts : Les concepts d’opposition/complémentarité. Du génétique au culturel,

1. Etymologie / Définitions 2. Notions/Concepts : Les concepts d’opposition/complémentarité. Du génétique au culturel, de l’inné à l’acquis. Fécondité de l’altérité (Michel Serres) Les théorèmes d’incomplétude (Gödel). 3. Questions / Discussion 4. Tentative de synthèse 5. En guise de conclusion

Etymologie et définitions l Etymologie : Ø Ø l Masculin : Mot savant du

Etymologie et définitions l Etymologie : Ø Ø l Masculin : Mot savant du XII s dérivé du latin « masculinus » luimême dérivé de « masculus » dont dériva au XII s, les mots populaires mâle et mari. Féminin : Mot savant du XI s dérivé du latin « femininus » formé par opposition à « masculinus » à partir de « femina » dont dérivèrent les mots populaires femme au XI s et femelle au XIII s. Définitions : (Petit Robert) Ø Ø Féminin : Qui est propre, a les caractères, se rapporte à la femme. Masculin : Qui est propre, a les caractères, se rapporte à l’homme.

La question des opposés est une des plus denses philosophiquement et se trouve posée

La question des opposés est une des plus denses philosophiquement et se trouve posée dès les formulations les plus archaïques de la pensée : Ø Anaximandre (610 -547 av JC / Elève de Thalès considéré comme le premier philosophe occidental) Est connu pour avoir placé les couples infini/indéfini et illimité/limité au principe de toutes choses. Ø Les pythagoriciens (VI s av JC) Approfondirent le concept d’Anaximandre en constituant une table des opposés dans laquelle « Féminin-Masculin » caractérisait l’opposition dite symbolique. Ø Héraclite (VI-V s av JC) Pensait que tout s’unit par le rapprochement des contraires et qu’ainsi conflits et contradictions, qui constituent le monde, ne doivent être évités sous peine d’écarter la réalité. Ø Platon (428 -347 av JC) Pour qui expliquer la relation entre: l’Un et le Multiple, le Sensible et l’Intelligible, le Même et l’Autre, fut au cœur du concept des deux mondes dans laquelle le monde des idées gouvernait le monde sensible. Accise philosophique de la religion chrétienne. Précurseur au sens large des philosophies dites de l’esprit. Ø Aristote (384 -322 av JC / Elève de Platon) Reprit à son compte l’approche duale de la philosophie de Platon, mais rejeta l’idée des deux mondes considérant qu’il ne pouvait n’y avoir qu’un seul monde, Le monde sensible, celui où l’expérience est possible. Précurseur au sens large des philosophies dites de la matière. Mais aussi Kant et Jung, pour ne citer qu’eux, parmi les penseurs modernes : Ø Kant (1724 -1804) Qui, en penseur des dichotomies et des limites choisit une 3 e voie dite transcendantale, entre: métaphysique et relativisme sceptique, idéalisme et réalisme, rationalisme et empirisme, objectivisme et subjectivisme. Ø Jung (1875 -1961 / Psychiatre et psychologue / Disciple dissident de Freud) Pour qui le couple Anima-Animus joue un rôle important dans son analyse de la « Psychologie des profondeurs » . Anima: Une imagination (une facette de l’âme) à visage féminin pour l’homme (l’archétype de la femme, l’éternel féminin). Animus: Une imagination (une facette de l’âme) à visage masculin pour la femme (l’archétype de l’homme, l’éternel masculin) Masculin force Ciel essence feu externe soc puissance Féminin inertie Terre substance eau interne sillon importance Les symboles Yin Yang

Du génétique XX Fécondité de l’altérité XY Féminin Masculin La 23 e paire de

Du génétique XX Fécondité de l’altérité XY Féminin Masculin La 23 e paire de chromosomes est : • Symétrique XX chez la femelle • Dissymétrique XY chez le mâle Etrange et original, déjà mélangé des gènes de son père et de sa mère, en tiers entre eux, tout enfant n’évolue que par de nouveaux croisements. Son esprit ressemble au manteau d’Arlequin Si en un sens: masculin = féminin + quelque chose. Cela signifie aussi que : • féminin = sexe de base • masculin = sexe en réaction, lutte ou révolte E. Badinter « XY de l’identité masculine » En reproduction sexuée, contrairement à la reproduction asexuée, qui procède par duplication à l’identique Chaque être procréé est nouveau. Le métis ici s’appelle Tiers-Instruit. Le métis ici s’appelle Aime l’autre qui engendre en toi une troisième personne, l’esprit. Michel Serres Les théorèmes d’incomplétude (Gödel 1906 -1978) En simplifiant, les 2 théorèmes de Gödel (1931) reviennent à dire: « Il est nécessaire de sortir d’une théorie pour en prouver la cohérence » Même s’il peut paraître abusif d’extrapoler cette affirmation hors du champ des systèmes formels, on peut néanmoins penser qu’Aucun système ne tient debout par lui-même, puisque tel est déjà le cas avec le plus sûr de tous, le système mathématique. Concernant Féminin-Masculin, cela reviendrait-il à dire que: Sans référence au Féminin, aucune cohérence Masculine n’est possible Et sans référence au Masculin, aucune cohérence Féminine ne l’est non plus ?

QUESTIONS 1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ? 2.

QUESTIONS 1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ? 2. Parler de sexe faible pour la femme versus fort pour l’homme a-t-il encore un sens ? 3. Féminin-Masculin : Sources de souffrance et/ou d’harmonie en chacun de nous ? 4. Féminin-Masculin : Sources de conflit et/ou de complémentarité et d’attirance entre hommes et femmes ? 5. Sans altérité, dualité, opposition, polarisation, …que serionsnous ?

1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ?

1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ?

1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ? Ø Les

1. Féminin et Masculin : Comment peut-on tenter de les définir ? Ø Les définitions qui assimilent féminin à femme et masculin à homme sont à la fois : • Peu éclairantes, car si féminin caractérise la femme et masculin l’homme. Qu’est-ce qu’une femme? Qu’est-ce qu’un homme ? Au-delà des apparences. • Réductrices, car en établissant un lien univoque entre femme et féminin / homme et masculin, elles occultent une réalité profonde beaucoup plus complexe. Ø Déjà au niveau génétique les choses apparaissent plus nuancées : • Autant la femme XX est symétrique, en quelque sorte pure féminin • Autant l’homme XY est dissymétrique, métissé féminin / masculin pourrait-on dire. Ø Au niveau du caractère des individus, sans parler des déviances, les choses sont encore moins tranchées: • Certains hommes ont des traits de caractère dits féminins • Certaines femmes ont des traits de caractère dits masculins Ø Au niveau collectif / sociologique, la domination des hommes / soumission des femmes pourrait constituer un critère de différentiation historique entre masculin et féminin, sans qu’il ne revête pour autant un caractère universel : • Existence de sociétés matriarcales • Tendance générale actuelle, notamment dans le monde occidental, à l’égalité des droits hommes-femmes. En pratique, si l’on veut définir les concepts féminin et masculin, c’est plutôt aux concepts des opposés et aux symboles qui les caractérisent qu’il faut se référer en se laissant guider par ce qui différencie physiologiquement la femme de l’homme : Masculin pénétrant force Ciel essence feu externe puissance Féminin pénétré inertie Terre substance eau interne importance Tout en se gardant bien d’assimiler ex abrupto : • Femme à Féminin versus Homme à Masculin car la réalité profonde de chacun d’eux est métissée • Domination aux seuls attributs symboliques Masculin car les attributs Féminin en ont, dans leur registre, peut-être au fond la même capacité.

2. Parler de sexe faible pour la femme versus fort pour l’homme a-t-il encore

2. Parler de sexe faible pour la femme versus fort pour l’homme a-t-il encore un sens ?

2. Parler de sexe faible pour la femme versus fort pour l’homme a-t-il encore

2. Parler de sexe faible pour la femme versus fort pour l’homme a-t-il encore un sens ? Ø Le mot « encore » rend ambiguë la question : • soit il exclut du champ d’investigation de la question le passé et on peut se demander à quel titre • soit il ne l’exclut pas et, dans ce cas, c’est reconnaître tacitement que, par le passé, la domination de l’homme était la règle Ø Historiquement et collectivement, il paraît guère contestable, si l’on se réfère à des critères masculins de performance, que l’homme puisse être qualifié de sexe dominant : • Domination culturelle : Proportion homme/femme de grands scientifiques, écrivains, musiciens, philosophes. . ? • Domination politique : Proportion homme/femme de gouvernants élus ou non élus ? • Domination religieuse : Proportion homme/femme de responsables ecclésiastiques ? • Sans parler des militaires ni des grands fonctionnaires. . . ! Il n’en demeure pas moins, sans que l’on sache si ce sont les critères féminins qui gagnent du terrain, que dans le monde occidental, depuis le milieu du XX s, les femmes sont de plus en plus représentées dans ces différents milieux. Ø Mais dominant ne veut pas dire fort : • Etre le maître apparent ne veut pas forcément dire le plus fort ! • Si l’on estime que la force tranquille est la plus forte de toutes, peut-on dire que l’homme incarne le sexe fort ? Ø Si l’on se réfère à la génétique ont pourrait même prétendre que c’est la femme qui incarne le sexe fort: • XX pour la femme, c’est plutôt la stabilité, la force tranquille • XY pour l’homme, c’est plutôt la réaction, la force en devenir. Il paraît difficile, pour ne pas dire impossible, de savoir lequel des deux sexes est le plus fort : Ø Si l’on peut dire qu’historiquement et statistiquement l’homme a incarné le sexe dominant, il paraît impossible de savoir si c’est parce qu’il était le plus fort Ø Si l’on fait l’hypothèse qu’il fut dominant parce qu’il était le plus fort, il paraît impossible de savoir de quelle facette masculine ou féminine de sa personnalité il tenait cette force.

3. Féminin-Masculin : Sources de souffrance et / ou d’harmonie en chacun de nous

3. Féminin-Masculin : Sources de souffrance et / ou d’harmonie en chacun de nous ?

3. Féminin-Masculin : Sources de souffrance et / ou d’harmonie en chacun de nous

3. Féminin-Masculin : Sources de souffrance et / ou d’harmonie en chacun de nous ? Ø On peut penser que toute souffrance d’ordre psychologique, provient de l’aspect dual qui caractérise la personnalité de chaque être humain : • Sans état d’âme, point de souffrance • Sans incertitude, point d’état d’âme. • Sans contradiction de type anima /animus point d’incertitude Ø Il n’en demeure pas moins que l’éventail des dites souffrances est large, si l’on considère qu’il va : • De la simple indécision consciente du type pour ou contre • Jusqu’au plus profond désarroi inconscient du ressort de la psychiatrie Ø On peut penser aussi que sans dualité la notion d’harmonie n’aurait pas de sens : • Sans dualité de type anima / animus en chacun de nous, point de différences • Sans différences, sans nuances, sans contraste, point d’harmonie possible. Ø On peut même penser que sans dualité aucune conscience de soi n’existerait : • Sans différence point de contraste, pas de recul • Sans recul, point de conscience Si l’on admet que souffrance et harmonie ont leurs causes au niveau de la dualité, Il y a tous lieux de penser que masculin / féminin qui constitue la dualité première en soit la racine: Ø Sans féminin / masculin point de souffrance ni d’harmonie Ø Sans harmonie pas de bonheur possible Ø Autrement dit, sans féminin / masculin pas de bonheur non plus.

4. Féminin-Masculin : Sources de conflit et / ou de complémentarité et d’attirance entre

4. Féminin-Masculin : Sources de conflit et / ou de complémentarité et d’attirance entre hommes et femmes ?

 4. Féminin-Masculin : Sources de conflit et /ou de complémentarité et d’attirance entre

4. Féminin-Masculin : Sources de conflit et /ou de complémentarité et d’attirance entre hommes et femmes ? Ce qui se conjugue au singulier, se conjugue également au pluriel : • De même qu’animus pour la femme et anima pour l’homme sont à la fois sources de souffrances et d’harmonies au niveau individuel • Il en va de même des rapports entre hommes et femmes. Tout conflit important entre homme et femme est la concrétisation d’une souffrance: • Pour l’homme, lorsque son anima projeté en idéal ne correspond pas à la femme qu’il affectionne • Pour la femme, lorsque son animus projeté en idéal ne correspond à l’homme qu’elle affectionne Vu sous cet angle, dire que les conflits entre hommes et femmes seraient du style « le beurre et l’argent du beurre » ne serait peut-être pas si faux, sauf qu’évidemment, en l’occurrence, ils en conviennent rarement ! Complémentarité et attirance sont de la même veine que les conflits sauf qu’elles en sont la facette positive : • Facette consciente pour la complémentarité • Facette inconsciente pour l’attirance C’est ainsi que l’on peut dire que les composantes à la fois féminines et masculines qui cohabitent en chaque être humain sont tout à la fois : Ø Sources de conflits et de souffrance entre homme et femme Ø Mais aussi de complémentarité et d’attirance entre eux

5. Sans altérité, dualité, opposition polarisation, …que serions-nous ?

5. Sans altérité, dualité, opposition polarisation, …que serions-nous ?

5. Sans altérité, dualité, opposition polarisation, …que serions-nous ? ? Ø En tant qu’espèce

5. Sans altérité, dualité, opposition polarisation, …que serions-nous ? ? Ø En tant qu’espèce sexuée, l’espèce humaine est par essence duale: § Dualité interne féminin / masculin en chacun de nous § Dualité externe femme / homme entre nous Ø Autrement dit, sans altérité, dualité, opposition, polarisation. . . , nous n’appartiendrions pas à l’espèce humaine : § Peut-être pourrions nous faire partie d’une espèce asexuée du type fougère ou autre ? § Quoi qu’il en soit, si tel était le cas, nous ne le saurions pas ! Ø Parmi les espèces sexuées, l’espèce humaine se caractérise par son niveau élevé de complexité de métissage dual qui la singularise parmi les espèces animales par: § La conscience que nous avons de ce que nous sommes § Mais aussi, notre capacité à gérer, dans une certaine mesure, ce que nous pouvons devenir dans le cadre de ce que nous appelons Liberté Ainsi pouvons-nous penser, sans trop de risques de nous tromper, que nous devons à notre altérité Féminin / Masculin, directement ou indirectement, non seulement l’essentiel de ce que nous sommes, mais aussi l’essentiel de ce que nous ressentons, de la plus profonde tristesse jusqu’à la plus grande joie.

TENTATIVE DE SYNTHESE Tant au niveau de la genèse de l’évolution sexuée qu’en ce

TENTATIVE DE SYNTHESE Tant au niveau de la genèse de l’évolution sexuée qu’en ce qui concerne les relations hommes / femmes qui, ensuite, beaucoup plus tard, tramèrent les histoires individuelles et collectives de notre espèce, le rôle bipolaire joué par féminin / masculin paraît à la fois fondamental et immense de créativité puisque, notamment, nous lui devons la vie et notre propre histoire. Si l’on fait un lien entre le rôle joué par le dipôle féminin / masculin et celui à la base de la suite de Fibonacci qui génère « la spirale d’or » (1), on ne peut qu’être émerveillé d’imaginer que, peut-être, avec seulement « deux briques de type féminin / masculin » , l’univers tout entier aurait pu s’édifier. (1) Mathématicien du Moyen Age qui conçut la suite bâtie à partir de 0 et 1 en ajoutant à chaque nombre le précédent pour trouver le suivant : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233. . . etc Spirale logarithmique nommée spirale d’or ou de croissance universelle: § Nombre de pétales des marguerites (en rouge) § Dessin des coquillages § Distribution des feuilles sur une branche § Spirale d’un brin d’ADN § Spirale des galaxies Et, peut-être, à l’origine du Big Bang à en croire les frères Bogdanov ! ? « Avant le Big Bang » Grasset 2004 Quand on songe pour terminer que l’énantiodromie (course des contraires) depuis Héraclite en passant par Kant et Jung dont les théories se rejoignent, jusqu’aux théories de mécaniques quantiques sur la causalité inversée, on ne peut qu’être impressionné par la richesse de la problématique des contraires tel que Féminin / Masculin

Masculin Quoi qu’on fasse, il y a toujours deux bouts à un bâton !

Masculin Quoi qu’on fasse, il y a toujours deux bouts à un bâton ! Féminin Et si je commençais par faire la PAIX avec mon anima ! Ah si, entre nous, ce bâton était une canne plutôt qu’un fouet, on pourrait vivre en PAIX ! Et si je commençais par faire la PAIX avec mon animus !

Humour Création Agressivité Pardon Sagesse Destin Temps Bonheur Chaos Vérité Liberté Conscience Passion Féminin/Masculin

Humour Création Agressivité Pardon Sagesse Destin Temps Bonheur Chaos Vérité Liberté Conscience Passion Féminin/Masculin Energie Générosité Dialogue Harmonie / Souffrance Raison / Sensation Moi / Autrui Peur ?