Montmorency est une commune franaise cheflieu de canton

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Montmorency est une commune française, chef-lieu de canton du Val-d’Oise, située à treize kilomètres

Montmorency est une commune française, chef-lieu de canton du Val-d’Oise, située à treize kilomètres au nord des portes de Paris. Elle a une population d'environ vingt et un mille habitants. Le premier personnage historique connu est Bouchard le Barbu qui, vers l’an 1000, installe un système de défense primitif sur la butte naturelle située à proximité de la Collégiale : la motte féodale. Sa lignée est illustrée par deux personnalités marquantes. Le premier, Mathieu II se distingue à la bataille de Bouvines par la prise de douze oriflammes à l’ennemi. D’où la composition des armes de la ville : « D’or à la croix de gueule cantonnée de seize alérions d’azur » . Le deuxième, beaucoup plus tard, le Connétable Anne de Montmorency (1493 -1567) sera le personnage le plus remarquable de cette lignée. Il est fait duc et pair en 1551 pour les éminents services rendus à la France en tant qu’homme de guerre et diplomate. La ville lui doit l’achèvement de la collégiale, alors chapelle funéraire, dont la construction a été entreprise par son père, Guillaume.

L’Hôtel de Ville (1789 -1791) Cet ancien hôtel particulier était entouré d’un parc de

L’Hôtel de Ville (1789 -1791) Cet ancien hôtel particulier était entouré d’un parc de 13 hectares. Il fut vendu en 1859 à Monsieur Rey de Foresta qui, quelques années plus tard, divisa le domaine pour y créer de nouveaux quartiers. Il se réserva l’actuel parc de la mairie. En 1905, la ville acheta cette propriété et en 1906, la municipalité en pris possession.

Le parc de la Mairie

Le parc de la Mairie

Ci-dessus, cette conciergerie est datée de 1830. Elle abrite actuellement l’office du tourisme et

Ci-dessus, cette conciergerie est datée de 1830. Elle abrite actuellement l’office du tourisme et les services culturels de la municipalité.

L’Office du tourisme

L’Office du tourisme

La branche ainée des Montmorency s’éteint en 1632 par la décapitation de Henri II,

La branche ainée des Montmorency s’éteint en 1632 par la décapitation de Henri II, rebelle au pouvoir royal. A partir du XVIIe siècle, des hôtes de marque viennent s’installer à Montmorency et y construisent de magnifiques demeures. Le Brun, premier peintre de Louis XIV, édifie le « petit château » qui revient ensuite au financier Crozat. Celui-ci en fait construire aussitôt un plus vaste. Il ne reste rien de ces superbes édifices, sinon le gracieux bâtiment de l’Orangerie, aujourd’hui conservatoire de musique. Puis c’est Jean-Jacques Rousseau qui marque de façon indélébile son passage dans la ville de 1756 à 1762, d’abord à « l’Hermitage » de Madame d’Epinay, puis au « Mont-Louis » , à l’emplacement même du musée. Il y écrit la plupart de ses œuvres majeures. La période révolutionnaire n’amène pas de troubles graves à Montmorency.

La collégiale Saint-Martin

La collégiale Saint-Martin

Destinée, à l’origine, à recevoir les sépultures des membres de la famille des Montmorency,

Destinée, à l’origine, à recevoir les sépultures des membres de la famille des Montmorency, cette église fut construite à partir de 1520 et achevée en 1563 par le connétable Anne de Montmorency. D’abord desservie par un collège de chanoines, elle devint église paroissiale en 1563. Les mausolées, placés à proximité du chœur et dans la nef, furent détruits ou démantelés en 1793. En 1687, les Oratoriens élevèrent une façade si disgracieuse que l’architecte Lucien Magne fut chargé de rétablir, de 1891 à 1908, un porche et un clocher en harmonie avec l’ensemble de l’édifice classé en 1943. On peut y admirer de magnifiques vitraux, véritables livres d’histoire de la famille des Montmorency.

Tous les vitraux datent du XVIe siècle.

Tous les vitraux datent du XVIe siècle.

La bataille de Bouvines Moine franciscain

La bataille de Bouvines Moine franciscain

Ces vitraux sont de la même facture que ceux de l’église d’Ecouen. On y

Ces vitraux sont de la même facture que ceux de l’église d’Ecouen. On y retrouve les mêmes couleurs éclatantes et une finesse identique.

Dans les années qui suivirent l’insurrection polonaise ratée de 1830– 1831, écrasée par le

Dans les années qui suivirent l’insurrection polonaise ratée de 1830– 1831, écrasée par le tsar Nicolas Ier, de nombreux notables polonais trouvent refuge à Montmorency, sans doute attirés par le souvenir de Jean-Jacques Rousseau. Plusieurs monuments dans la collégiale évoquent leur présence.

Les clés de voûte rappellent que cette collégiale fut construite et financée par la

Les clés de voûte rappellent que cette collégiale fut construite et financée par la famille « Montmorency » .

Vue depuis le parvis de la collégiale

Vue depuis le parvis de la collégiale

Le XIXe siècle marque, à nouveau, l’attrait exercé par la ville et la forêt

Le XIXe siècle marque, à nouveau, l’attrait exercé par la ville et la forêt sur les artistes et les bourgeois parisiens. Montmorency devient, jusqu’à la Grande Guerre, un véritable centre touristique. Les cerises, les promenades à ânes, les guinguettes de la Chataigneraie, l’attraction du « petit train » ou « refoulons » y attirent un grand nombre de célébrités. C’est aussi l’époque des très belles constructions entourées de parcs immenses. L’Hôtel de Ville et le château de Dino en sont les témoins. Montmorency est désormais « une ville de campagne » , entourée d’un réseau de sentes agrestes. Le calme de la forêt, la proximité de Paris, un important patrimoine historique sont les composantes d’un charme sans cesse renouvelé. Cette ville compte trois monuments historiques et 12 sites classés.

La mare des Champaux S’élevant à 170 m au-dessus du niveau de la mer,

La mare des Champaux S’élevant à 170 m au-dessus du niveau de la mer, le plateau des Champaux offre un superbe point de vue dépeint pat Jean-Jacques Rousseau. La mare naturelle, au sous-sol argileux, constitue, tout au long du XIXe siècle, le point de rendez-vous des promeneurs à ânes et des pique-niqueurs. Sa superficie se réduisit considérablement dès 1874, la construction du fort voisin ayant crevé la couche imperméable.

Maison Jean Bertheroy Romancière à succès, Berthe Le Barillier, produit, de 1887 à 1927,

Maison Jean Bertheroy Romancière à succès, Berthe Le Barillier, produit, de 1887 à 1927, une cinquantaine de romans sous le nom de Jean Bertheroy. Se voulant proche de Jean-Jacques Rousseau et d’André-Modeste Grétry, elle fait édifier, en 1891, une villa dans le style italien, face à l’Hermitage où vit Jean-Jacques Rousseau. Première présidente du prix Fémina, elle reçoit la Légion d’’Honneur et milite pour l’amélioration de la condition féminine.

André-Ernest-Modeste Grétry est un musicien belge, né à Liège le 8 février 1741, mort

André-Ernest-Modeste Grétry est un musicien belge, né à Liège le 8 février 1741, mort le 24 Septembre 1813 à Montmorency. Il commença sa carrière dans la musique sacrée, pour ensuite adopter l’opéra-comique. « Le Huron » , « Lucile » , « Colinette à la cour » , « Richard Cœur de Lion » , « Guillaume Tell » furent ses œuvres principales. Directeur de musique de Marie-Antoinette, il fut ensuite nommé Inspecteur du Conservatoire de Musique. En 1798, il acheta à Montmorency « l’Hermitage » qu’avait habité Jean-Jacques Rousseau. Il y remania son opéra « Elisa » . Mais le meurtre de son ami Duhamel, meunier du moulin de Clairvaux, l’amena à quitter Montmorency où il revint en 1813 pour mourir le 24 septembre.

Voici l'Hermitage de Jean-Jacques Rousseau dont il écrivait « Ce lieu plutôt que sauvage

Voici l'Hermitage de Jean-Jacques Rousseau dont il écrivait « Ce lieu plutôt que sauvage me transportait en idée au bout du monde » . Il y rédigea « la nouvelle Héloïse » et s’installa ensuite au Petit Mont-Louis. Cette première demeure est située dans un grand parc, cernée de hauts murs, mais abrite maintenant une clinique et donc est interdite aux personnes extérieures.

La fontaine des Haras Cette fontaine doit sa notoriété à madame d’Houdetot. Se rendant

La fontaine des Haras Cette fontaine doit sa notoriété à madame d’Houdetot. Se rendant à l’Hermitage où J. J. Rousseau s’est retiré, son carrosse verse et s’embourbe dans le ru qui s’écoule de la fontaine. « Elle voulut descendre et faire le reste du trajet à pied (…). Elle s’enfonçait dans la crotte (…) enfin elle arriva à l’Hermitage en bottes… » .

Le Conservatoire de musique et de danse En 1719, Pierre. Crozat parachève son parc

Le Conservatoire de musique et de danse En 1719, Pierre. Crozat parachève son parc en édifiant cette magnifique orangerie qui subira plusieurs réaménagements au fil des siècles avant de devenir le Conservatoire de musique et de danse.

La Châtaigneraie C’est l’austérité de ces arbres qui envoûte Jean-Jacques Rousseau. Au XIXe siècle,

La Châtaigneraie C’est l’austérité de ces arbres qui envoûte Jean-Jacques Rousseau. Au XIXe siècle, on y insère deux restaurants, une piste de danse et un stand de tir. Le classement de la Châtaigneraie et la démolition de ces constructions parasites, en 1943, redonnent à ce lieu sa sérénité d’antan.

La place du marché Cette place, le cœur de la ville, est entourée de

La place du marché Cette place, le cœur de la ville, est entourée de maisons, pour la plupart, du XIXe siècle. Sa vocation commerciale remonte au XIIIe siècle. Une halle en maçonnerie, appelée le « porche aux ânes » fut érigée en 1835 (disparue en 1884). C’était en effet ici qu’on trouvait ces montures pittoresques dont raffolaient les parisiens au XIXe siècle pour la découverte de la forêt.

L’auberge du Cheval blanc Lieu de rendez-vous des célébrités sous la Restauration, cette auberge

L’auberge du Cheval blanc Lieu de rendez-vous des célébrités sous la Restauration, cette auberge est établie sur l’un des côtés de la place du Marché. Elle fut fondée en 1739 par Nicolas Leduc, géomètre du prince de Condé. Elle était dénommée « La Fleur de Lys » mais changea de nom à la Révolution. Son enseigne fut réalisée par les peintres Isabey et Gérard afin de s’acquitter de leur dette auprès de l’aubergiste. Restaurée, l’œuvre originale a pris place au musée Jean-Jacques Rousseau. Une copie la remplace.

Hôtel « Le Laboureur » , devenu actuellement le lycée professionnel Turgot. Cet hôtel,

Hôtel « Le Laboureur » , devenu actuellement le lycée professionnel Turgot. Cet hôtel, appelé « Le Laboureur » , appartient aux XVIIe et XVIIIe siècles à une lignée d’officiers des duchés de Montmorency puis d’Anguien, les « Le Laboureur » . Le plus célèbre d’entre eux, Louis, a en charge l’administration du bailliage. Son domaine est érigé en terre noble et reçoit le titre de fief de Châteaumont; le prince de Condé lui cède en 1675 la motte féodale qu’il relie à son fief par un pont enjambant la rue Saint-Victor.

La Motte féodale

La Motte féodale

Des remparts ceinturaient le vieux bourg de Montmorency au XVe siècle. Ils étaient destinés

Des remparts ceinturaient le vieux bourg de Montmorency au XVe siècle. Ils étaient destinés à protéger la population des nombreuses bandes armées qui circulaient alors dans la région. Il en subsiste certains vestiges, dont les murailles supérieures des « Jardins de l’Observance » . Elles ont été remises en évidence et restaurées au début des années 1990. Ci-dessus, le pont de la rue Saint-Victor, en pierre, qui reliait le fief de Châteaumont à la motte féodale.

L’ancien Auditoire Ce bâtiment néo-classique, surmonté d’un élégant clocheton que soutient un imposant fronton,

L’ancien Auditoire Ce bâtiment néo-classique, surmonté d’un élégant clocheton que soutient un imposant fronton, date de 1786. De l’ancienne prévôté de Montmorency, il ne conserve que les cellules qui serviront jusqu’à la Révolution. Racheté par la Municipalité en 1809, il abrite la mairie jusqu’en 1906. Il connaît, par la suite, diverses affectations pour devenir, actuellement, Conseil des Prudhommes.

La statue de Jean-Jacques Rousseau

La statue de Jean-Jacques Rousseau

Le musée Jean-Jacques Rousseau (Le Petit Mont-louis) Jean-Jacques Rousseau demeure très peu de temps

Le musée Jean-Jacques Rousseau (Le Petit Mont-louis) Jean-Jacques Rousseau demeure très peu de temps à l’Hermitage que Mme. D’Epinay a restauré en secret pour lui. En 1757, il loue au petit Mont-Louis une modeste masure paysanne. Prolongée par une allée de tilleuls, un abri de jardin en occupe le fond. C’est dans ce « donjon » qu’il se réfugie pour écrire à l’abri des regards indiscrets deux occupants de la maison voisine : « les Commères » , surnommés ainsi par la compagne de l’écrivain, Thérèse Levasseur. Ces trois édifices constituent le musée Jean-Jacques Rousseau et conservent environ 40 000 volumes concernant l’auteur et l’histoire de la ville. L’ensemble est classé Monument historique depuis 1984.

La maison des « Commères »

La maison des « Commères »

L’allée qui mène au donjon

L’allée qui mène au donjon

Le « donjon » où Rousseau aimait s’enfermer pour écrire. L’écrivain accueille le prince

Le « donjon » où Rousseau aimait s’enfermer pour écrire. L’écrivain accueille le prince de Luxembourg dans son « donjon » .

Château de Dino En 1789, un banquier parisien fait construire les communs et la

Château de Dino En 1789, un banquier parisien fait construire les communs et la partie nord du château dans le style Renaissance italienne. Ce château prendra le nom de son plus célèbre propriétaire : le marquis de Talleyrand. Périgord, duc de Dino.

La ligne de chemin de fer « Enghien-les-Bains-Montmorency » a fonctionné de 1866 à

La ligne de chemin de fer « Enghien-les-Bains-Montmorency » a fonctionné de 1866 à 1954. Le Refoulons

Informations prises à l’Office du tourisme. Photos personnelles. Musique : le violon d’André-Ernest-Modeste Grétry

Informations prises à l’Office du tourisme. Photos personnelles. Musique : le violon d’André-Ernest-Modeste Grétry (Ce musicien vécut plusieurs années à Montmorency et y mourut) Conception et réalisation : L. Cavallari Date : Avril 2012. lilymage 1@gmail. com Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www. imagileonation. com

La Collégiale

La Collégiale