LES ACTUALITES INTERNATIONALES LEURS IMPACTS SUR LE DEVELOPPEMENT

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LES ACTUALITES INTERNATIONALES: LEURS IMPACTS SUR LE DEVELOPPEMENT NATIONAL ET DE LA REGION BOENY

LES ACTUALITES INTERNATIONALES: LEURS IMPACTS SUR LE DEVELOPPEMENT NATIONAL ET DE LA REGION BOENY EN PARTICULIER Présenté par Julien Emile RAZAFINTSALAMA et RATOVOHAJA Hanitra Majunga, Madagascar, 22 Janvier 2018

Plan 1. Fatigue des bailleurs 2. Alternatives de financement du développement q Diversification Partenaires

Plan 1. Fatigue des bailleurs 2. Alternatives de financement du développement q Diversification Partenaires Commerciaux et Financiers q Développement de l’Intégration régionale (Renforcement de la participation aux marchés de proximités) q Mobilisation des ressources domestiques q Développement du Commerce de service q Renforcement des 3 P

1. Fatigue des Bailleurs de fonds

1. Fatigue des Bailleurs de fonds

1. Fatigue des bailleurs de fonds (suite) Pour Madagascar, selon le Président de la

1. Fatigue des bailleurs de fonds (suite) Pour Madagascar, selon le Président de la République, le taux de croissance actuelle est 4, 1% et pour 2018 on espère que l’économie puisse se revigorer davantage avec un taux de croissance 5, 1% • Toutefois force est de constater que les aides multilatérales et bilatérales arrivent au compte goutte, se réduisent avec le temps, de plus il devient de plus en plus difficile de les décaisser. • Le financement du développement est devenu crucial!!! •

1. Fatigue des bailleurs (suite) mettre le tableau

1. Fatigue des bailleurs (suite) mettre le tableau

2. Alternatives de financement du développement Diversification des Partenaires financiers et commerciaux ( Chine,

2. Alternatives de financement du développement Diversification des Partenaires financiers et commerciaux ( Chine, Turquie, BRICs, Maroc ) • Chine (OBOR= One Belt One Road), (UCUR=Une ceinture Une Route) q le projet de la Route de la Soie moderne, présenté par le leader chinois Xi Jinping en 2013. La Chine a créé le fonds de la ceinture économique de la Route de la Soie en 2014 pour ce projet, pour lequel elle a affecté une somme de 40 milliards de dollars. Elle a fondé la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures en investissant 100 milliards de dollars en 2014 pour soutenir ce projet. La Turquie est membre fondateur de cette banque. Le projet devrait atteindre 4, 4 milliards de personnes dans 65 pays et une valeur de 20 trillions de dollars, selon les prévisions. Le but premier du projet consiste à relier les économies importantes sur l’axe euro-asiatique, par l’infrastructure des transports, le commerce et l’investissement. Ce projet développé sous l’égide de la Chine, est comparé au plan d’aide américain, le plan Marshal, mis sur pied après la Seconde Guerre mondiale, pourtant d’après les calculs des économistes, le plan chinois est 12 fois plus important que le plan Marshall.

2. Alternatives de financement du développement (Suite) Chine Le projet qui prévoit des investissements

2. Alternatives de financement du développement (Suite) Chine Le projet qui prévoit des investissements majeurs en infrastructures, en Asie, en Afrique et en Europe, permettra également de créer une interaction économique et culturelle entre les religions, les sociétés et les civilisations.

2. Alternatives de financement du développement (Suite) Chine Madagascar va intégrer la UCUR ;

2. Alternatives de financement du développement (Suite) Chine Madagascar va intégrer la UCUR ; c’est le résultat de la rencontre entre le président Rajaonarimampianina et le président Chinois Xi Jinping du 27 mars 2017 au Grand Palais du Peuple, à Beijing. Six (6) accords ont été signés, dont ce mémorandum portant sur l’intégration de Madagascar au sein du programme chinois « Ceinture Economique de la Route de la Soie » et la construction de l’autoroute Antananarivo-Toamasina, et la construction du port en eau profonde de Narinda dans le nord-ouest de Madagascar (baie de Narinda). Le projet date de l’époque Philibert Tsiranana ; c’étaient les Sud-Africains qui étaient intéressés mais le régime d’apartheid de l’époque n’a pas convaincu entièrement le régime ; puis ce furent les Japonais mais le projet n’a pas convaincu non plus

2. Alternatives de financement du développement Diversification des Partenaires financiers commerciaux ( Chine, Turquie,

2. Alternatives de financement du développement Diversification des Partenaires financiers commerciaux ( Chine, Turquie, BRICs, Maroc ) • BRICs q et ü Constitué de: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ü représentent plus de 20% du produit intérieur brut (PIB) mondial, ü pèsent à eux cinq 42 % (3 milliards d’habitants) de la population de la planète, près du quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance, ü Ils seraient à l’origine de plus de 50 % de la croissance économique mondiale au cours des dix dernières années. ü Trois des cinq BRICs font partie des dix premières puissances économiques mondiales et l'un y était encore il y a peu (Chine 2 e, Brésil 7 e, Inde 9 e et Russie 12 e). ü L'Afrique du Sud, première puissance du continent africain, classée parmi les 40 plus importantes économies de la planète (38 e rang).

2. Alternatives de financement du développement BRICs ü La nouvelle banque de développement des

2. Alternatives de financement du développement BRICs ü La nouvelle banque de développement des BRICS, inaugurée en Juillet 2015 se veut être « le reflet " de la Banque mondiale, tout comme la nouvelle réserve commune de devises étrangères doit l'être en relation au Fonds monétaire international (FMI). ü La banque des BRICS, dont le siège est à Shanghai, dispose d'un capital initial de 50 milliards de dollars (10 milliards en provenance de chaque pays membre) et d’un fonds de réserves de 100 milliards de dollars (la Chine y contribuera à hauteur de 41 milliards, alors que la Russie, l'Inde et le Brésil apporteront 18 milliards chacun, et l'Afrique du Sud 5 milliards). A titre de comparaison le capital souscrit actuel de la Banque mondiale est de 21, 9 milliards de dollar contre 10 milliards de dollars lors de sa création et le nombre de ses pays membres est passe de 41 a 103. Pendant l’année fiscale 2016 -2017 , les prêts de la banque mondiale ont atteint 58, 8 milliards de dollars contre 61, 9 milliards l’année précédente. Ce qui montre l’incapacité de la Banque mondiale a résorber les demandes de prêts des pays membres et les poussant a mettre en place des conditions plus strictes pour leurs acquisitions. L’actuel President de la Banque mondiale a voulu augmenter le capital mais s’est confronte au refus américain. ü Il s'agit bien d'une réaction à la lenteur des réformes des institutions financières internationales, et d'une tentative de s'émanciper de la « tutelle » des institutions dominées par les Etats-Unis et l'Europe. C’est une tentative de mise en place d’un « un nouvel ordre économique et politique mondial » .

2. Alternatives de financement du développement q Développement de l’Intégration régionale ( renforcement de

2. Alternatives de financement du développement q Développement de l’Intégration régionale ( renforcement de la participation aux marchés de proximité ) Contribution Africaine au Commerce global 3% Pourcentage du Commerce intraregional 10 a 13% Contribution de Madagascar au commerce régional ( cas du COMESA environ 2%). Commerce intra -regional: opportunités d’un marché étendu, coordonnées, plus avantageux que des petits marches nationaux, désordonnés , dispersés. Opportunites pour les PME de participer aux chaines de valeurs regionales donc de créer des emplois et des revenues. ü Madagascar est membre des Zones de Libre Echanges du COMESA, SADC, Tripartite COMESA -SADC et EAC et négociée sa participation au Zone de Libre Echange Continental ü ü

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Exploitation à

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Exploitation à bon escient des ressources minières et naturelles Malagasy ü Madagascar possède Or, nickel, cobalt, chrome, saphirs, rubis, chrome, ilmenites, … Madagascar a déjà tout de l’eldorado. Et son potentiel reste considérable, avec de nouveaux projets, notamment dans l’uranium. ü Le classement établi par NRGI (Natural Resource Governance Institute) a placé le pays au 15 e rang sur 19 en Afrique et au 68 e rang sur 89 au niveau mondial. ü Cette classification est basée sur l’indice de gouvernance des ressources minérales de 89 pays, c’est-à-dire, les ressources minières, pétrolières et gazières. Le calcul de l’indice est basé sur trois critères, à savoir la réalisation de la valeur (gouvernance de l’attribution des droits d’extraction, la prospection, la production, la protection de l’environnement, le recouvrement des recettes et les entreprises publiques), la gestion des revenus (la budgétisation nationale, le partage infranational des revenus des ressources naturelles et les fonds souverains) et les conditions générales de gouvernance du pays ü Il n’ y a pas de données fiables concernant l’exploitation, la production et les bénéfices sociales qu’on peut retirer de nos ressources minières.

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Développement de

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Développement de l’economie bleue de Madagascar ü Madagascar possede des diiférentes et innombrables ressources halieutiques. ü Deux initiatives récentes d’investissements innovants à Madagascar : la production de concombres de mer exportés en Asie et l’aquaculture d’esturgeons pour la production et l’exportation future de caviar en Europe. Ces deux interventions industrielles ont conduit à la création d'emplois à long terme (plusieurs centaines d'emplois directs) et à la protection de la biodiversité marine (dans le cas des holothuries actuellement surexploitées). ü Grâce au renforcement de la sécurité maritime dans la partie sud-ouest de l'océan indien suite aux incidents de piraterie de 2010, le tourisme de croisière s'est développé à Madagascar et 75000 passagers touristiques sont attendus en 2017 -2018.

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Mobilisation des

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Mobilisation des fonds de la Diaspora ü Pour les Comores, les transferts de la diaspora représentent 20 a 28% du PIB ü Au Rwanda, la diaspora est considérée comme un acteur clé et participe au processus de dialogue national annuel. Le fonds Agaciro a été décrit, un fonds souverain destiné à accroître l'épargne publique grâce aux contributions des Rwandais du pays, de la diaspora et des amis du Rwanda ü En Ethiopie, Les envois de fonds ont doublé entre 2012 et 2015, passant de 600 millions à 1, 5 milliard de dollars grâce à un cadre juridique mis en place par le gouvernement. Des obligations de la diaspora ont été émises et ont aidé à financer le grand barrage Renaissance . ü A Madagascar, le transfert de la Diaspora serait de 79% du montant des IDE, 66% de l’APD ( aide Publique au Développement) et 30% du budget de l’Etat Malagasy. ü Il convient de coordonner et d’orienter ce transfert pour être bénéfique pour le pays

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Développement du

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Développement du commerce des services ( Tourisme, Transport, communication, finances et) ü A Madagascar, Le commerce de services occupe plus de la moitié du Produit intérieur brut (PIB) de Madagascar, et représente près de 40% des exportations du pays. Ce secteur est déterminant pour le développement de l’économie malgache. « Sans les services, il est impossible de produire des produits manufacturés, de transporter des marchandises, de trouver des financements, ou de communiquer au niveau national et international. ü les économies développées parlent même de « servicification » pour illustrer le fait que le secteur des services occupe plus de 70% de leur PIB

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Renforcement des

2. Alternatives de financement du développement q Mobilisation des ressources domestiques v Renforcement des 3 P ( Partenariats Publics Prives)

MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION !!!

MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION !!!