Le quotidien hivernal des Oiseaux dans la neige

Le quotidien hivernal des Oiseaux dans la neige et, oiseaux des neige aigle royale Comment survivent-ils en hiver ? Création: Jacqueline Lahsen (jakclin) Manuel

Tais-toi minus où tu seras mon prochain horsd’œuvre… Méfie-toi, je suis coriace. Pygargue à tête blanche

Accenteur mouchet L’accenteur alpin vit en haute montagne. Il aime les milieux rocheux et les prairies alpines. En hiver, il est à l’affût des zones déneigées où il traque les petits invertébrés engourdis par le froid. Quand il y a des grosses chutes de neiges, il descend près des habitations les plus proches. Il fréquente les mangeoires des hameaux de moyenne montagne

il ne se nourrit que d’aiguilles de pin en hiver, nourriture très peu énergétique, Sa stratégie de survie à lui est de se laisser recouvrir de neige pour vivre en semi-léthargie. Tétras lyre

Martin pêcheur Merci pour cette ouverture dans la glace. J’ai mon repas. Demain est un autre jour…

bécasse La plume du peintre provient de l'aile de la bécasse des bois. C'est une petite plume pointue en forme de fer de lance à la fois souple et rigide. Au Moyen-âge, on s'en servait pour réaliser les enluminures

Le Bruant des neiges est un habitant de la toundra qui se reproduit dans le haut Arctique, Il supporte des températures très basses et creuse des trous dans la neige pour garder un peu de chaleur. Pendant l’hiver. Il aime se baigner dans la neige. Cette espèce hivernante est vulnérable en France Plectrophane des neiges ou bruant des neiges

Les sizerins blanchâtres peuvent survivre jusqu’à 20 heures sans nourriture, même si la température baisse à -54 degrés Celsius » . Ces oiseaux ont de petites pochettes dans leur œsophage qui leur permet de conserver des graines pour être digérées plus tard. sizerins La température dans leur tronc est toujours maintenue à 40 degrés Celsius. Leur température interne peut être de 73 degrés plus chaude que l’air autour d’eux, avec moins d’un centimètre de plumes pour séparer les deux extrêmes, (Brian Keating). fréquente volontiers les mangeoires en hiver. Pinson, verdier accenteur mouchet Pourquoi m’agressez vous de la sorte. Je n’ai rien fait…

Cygne trompette Je ne cherche rien, je réfléchis… Le Cygne Trompette vit principalement au Canada et jusqu'en Arctique et en Alaska Photo Dona Lewis

L'hiver, répandez régulièrement sur le sol des graines de tournesol noir et il viendra tous les matins s'empiffrer. Il vient rarement aux mangeoires silo, il préfère manger au sol. Cardinal Roselin familier Quand arrive l'hiver, le roselin s'alimente de graines et de bourgeons. En ville, il va s'alimenter dans les mangeoires.

faucon Même pas peur de toi !

gélinotte des bois L'hiver, la gélinotte se nourrit principalement de bourgeons, notamment ceux des chatons de tremble, de graines de sumac et d'autres arbustes.

lagopède alpin(perdrix des neiges) En hiver, ils mangent des bourgeons, des chatons de bouleau ou des brindilles de saule.

Le grand duc de Blakiston se retrouve dans l'extrême nord-est de l'Asie et au Japon, où il est extrêmement rare. lorsque vient le gel, on peut observer les oiseaux se rassembler par petits groupes autour des trous dans la glace, là où l'eau est accessible. Grand-duc de Blakiston

bouvreuil Lorsque sa nourriture, soit des graines ou des bourgeons, sont inaccessibles, car enfouies sous la neige, l’oiseau se voit contraint d’entamer une migration verticale pour survivre. Il rejoint la plaine et s’installe donc plus volontiers dans nos parcs et jardins en période de pénuries.

Buse lorsque survient l'hiver, la buse voyant ses sources de nourriture réduites peut se nourrir de charognes et principalement de vers de terre lorsque les champs sont détrempés.

Harfang des neiges En hiver, le Harfang des neiges se nourrit principalement de petits rongeurs, surtout des campagnols des champs et des souris à pattes blanches ou sylvestres,

geai bleu geai des chênes Le geai bleu revient fidèlement chaque hiver se nourrir à une mangeoire qu’il affectionne. Il emporte souvent de la nourriture prise dans des mangeoires, surtout du pain et des graines de tournesol, afin de les enfouir dans le sol ou la neige. Il les retrouve plus tard et les mange. L’aire de répartition du geai bleu, s’étend depuis les pinèdes de la Floride jusqu'aux forêts de conifères du Nord de l'Ontario. Le geai des chênes visite souvent les jardins en hiver à la recherche de nourriture, pour compléter son régime ordinaire à base de glands. Il aime particulièrement les arachides et les vers de farine, tout en se nourrissant de nombreuses choses : restes de légumes, cacahuètes, grosses graines, céréales, flocons d'avoine, noix, baies. Il n'hésite pas à les emporter pour les cacher.

Lors d'hivers rudes, le héron est parfois obligé de se contenter de petits oiseaux et de rongeurs. femelle de Dindon sauvage Héron Durant l'hiver, le dindon doit faire preuve d'opportunité pour se nourrir surtout lorsque le couvert de neige au sol est épais. Il peut alors consommer les résidus des cultures de maïs ou de soya tombés par terre dans les champs.

En hiver, le rouge gorge se nourrit de baies et de petits fruits, les insectes et invertébrés étant beaucoup plus rares et donc difficiles à trouver. Les mangeoires deviennent son lieu de ravitaillement Rouge-gorge Niverolle alpine Verdier La niverolle est considérée comme une relique de l’époque glaciaire, à l’instar du lagopède. L’oiseau reste toute l’année en haute montagne, au-dessus de 2000 mètres. En hiver, il vit en petits groupes et cherche sa nourriture sur les crêtes soufflées par le vent. Robin-Bierton il apprécie surtout le tournesol, les cacahuètes. et autres graines sur la mangeoire.

les chouettes effraie installées en altitude, ou celles situées en limite nord de leur aire de répartition, sont susceptibles de mourir en hiver. La chouette effraie a des dépenses énergétiques très élevées en hiver, du fait de la piètre isolation thermique conférée par ses plumes (notamment celles des pattes) et de ses habitudes alimentaires davantage axées sur la recherche de rongeurs, proies moins accessibles par forte couverture neigeuse Hibou grand duc effraie des clochers ou chouette effraie En hiver, quand les souris s'enterrent sous la surface de la terre, le hibou a beaucoup plus de difficultés à les trouver.

Grue du Japon (C'est un des plus grands oiseaux du monde) Elle se nourrit d’insectes, invertébrés aquatiques, amphibiens, poissons et petits rongeurs et consomme aussi des matières végétales et des graines en hiver. La Grue du Japon est résidente à Hokkaido (Japon), mais cette espèce se reproduit aussi au nord-est de la Chine et dans la proche Russie, à l’extrême sud-est. Elle hiverne en Corée et au Jiangsu, Centre-est de la Chine. Parade

Bernache de Magellan ou Ouette de Magellan, Chloephaga picta

Le grimpereau des jardins visite très rarement les mangeoires.

La sittelle, visite volontiers les mangeoires, notamment les mangeoires suspendues où elle apprécie la graisse, les graines de tournesol et de chanvre, les cacahuètes, les noix ou les fruits secs (noix, noisette…). Sittelle torchepot

SVP monsieur, je peux goûter votre nez ? De toute manière il est trop long… Gros bec-casse-noyaux fabrice-cah Le gros bec est peu attiré par les mangeoires en hiver, mais apparaît occasionnellement autour, si elles sont placées au sol et éloignées des habitations. Il apprécie le tournesol des mangeoires. Troglodyte mignon Troglodyte est un visiteur rare des mangeoires, mais il vient parfois cher des miettes de pain ou des morceaux de gâteau répandus sur le sol. Vous pouvez lui donner du fromage râpé sur les feuilles mortes et des vers de farine. Chouette le casse-croûte est prêt… Depuis quand aimes-tu les carottes?

Grive litorne Grive musicienne La grive aime les pommes, les raisins secs et aussi les noix en petits morceaux, mais se nourrit aussi de graines en hiver. Grive

Merle Le merle aime les pommes, les raisins secs et aussi les noix en petits morceaux, mais se nourrit aussi de graines en hiver. Merle d’Amérique ou rouge-gorge

L'oie du Danube, parfois appelée oie de Sébastopol, ou oie d'Astrakhan, est une race d'oie domestique d'Europe de l'Est, descendant de l'oie cendrée oie des neiges L’oie des neiges colonise le nord du Canada et surtout l’Alaska. Dans ses aires d'hivernage, la Grande Oie des neiges se nourrit de la racine de la spartine pectinée et d'autres plantes aquatiques, mais elle fréquente aussi les terres agricoles où elle mange du maïs, du soja ou

L'échangeur de chaleur à contre-courant des oiseaux aquatiques est constitué des artères et des veines adjacents et dont les courants sanguins vont dans des sens opposés. L'artère amène du sang chaud dans les pattes, et la chaleur du sang dans l'artère est transférée à celui circulant sang dans la veine (bien sûr, l'oxygène et les nutriments continuent de nourrir les cellules des pattes). Suite à cet échange de chaleur, le sang dans les pattes de l'oiseau est relativement frais et peu de chaleur est perdue. Ainsi, un canard se tenant sur la glace perd une faible quantité de chaleur par ses pattes. Bernaches des neiges oies

mésange à tête brune mésange bleue Les mésanges aiment les pommes, les raisins secs et aussi les noix en petits morceaux, mais se nourrissent aussi de graines en hiver. Très appréciées sont les boulettes suspendues

Pic mar et merle Pic épeiche Pivert En hiver, il visite les mangeoires.

En hiver, l'étourneau fréquente les mangeoires et s'alimente aussi sur les pains de graisse. Il prélève les graines de tournesol, les céréales, les restes de fruits et pommes de terre et autres restes de cuisine. moineau, noir et blanc étourneau moineau-friquet vient aux mangeoires en hiver. Moineau domestique

Durbec des sapins femelle Bergeronnette En hiver le Durbec des sapins est attiré par les graines les mangeoires près des maisons Le verdier apprécie surtout le tournesol, les cacahuètes et autres graines sur la mangeoire. Verdier En hiver, le bergeronnette adore les miettes de pain, elle mange aussi du pain trempé mélangé avec de la graisse. Malgré ses moyens puissants, elle ne sait pas ouvrir les coquilles des graines de tournesol

Pygargue de Steller est un rapace rare. est l’un des plus grands rapaces du monde. . Le Pygargue de Steller vit dans l’Est de l’Asie. Il se reproduit exclusivement en Russie

Ha, ha ! Magnifique vol plané… Ha, ha ! Mince, j’ai raté mon atterrissage devant les copains, Je vais être la risée du quartier, , , Faut pas vouloir jouer au malin mon pote, , , Ha, ha !

Junco ardoisé Le junco ardoisé visite les mangeoires, mais on le voit plus souvent par terre en train de fouiller le sol afin de trouver des graines. Il mange un peu de tout, du tournesol et autres graines comme le millet et le chardon, sans oublier des miettes de pain et du suif.

Troglodyte mignon pinson des arbres mâle Sur les mangeoires, le pinson apprécie surtout les graines, notamment de tournesol, les miettes de pain et autres déchets de cuisine. Troglodyte mignon n’est pas dépendant du nourrissage hivernal mais apparait parfois furtivement aux aires de nourrissage. pinson du nord

la thermorégulation chez les oiseaux pour se protéger du froid, la biologiste canadienne Pascale Otis a découvert des protéines aux propriétés antigels dans les pattes des oiseaux. Cette protéine protège les cellules de la destruction par le froid. Ils peuvent ainsi marcher sur des sols à -10 degrés. Quand il fait trop froid : les oiseaux gonflent leurs plumes pour faire circuler l’air entre leurs plumes et le duvet situé tout près de leur corps. L’air ambiant froid va ainsi circuler le long de la peau de l’oiseau, sous laquelle affleure une importante quantité de veines chaudes (la température interne des oiseaux étant située autour des 40°C). L’air va ainsi tiédir par contact et circuler entre le duvet et les plumes étanches. Il se trouvera ainsi prisonnier près de la peau et va continuer à se réchauffer assurant à l’oiseau une bulle d’air chaud qui l’aidera à supporter l’hiver et à ne pas se refroidir corporellement. (Ils utilisent le même stratagème lorsqu’ils sont malades : ils ont besoin de garder leur chaleur corporelle en économisant un maximum d’énergie. Ils frissonnent pour se réchauffer Lors des journées extrêmement froides, les oiseaux peuvent frissonner en activant des groupes de muscle opposés, ce qui contribue à augmenter la température du corps. rouge-gorge plumes gonflés De nombreux petits oiseaux, y compris les merles et les mésanges, se rassemblent la nuit en grands troupeaux dans un petit espace étroit pour partager la chaleur du corps

L’hiver les oiseaux meurent de froid et surtout de faim…

Création: Jacqueline Lahsen (Jakclin) Photos et informations du net Musique: Comment nourrir les oiseaux en hiver (Moineau friquet, verdier d’Europe, rouge-gorge…) les oiseaux ont des besoins importants en aliments riches en lipides. Privilégiez donc les mélanges de graines (blé, avoine, orge), les pommes et poires, le beurre, les huiles végétales ou encore la farine. Vous pouvez leur donner également du gras de viande, mais seulement pour certaines espèces. Attention, , ne donnez jamais de lait aux oiseaux : ils ne peuvent pas le digérer et celui-ci peut être responsable de troubles digestifs mortels ! Mettez de l’eau propre. Quand les nourrir? Le matin, après une nuit passée à puiser dans leurs réserves, ou le soir, lorsqu'ils font des provisions avant la nuit.