pour ou contre le blanchiment des oiseaux Blanchissement
pour ou contre le « blanchiment » des oiseaux
« Blanchissement » Le blanchissement est l’utilisation à un moment donné de l’année (reproduction, concours, bourse) d’une série allant de un à plusieurs médicaments (au sens vétérinaire) de manière empirique sur des oiseaux en apparente bonne santé.
Prophylaxie Utilisation à un moment précis d’un ou plusieurs médicaments (au sens vétérinaire) sur des animaux en apparente bonne santé mais avec le but de prévenir l’apparition d’une maladie spécifique. Utilisation d’une série de pratiques qui empêcheront l’apparition des maladies.
Maladies. • Infectieuses – Virus (avipoxvirus, circovirus, adénovirus) – Bactéries (salmonellose, pasteurellose, etc. ) – Parasites (vers, coccidies, lankesterella, poux). • Non infectieuses. – Alimentaires. – Environnementales.
Virus • Pas de traitement en médecine aviaire contre les virus. • L’animal doit guérir de lui-même. • On peut soutenir les fonctions de l’animal et lutter contre les surinfections. • Vaccins. DONC! Si on vous fourni un médicament miracle! Oubliez!
Bactéries • Il existe des bactéries commensales, utiles à l’oiseau. • Il existe des bactéries pathogènes obligatoires. • Il existe des bactéries parfois pathogènes « opportunistes » normalement présentes chez les oiseaux mais qui ne se développent qu’en cas de dérégulation
Utiliser un antibiotique en dehors d’une période de maladie est inutile Pourquoi?
Parce que les autres bactéries présentes et l’organisme de l’oiseau « font la police » . Sur les bactéries à risque.
Et que les vraies dangereuses ne sont pas là!
antibiotique 1. On détruit la bonne flore. 2. On favorise parfois la flore pathogène 3. opportuniste parce qu’on a détruit la bonne flore donc on peut provoquer des maladies (clostridioses par exemple) On favorise les résistances bactériennes.
Résistance bactérienne
La résistance bactérienne C’est l’apparition de systèmes de défense chez les bactéries contre les antibiotiques envoyés contre elles. Un facteur favorisant les résistances est la mauvaise utilisation des antibiotiques. • Mauvais timing (3 j au lieu de 8 j) • Mauvaise dose (1/2 ou ¼ de dose) • Mauvais antibiotique par rapport à la bactérie
On peut faire 1000 cures les unes derrières les autres On n’a jamais la dernière bactérie. Chaque fois qu’une bactérie survit à un traitement, elle s’adapte et devient plus forte.
En milieu aviaire il y a plein de bactéries super-résistantes
parasitisme • Vers. • Ectoparasites : puces, gales, … • Unicellulaires : coccidies, lankesterelles.
Dans le cas du parasitisme, l’utilisation de prophylaxies médicales est totalement utile et…
Encouragée!
mais • Il faut connaître les mœurs de l’ennemi à combattre! – Quand. – Combien de fois. – Quel produit – Rotation des molécules (résistances) – Etc…
Non infectieux • Environnemental – Ex: chant des canaris mâles. • Alimentaire. – Ex : graines germées. Il y a pas de blanchissage pour ça… donc donner quelques chose et ne pas régler le problème primaire ne sert pas à grand-chose.
Toxicité • Utiliser un médicament n’est jamais anodin. – Un vermifuge peut marquer le plumage. – Un anticoccidien peut rendre stérile. • Risque pour l’oiseau. • Risque pour l’humain.
Quelques trucs pour déjà savoir bien vivre sans médicaments!
Rapport maladie - oiseaux • L’oiseau est une forteresse. • Les maladies sont les assaillants. • La résistance des oiseaux dépend : – De l’âge. – Du bon apport alimentaire. – Du bon apport hygiénique. – Du Stress!!!!!
Eviter la surpopulation! • Rester dans le même type d’espèce. • Trop d’oiseaux par cage = trop de conflits. Ne pas voir trop grand!
Quarantaine • Les trois quarts des éleveurs qui viennent au cabinet ont des problèmes après les concours! Ou lors de l’achat de nouveaux animaux! • Prévoir une quarantaine à part pour les nouveaux animaux et les animaux qui vont en concours et bourses! Et surtout éviter les contacts quels qu’ils soient!
Hygiène. • Hygiène de la pièce. • Hygiène des cages. • Hygiène de l’eau. • Hygiène des bacs de nourritures.
Avant de débuter. • Quelques grands principes. • Les pathogènes affectionnent particulièrement. – La chaleur à partir de 15°. – L’humidité. • Les pathogènes travaillent de concert • Les pathogènes affectionnent particulièrement les animaux stressés.
La qualité de l’air et bien être animal. • La qualité de l’air. – Fonction de la ventilation. – Soumis aux poussières. – Soumis aux toxiques (NH 4). – Soumis aux parasites (virus, bactéries). • Bien être animal. – Dépends des courants d’air. – Dépends des variations de t°. – Dépends de la charge en poussières, toxiques et parasites.
Les murs. • Refuges de la crasse, des bactéries, des larves d’insectes et d’acariens. • Carrelage. • Revêtement anti-adhérant, films plastiques, . . . • Chasse aux interstices. • Laver les murs.
Le sol. • Carrelage où c’est possible. • À défaut, un revêtement facilement nettoyable à grandes eaux. • Entre deux nettoyages. – Grand principe : TENIR SEC! (lieu de vie des œufs de vers, des tiques et des coccidies).
Les cages. • Même principe que pour la pièce mais en plus petit. – Nettoyage. – Désinfection. – Sol sec.
Hygiène de l’alimentation. • Excessivement importante car c’est une voie majeure de contamination! • Attention à la fraîcheur des produits et à leur conservation! • Attention aux graines germées (mycotoxines alimentaires).
Les abreuvoirs. • À même le sol. • Les matières fécales • peuvent être contaminantes. Grosse quantité de liquide tendance à être moins renouvelé
Les abreuvoirs. • Garde l’eau très • • propre. Idéal pour les volières. Système à bille parfois dérangeant pour les oiseaux.
Les mangeoires. • Il est important que l’alimentation des animaux soit hors de contact de l’humidité, de la chaleur et des matières fécales.
Les mangeoires.
Les mangeoires. • Éviter le stress à la mangeoire! Allonger les mangeoires « en rang de cochon »
Les méthodes de désinfection. • Un désinfectant n’est pas une solution savonneuse. • 9 X/10 leur pouvoir désinfectant agit très difficilement sur les matières organiques. • Il faut nettoyer avant de désinfecter et curer au maximum les matières organiques.
Les méthodes de désinfection • Chaleur sèche (ex : décapant thermique, • chalumeau). Chaleur humide (ex: haute pression). – Attention, ces traitements abîment certains matériaux. – La chaleur est un moyen radical d’élimination à l’exceptions de quelques pathogènes très résistants (clostridies).
Les désinfectants chimiques. • Dettol : base phénolique. Bon virucide et • • bactéricide mais excessivement désagréable pour les voies respiratoires. Déconseillé pour de longues utilisations en présence d’oiseaux. Isobétadine : Base iode. Très bon virucide, bactéricide et excellent fongicide. Inactif en présence de matières organiques. Ecutan : Base chlorexidine. Très bon virucide, bactéricide, fongicide. Attention aux yeux (provoque des ulcères de cornée)
Médicaments – ne vous faite pas avoir • Vérifier la qualité de la personne qui vous fourni le produit. • N’acceptez pas de donner un produit. – Sans nom de molécule! – Sans dosage! – Sans notice d’utilisation correcte!
médicaments • Le BON dosage (pas la demi dose, le quart de dose). • Le BON timing! (3 j c’est trois jours, 8 jours c’est pas 3 jours) • La BONNE voie d’administration. • N’utilisez pas des produits périmés ou à bonne date de péremption mais ouverts depuis trop longtemps!
Question-réponse www. drwauty. be
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